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Violence conjugale: hyperconditionnement féministe au Texas

Un groupe de Dallas, spécialisé dans le business de la violence domestique, a récemment payé une grande campagne d’affiches couvrant la ville et sa région. Un pas de plus dans la violence morale et institutionnelle contre les hommes a été franchi.

Deux affiches particulièrement scandaleuses ont été placardées:

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(“Quand je serai grand je battrai ma femme”)

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(“Un jour mon mari me tuera”)


Le biais est établi, martelé: les femmes se feront tuer, les hommes battront. Avec des images d’enfant, le propos est généralisé.

Pas un mot sur les hommes battus. Pourtant les études faites par l’Observatoire National contre la Violence faite aux Femmes donne des chiffres qui rejoignent les récentes études faites en France:

“Dozens of studies find that about half of all spousal violence is mutual, with women as likely as men to hit first, and that when only one partner is violent, it is equally or more likely to be the woman.”

En français: “Des douzaines d'études montrent qu’environ la moitié de toute la violence conjugale est mutuelle, avec des femmes aussi capables que des hommes pour frapper en premier, et quand seulement un conjoint est violent, c’est à égalité ou plus la femme.” (Extrait d’un article écrit par Cathy Young, féministe célèbre aux USA, vice-presidente du Women's Freedom Network.)

Les chiffres officiels aux USA sont les suivants:

“The (U.S.) National Violence Against Women survey estimates that each year 1.5 million women and 835,000 men are assaulted by intimate partners. The (U.S.) National Child Abuse and Data System reports that over 55% of the physical abuse of children is by women.

Every year, 1,510,455 women and 834,732 men are victims of physical violence by an intimate. This is according to a Nov. 1998 Department of Justice report on the National Violence Against Women Survey. What does that mean? Every 37.8 seconds, somewhere in America a man is battered. Every 20.9 seconds, somewhere in America a woman is battered. Every 20.6 minutes another man in Washington is battered.”

1’5 millions de femmes battues pour 835’000 hommes battus, soit un rapport d’environ 62% de femmes et 38% d’hommes.

On est à peu près dans les mêmes chiffres qu’en France, comme le montre le rapport fait par l’Office National de la Délinquance pour 2007, rapport que j’ai déjà commenté.

40%-60%, une presque égalité. Mais toujours aucune dénonciation de la violence faite aux hommes, aucune campagne unitaire.

La maltraitance et abus physique sur les enfants est due à 55% par les mères, soit une proportion identique à la France là aussi.

Les chiffres américains montrent également que pour une population de 310 millions d’habitants environ, et en déduisant 25% de moins de 18 ans, la violence conjugale contre les hommes et les femmes confondus représente 1% de la population adultes.

Où sont les 10%, 20%, 30% et plus de femmes battues? Où sont les 85% de supposées victimes féminines? Quel mensonge le discours radical féministe inventera-il encore pour capter l’argent public? Jusqu’à quand continuera-t-on à faire de l’homme le salaud et le coupable par définition?

La violence n’a pas de sexe.


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Catégories : société 12 commentaires

Commentaires

  • C'est doublement scandaleux de colporter des images pareilles.
    D'abord pour les victimes oubliées et leur famille. Ensuite pour cette espèce d'épée de Damoclès que chacun porte ainsi, je serai un jour une victime, ou un agresseur.

    En donnant un sexe à la violence, on n'offre aucune réponse aux victimes de ce que l'on ne veut pas reconnaître.

    Une association québecoise (qui elle s'occupe de violence aussi bien féminine que masculine) a récupéré des femmes violentes "en traitement" dans des groupes pour femmes"victimes". Elles voulaient se soigner, mais ne trouvaient pas de structure.
    Et des hommes battus, dans des groupes pour hommes violents... dont l'un d'eux a été jusqu'à se déshabiller, pour montrer ses bleus, pour montrer qu'il n'avait rien en commun avec les autres. Pas d'écoute, pas de soins, les hommes victimes et les femmes violentes n'existent pas.

    Il s'avère de plus en plus que les mères commettent plus de violences (physiques et sexuelles) que les pères sur leurs enfants, filles et garçons confondus.

    On entend jamais parler de pédophilie "féminine". Encore quelque chose qui n'existe pas.

    En plus d'être injuste, c'est dangereux.

  • Les mères ont toujours ce mauvais rôle de la punition ... surtout quand les pères ne peuvent ou ne veulent pas être présents.

