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Discrimination: un débat tourne à la foire d’empoigne

Le débat de jeudi à La Roche-sur-Foron a réservé quelques surprises. Dans cette quinzaine de l’égalité Rhône-Alpes c’était, sur 120 événements au total, le seul débat faisant allusion aux hommes. C’est peu pour une organisation (la Région et le magazine Elle) qui prétendait vouloir les impliquer dans sa feuille de route: «Autre public dont la présence est indispensable, les hommes, parce que l’égalité femmes-hommes est autant leur affaire que celle des femmes, et que sans leur mobilisation, une société d’égalité est inenvisageable.»

conseil_regional.JPGLes axes du débat

Mais cela a eu le mérite d’exister, même si la faible participation du public montrait le peu d’empressement des organisateurs à faire connaître le seul débat concernant les problématiques masculines.  Le thème était: «Inégalités, discriminations : les hommes en sont-ils eux aussi victimes?»

Patrick Guillot, auteur du livre La Misandrie, membre du Groupe d’Etude sur les Sexismes - c’est à ce titre qu’il était invité - et animateur du site La Cause des Hommes, avait choisi deux axes pour sa conférence-débat: la prévention de la violence et la place des pères.

La prévention de la violence subie par les hommes a été illustrée par l’analyse de la page internet du gouvernement consacrée au numéro d’appel 3919. En France ce numéro spécial est réservé aux situations de violence conjugale. Il est en principe ouvert aux femmes et aux hommes. Or le libellé de la page ne concerne visiblement que les femmes, établissant dès lors une discrimination officielle. Les hommes ne seraient pas concernés et ne subiraient pas de violence!

Quelques extraits du site gouvernemental dont la l’adresse internet est un programme à elle seule: stop-violences-femmes...

«Vous avez le sentiment d’être victime de violences mais la situation est confuse dans votre esprit ? Vous n’êtes pas la seule à vous poser des questions. Vous n’êtes pas la seule dans ce cas.

D’autres femmes, comme vous, ont subi ou subissent des violences, certaines ont choisi de se battre pour s’en sortir.»


Tout est au féminin. On l’a compris: le gouvernement ne s’adresse qu’aux femmes maltraitées. Rien pour les hommes qui n’existeraient pas en tant que victimes de violence conjugale. Or, pour rappel, l’Office National de la Délinquance en France signale dans ses rapports 2009-2010 que 30% environ des victimes de cette forme de violence sont des hommes. Cherchez l’erreur.

En ce qui concerne les pères divorcés Patrick Guillot a fait état de la discrimination lors des divorces, du peu de gardes partagées, et de la difficulté pour les pères qui le demandent à se faire entendre par les juges aux affaires familiales.misandrie3.jpg

Patrick Guillot pointait ainsi deux des discriminations habituelles à l’encontre des hommes: l’une gouvernementale, l’autre judiciaire.


Le dérapage

Dans une quinzaine où le mot égalité rimait visiblement avec droits des femmes exclusivement, il mettait certes les pieds dans le plat. La politicienne qui animait le débat, madame Claire Donzel, Conseillère régionale socialiste, a fait remarquer avec un sourire mitigé que ce n’était pas tout-à-fait ce à quoi elle s’attendait. Pourtant Monsieur Guillot se profilait dans la droite ligne des intentions des organisatrices, selon leur feuille de route:

«Bousculer les idées reçues
Selon les participant-e-s aux Rencontres, l’enjeu majeur de la 1ere Quinzaine de l’Egalité femmes-hommes consiste, à travers les actions présentées et les débats, à sensibiliser le grand public, pour susciter des prises de conscience et faire évoluer les comportements. Mais l’objectif fondamental est bien de faire bouger les représentations à la base des inégalités!»


Le débat a rapidement dérapé. Un commando pro-féministe présent à commencé, par la bouche d’un jeune homme à l’élocution confuse, à rendre les hommes en général coupables de tout en tant que genre:

«Nous avons violé, nous avons tué, nous avons battu». La grande culpabilisation masculine faisait irruption dans les débat. Heureusement il y avait quelques hommes un peu plus au fait de la problématique, qui ont contesté cette position de bourreau universel ne méritant que la crucifixion et l'autoflagellation. Ils ont ensuite déploré qu’au vu des chiffres sur la violence conjugale rien ne soit fait pour les hommes victimes.

