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Femmes-Hommes: la différence est-elle une subordination?

Les relations entre les hommes et les femmes est un sujet passionnant et probablement inépuisable. Il revient régulièrement sur le tapis. Les occasions n’y manquent pas. Pas plus tard qu’hier la TSR était épinglée par un blogueur qui trouvait que l’émission Tango est sexiste.

difference3.jpgPolitisation des relations femmes-hommes

Je reviens à ce thème d’autant plus que je suis cité nommément avec quelques imprécisions et lacunes. Beaucoup ici connaissent mes positions sur l’aspect politisé des relations hommes-femmes. J’aime les femmes en général et elles me le rendent bien. J’approuve le féminisme réformiste qui a balayé les restes du Code Napoléon, code qui avait mis les épouses sous la tutelle du mari. Mais je combats sans faiblesse le féminisme radical, ce que je nomme la Féminista ou les femrad, dont le but est de déconstruire les hommes, la famille et la société, et qui véhicule une image assez négative des femmes, éternelles victimes impuissantes. J’aurai très prochainement l’occasion d’y revenir plus longuement car peu de gens savent à quel point cette idéologie est corrosive. De plus je suis bien placé pour dénoncer les abus de cette machine à faire la guerre aux hommes.

La première chose intéressante dans le billet de Julien Cart est de lire que le mot: sexisme concerne uniquement la mise en cause de la gent féminine. Laisser entendre que le sexisme ne concerne que des victimes femmes est déjà significatif d’un biais idéologique. En effet le mot sexisme ne s’applique pas plus aux femmes qu’aux hommes. C’est un terme générique qui doit être précisé. Le sexisme contre les femmes est la misogynie. Celui contre les hommes est la misandrie. Il y a donc un abus de langage à parler d’émission sexiste en prétendant n’y voir qu’une attaque contre les femmes. Mais cet abus est significatif de l’empreinte culturelle du mot. Cette empreinte est en elle-même sexiste. Il est en effet sexiste de penser que seules les femmes peuvent être victimes et que forcément les hommes sont leur agresseurs. Le classique de la misandrie coutumière. C'est le résultat de la politisation des relations.


La peur de la différence
difference1.png
Le deuxième point est la grande peur de la différence. Différencier les sexes, selon les théoriciennes dont Julien Cart reproduit et reprend à son compte les théories, ce serait automatiquement, obligatoirement, développer l’inégalité et la subordination. Je ne sais pas comment on arrive à une telle affirmation, ni sur quoi elle est fondée. Les différences existent à tous les niveaux de la société et du vivant, sans automatiquement subordonner les uns aux autres. Les gens musculairement plus forts n’ont pas pour but de dominer automatiquement les plus chétifs, même si certains le font. Il n’y a pas d’automatisme. Il y a une question d’éducation et de caractère.

Il y a des différences dans les éducations, entre les cultures, entre les croyances. Il y a des différences biologiques. La reproduction sexuée de la plupart des espèces s’est construite sur la différenciation-spécialisation. Nier la différence par peur de la subordination c’est véhiculer une névrose victimaire. Rien de plus. Mais rien de moins.

J’ai participé à l’écriture du manifeste hoministe, comme le rappelle Julien Cart. Manifeste qui liste les besoins  des hommes et les injustices dont ils se sentent victimes. Ce manifeste prône l’égalité réciproque. Face à cela la Féminista, relayée par ce blogueur, pousse des cris effarouchés et aligne les procès d’intention: ces méchants messieurs voudraient revenir au bon vieux temps où l’homme des cavernes tirait la femme par les cheveux. En gros c’est ça. Vu la stupidité du cliché collé sur les hommes je me permets d’en rajouter! Au moins on peut en sourire. Car Julien Cart ne sourit pas: il est crispé de chez crispé. Pour lui on n’a même pas le droit de faire de l’humour sur les stéréotypes féminins et masculins. En rire ce serait insidieusement les propager et les valider. Cette crispation est un des symptômes de la névrose victimaire. Son remède idéal mais inefficace serait l’indifférenciation. La Féminista n’accepte pas que l’on pense différemment: avoir une autre analyse serait forcément être réactionnaire. Cela montre surtout l’incapacité du féminisme radical à fonctionner selon un mode démocratique. Il doit imposer sa version du réel plutôt qu’en débattre. Il faut dire que le féminisme radical n’ayant pas de fondement scientifique pour imposer ses vues, il se réfugie dans l’extrémisme idéologique.


different.jpgLa différence ne nuit pas à l’égalité

Ce n’est pas pour rien qu’une féministe Belge, Catherine François, présidente de SOS Viol Belgique, nomme ce genre d’idéologues des talibanes ou inquisitrices dans un article paru en 2003(1).