    Mais, il y a aussi le côté maternel, qui fait oublier après coup, les coups.
    L'essentiel c'est de connaitre par cœur ce proverbe : "Faute avouée, à moitié pardonnée".

    Souvent, les parents, se fâchent pour des mensonges, que les enfants gardent pour eux ou encore pour des bêtises.

  • Bonjour Pascale,

    Merci pour votre commentaire. De plus ce genre d'excès pousse au refus de l'information, et finalement de vraies victimes risquent de ne plus être entendues. Je pense que nous nous comprenons bien et prenons au sérieux la violence sous son aspect familial. J'apprécie ce que vous écrivez car dans ce genre d'infos, je suis souvent contré, comme si parler des hommes maltraités niait la violence faite aux femmes. Ce qui ne saurait être le cas.

    La souffrance est la souffrance, elle n'a pas de sexe.

    Il y a un biais assez incroyable actuellement autour de ce thème. La souffrance masculine est niée. Je critique les féministes professionnelles qui tiennent leur fond de commerce avec la violence conjugale: au Québec justement, les organisations féministes reçoivent environ 500 millions de dollars canadiens par année; elles ne peuvent donc que renchérir sur ce thème. Je n'ai pas le temps de développer là toutes les infos à ce sujet, mais si vous en avez besoin je pourrai à l'occasion vous mettre des liens.

    En tant qu'homme ayant vécu les conséquences de la criminalisation systémique des hommes, je me dois de faire régulièrement état de ce genre d'infos, non pas pour minimiser les femmes dans leur ensemble, mais pour sortir peu à peu de ce biais.

    Pour le reste j'aime les femmes, et j'aime la femme quand elle est partenaire. Et je sui9s avec ceux et celles qui subissent des injustices ou des violences - de quelque nature qu'elle soit.

    Vous relevez aussi l'impact de ce genre d'infos sur les enfants: vous faites bien, c'est limite criminel comme campagne. En effet ils vont grandir avec la peur au ventre pour les filles, et la culpabilité permanente pour les garçons. Quel gâchis. Je pense que cela va à contresens de l'égalité et du dialogue des genres.

  • Bonsoir,

    Votre réaction ne serait-elle pas un peu exagérée ?
    J'aurais d'abord tendance à écarte des statistiques les couples qui parviennent à trouver un équilibre dans la terreur, une fois c'est monsieur qui cogne, une autre fois c'est madame, pourquoi les compter ?

    Y a t-il vraiment autant d'hommes maltraités que celà ?
    Du haut de mes 40 ans bien tassés, je n'ai encore jamais connu ou rencontré d'homme maltraité. Ce n'est pas le cas pour les femmes, j'en ai connu deux. Une a fini par divorcer, l'autre fut libérée par le décès de son tortionnaire (naturel je précise...).
    Suis-je peu disposé à voir ou rencontrer ces hommes ?

    Bonne soirée.

  • Bonsoir xx,

    Les chiffres sont ceux fournis par l'observatoire de la violence faite aux femmes, ils sont donc peu suspects d'être faussés en faveur des hommes. L'OND en France arrive aux mêmes pourcentages. Des études canadiennes et suisses confirment aussi cela. Et la femme qui a créé le premier refuge pour femme battues en Angleterre, Erin Pizzey, déclarait elle-même avoir vu plus de femmes violentes que d'hommes - y compris la pédophilie féminine.

    Je sais, cela contredit tellement le discours dominant qu'on a peine à le croire.

    Il apparaît que les femmes parlent plus de cela que les hommes. Les hommes n'ont pas la culture de la victime. Ils encaissent , assument et se taisent. Un homme battu est dévalorisé socialement, il n'est qu'une mauviette dans les stéréotypes.

    Et les hommes ont peur des conséquences sur les enfants s'ils parlaient. Et s'ils réagissent aux coups, la femme appelle la police et c'est elle qu'on croit. On peut ajouter qu'en France par exemple, la police nationale n'enregistre simplement pas les plaintes des hommes, alors qu'elle le fait pour les femmes. L'homme a de toutes façons le mauvais rôle, c'est trop souvent joué d'avance.

    Nous sommes bel et bien devant une réalité biaisée et déroutante.

  • Bonsoir à tous,

    Je crois également que l'on a tendance à considérer que l'homme est coupable par défaut, quitte à fermer les yeux sur des horreurs.
    Notamment je pense à la pédophilie féminine, qui n'est jamais suspectée donc quasiment jamais détectée.

