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Eugénisme, domination, génétique et égalité (1)

Pourquoi les humains ne sont-ils pas égaux entre eux? Pourquoi font-ils de leurs inégalités des sujets de discorde? Et pourquoi certains dominent-ils d’autres? Je me suis toujours demandé comment les systèmes hiérarchiques se sont imposés à ce point dans l’humanité.

Naît-on dominant?

On peut supposer qu’à partir d’un certain point de l’Histoire, des castes dominantes dotées d’une milice ont modelé la société humaine et se sont reproduites. C’est le cas de toutes les monarchies héréditaires où l’éducation de dominant préparait à la fonction de dominant. Dans sa nouvelle L’enfance d’un chef Sartre avait analysé cette éducation dans une famille de dominant.

dominant_2506_w460.jpgJ’utilise à dessein le terme de dominant parce qu’il peut s’appliquer à un grand nombre de situations, et parce que la notion même de dominant me paraît transcender les catégories sociales habituelles. On trouve des dominants dans toutes les classes sociales, dans des institutions où cela ne devrait pas être le cas comme les religions, dans les familles, dans les couples, dans les groupes d’amis. Je vois dans un parc près de mon travail des enfants qui jouent par exemple au foot. Ces enfants ne sont pas fils ou filles de grands bourgeois. Et bien au sein d’un groupe certains s’imposent comme chef et les autres les suivent, alors que rien ni personne ne les y oblige. Leur voix, leur intonation, leur esprit de décision, leur gestuelle même, leur capacité à se battre pour s’imposer font de ces fils et filles de familles simples et souvent originaires de l’immigration, des petits chefs indiscutables.

La faculté à dominer ne serait-elle que sociale, par éducation et appartenance à des familles déjà dominantes? Mais alors, dans ce cas, qui a commencé à dominer historiquement, et comment? D’autre part serait-il possible que dominer soit en partie à base physiologique ou biologique? On comprend aisément que le plus fort l’emporte sur le plus faible. Mais y a-t-il des conditions génétiques à la domination? La génétique conditionne la couleur de la peau et des yeux, la taille en partie - les grands ne font pas des petits. Est-il déraisonnable d’imaginer qu’elle puisse favoriser des comportements, qui ensuite s’amplifient et se perpétuent par la socialisation?

C’est une question que je me pose également en ce qui concerne les identités hommes-femmes. L’époque voit de développer des théories selon lesquelles toute identité différenciée est une construction socio-culturelle. Je ne suis pas convaincu par ces théories et je laisse ouverte la possibilité d’une identité masculine ou féminine définie en partie par la biologique et la génétique.

 

A suivre au prochain billet.

Catégories : société 7 commentaires

Commentaires

  • très bonne question sur laquelle Darwin a souvent dû se pencher,un site :l'Observatoire des inégalités aide en effet à comprendre certains échecs scolaires liés aux évaluations,c'est un entretien avec André Antibi,un anthropologue a eu cette merveilleuse phrase est-on certain que le singe ne descend pas de l'homme?je vous laisse le choix de la réponse
    bien à vous et bonne soirée

  • "La génétique conditionne la couleur de la peau et des yeux, la taille en partie - les grands ne font pas des petits. Est-il déraisonnable d’imaginer qu’elle puisse favoriser des comportements, qui ensuite s’amplifient et se perpétuent par la socialisation?"

    Vous voulez associer génétique et comportement?! Terrain glissant, très glissant. Je ne m'y aventurerai pas.

  • Peut-être devriez-vous lire Nietzsche. Il ne parle que d'atavisme et d'instinct en relation avec les comportements sociaux. On sait où cela a conduit.

  • Johann, je comprends vos réticences. Terrain glissant? Cela dépend de l'usage qui en est fait. A l'époque de Nietsche je pense que l'on allait un peu vite en besogne en ce qui concerne l'interprétation des choses et les conclusions qu'on en tirait.

    Je pense aussi que défendre l'atavisme et l'instinct était une forme de révolte contre le langage bourgeois (faites ce que je dis mais pas ce que je fais), une volonté de réduire le décalage entre ce qui est dit et ce qui est vécu. Une provocation.

    Mais la recherche de liens entre le fonctionnement du corps et le comportement ou la psychologie existe sans qu'il en soit fait une théorie politique ni une utilisation malsaine ou orientée. La neuropsychologie, par exemple, est une illustration de cette recherche. On ne peut qualifier ces chercheurs de suspects d'intentions politiques.

    On sait que certains neurones favorisent l'empathie. On sait aussi qu'une opération du cerveau inhibe l'agressivité. Cela semble basique et c'est vrai que l'on n'est pas au stade d'un comportement élaboré. Mon interrogation ne concerne d'ailleurs pas les comportements élaborés mais les fonctionnements de base: soumission, domination, indépendance, en particulier. Elle est aussi de comprendre la part éventuelle du génétique ou biologique et celle de l'environnement.