Soyons clairs: la différence ne signifie en aucun cas une subordination. Les deux choses sont à distinguer. C’est même très étrange que l’on puisse imaginer un lien automatique. Cela tient peut-être à l’histoire personnelle du blogueur. Accepter la différenciation c’est accepter le réel. La différence appelle à l’altérité, l’altérité appelle à la découverte et au respect mutuels. La non-différenciation est une régression culturelle fondée sur la peur. La différenciation est une évolution liée à une ouverture d’esprit et de coeur. D’ailleurs, à notre époque de globalisation, les différences se revendiquent de plus en plus: individuelle, régionales, nutritionnelles, etc.

Mais la différence peut-elle nuire à l’égalité? C’est ce que pense le blogueur. Ce qui laisse entendre que l’égalité serait la similarité et l’indifférenciation. Poursuivant son relais de l’idéologie femrad, il affirme que le genre a créé le sexe. Cette confusion intellectuelle est à la mode. A déconstruire rapidement! Le genre aurait donc créé la biologie? Formidable! Sauf que cela ne se démontre pas. Cela tient d’une vision essentialiste, presque créationniste, produite par une sorte de Créateur ayant décidé à l’avance de ce que seront l’homme et la femme. Personnellement je propose l’inverse: le genre est une représentation symbolique construite sur la différence sexuelle. Imaginer que le genre crée le sexe c’est supposer qu’une sorte de «pensée» a fixé la biologie. On est là dans un monde fermé à l’évolution. Je privilégie pour ma part un monde ouvert sur l’évolution.

L’égalité en valeur et en droit est la base culturelle et juridique de l’égalité. Vouloir plus cela devient un parti-pris idéologique et politique. Cette égalité en valeur et en droit peut très bien côtoyer des inégalités: biologiques, morphologiques, culturelles, intellectuelles. C’est même la force d’une société d’accepter et de valoriser les différences tout en créant le cadre pour que ces différences ne deviennent pas une subordination.

Il ne s’agit donc pas de nier les différences, ce qui est une position déconnectée du réel, mais de sortir du manichéisme, d'intégrer la complexité du vivant et d’apprendre à penser autrement. Comme disait Steve Jobs: «Think different.»


1. « Les féministes talibanes s'acharnent pourtant à castrer les hommes, les culpabiliser sur leur consommation de prostituée ou de pornographie en pénalisant ceux qui auraient recours à ce type de relation diabolique  : ces hommes qui sont nos maris, nos pères, nos frères, nos fils et nos amis. Cette position féministe sous des auspices sécuritaires et austères rappelle une certaine répression et censure des pratiques sexuelles ». Catherine François in « Lettre ouverte aux inquisitrices, aux moralisatrices et fossoyeuses des libertés », 2003, sur son site.

Catégories : Féminisme 35 commentaires

Commentaires

  • J'ai assisté à un défilé de mode. Aujourd'hui, la mode n'est pas seulement réservée aux femmes, mais aux hommes. Donc ces messieurs défilent dans une tenue vestimentaire très dépouillée: les dessous masculins. Le choix varié se porte sur le slip, le boxer.
    Torse nu en slip kangourou, ils posent

    Puis, j'ai vu la photo des *femen" dans le journal. Les seins à l'air, en jeans, elles lèvent leur poing vers le ciel.

    Alors que les mannequins jouent à l'homme objet et se plient à la frivolité de la mode, les jeunes femmes se révoltent contre la prostitution, s'élèvent contre la corruption et autres inégalités.

    Ces deux images sont le reflet de notre société.