    Nous avons réclamé l'égalité des chances, nous devrions reconnaître que les hommes subissent aussi des violences et que nous les aidions à reconnaître cette violence que certains subissent.

    Il existe toute sorte de violences.
    Je me souviens de violences subies par un camarade d'école, jour après jour, un véritable harcèlement. C'était accepté et normal, car c'était un garçon. Il devait encaisser, pas d'autre choix. Il a fini noyé.

    D'autres exemples sur les hommes coupables: lors de mon divorce, j'avais un gros rhume, le juge pensait que j'étais triste et sous la contrainte. Il n'en démordais pas malgré mes dires. Il a fait sortir mon futur ex-mari s'en assurer (encore...). J'ai trouvé cela terriblement injuste, alors que dans cette situation, c'est lui qui aurait eu lui besoin de sollicitude.
    Si j'avais souhaité être un peu vache, j'en aurais largement pu en profiter pour obtenir tout ce que je souhaitais. Que ce soit pour la garde de notre fille, les partages ou autres.
    Dans ce cas, s'il y a eu une justice, elle ne dépendait que de mon bon vouloir.
    Et je trouve cela inadmissible. C'est la porte ouverte à toutes les dérives.

    Des femmes se sont plaint de l'accueil parfois goguenard de certains policiers lorsqu'elles venaient porter plainte pour viol, imaginez ce que pourrait ressentir un homme actuellement s'il faisait de même et surtout comment il serait accueilli. Nous devrions justement être pleine d'empathie et non pas revendiquer ce statut de victimes exclusives.

  • Merci Pascale pour ce témoignage, et c'est agréable de voir que vous avez été correcte dans cette situation. Il faut d'ailleurs dire qu'il y a beaucoup de femmes qui n'abusent pas de cette situation-là, mais que les juges n'y entendent rien. D'ailleurs, leur attitude révèle une forme de condescendance sexiste à l'encontre des femmes, ils les considèrent en fait comme inférieures. L'anecdote du rhume est éclairante!

  • Bonjour John,

    Voici une preuve que si l'on dénonce (comme tu le fais), on peut finalement changer les choses :

    Le commentateur et animateur de radio Glenn Sacks a mis sur pied une campagne visant à dénoncer ces publicités commanditées par l'organisme The Family Place affichées dans le Dallas Area Rapid Transit (DART). Il y a deux semaines, le site de M. Sacks annonçait que la campagne avait réussi à atteindre son objectif que ces annonces sexistes allaient être retirées.

    Le site de M. Sacks dresse un bilan positif de la campagne dénonçant ces annonces sexistes et décrit comment cette campagne a pu atteindre ses objectifs.

    http://glennsacks.com/dart/

    Également commentaire de Barbara Kay sur la publicité du DART dans le National Post du 29 octobre 2008
    http://www.barbarakay.ca/archive/20040421hatespeech.htm
    http://glennsacks.com/blog/?p=2892

    Carey Roberts du site Ifeminist a également fait une rétrospective des événements entourant la publicité de DART
    http://www.ifeminists.net/e107_plugins/content/content.php?content.406

    Autre texte de Carey Roberts sur le sujet
    http://www.worldnetdaily.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=81542

  • Faut l’entendre… et faut le voir… pour le croire !!!...



    Ce dimanche 7 décembre 08, j’ai rencontré Madame Albine Quisenaire, psychologue, responsable */ de la Coordination pour la Province du Hainaut de la Lutte contre les Violences.



    Après lui avoir fait part que l’on ne parlait jamais de la violence faite aux hommes… elle me répondit qu’il n’y avait aucune plainte faite par des hommes au sujet de cette violence. Qu’elle se basait sur les Parquets qui enregistrent les plaintes des femmes, ainsi que sur les statistiques canadiennes. Elle prétendit qu’en Belgique 90 % des femmes subissaient les violences des hommes.



    Cette responsable provinciale ne pouvant ignorer les mensonges et les fausses statistiques sur la violence des femmes au Canada, elle se fait donc l’écho des mensonges de ces féministes, « doctrinaire », « extrémiste », « intégriste » ou « exacerbé » et vaginocrates de surcroît !



    Comment peut-on lutter contre les violences, et comment peut-on prôner l’égalité entre les femmes et les hommes, avec une telle mauvaise foi ?



