C’est aujourd’hui à 22h48 (heure locale) que la NASA envoie en orbite solaire le nouveau téléscope spatial Kepler. Un pas de plus dans la connaissance de notre galaxie, avec cette fois une mission bien précise.
En effet, Kepler a pour but de repérer d’éventuelles planètes de type terrestre autour d’environ 100’000 étoiles, qu’il étudiera pendant 4 ans.
A ce jour plusieurs centaines d’exoplanètes, ou planètes extrasolaires, ont été mise en évidence depuis les années 90. Ce sont surtout des planètes gazeuses, géantes, où il semble qu’aucune vie telle que nous la connaissons ne soit possible.
Les planètes de types terrestre susceptibles de contenir de l’eau liquide doivent être telluriques, et se trouver à une distance particulière de leur étoile pour bénéficier d’une température moyenne idéale. Elles sont en principe trop petites pour être vues depuis la Terre. On détecte leur existence grâce à leur passage (ou transit) devant leur étoile, ce qui diminue très faiblement la luminosité de celle-ci. Sur Terre, les distorsions de l’atmosphère ne permettent pas d’avoir une perception aussi fine.
“Kepler utilisera la méthode de détection par transit. Lorsqu'une planète passe devant son étoile, la luminosité apparente de l'étoile baisse légèrement car une petite fraction de sa surface est cachée temporairement. Cette signature sera utilisée par Kepler pour détecter la planète et déterminer sa taille et son orbite. Ce télescope spatial sera capable de détecter un changement de luminosité de 20 parties par million. Pour atteindre cette résolution, le télescope spatial utilisera la caméra CCD de 95 méga pixel la plus grande jamais lancé en orbite.”
Cela ne permet pas encore de voir les petits hommes verts cultivant leur épinards, mais l’on pourra établir un catalogue de planètes candidates à la vie, et imaginer que peut-être nous ne sommes pas seuls dans l’univers.
Et pour le bonheur des yeux, un montage d'image de l'espace par Hubble.
Commentaires
Magnifique, merci :-)