C’est le soir en ce début d’hiver 59. Il est 21h13. Il pleut. Beaucoup. 130 mm depuis 24 heures, 500 mm depuis 10 jours. C’est ce qu’on nomme un épisode méditerranéen, cette sorte de mousson qui touche parfois le midi de la France.
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C’est le soir en ce début d’hiver 59. Il est 21h13. Il pleut. Beaucoup. 130 mm depuis 24 heures, 500 mm depuis 10 jours. C’est ce qu’on nomme un épisode méditerranéen, cette sorte de mousson qui touche parfois le midi de la France.
C’était il y a 51 ans. Après un mois d’octobre très pluvieux, la région de Florence et le bassin du fleuve Arno reçoivent des précipitations hors normes. On compte par endroit jusqu’à 700 mm de pluie en 24 à 28 heures.
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.
Je n’en ai pas fini avec cette info abusive que j’avais relayé. Cette fois je donne la preuve en image. Rapide rappel: le 25 juillet dernier un communiqué de la Nasa informait que la calotte glacière (inlandsis) avait fondu à 97%. Les agences de presse en ont fait du sensationnel. Il ne resterait que 3% de glace sur la Terre Verte.
Etrange article apocalyptique dans la revue Nature. Il relate une étude réalisée par la Simon Fraser University de Vancouver au Canada. Un chercheur prédit l’effondrement du climat de la planète avant la fin de ce siècle. Selon Arne Moers et son équipe, la rapidité du changement de la biosphère pourrait avoir une issue fatale d'ici à 2100.
Cette année on va être gâtés. Question mauvaises nouvelles, je veux dire. On est à peine le 3 janvier que les médias entament l’annuus apokalypticus sur les chapeaux de roue. Je crains qu’à cette vitesse ils se retrouvent sur le châssis avant l’été et qu’en septembre même la capote (de la voiture) sera usée jusqu’à la corde.
L’accident de référence reste Tchernobyl, qui avait atteint le plus haut degré de dangerosité d’une avarie dans une centrale nucléaire: le niveau 7. La centrale de Fukushima a atteint le niveau 6, selon le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.
La pédagogie écologiste est fondée sur le catastrophisme. Des éléments du climats changent depuis quelques décennies, et ils doivent forcément être destructeurs et mettre en danger la vie sur Terre.