Guerre des sexes au chalet : suite et fin ce soir.
La deuxième partie de l’émission de Temps présent, tournée comme une téléréalité à la montagne en juin dernier, sera diffusée ce soir à 20h10 sur la RTS.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Guerre des sexes au chalet : suite et fin ce soir.
La deuxième partie de l’émission de Temps présent, tournée comme une téléréalité à la montagne en juin dernier, sera diffusée ce soir à 20h10 sur la RTS.
Temps présent : guerre des sexes au chalet.
Ce jeudi la télévision suisse romande (RTS) diffuse le premier épisode d’une émission en deux parties: « Guerre des sexes au chalet ». Ce n’est pas une vraie guerre! C’est une rencontre avec débats, confrontations, réflexions diverses.
Si l’agression en vieille ville de Genève est choquante et insupportable, la suite qui lui est faite crée un malaise. Avant même de connaître les détails de cette bagarre, où cinq femmes ont été blessées (dont une une dans le coma), le discours victimaire est mis en avant.
Oui, bourgeoises qui nous jugez si mal depuis les miradors de vos universités et de vos organisations guerrières, nous avons fait ce monde ensemble. Nierez-vous votre profonde et durable implication dans la culture que nous, hommes et femmes, avons élaborée au cours de l’Histoire? Dans la répartition des rôles qu’ensemble nous avons mise en place? N’était-ce pas pour le bien de notre espèce?
Depuis des temps immémoriaux les femmes se sont approprié symboliquement le corps des hommes. De deux manières. L’une est la création du couple, avec tout ce qui l’accompagne: la fidélité, le travail pour la famille et la mise en péril de sa vie pour défendre sa petite communauté. La survie et l’expansion de l’espèce en ont certainement profité: la stratégie féminine a été gagnante.
Un certain 8 mars du XXIe siècle, il fut décidé de parler d’autre chose. A force de jouer les infirmières de causes ne touchant que 1 ou 2% de la population le soufflé retombait. Les professionnelles de la braderie annuelle du 8 mars virent que la posture victimaire prenait l’eau. Le "Bon Marché" idéologique avait de la concurrence. Dans un siècle de victimes il fallait retrouver des valeurs drôles et positives pour faire le buzz.
C’était prévisible: l’élection de François Hollande, le commis des groupes féministes radicaux, et la mise en place de son gouvernement Javel, va faire se déchaîner la Féminista. Et cela commence tout de suite. Les mecs, cette fois réveillez-vous et ne vous laissez pas faire.
Depuis quelques décennies on assiste en direct à la naissance d’un mythe. Un mythe aux conséquences ravageuses. Une théorie qui doit être abordée frontalement et demande une nouvelle analyse par rapport à celle, trop systématique et politisée, qu’en avait faite le sociologue Pierre Bourdieu: la supposée domination masculine. L’avenir des relations femmes-hommes, c’est-à-dire la collaboration ou la guerre des sexes, se joue en grande partie sur l’analyse que l’on fait de ce mythe.
Autant hier le chaman m'inspirait une révolution pacifique, utopique et essentielle, une révolution bienveillante qui pourrait changer le monde en quelques années pour en faire un lieu de fête, autant aujourd’hui je dois reprendre les armes et retenir ma colère. Une grande colère que je formule ci-après dans cette lettre ouverte à un groupe polluant. La violence contre l'homme est telle que les choses doivent être dites avec force pour susciter un juste effroi et exprimer une légitime révolte. Si l'humain dispose d'émotions, elles doivent parfois oser porter le discours au-delà des convenances et lui donner valeur de cri. Puisse la Terre m'entendre.
Le débat de jeudi à La Roche-sur-Foron a réservé quelques surprises. Dans cette quinzaine de l’égalité Rhône-Alpes c’était, sur 120 événements au total, le seul débat faisant allusion aux hommes. C’est peu pour une organisation (la Région et le magazine Elle) qui prétendait vouloir les impliquer dans sa feuille de route: «Autre public dont la présence est indispensable, les hommes, parce que l’égalité femmes-hommes est autant leur affaire que celle des femmes, et que sans leur mobilisation, une société d’égalité est inenvisageable.»