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Climat: tout va mal. Ou pas. On ne sait pas encore.

La pédagogie écologiste est fondée sur le catastrophisme. Des éléments du climats changent depuis quelques décennies, et ils doivent forcément être destructeurs et mettre en danger la vie sur Terre.

ocean2.jpgLe problème posé est que l’on n’en sait rien. Il y a certes des pollutions de nature à porter atteinte à la santé humaine. Mais peut-on dire que les changements possibles de notre environnement, s’ils ont bien lieu tels que prévus, seront un drame? Certes le stress d’adaptation sera important. Il n’est pas exclu que cela provoque des tensions internationales fortes.

Mais, dans ce catastrophisme climatique, il manque à mes yeux une analyse plus complexe et nuancée. Je vois une addition de chiffres assez linéaire sur la réduction de la banquise, la courbe des températures, etc. Cette linéarité ne correspond que peu au vivant, et encore moins aux systèmes complexes dont fait partie le climat. La part de chaos, d’imprévisible, est très importante dans les systèmes complexes.

Dans ce que j’ai lu, je n’ai par exemple pas vu de développements significatifs sur ce que j’appellerai «l’homéostasie» de la nature, soit sa capacité à se rééquilibrer en cas de crise. Je ne lis pas d’étude exhaustive sur cette question, et les climatologues sont singulièrement peu prolixes sur ce sujet. Pourtant dans le passé, des crises biologiques très violentes, avec disparition de 60% à 90% des espèces, se sont résorbées.

Le vivant complexe et organisé est doté de systèmes de rétroaction. Un système de rétroaction est un mécanisme qui peut ramener les paramètres du vivant dans un gradient normal quand d’importants écarts avec la norme sont constatés. Par exemple, la présence de virus et bactéries dans le corps humain provoque la fièvre, qui à son tour diminue le nombre des virus et bactéries parce qu’ils ne supportent pas la chaleur. C’est une rétroaction dite négative, parce qu’elle fait diminuer l’excès du processus qui l’a engendrée.
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Pour le climat, l’augmentation de la température augmente l’humidité de l’air dans la haute atmosphère, ce qui augmente à son tour l’effet de serre et le réchauffement. Mais l’humidité produit aussi plus de nuages bas, qui réfléchissent la lumière solaire et diminuent le réchauffement. On ne sait pas quel sera le mécanisme dominant ni comment ces deux mécanismes vont interagir.

Autre élément encore peu étudié: la masse des virus marins, qui attaquent les poissons et le plancton, générant des débris et libérant du carbone. Un intéressant article en fait état dans le dernier Science & Vie. Une partie de ce carbone, emprisonné dans de gros débris, descend au fond des océans où il reste piégé, complétant le système de pompes absorbantes. La pression des grandes profondeurs est telle qu’il ne peut remonter. Une autre partie reste proche de la surface, sature l’eau et freine temporairement l’absorption de C02 par l’océan. Les virus montent ensuite en neige à la surface, s’alourdissent et retombent vers le fond. On ne sait pas encore quel mécanisme sera dominant: le blocage des puits à carbone, ou le piégeage du carbone en profondeur? De cela dépend la quantité de gaz à effet de serre en circulation dans l’atmosphère et donc le réchauffement. Le GIEC n’a pas étudié le rôle des virus marins dans le climat et leur influence sur le carbone océanique. On ne sait donc pas si ce rôle sera bénéfique ou aggravera le réchauffement - pour autant que celui-ci se confirme et dure. (A lire dans Science & Vie d’avril).

Il semble qu’il y a encore beaucoup à comprendre sur les mécanismes climatiques. Cela doit être fait sans préjugé et de manière contradictoire. Il faudrait plus de recul pour faire des prédictions aussi catastrophistes et pleines d’aplomb que celles que l’on entend habituellement. Il faudrait des chercheurs qui n’oublient pas que les systèmes complexes sont en bonne partie chaotiques et aléatoires, et que l’on ne peut surtout pas prédire ce qui se passera dans 100 ans.




PS: Le système mental de Kadhafi est hautement chaotique. Il est donc très aléatoire d’imaginer que l’otage suisse Max Göldi sera libéré rapidement.

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Catégories : Environnement-Climat 0 commentaire

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