Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Après le clash de l'affaire Diallo

Au-delà de l’aspect factuel et des détails scabreux étalés complaisamment par l’avocat de Madame Nafissouta Diallo, et indépendamment de la ligne de démarcation entre ceux qui voient un déni de justice et ceux qui voient les mensonges de l’accusatrice, cette affaire doit conduire à une réflexion de société plus large.

predator-thumb1.jpgRéflexions à porter sur différents aspects sociétaux

1. Sur la difficulté pour une femme de démontrer un vrai viol. On le sait, on le dit souvent. Parole contre parole, cela ne suffit pas. Et heureusement! Car quelle parole croire contre l’autre? L'affaire Diallo le montre cruellement.

2. Sur le stéréotype de l’homme prédateur qui l’accable d’entrée de jeu dans une affaire de ce genre. Ce stéréotype n’est simplement pas acceptable. De nombreux hommes ne s’y reconnaissent pas. Un tel discours ne fait qu’entretenir une guerre des sexes, en particulier en contribuant à répandre une psychose anti-hommes.

3. Sur un discours victimaire de la part de nombreuses associations féministes et le déni de la violence faite aux hommes. Ce discours entraîne une surenchère sur les chiffres (taux de violence conjugale, nombre de viols, etc) qui varient régulièrement et augmentent selon la période - en général quand il y a besoin de nouvelles subventions. Tout cela à terme discrédite les groupes qui veulent parler au nom des femmes maltraitées.

4. Sur la question de la violence conjugale, qui restera suspecte de manipulation tant qu’elle restera la chasse gardée de groupes féministes. La violence n’a pas de sexe et doit être envisagée de manière plus générale. La superposition du discours de la supposée domination masculine, sur la violence conjugale comme acte essentiellement commis par des hommes et démontrant ladite domination, est un sophisme. Ce discours ne correspond pas à la réalité des indicateurs récents sur la violence conjugale.

5. Sur le fait de déborder d’une accusation et d’en venir à un préjugé ou un ressentiment. On doit analyser les faits reprochés et non faire un procès d’intention: riche contre pauvre, blanc contre noir, etc. La justice est Une.

6. Sur la décision prise. Dans l’afffaire DSK, Monsieur Strauss-Kahn ayant obtenu un non lieu, il n’a pas à s’expliquer sur ce qui s’est passé dans la suite du Sofitel, ni sur sa vie privée en général. Nous ne sommes pas juges de sa vie privée. La tentation puritaine doit être écartée.


Menti1.jpgSur les fausses accusations

Quelques mots sur les fausses accusations. Je ne dis pas que toutes les accusations sont fausses, bien évidemment. Mais il y a une réelle inquiétude à avoir quand on lit certains témoignages ou documents officiels.

D’abord ce rapport américain du FBI, cité par une féministe américaine, Wendy McElroy, de iFeminist, qui montre 25% de fausses accusations sur 10’00 cas étudiés! E l’occurrence 25% des personnes accusées ont été mises hors de cause par leur ADN.

«They stated, "Every year since 1989, in about 25 percent of the sexual assault cases referred to the FBI where results could be obtained, the primary suspect has been excluded by forensic DNA testing. Specifically, FBI officials report that out of roughly 10,000 sexual assault cases since 1989, about 2,000 tests have been inconclusive, about 2,000 tests have excluded the primary suspect, and about 6,000 have "matched" or included the primary suspect."

Une autre étude datant des années 1970-1980 va jusqu’à dénombrer 41% de fausses accusations, sur un échantillonnage toutefois beaucoup plus petit de 109 accusations sur 9 ans, dans une ville américaine de 70‘000 habitants.

D’autres sources affirment qu’il y a 8% de fausses accusations aux USA, et une autre non documentée parle de 2%.
Baléares.jpg
Cette question de société doit donc être étudiée avec le plus grand soin. Une des causes de la facilité avec laquelle certains fausses allégations sont commises contre des hommes vient de la criminalisations systématique des hommes, décrits comme des prédateurs, et sur la misandrie de mouvements féministes ayant l’oreille des tribunaux.