Les féministes de service ont immédiatement contesté l’importance des chiffres et mis en comparaison des «millions» de femmes supposées battues en France. Chiffre totalement fantaisiste. Le couplet sur le patriarcat a évidemment une fois de plus culpabilisé les hommes dans leur ensemble et posé les femmes en victimes universelles. Madame Donzel, la Conseillère régionale, a quitté sa neutralité pour prendre parti contre le conférencier. Elle a cité des chiffres contestables comme les soi-disant 27% d’écart salarial, qui sont au maximum 10% quand on analyse de près les données du type de travail et du temps partiel. Elle cite le chiffre de 80% des tâches ménagères effectuées par les femmes. En Suisse une étude gouvernementale a montré que toutes tâches domestiques et professionnelles confondues, hommes et femmes sont à égalité d’implication dsans le couple. De plus s’il y a plus de femmes travaillant à temps partiel elles s’occupent logiquement plus de la maison.


donzel.jpgLes menaces de Madame Donzel

Le débat a ainsi été volé, détourné, en grande partie par la volonté de la Conseillère régionale. Alors qu’il devait traiter les discriminations vécues par les hommes il est devenu une compétition de victimisation, les femmes l’étant forcément plus et celles vécues par les hommes étant déniées. Cerise sur le gâteau: le jeune homme pro-féministe, confus et coupable d’être un homme, a dénoncé les méchants hommes présents comme étant de vilains masculinistes ne voulant que nier les violences faites aux femmes et ne souhaitant que les renvoyer à la cuisine.

Le débat s’est arrêté sur ces propos malveillants, stigmatisants à l’encontre des hommes, et hors propos. A la fin la Conseillère régionale Claire Donzel (photo) s’est même fourvoyée, laissant entendre un «complot» des hommes. Comme une participante lui reprochait sa partialité et d’avoir laissé l’objet du débat être détourné, elle s’est emballée. Une de ses collègues présente a dit alors: «Il fallait parler des discriminations professionnelles des hommes, comme par exemple l’accès aux postes habituellement occupés par des femmes (sages-hommes par exemple)». C’était le comble: une féministe décidant de ce dont les hommes devaient parler. Madame Donzel était très fâchée. Elle s’est faite menaçante et a dit que cela ne devrait plus se passer, que tout événement ultérieur parlant des hommes devrait être fait de manière contradictoire avec une deuxième association opposée au thème! Une manière de surveiller et contrôler la parole masculine, quoi! On est entré dans une période de dictature intellectuelle féministe. Le prétexte de la supposée domination masculine leur permet toutes les dérives. Or les hommes n’ont aucune envie d’être mis sous la tutelle des féministes. S’il le faut il organiseront leurs propres débats sur l’égalité. En attendant qu’un jour ils se fâchent vraiment d’être traités comme ils le sont.

Il faut noter que les autres événements de la quinzaine n’ont pas été tenus avec des groupes contradictoires. Madame Donzel promet donc bien une nouvelle discrimination contre les hommes.

Il est vrai que le programme de la quinzaine ressemblait davantage à un congrès féministe qu'à un débat sur l'égalité. Quelques exemples d'événements: "portraits de femmes", "femmes d’ici et d’ailleurs : une tente pour l’égalite", "appui aux initiatives économiques des femmes de quartier", "femme en quête de dignite", "femmes actives en milieu rural", "entre créatrices", "l’art d’être femme", "grandes résistantes contemporaines", "Dieu, la femme et l’abus". Il y avait bien des thèmes réellement articulés sur l'égalité. Essentiellement présentés par des femmes. C'est le féminisme payé par les citoyens.

L’égalité vue par les féministes est décidément bien univoque.

Catégories : Politique 19 commentaires

Commentaires

  • Je me délecte de cette lecture...
    PG

  • J’avais fait par de ma perplexité il y a peu a propos cette quinzaine de « l’égalité » mais je vois que Patrick Guillot et le GES on dit ce qu’ils avaient à dire malgré les misandres, bravo.

    D’après ce que vous dites hommelibre comme d’habitude la violence était psychologique, du terrorisme intellectuel, de la culpabilité et la tentative de jouer sur la corde de la honte et bien sur des chiffres inventés de toutes pièces.

    Bref quelques égalitaires aux milieux de beaucoup de misandre ça ne pouvait que chauffer.

  • "Elle a cité des chiffres contestables comme les soi-disant 27% d’écart salarial, qui sont au maximum 10% quand on analyse de près les données du type de travail et du temps partiel. Elle cite le chiffre de 80% des tâches ménagères effectuées par les femmes. En Suisse une étude gouvernementale a montré que toutes tâches domestiques et professionnelles confondues, hommes et femmes sont à égalité d’implication dsans le couple. De plus s’il y a plus de femmes travaillant à temps partiel elles s’occupent logiquement plus de la maison."

    les chercheuses qui nous abreuvent de ces chiffres faux, devraient être trainées en justice pour faute professionnelle.