    L'homme peut s'amuser, être léger. Il a tout connu: la puissance, le pouvoir. Il n'a plus à relever des défis. Il fut l'enfant roi. Il a traversé sa vie avec tous les priviléges dus à son identité XX.

    Les filles, tuées à leur naissance, à cause de leur identité XY et les survivantes réduites par les Religieux à la soumission à un Dieu et à l'homme ne peuvent baisser pavillon.

    Lorsque tous les préjugés des hommes envers les femmes seront tombés, la guerre sera terminée.

  • A Noëlle Ribordy,

    Soit vous ignorez tout de la génétique soit vous ne croyez pas à votre propos essentisliste, dualiste, quelque peu victimaire (euphémisme), immense raccourcis de l'histoire humaine.

    Les femmes sont XX (matrice biologique) et les hommes sont XY.

    Les femen font de la politique en exhibant leurs seins ce qui marche très bien face aux médias et jouent sur les ressort de l'objet que vous décriez tant.
    Comment les hommes qui sont victimes d'inégalités (par exemple les hommes battus) ou qui souhaitent se protéger en dénoncant les dérives pour ne pas dire la guerre imposée par des féministas peuvent se manifester ? En exhibant leurs sexes ? Auriez vous la même réceptivité à leurs égards ?

    "Lorsque tous les préjugés des hommes envers les femmes seront tombés, la guerre sera terminée." Jolie phrase mais n'oubliez pas que charité bien ordonnée commence par soi même.

  • Tout a fait d'accord avec vous hommelibre! La guerre des sexes est dépassée. Seuls quelques dinosaures en ont la nostalgie. Comme le montre le commentaire précédent. Mais penser la différence DANS l'egalite (et vice versa) n'est pas a la portée de tous. XX ou XY ! Amitiés.

  • "En exhibant leurs sexes ?"
    ça me fait penser qu'un chanteur de rap(il me semble)a été accusé d'avoir porté une tenue indécente lors d'une remise de prix aux USA.
    En fait, il portait un pantalon ultra moulant qui mettait très en valeur son anatomie intime généreuse.
    Effectivement, ça attirait le regard....
    Mais en quoi est ce finalement plus indécent qu'une femme qui porte un décolleté ravageur ?
    On peut donc montrer en partie une poitrine mais pas une verge.
    C'est pourtant dans les 2 cas un attribut sexuel que l'on met en valeur.Lorsqu'une femme montre d'une façon plus ou moins évidente une partie de sa poitrine, ce n'est pas pour mettre en valeur l'aspect nourricier tout de même.

  • J' aime votre commentaire, Patricia.

  • On a mis XY pour les hommes, ceci n'empêche pas que ce code est bien superflu puisque cette catégorie dispose de deux seins inutiles et d'une cicatrice au scrotum qui démontre bien que c'est une pâle copie du XX.
    Pour jmo, pour vous remettre à votre juste niveau!

  • On a mis XY pour les hommes, ceci n'empêche pas que ce code est bien superflu puisque cette catégorie dispose de deux seins inutiles et d'une cicatrice au scrotum qui démontre bien que c'est une pâle copie du XX.
    Pour jmo, pour vous remettre à votre juste niveau!

  • Vous vous répétez, Noëlle!

  • @noelle

    Le coup du XX XY m a bien fait rire. Ça prouve une profonde meconnaissance de la biologie. Heureusement que je ne suis pas scientifique, j'aurais fait des bonds ahurissants.
    J'attendais une feministe bien moins inculte.
    Je ne sais pas quoi repondre :(

  • Noëlle: je ne vous suis pas dans votre réflexion. Croyez-vous que les hommes ont goûté aussi voluptueusement au pouvoir? Quelques-uns, pas beaucoup. Le décalage entre l'idée et le réel: quelle est cette fascination à poser les femmes en victimes et les hommes en nababs? Le réel est que l'on est très loin de pouvoir généraliser une telle vision des choses.

    Les hommes qui défilent en sous-vêtements ne me semblent pas marquer l'aboutissement d'une évolution. A toutes les époques il y a eu des hommes très "fashion". D'ailleurs les hommes comme les femmes, en grand nombre, aiment paraître à leur avantage, par les habits, pas la coiffure, etc… Ce n'est pas nouveau. Et des hommes légers, ou pas: il y a eu de tout à toutes époques il me semble.