En exemple, ces extraits d’un article écrit par Catherine François, féministe, présidente en exercice de SOS Viol Belgique à l’époque. Elle s’indignait de la position extrémiste de groupes féministes assimilant la prostitution à un viol. Elle usait d’ailleurs d’un terme très fort pour dénoncer cette dérive féministe: elle parlait des «talibanes», terme que j’ai repris dans un billet de 2008 pour dénoncer un groupe qui voulait faire interdire le congrès Paroles d’hommes de Bruxelles et faire taire les hommes et les femmes préoccupés de condition masculine autant que de condition féminine.

 

« Le parti pris idéologique des féministes talibanes prétend que la prestation des services sexuels est le comble de l’humiliation féminine tel un viol permanent et organisé. »

 

« Les féministes talibanes s’acharnent pourtant à castrer les hommes, les culpabiliser sur leur consommation de prostituée ou de pornographie en pénalisant ceux qui auraient recours à ce type de relation diabolique : ces hommes qui sont nos maris, nos pères, nos frères, nos fils et nos amis. Cette position féministe sous des auspices sécuritaires et austères rappelle une certaine répression et censure des pratiques sexuelles. »

Après l’épisode Nafissouta, que certains n’hésitent pas à considérer comme une mythomane, certaines choses devraient changer, du moins je l'espère.


FausseAccusation2.jpgRecommandations

1. Il faut considérer comme normal que l’on enquête sur la crédibilité d’une personne qui accuse (homme ou femme) quand aucun élément matériel ne confirme l’accusation.

2. Sans dénier le fait qu’il y a de vraies victimes femmes, on doit aussi admettre qu’il y a de vraies victimes hommes, et pas simplement en nombre marginal. Les uns n’excluent pas les autres. Le déni n’a pas lieu d’être, ni dans un sens ni dans l’autre.

3. Les dossiers d’accusation doivent être confiés à des magistrats réellement expérimentés et formés, connaissant les vraies et les fausses accusations, et éventuellement supervisés par un autre magistrat. Pour quelle raison? Parce que dans notre société les crimes sexuels sont devenus les pires que l’on puisse avoir à connaître, plus grave dans l’esprit des gens que le meurtre. Les emballements sont facilités par cela et les conséquences sont d’une extrême gravité pour les innocents condamnés (et même s’ils sont acquittés).

4. Il est de plus en plus urgent d’élargir les débats hommes-femmes et de ne plus les laisser aux mains des seules féministes. D’une part les dogmes doivent pouvoir être remis en question, d’autre part les questions douloureuses, comme la violence conjugale ou le viol, doivent être abordées sans idéologie ni communautarisme.



Cliquer sur les images pour les agrandir.

 

Quelques liens vers des exemples de fausses accusations:

http://www.guardian.co.uk/society/2011/jan/28/false-rape-complaint-prosecution

http://www.whatsonsanya.com/news-17457-in-want-of-a-free-abortion-17yo-chinese-girl-reports-false-rape.html

Sur le drame de Monsieur X

 

Site qui recense de nombreux cas et situations dans le monde:

http://falserapesociety.blogspot.com/



Ici, une documentation sur la situation en Bavière (Allemagne) où 50% de fausses accusations seraient recensées:

http://human-stupidity.com/stupid-dogma/mens-rights-feminism/way-over-50-of-rape-accusations-are-false-7-4-blatantly-enough-to-prosecute-bavarian-police-research-report/

 

 

 

 

Le monde serait plus simple si les hommes et les femmes étaient comme dans ce roman:

CouvDiable.jpg

Catégories : société 20 commentaires

Commentaires

  • Personnellement ce qui m'a le plus marqué dans cette affaire et qui par extension concerne d'autres affaires.

    C'est de voir comment une femme(lambda) en disant un simple mot peut détruire un des hommes les plus puisant du monde.
    Quelle est ce POUVOIR démesuré ?
    Aucun homme au Monde ne peut se vanter d'avoir un tel pouvoir.
    Impossible après de venir parler de domination masculine.

  • Bien sûr, Hommlibre, que la violence n'épargne de loin pas les hommes par rapport aux femmes. Et on ne le répétera jamais assez.

    Il n'en demeure pas moins que le problème semble résider davantage dans les clichés qui ont la vie -sinon la dent- dure et que ceux-ci ont largement contribué a alimenter les -vrais ou faux- débats autour de cette affaire.