    "Je me permettrai cependant de poser quelques questions sur les « Vérités » de certains « féministes ».

    Les recherches « scientifiques » sur les « violences conjugales », sur les « tâches ménagères », sur les « inégalités de salaire », sont-elles vraiment des recherches et à plus fortes raisons scientifiques quand ceux qui les font sont des partisans d’une idéologie et ont déjà les réponses avant de les avoir cherchées ?

    L’interprétation des résultats obtenus par des chercheurs partisans peut-elle être considérée comme une information quand elle est donnée dans le but de défendre une idéologie ? N’est-ce pas alors plutôt de la propagande ?

    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme
    quand « 10% de femmes victimes de violences conjugales » devient dans la bouche de certains : « 10% de femmes battues » ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme

    quand il y a une journée contre la violence faite aux femmes et qu’il n’est rien dit de la violence dont sont victimes les hommes ?

    Celle-ci serait-elle plus acceptable ? Trouverait-on normal que la journée des déportés ne concerne que les déportés hommes ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme,
    quand « 80% du noyau dur des tâches domestiques (cuisine-vaisselle-ménage-linge) » devient « 80% des tâches domestiques » ou « 80% du travail à la maison » ou « les femmes travaillent deux fois plus que les hommes » ?

    D’après les mêmes chiffres si les femmes font effectivement 80% du noyau dur des tâches ménagère, elles ne font plus que 65,2% de l’ensemble des tâches domestiques (et les hommes 34,8%). Si l’on additionne le temps passé pour l’ensemble des tâches domestiques et pour les activités professionnelles, les femmes font 51,8% de l’ensemble du travail contre 48,2% pour les hommes. La différence existe bien mais on est loin des 80% - 20%.

    Serait-il accepté de dire que les hommes assurent 80% du travail à la maison parce qu’ils assurent 89,1% du bricolage et 71% du jardinage (suivant les mêmes études) ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme
    quand, afin de victimiser les femmes les tâches domestiques de celles-ci sont jugées « contraintes » et les tâches des hommes « nobles » ?

    Tondre la pelouse, tailler la haie, s’occuper des poubelles … ne seraient-elles pas des tâches tout aussi « contraintes » ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme
    quand il est dit que les hommes ont des revenus 20% supérieurs à ceux des femmes, en faisant croire que c’est pour le même travail ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme
    quand toutes les différences sont considérées comme des discriminations parce qu’une idéologie féministe les attribue uniquement à une construction sociale sexiste, alors qu’elles proviennent aussi de différences biologiques et de la structuration différente du psychisme, indépendante de la culture ?
    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme,
    quand l’égalité en droits est interprétée comme un droit à l’égalité ?

    http://justice.pa-pa.normandie.over-blog.com/article-31512256.html

  • @ Pierre: Pouvez-vous être plus explicite?

  • Il faut dire, Donzel pour une féministe, pas commode, bonjour l’affiche….
    C’est un peu l’équivalent d’Adrien Poltron hyper bodybuildé.
    Vous imaginez un peu la scène, le gars en marcel, les muscles graissés ultra brillants :
    « Nom s’il vous plait « : « Poltron ». (Voix grave)
    Et en plus il vous regarde bien dans les yeux, genre « Oui, j’ai des gros muscles et j’ai gardé Poltron alors essaie même pas…des fois que t’aurais l’idée de te payer ma tête… »
    Ça fait le même effet que Donzel : pas envie.

    Aérez-vous !!
    La majorité des relations hommes femmes se passent très bien.
    Même si elles tentent une percée, les ultra féministes restent minoritaires tout comme les menteuses accusatrices.
    Elles ne sont pas prêtes de mettre les hommes sous contrôle. Vous avez assez de ressources pour ne pas vous faire étouffer.

    Vous savez que nous avons adopté une loi en France concernant la burka.
    Les défenseurs ont trouvé un moyen de la détourner :
    Ils font porter le voile à leurs épouses et leur collent un masque chirurgical sur le visage.
    Je me suis retenu d’en arracher un à une femme avant-hier.
    La femme sous contrôle à ce point, c’est trop.

  • Le masque chirurgical, ça... Dur des fois de respecter les gens.

    Pour les ultra oui elles sont minoritaires, et je conviens que la majorité des femmes sont sympa.

    Ce qui m'inquiète c'est l'infiltration des ultras dans la politique et le social. Elles font des lois, elles alimentent des guerres. A plus long terme à mon avis ça craint. Tiens, pour qu'une Bachelot se soit rangée de leur côté, faut qu'elles soient douées dans la simplification du langage...