    L'idée que les hommes furent des enfants rois et auraient traversé la vie avec tous les privilège me paraît être un préjugé.

  • Le feminisme commence de plus en plus a prendre une dimension orwellienne si bien que tout debat est voue a l'echec. Pire aucun dialogue n'est plus possible. Le feminisme devient l'ennemi declare de la liberte de pensee differente. Cela devient une pensee universelle, l'intelligentsia de ces temps modernes. Un culte contemporain.
    Le blog de nash propose des listes de personnalites feminines pour la cause masculine. Comme quoi la femme est reellement l'avenir de l'homme

  • Hier en Chine, la naissance d'une fille était considérée comme une tare. On la laissait croupir jusqu'à ce qu'elle meure.
    En Asie, les filles étaient tuées à leur naissance.
    Aujourd'hui, dans certains pays, il est recommandé de n'avoir qu'un seul enfant. L'on procède à l'avortement si c'est une fille.


    Dans la Religion, on la voit vierge ou pêcheresse. Et tentatrice. Et surtout, les femmes n'avaient pas d'âme, leurs corps étaient impurs. Ainsi ils pouvaient être remis à la science et disséqués.

    L'enfant mâle reçoit plus d'attentions.
    Le Roi désire un garçon pour lui remettre le trône. Dans certains pays, l'héritage va au premier fils. Les prophètes sont des hommes. La parole de Dieu ne saurait être transmise par une femme. Et le témoignage d'une femme équivaut à la moitié d'un témoignage masculin.

    Et le pouvoir? Non seulement avides de gouverner, les hommes écrivent des testaments politiques. Ils sont plus enclins que les femmes à laisser une trace dans l'histoire, même si celle-ci est entachée par des guerres et des atrocités.

    La liste des inégalités est longue...

  • Il faudrait étudier en détail ce qui s'est réellement passé dans chaque culture, car il y a un décalage entre le réel et la représentation que l'on en fait aujourd'hui.

    J'ai déjà écrit sur le meurtre des enfants filles en Inde par exemple. A quoi est-ce dû? Est-ce parce que que ce sont des filles? Non: c'est à cause de la dot à réunir. Dans ce pays la dot est apportée par la fille (dans d'autres elle est apportée par le garçon). Cette dot ruine les familles. Ce n'était donc pas une tare mais un risque pour la famille. Injuste? Certainement. Inacceptable: totalement. Par contre difficile de quantifier: si c'était généralisé les indiens auraient déjà tous disparu!

    Dans les guerres bibliques, les peuples victorieux ou dominants tuaient les enfants mâles pour empêcher la reproduction du dominé. Même la colère de Moïse s'abat sur les garçons quand il fait tuer les enfants mâles et leurs pères commandants de l'armée, après que ceux-ci aient tué tous les enfants mâles de leurs ennemis...


    Selon Wiki:

    "Les Phéniciens (carthaginois en particulier) continuèrent à sacrifier les premiers nés mâles en gage de fécondité dans les sanctuaires de Tanit et de Baal Hamon. Les lieux où se pratiquaient ces sacrifices sont appelés « tophets ». Ce rite se serait prolongé jusqu’au IIe siècle av. J.‑C."


    La vierge ou la pécheresse: la religion catholique célèbre le culte de la mère à travers la Vierge, même si par ailleurs cette maternité est étrange puisqu'il n'y a pas eu besoin de l'homme. Déjà l'homme n'existait qu'en pourvoyant matériellement et en donnant son nom. Est-ce là une place si privilégiée? J'en doute. C'était une place de devoir social, pas d'enfant roi.


    Les femmes pas d'âme: c'est un mythe.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_du_Concile_de_M%C3%A2con

    D'ailleurs si elles n'avaient pas eu d'âme reconnue comment auraient-elles pu être baptisées, ou pour certaines reconnues comme des saintes?


    Les chrétiens ont instauré le mariage par consentement, la femme choisissant comme l'homme. Chez les romains la femme divorçait selon son propre vouloir et prenait des amants.