    Tous les ingrédients y étaient. Car tous les poncifs pas même éculés opposaient Dominique Strauss-Kahn à Nafissatou Diallo. La justice américaine, quoiqu'en pensent certains, a travaillé selon ses critères et tranché. Il ne nous reste plus, dans ce cas, que d'apprécier le résultat. Tantôt avec bon sens, tantôt avec mauvaise foi.

    Certes, rien n’interdit de penser ce que l’on veut de cette histoire, pas moins que de donner son opinion.

    Ainsi, rien ne prévoit que les comportements ne se modifient et que les un(es) et les autres ne rectifient leurs positions. Les medias plus prompts à parler que leurs ombres, les idéologies ou autres groupuscules à tendances diverses, tous auront toujours pignon sur rue pour juger et accuser selon leurs critères et leurs intérêts. Alors, renoncer à croire qu’un jour tout cela changera malgré tout?

    A suivre.

  • Si je puis me permettre, DSK n'a pas obtenu un non-lieux. Il a obtenu un classement sans suite de la plainte au pénal, ce qui est mieux !
    Un non-lieux s'obtient à l'issue d'un procès.

  • "Nous ne sommes pas juges de sa vie privée. La tentation puritaine doit être écartée."
    Néanmoins ... Un homme de pouvoir riche et célèbre, marié et père de famille, a un rapport sexuel hâtif avec une femme de chambre dans un hôtel quelques minutes avant d'aller dîner avec sa fille et de prendre l'avion pour retourner dans son pays, où il brigue à moyen terme un mandat présidentiel. Bien difficile, dans ces circonstances, d'éprouver quelque sympathie pour le personnage: riche,mais un pauvre type quand même.

  • Néanmoins....un rapport précipité, en moins de 10mn, on a du mal à croire qu'il était planifié avec consentement de la partenaire....
    De toutes façons
    , dans sa position, patron du FMI et favori pour la course à la présidentielle, ayant exprimé des inquiétudes sur un possible complot contre lui, c'était une belle connerie que de se comporter comme un cerf en rut....
    Ses frères FM, libertins pratiquants, ne sont peut-être pas étrangers à l'abandon des charges contre lui.....

  • Entre un "rapport précipité" et un viol, la différence semble tout de même devoir être retenue et elle l'a été. Cela, sur le plan de la justice américaine.

    Pour le reste, morale ou comportement de cet homme politique blanc et riche et de cette femme de ménage noire et pauvre, on peut débattre à l'envi. Et cela ne manquera pas.

  • La remarque de teran, au début du fil me semble tout de même digne d'attention. C'est très bien remarqué et c'est juste pas anodin

  • Oui, aoki, cette note de teran est digne d'attention.
    Mais "c'est juste pas" certain que l'inverse ne soit pas vrai lui aussi.

  • Hèlène, vous pensez-vraiment que si je prétends qu'Angela Merkel a voulu me violer, on va la mettre en prison et que je vais pouvoir toucher un million d'euros pour deux interviews exclusives au Spiegel et à la ZDF ?
    Je trouve effectivement la remarque de Teran tout à fait pertinente. Et à tout prendre inquiétante...

  • Qu'un homme ordinaire puisse faire chuter une femme de pouvoir -puisque tels sont les composantes de l'affaire- est aussi pertinent que l'inverse, Séraphin Lampion. D'autres cas de figures que la fausse déclaration de viol existent!

    Ainsi, est-ce la chute et le pouvoir de la créer que j'ai retenus du propos de Teran. Pas la situation précise du Sofitel.

    Car ce qui a choqué est la chute causée par le mensonge. C'est celui-ci qui a le pouvoir. Absolu tant qu'on le crédite. Et c'est là que réside l'effroi.

  • "Car ce qui a choqué est la chute causée par le mensonge. C'est celui-ci qui a le pouvoir. Absolu tant qu'on le crédite. Et c'est là que réside l'effroi."

    Oui et justement! Qui dispose de ce levier, qui crédite ou non ce mensonge, qui peut donner tant de pouvoir ?
    En principe un jury qui a suivi sereinement les débats contradictoires entre accusation et défense.
    En l'occurrence, il n'y en a pas eu. Et c'est là que les moeurs de la justice américaine peuvent choquer. Car la chute est intervenue sans aucun jugement, dès l'exposition médiatique d'une arrestation qui fait suite à une simple dénonciation.