    Poursuivant mes doléances concernant les pénibilités des ruptures conjugales conflictualisées, et des souffrances des parents violés, spoliés,… de la destruction des familles, surtout de l’avenir des enfants privés de pères… bref, lui présentant ce pour quoi nous agissons en demandant l’aide officielle d’une Institution… cette personnalité officielle m’a traité de Masculiniste, de Chien de Garde devant les personnes présentes sur le stand. Puis, s’adressant au groupe, elle leur demanda de m’ignorer et de ne plus écouter ce que je disais, estimant que j’étais un homme dangereux.



    En tant que porte parole d’un collectif de pères séparés, j’ai donc été mis au pilori, une fois de plus, depuis 1994, subissant l’opprobre, la honte, le déshonneur, de la part de ces personnes faisant leur publicité contre les violences, sur leur stand des Jeunes Socialistes de Charleroi, érigé lors du Marché Dominical de la Place des Jets d’Eaux de Charleroi.



    À vous de juger… Qu’en pensez-vous ? Cordiales salutations, Michel Willekens



    */____________________

    Madame Albine Quisenaire

    Tél. +3271447211

    Mobile : +32484973163

    Courriel : coordination.violence@hainaut.be

    Web : www.coordination-violence.org

  • Bonjour M. Willekens,

    Votre témoignage fait froid dans le dos. J'ai le sentiment que tous ces problèmes ont leur source ailleurs, la violence réelle ou supposée n'étant qu'une conséquence.

    Les hommes et femmes deviennent de plus en plus violent, et l'égalité dans ce domaine semble aussi s'installer peu à peu. Mais pourquoi cette vilence ?

    J'ai parfois l'impression d'un monde de plus en plus foui, décalé et si loin de nos besoins réels et simples que nous n'avons d'aute moyen de lutter que la violence. Quelque soit le domaine, le contexte, la violence semble rester parfois comme la seule solution pour se faire entendre.

    Les procédures judiciaires sont interminables et les peines parfois tellement dérisoires. J'ai envie de vous inviter à plutôt vivre et profiter plutôt que vous lancer dans un combat que non seulement vous ne gagnerez jamais mais qui vous pourrira la vie jusqu'à votre départ.

  • @ xx: Je vous rejoins sur le fait qu'il faut chercher les sources de la violence ailleurs que dans sa déclinaison particulière: conjugale, raciale, etc. Il y a une part de violence naturelle dans la lutte pour la vie, à canaliser. Il y a une part de détresse souvent inconsciente, un sentiment d'impuissance ou d'incapacité à gérer tel ou tel aspect de sa vie, qui ressort en pression excessive. Je ne vais pas faire une étude approfondie de la question en quelques lignes, mais en effet il faut remonter en amont des formes particulières de la violence, pour en comprendre la racine.

    La judiciarisation de la vie quotidienne, le recours de plus en plus fréquent aux tribunaux, n'est qu'une solution très partielle, quand il faut établir des responsabilités. Mais les tribunaux ne dialoguent pas, ils ne peuvent remplacer la communication directe et franche. Cela dit, dans les procédures de divorce, il n'est pas fréquent que les parents s'entendent si bien qu'ils n'ont pas besoin de se déchirer les enfants.

    Dans la violence conjugale, le dogme féministe radical est le suivant, et je n'invente rien: l'homme est un prédateur, depuis la nuit des temps il n'a eu qu'une idée: dominer, contrôler, maîtriser, inférioriser la femme, en faire sa chose et sa propriété. C'est en fait le discours marxiste transposé: la femme est la pauvre prolétaire, l'homme le salaud de patron.

    C'est un peu court. D'une part historiquement les choses sont bien plus nuancées, et les anciennes formes d'organisation sociales répondaient probablement à un besoin collectif et non à une simple volonté de domination. D'autre part, la grande majorité des hommes que je connais n'ont pas envie de dominer mais de partager. De plus dans ma famille les femmes étaient dominantes depuis le 19e siècle.

    Le fait de contrer le discours féministe radical - celui qui influence les tribunaux entre autres - est nécessaire actuellement, pour rééquilibrer les choses et trouver des voies de dialogue et de partenariat moins agressif entre hommes et femmes. Je dis souvent que l'homme et la femme sont comme les deux jambes d'un même corps.

    Bonne journée.

  • Je pense que c'st un vrais problemme! J'ai trouve beaucoup d'information qui est utile et tres interessante pour moi! J'atterndre de votre post suivant avec impatience!

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