  • "Elles font des lois" et leurs enquêtes mensongéres onts imprégnées la population.

    la population en est pas encore aux stade de comprendre que leur fonctionnement c'est le mensonge la mauvaise foi la manipulation.

    on le voit bien avec ce type d'imbéciles "Un commando pro-féministe présent à commencé, par la bouche d’un jeune homme à l’élocution confuse, à rendre les hommes en général coupables de tout en tant que genre:"

    ah elles peuvent être satisfaites du résultat !!!

  • @leclerc,elles font des lois et leurs enquêtes mensongères en ont imprégné la population,on en serait presque à les considéré comme maniaco-dépressives ou bipolaires ce que vous décrivez y ressemble ma foi fort beauoup et l'on ne peut qe vous donner raison
    En général l'automne est leur saison de prédilection car connu pour faire sortir des bois les maniaco-dépressifs se croyant au dessus de toutes lois et n'ayant rien d'autre en tête que faire selon leur bon vouloir,sans se soucier des autres,pour ces femmes dont vous parlez ce qui compte c'est uniquement l'argent et par n'importe quel moyen et le pouvoir absolu surtout dans le domaine masculin,à la limite des lesbienne qui elles aussi savent démolir les autres même entre femmes,pauvre monde féminin t'es vraiment moche par certains jours

  • "[vidéo] Burqa : comment contourner la loi interdisant de se couvrir le ...
    www.bivouac-id.com/billets/video...visage/comment-page-1/En cache
    +1 publié par vous pour ce contenu Annuler

    29 mars 2010 – Sarkozy d'accord avec Obama sur le voile islamiste ... Grande-Bretagne : Un député refuse de parler aux femmes qui ont le visage couvert ...

    Il faut donc s'en protéger et le masque chirurgical est la réponse adaptée.

    Ils (...)

    Et de DEUX! :))))))))))

  • @ Patoucha

    Pour s'en protéger, il faut stopper toutes immigrations musulmanes.Sinon nos enfants et peut être nous, serons en guerre totale.Ce ne sont pas des écrits en l'air car les grands dirigeants du monde occidental se préparent à cela financièrement contre qui?

    Pas ce que l'on croit.Il faut regarder à l'est et au su-est.

  • La CHARIA vient d'être mise en application en Lybie. Que les féministes aillent là bas, au moins elles auront du boulot!

    Merci Sarkozy et l'OTAN, merci Obama, mais attention, vous paierez un jour ou l'autre la facture.

  • EN TUNISIE Excusez moi.

    La Lybie suivra de toute façon....

  • L'asile fait porte ouverte?

  • Pierre NOËL

    D'après vous qui peut être l'usurpatrice de mon pseudo ci-dessus? Elle semble être de retour de Saint-Domingue, sûrement son fief pour les vacances!

  • Pierre: c'est bien en Libye.

  • Merci John d'avoir rectifié, c'est la fin d'un weekend chargé en fatigue..

    Patoucha, je ne sais pas qui est cette personne qui joue ce jeu ridicule.Elle doit être ésseulée, remplie de tiques et puces, ça la démange au point que la folie lui fait faire et dire n'importe quoi, elle sent "la brise d'anus" parfum que l'on met dans les toilettes de gares.

    C'est peut être une féministe qui sait, le comportement y ressemble, ce sont des teigneuses, tiques, teigneuses, puces....Une chienne?

  • Et bien je ne suis pas étonnée le moins du monde que cette réunion se soit passée avec de l'agitation. Ce sont des sujets sensibles et il faudra encore du temps avant d'admettre la souffrance de l'homme, tant il en a fallu pour commencer à voir celle de la femme....mais votre tour viendra messieurs, je l'espère sincèrement. Amicalement à tous les mâles ici présents

  • C'est peut être une féministe qui sait, le comportement y ressemble, ce sont des teigneuses, tiques, teigneuses, puces....Une chienne?

    Sarkozy au féminin ? Ou Sarkozyette ? lol

    @vali

    Merci, pour nous.
    Le truc c'est de dégager toutes ces féministes alakon et mettre un ou une humaniste à la place pour changer les comportements indélicats. Pour modérer la violence (le massacre de Khadafi ainsi que son exécution nous rappelle de quoi nous sommes capables)
    Le problème est que aujourd'hui nous laissons la place aux femmes au détriment de la virilité des hommes. Mais que font les défenseurs des droits de l'homme ? Pourquoi ne font ils pas leur boulot ?

  • Il y/x a de l'espoir... Tant qu'il y aura des hommes (sachant que le substantif 'homme' est épicène.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tant_qu%27il_y_aura_des_hommes

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