    La curée médiatique qui s'en est suivie, devrait faire réfléchir, mais comme vous dîtes Hélène, rien ne prévoit que cela puisse changer les comportements; tant des médias qui en font leurs beurre, que les groupuscules à tendances idéologiques qui ont pignon sur rue.

    Tous vise la masse dont nous faisons partie, qui aboie si facilement dans un sens ou dans l'autre sur un simple signal médiatique. Je l'avoue cela me rempli d'horreur aussi.

  • Nous n'avons pas la même lecture. Ce que je comprend de Teran (et d'HL) c'est que l'accusation de viol est une arme imparable, au moins dans un premier temps, dont personne, puissant ou misérable, n'est à l'abri, qu'il y ait eu effectivement viol ou non. Or elle n'est pas réversible, du point de vue de la différence de genres.
    Le seul moyen de l'éviter étant de se mettre à l'écart de toute situation pouvant engendrer ce risque potentiel.
    Pourriez-vous me dire quels seraient les autres cas de figure me permettant, moi, simple bonhomme, de faire chuter Angela Merkel, Hillary Clinton ou Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS ? Cela m'intéresse :-))

  • @Séraphin Lampion
    Ne me dites pas que vous avez eu un "rapport précipité" avec Angela Merkel ...

  • Mère-Grand, il y a des rapports précipités librement consentis. Et si certains se terminent précocement, d'autres sont forts satisfaisants pour les deux partenaires ("C'est Broadway !" Ou même Times Square, comme disait une coccinelle de ma connaissance :-).
    La brièveté caractérise également certains rapports tarifés.
    Par ailleurs, si vous lisez attentivement les attendus du Proc, vous verrez que la durée de leurs contacts, sexuels ou non sexuels, sont probablement de plus de 20' avec un bref entretien téléphonique de DSK avec sa fille au milieu. Vance est parti du principe que le rapport avait eu lieu avant ou après le coup de fil, car celui-ci ne cadre pas avec un viol... Mais cela pourrait exister dans le cadre d'une relation consentie. N'avez vous jamais reçu de coup de fil dans une situation incongrue ? Et dans l'une de ses (nombreuses) versions, Nafissatou raconte être restée dans la pièce pendant qu'il se rhabillait...
    Bref, bien des zones d'ombres laissent à penser que la distribution des rôles principaux du Petit Chaperon Rouge et du Grand Méchant Loup pourrait bien être à contre emploi...

  • @Séraphin Lampion

    En ce qui me concerne, je ne vois pas de contradiction entre la lecture que vous citez, et les avis échangés avec Hélène Richard-Favre. Je crois qu'elle voulait élargir ce problème à une vision plus générale.
    Mais je vous rejoins, pleinement sur le fait que l'accusation de viol n'a pas les mêmes conséquences selon les genres.
    Quant aux détails de l'instruction, je crois effectivement que les versions de N Diallo, se révèlent troubles, confus et contradictoires. DSK, lui on ne l'a pas entendu du tout et n'a pas l'air de vouloir s'exprimer là-dessus pour l'instant. Ce qui est compréhensible
    C'est tout ce que l'on peut constaté objectivement.

  • Selon des juristes travaillant aux Etats-Unis, il se pourrait que le classement par le tribunal pénal corresponde en fait aux désirs de l'avocat Thompson, qui aurait sciemment provoqué le procureur par toutes sortes d'attitudes inappropriées pour en arriver là. Le but est en effet depuis le départ de récupérer de l'argent. Ce qui n'était guère possible au pénal, contrairement au civil. Beaucoup d'argent, car Thompson a déjà beaucoup investi.

    L'unanimité d'un jury pénal et sa composition, à Manhattan, où la communauté juive est très présente, représentait deux gros dangers pour Diallo. Tandis qu'un jugement simplement à la majorité, devant un jury à majorité noire du Bronx est infiniment préférable. Surtout s'il n'y a pas eu de jugement civil créant un précédent auparavant, mais au contraire une décision que Thompson peut faire passer pour une injustice.
    Les manoeuvres, atermoiements et plaintes liées à l'affaire Banon et au témoignage de l'ancienne maîtresse congolaise de DSK (témoignage publié par l'Illustré qui déplaît à Thompson, donc il porte plainte pour subornation de témoin) vont toutes dans le même sens: tisser une toile infernale en vue du procès civil. Durant lequel Thompson pourra intervenir contrairement au pénal où il ne le pouvait pas.
    Bref, on n'est plus depuis longtemps dans le jeu de la vérité, mais dans une jungle où tous les coups sont permis et se règlent à coups de millions.