    Dans le système patrilinéaire associé à la royauté héréditaire le roi voulait en effet un fils. Par contre les filles agrandissaient le royaume en épousant d'autres rois européens. De plus des femmes ont été reines, régentes impératrices. Moins que les hommes, oui, parce que le système de différenciation-spécialisation et répartition des rôle donnait à chacun un espace de pouvoir, pas le même. Aux hommes l'armée et donc la chose publique, aux femmes la maison, soit le territoire privé, "l'intérieur" symboliquement". Chacun son royaume.


    Cela n'a pas vraiment changé avec le code Napoléon, qui n'était appliqué apparemment que par la classe bourgeoise. Les femmes des campagnes n'étaient pas des victimes silencieuses.


    La grande majorité des hommes d'aujourd'hui veulent-ils dominer et écraser les femmes et tuer les enfants filles? Jamais. Pourtant ils sont les descendants de ces hommes auxquels on attribue globalement ce comportement. Il semble que l'image des hommes du passé telle que vous la rendez ne correspond pas à la réalité globale des hommes.


    Décalage entre la représentation que l'on se fait des choses et la réalité.


    Pas de femmes prophètes, en effet. La religion était proche de la politique dans les cultures sémitiques. Mais dans d'autres pays il y a des prêtresses, des gouroutes, des vestales, des femmes chaman.


    Quand aux guerres elles sont le fait des hommes selon la spécialisation des fonctions (force musculaire, pas de maternité). Les hommes étaient d'ailleurs éduqués et préparés dans ce sens par les mères autant que par les pères. C'était possiblement lié à la survie d'un clan ou de l'espèce. Les meilleurs hommes devaient aller se battre. Pareil dans les jeux du cirque: ce sont les hommes à qui l'on demandait toujours de mettre leur vie en jeu, pour défendre les couleurs du maître (et de la maîtresse), ou pour obtenir sa liberté.


    Il semble bien que la réalité soit plus complexe que le discours victimaire actuel.

  • J'admets que des impératrices ont existé. La majeure partie porte le titre de leurs maris.
    Quelques-unes seulement ont gouverné, et dans leur exercice pour le pouvoir elles sont aussi implacables que les hommes.

    Dans l'Evangile, il est relaté le Massacre des Innocents. Tous les bébés mâles ont été tués. On parle de légende.

    John, je vous crois objectif et vous pouvez admettre que la femme durant toutes les civilisations a été plus malmenée et moins considérée que l'homme.

    Et, je ne vois pas en quoi "les femen" en dénonçant la corruption, le tourisme sexuel puissent représenter un danger pour l'homme. Elles n'ont pas un discours sexiste, elles défendent simplement leur statut de personne digne et libre,

    Bonne journée

    Au fait, le commentaire signé jmo, est-il celui d'un célèbre écrivain?

  • Noëlle Ribordy

    ==> Arrêtez avec votre discours victimaire surtout que celui ci est basé sur des mensonges.
    Lors de la résurrection, jésus est apparu a une femme en premier.
    Ensuite on peut sérieusement se posé la question qui est l’être a vénéré dans la religion catholique la sainte trinité ou marie.
    etc etc

    Et les femmes sont tellement dominé et martyrisé qu'en France elles vivent 7 ans de plus que les hommes.

  • Noëlle lis "du coté des hommes" de Marie Rouanet ça te fera du bien

  • "J'admets que des impératrices ont existé. La majeure partie porte le titre de leurs maris.
    Quelques-unes seulement ont gouverné, et dans leur exercice pour le pouvoir elles sont aussi implacables que les hommes."

    Il n'y a qu'à voir Elisabeth Ière d'Angleterre qui a régné d'une main de fer pendant plus de quarante ans, sa rivalité de pouvoir avec sa cousine Mary Stuart, Reine d'Ecosse qu'elle a fait décapiter ou bien encore avant elle sa demi soeur Marie Ière (Tudor) surnommée "Bloody Mary" qui a fait massacrer des centaines de protestants pendant son règne.
    Bonjour la douceur....
    Et elles n'étaient pas des reines consorts, épouses du Roi, elles étaient des Reines régnantes,filles de Rois, bénéficiant des pleins pouvoirs.

