Cette nuit, belle amie, nous irons courir vers les prairies chaudes et les bois odorants. Nous nous gorgerons d’étoiles et du vent d’après le crépuscule, comme deux oiseaux ivres.
Cette nuit, belle amie, viendras-tu avec moi contempler la lune ronde? Je t’emmènerai aux lieux secrets où naît le désir, tu me conduiras vers la source qui jaillit de toi.
Nous ne serons pas loups-garous, mais loups fous, des loofoo ayant jeté les ancres, les vêtements, les convenances convenues.
Cette nuit je collerai ma sueur à ton corps, corps accord sur la corniche de nos rêves. Tu m’appelleras dans ton désir creux et rond, dans ton espace mystérieux et puissant où je fond en métamorphose indicible. Je viendrai ancrer mon drapeau, mon mât de cocagne, dans ton appel brûlant.
Toute la nuit sous la lune dorée de juillet, nous roulerons dans les vagues du désir, nous jouerons à nous surprendre, nous serons un, et deux, et multiples dans nos extases successives.
Cette nuit sous la pleine lune, loofoo et amants déraisonnables, nous serons le centre de la galaxie, de l’univers même, nous réinventerons le big bang.
Cette nuit, belle amie, nous irons courir vers les prairies chaudes et les bois odorants, ivres de nos soupirs, les yeux mouillés d’étoiles...
Commentaires
Enfin libres...
@ Charly:
(=√o)..
C'est beau l'amour. Bien plus beau que les sangsues...
belle inspiration.....très jolie description de l'abandon
Une invitation on ne peut plus sensuelle et romantique !