  • @Séraphin Lampion
    Merci d'avoir pris la peine de me répondre. Remarquez néanmoins (ce mot me poursuit, décidément) que dans mon intervention je portais un jugement moral, peut-être "puritain" pour reprendre de terme de homme libre. Je n'ai pas dit que le Petit Chaperon Rouge Strauss-Khan (merci pour cette jolie image) était coupable sur un plan juridique, ou même qu'il méritait la poursuite engagée.
    Les hommes qui prennent dans la vie le risque de s'exposer (sans jeu de mots) au regard des médias et du public pour satisfaire leurs ambitions politiques et de carrière, dont les actes ont une influence parfois énorme sur la vie des gens, doivent à mon sens être capables d'un certain respect pour l'image qu'ils prétendent projeter.
    Vieux jeu donc, je persiste à dire qu'en langage courant et populaire, Chaperon Rouge est un "pauvre type", comme beaucoup d'autres dans sa position, le plus célèbre étant Bill Clinton. Mais rassurez-vous, inconnu dans mon petit coin, avec une tendance auto-critique parfois un peu destructrice, plus ou moins à l'abri des regards, je porte sur mon propre comportement, à d'autres occasions et dans des circonstances différentes de ma vie, un jugement non moins féroce.

  • Aoki, on s'est compris.
    Pour le reste, oui, Séraphin Lampion, une vraie jungle.

  • @Mère-Grand, enfin un commentaire avec lequel je suis d'accord. On peut bel et bien être acquitté, mais la collision entre deux images, celle de l'ancien donneur de leçons et celle entraînée par des déballages on ne peut plus sordides en font un personnage définitivement infréquentable, du moins pour représenter tout un pays, et c'est tant mieux. Quand on prend des risques, la moindre des choses est d'être prêt à assumer les conséquences possibles.

  • Un des avocats de DSK a déclaré Mercredi lors du journal de 13 heures que DSK n’était pas fier d’avoir eu une relation sexuelle avec une femme de ménage et que de ce fait, il n’était pas nécessaire de révéler certains détails de cette relation.
    Déclaration pour le moins curieuse et pas très habile.
    D’autre part, le biographe de DSK affirme de son coté que ce dernier s’est fait piéger par imprudence malgré la peur qu’il avait de se retrouver dans ce genre de situation.
    Hypothèse à écarter car on se demande comment un homme qui craint un piège peut bien prendre le risque de faire une proposition a 2 employées de l’hôtel dans lequel il séjourne.
    Je crois plus à une relation tarifée (qui expliquerait les 7 minutes).
    ND aurait été la troisième proposition, contrairement aux autres, elle aurait accepté les avances de DSK puis l’aurait rejoint plus tard dans sa chambre, en ouvrant la porte avec son passe (qui explique qu’elle rentre dans la chambre alors qu’il y a quelqu’un). Lui, l’attendait dans le plus simple appareil, sortant de la douche.
    Ça a du dégénérer tout de suite après la relation, autour de la prestation et du tarif. Ils ne se sont pas mis d’accord, elle a peut être exigé plus et insisté (qui explique qu’elle l’a ensuite regardé se rhabiller).
    Finalement, elle a quitté la chambre et est entrée dans une chambre voisine histoire de se remettre les idées en place et réfléchir. On connait la suite.
    Personne dans cette affaire n’a jamais dit si elle avait une somme d’argent liquide sur elle lorsqu’elle s’est plainte auprès de sa direction de s’être fait violer, (somme qui ne pouvait être que dans une poche ou en tout cas sur elle, fait complètement anormal pour une femme de ménage en exercice).
    Je serais donc tenté de penser qu’il lui a demandé de se barrer de la chambre après leur relation, sans la payer.
    Accord financier dont il était de toute façon impossible de parler puisqu’il est passible d’un an de prison dans l’état de New York.

Les commentaires sont fermés.