  • Je suis d'accord avec vous Patricia. Les quelques reines que vous citez soit environ quatre ou cinq ne sont pas des anges de douceur. Mais vous conviendrez qu'elles sont anecdotiques par rapport au 100 Rois qui ont gouverné depuis de Clodiou le Chevelu à Napoléon III.

    Vierge, est-ce un rêve de petite fille? Ou est-ce un fantasme masculin que de cantonner les femmes dans le rôle de mère et d'épouse?

    Je suis sûre que le livre proposé par leclercq *du côté des hommes" et écrit par une femme m'intéressera et que je pourrai dire: il y avait un avant et un après lui....

  • "Mais vous conviendrez qu'elles sont anecdotiques par rapport au 100 Rois qui ont gouverné depuis de Clodiou le Chevelu à Napoléon III."
    Normal puisque vous pouvez déja enlever le cas de la France ou les femmes ne pouvaient pas devenir Reine régnante.
    Le titre ne se passait que d'homme à homme.
    C'est le seul pays d'Europe d'ailleurs il me semble (à vérifier).


    "Ou est-ce un fantasme masculin que de cantonner les femmes dans le rôle de mère et d'épouse? "
    Vous généralisez je pense. C'est peut être le fantasme de certains hommes mais pas celui de tous les hommes.
    Beaucoup d'hommes, aussi, trouvent important qu'une femme se réalise professionnellement.
    Il y a une espèce d'idée générale qui voudrait que les hommes souhaitent controler les femmes mais beaucoup de femmes cherchent aussi, à leur manière à controler les hommes.
    J'ai remarqué, par exemple, que c'est souvent la femme qui tient les comptes du couple à tel point qu'on peut parfois entendre : "voyez avec Madame, c'est Madame qui décide".
    Pour ma part, j'ai beaucoup de mal avec ça.

  • Au Japon, on a vu des maris réclamer une augmentation de leur argent de poche, lors des grandes manifestations syndicales.
    En effet, ce sont leurs femmes qui tiennent les cordons de la bourse, et elles rechignaient à leur donner une somme plus importante. Le Japon serait le paradis des épouses dominatrices.
    Les femmes gèrent l'argent du ménage et elle a toute latitude pour le thésauriser. Cela s'appelle hesokuri (argent caché dans le nombril)

  • oulala les femmes sont affreuses itoo quand elles ont le pouvoir et y'en a certaines je m'amuserais pas à les embeter ;)))
    http://www.youtube.com/watch?v=rYutlx6FNeo
    http://www.youtube.com/watch?v=AoPVh56vsSs
    bizzzouxxx Homme Libre!!!

  • Pauvre John Goetelen qui, perdu dans un monde où les hommes n'ont plus la mainmise sur le pouvoir, dérive dans une pensée hoministe !

    http://gregoiresapereaude.blog.tdg.ch/archive/2012/02/19/propos-sur-les-differences.html

  • Grégoire: c'est quoi cette condescendance? Vous vous prenez pour qui? Je ne vous ai pas manqué de respect. J'attends au moins la réciproque.

    Vous devriez lire attentivement et réfléchir avant de venir faire votre pub.

    Que vous ne soyez pas d'accord et répétiez des théories à la mode sans les démontrer est une chose. Que vous traitiez les autres de haut et les mettiez en boîte sans argument en est une autre.

    Au cas où, nous sommes tous différents biologiquement, par notre ADN en particulier, et il y a des groupes biologiques dans l'espèce humaine. Renseignez-vous. D'autre part les genres se sont construits sur les sexes, c'est d'ailleurs pour cette raison que le substantif utilisé pour chaque genre est un dérivé du substantif utilisé pour désigner les sexes. L'idée n'a pas créé la biologie comme par magie, à partir de rien, mais la biologie sert de support à l'idée. De cela au moins on peut être sûr.

    Il y a davantage que nos actes et notre personnalité pour nous différencier. Si les sexes étaient indifférents, il n'y aurait pas 95% de gens qui cherchent un partenaire de l'autre sexe.

    Au fait, je croyais que vous n'aimiez pas les clichés sur les gens. Vous réclamez ce respect. Apparemment cela ne marche que dans un sens. Vous vous en donnez le droit sur les autres...