    Cette notion de lien entre génétique ou biologie et comportement est gênante en ce qu'elle réduit le champs du libre arbitre. D'autre part elle peut être utilisée pour des tests à l'embauche.

    http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=21727

    Mais pourquoi pas dans certains cas, comme l'embauche d'astronautes pour de longues missions, afin d'éviter tout risque comportemental? On fait bien déjà des tests psychologiques. Bien sûr cela devrait être surveillé et encadré. En tous cas mon interrogation n'est pas si farfelue puisqu'elle fait déjà l'objet de recherches pointues.

  • Ah parce que de dire que les hommes et les femmes onts une identité différenciée
    c'est un terrain glissant.

    ça devient du délire la bien pensance féministe et sa théorie bidon "gender" en sonts arriver à ce qu'on a plus le droit de dire que les hommes et les femmes onts des aptitudes différentes, ça se constate pourtant tout les jours c'est du simple bon sens.

    le délire féministe commence à dépasser franchement les bornes et en plus il gangréne l'éducation nationale avec ses mensonges.

    http://etre-parent-tout-simplement.over-blog.fr/article-les-stereotypes-sexistes-envers-les-professions-chez-les-enfants-de-4-ans-51496129.html

    "En effet, certains enfants considéraient les pompiers et la cuisine comme des rôles autant féminins que masculins. Ce phénomène peut être expliqué par le fait que de plus en plus de femmes exercent des métiers masculins (comme pompier, policier…)"

    et on voudrait nous faire croire que les pompiers femmes sonts capables des même
    taches physiques que les pompiers hommes.

    j'ai justement vu une émission sur les femmes pompiers, euh il a fallu adapter certains exercises spécifiquement pour elles.

    le rétabissement sur la planche n'est pas fait avec la tenue compléte, alors les pompiers femmes vonts peut-être en mission en survêtement euh il y a de quoi rigoler non !!!

    http://www.lemonde.fr/societe/chat/2010/10/07/faut-il-imposer-un-enseignement-sur-les-inegalites-entre-les-sexes-en-france_1421969_3224.html

    "Julien Sergère : Les "Gender Studies" ne sont-ils pas menés en majorité par des féministes ? En cela, n'y a-t-il pas une partialité originelle dans ces travaux, difficilement compatible avec une véritable rigueur scientifique ?

    Mais existe-t-il des recherches en sciences sociales impartiales ? Ma réponse est que non. Que vous soyez macro-économiste ou historien, votre approche scientifique est empreinte de vos convictions. Ce qui ne fait pas de ces chercheurs des intellectuels malhonnêtes. Les sciences humaines ne sont pas des sciences dures. La question du genre est donc, comme toute autre question, traversée par l'engagement et l'environnement des chercheurs et chercheuses."

    " Il y a le sexe biologique et, à côté, il y a des identités féminines, masculines, qui sont construites par la société, "

    pure affirmation sans fondement !!!!

    http://www.lesptitsegaux.org/charlotte_la_pompiere.html

    "Surtout que son grand frère lui avait affirmé haut et fort que c’était un métier d’homme."

    voir plus haut, on en arrive même à nier la différence physique des hommes et des femmes.

    on voit j'usqu'ou vonts les délires de la théorie "gender"

    http://www.lesptitsegaux.org/favoriser_egalite_filles_garcons.html

    " Les femmes ont moins accès à des postes à responsabilité : 9% de femmes cadres contre 16% d’hommes, 7% des dirigeants au sein des 5000 premières entreprises françaises sont des femmes.

    Ah oui le sois disants plafond de verre !!!

    on a droit a tous les mensonges féministes dans ce lien

  • "Ah parce que de dire que les hommes et les femmes onts une identité différenciée
    c'est un terrain glissant."

    Je vous laisse à votre fantasme anti-féministe en précisant seulement que vous n'avez rien compris au sujet du jour.


    "Elle est aussi de comprendre la part éventuelle du génétique ou biologique et celle de l'environnement."

    Oui, oui, l'inné et l'acquis. Et bien ma position est très simple: nous sommes à 100% le produit de nos gênes et à 100% le produit de notre environnement. C'est irréfutable. Et maintenant essayez de reprendre votre questionnement sur cette base.

  • "Je vous laisse à votre fantasme anti-féministe en précisant seulement que vous n'avez rien compris au sujet du jour."

    Oh que si la position féministe avec la théorie bidon "gender" veut nous faire croire que si les hommes et les femmes onts des aptitudes différentes, ça viendrait uniquement d'une éducation différenciée, toute cette affirmation sans aucune base scientifique honnête.

    et ses affirmations sonts en train de gangréner l'éducation nationale de pourrir la société. et c'est devenu une nécessité pour les hommes de devenir ant-féministes radical.

    http://www.science.ca/scientists/scientistprofile.php?pID=10&pg=1&-table=activities&-action=list&-cursor=0&-skip=0&-limit=30&-mode=list&-lang=fr

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