  • @homme libre

    Je suis heureux d'apprendre par l'hoministe John Goetelen, que je suis sexiste car je penserais que "seules les femmes peuvent être victimes et que forcément les hommes sont leur agresseurs".

    N'importe quoi... Vous falsifiez mes propos car cela vous arrange comme plein d'autres affirmations dans votre blog. Mais pour répondre quand même, il y a une large majorité d'actes de dominants perpétrés sur des femmes, donc la symétrie n'est pas possible en matière de lutte pour l'égalité, il faut clairement accepter cette asymétrie sinon on est dans le déni, comme vous l'êtes malheureusement.

    De plus vous dites : "la non-différenciation est une régression culturelle fondée sur la peur. La différenciation est une évolution liée à une ouverture d’esprit et de coeur". Donc si je pense que l'idéologie de la différence (différentialisme) crée la domination, la hiérarchie et les inégalités "cela tient peut-être à l’histoire personnelle du blogueur [moi]" qui pense que "l’égalité serait la similarité et l’indifférenciation" : j'ai donc peur de ce qui est différent, en somme. Merci, vous devriez arrêter de psychanalyser vos débattants, ça vous donnerait peut-être un tant soi peu de crédibilité.

    Sachez pour finir, avec vos énièmes attaques selon lesquelles les féministes radicales ou tenant-e-s de la théorie Queer, serait pour "l'indifférentiation", mettez-le vous dans la tête une bonne foi pour toute : le courant égalitariste (qui se différencie du courant différentialiste cher aux hoministes et autres masculinistes) des féministes radicales prône l'idée que les différences morphologiques et de constitution entre les femmes et les hommes ne déterminent aucunement leurs rôles sociaux respectifs. Ce sont des différences individuelles qu'il s'agit de respecter. Rien de plus. Le reste n'est issu que de vos élucubrations.

  • @ Julien:

    C'est l'hôpital qui se moque de la charité. D'abord je ne me suis pas lancé dans votre psychanalyse. Je ne préfère pas... Mais au vu des attaques personnelles et de vos procès d'intentions à mon encontre, et votre agressivité sous-jacente, je suis encore en retard sur vous. Je constate toutefois avec plaisir que vous reconnaissez combien cela est désagréable. Et bien pour les autres c'est tout aussi désagréable que pour vous.

    Par ailleurs je ne falsifie pas vos propos. Je rebondis sur votre texte pour rappeler un fait répandu. Que vous l'amalgamiez avec vos propres propos vous appartient.

    Je ne vais pas revenir ici sur le fond, je n'en débattrai pas avec vous attendu votre procès d'intention permanent et la déformation habituelle que vous faites de mes propos. Et le simple fait que vous amalgamiez automatiquement différence avec domination et subordination montre qu'il n'y a aucun débat intellectuel possible avec vous. Le sens que vous donnez aux mots est trop détourné et personnel pour donner envie de vous y suivre. C'est d'ailleurs étonnant que pour quelqu'un dont l'ambition politique est explicite vous n'ayez pas une plus grande précision de langage et une meilleure approche du sens des mots.

  • hommelibre vous devriez sincèrement songer à placer un filtre à commentaires vous faites de bons articles mais malheureusement certaines personnes aussi bornées que futiles viennent plus ou moins déverser leur bile ici. Je n'inclue pas Patricia, car elle est la seule qui fait preuve de clairvoyance, d'intelligence, qui apporte quelque chose de concret au débat ce qui est diamétralement opposé aux argumentations légers et futiles de nos amis : Jmo et Julien Cart pour ne citer qu'eux.
    Noelle a le mérite au moins de poser son raisonnement.

    Bref je ne perd plus mon temps à débattre avec des individus aussi obtus que ceux précédemment cités, j'ai du temps à consacrer à des choses bien plus importantes que débattre de quelques arguments qui ne dépassent même pas le niveau des paquerettes (qu'est-ce que ça va donner au printemps ? :/)

    D'un autre côté hommelibre si vous placiez les filtres vous pourriez de ce fait sélectionner les commentaires les plus intéressants et mettre au ban les plus inutiles comme ceux des deux personnages sus-cités. De plus vous n'aurez pas des milliers de commentaires qui vous submergerons. Je vous suggère d'y penser simplement dans l'intérêt de la lecture de vos billets qui sont intéressants. J'ai pas trop le temps depuis le début de l'année, mais je laisserais des commentaires dès que je le pourrais.

    Edit: aux deux loustiques fanatiques qui viendrait à me répondre, je ne serais sans doute pas là non pas que j'ai la trouille de débattre, mais que mon temps est si précieux que je ne le gaspillerais pas avec n'importe qui. Et encore moins avec vous ;)

  • @homme libre

    "Vous devriez lire attentivement et réfléchir avant de venir faire votre pub.
    "
    Ne lui donner pas cette marche à suivre, il finira par faire exploser ce qui lui_ sert de cervelle hihihih

  • "Que vous traitiez les autres de haut et les mettiez en boîte sans argument en est une autre."

    Oui les bien-pensants sont comme celà, John, sous couvert qu'ils sont à la mode prennent les gens de haut bien que leur QI soit en deça de la normale.Gregoire me fait penser un peu (parce que son intelligence infra normale lui fait défaut :D ) penser aux ados boutonneux qui possèdent le dernier gadget inutile à la mode en raillant ses camarades qui n'en ont pas. Sauf qu'être moderne n'est clairement pas une qualité humaine.
    Ce pauvre Gregoire, même une machine pense plus que lui :)

    Bon pardon mais c'est trop bon !!! (d'attaquer un individu stupide)
    "(qui se différencie du courant différentialiste cher aux hoministes et autres masculinistes)"

    N'importe quoi !!! Quelques féministes sont aussi différentialistes, tu n'as qu'à lire Badinter "XY de l'identité masculine " au lieu de raconter de la merde
    D'ailleurs ces mêmes féministes vous haissent car vous décrédibiliser leur combat. Et je les comprends. Et moi je vous hais, car vous tuez ce qui fait la beauté du naturel : être un homme et être une femme à cause de vos idéologies aux fruits pourris. C'est à cause de gens comme les Queers que je hais le féminisme. Dommage, parce que j'ai toujours cherché à débattre intelligemment avec des féministes mais bon avec des individus de ton envergure c'est peine perdue.

    "des féministes radicales prône l'idée que les différences morphologiques et de constitution entre les femmes et les hommes ne déterminent aucunement leurs rôles sociaux respectifs. "

    Je te conseille de lire le magazine "Science Humaine" de mars et surtout d'essayer au mois, de comprendre ce qui est écrit. L'identité sexuelle est biologique (XY, XX), hormonale (phallus ou vagin), psychologique et sociale.
    Seul la science peut expliquer les différences et ce n'est certainement pas des soixante huitardes mal dans leur peaux et profondément débile qui expliquerons quoique ce soit à celà. Il faut prendre du recul l'ami, sur ton dogmee au risque de passer pour un charlatan fini ;)

  • " Ce sont des différences individuelles qu'il s'agit de respecter."

    Admettons! mais il ne t'es jamais traversé l'esprit qu'imposer une indifférence des genres quelque prouvée scientifiquement est anti-démocratique.

    Lis Badinter que je t'ai proposé plus haut, qui parle très bien de celà comme ça ça t'éviteras de perdre ton temps à raconter de la merde ...

  • @Noelle

    Pour les religions vous avez sûrement raison,elles sont ouvertement sexistes,patriarcales et freinent beaucoup de choses.
    Je pense même me mettre en opposition ave Kasilar en disant que la religion,à notre époque,devrait cesser d'être.
    Là.
    La quête de pouvoir,l'égoisme et l'élitisme,c'est tout à fait autre chose et,là,ne croyez SURTOUT pas que vous,mesdames,êtes supérieures et exemptes de ces choses là...


    Autre chose:
    Et si vous,les pures et innocentes,commenciez par vous demander ce qui pousse les mecs à s'approprier le pouvoir un peu,histoire de pas vous prendre pour des anges ?
    Quel est le plaisir ultime que le riche/puissant peut obtenir de vous sans peine et que le faible et pauvre ne pourra pas ?
    Au delà des simples richesses,influences...etc.
    Un indice,c'est pareil pour la plupart des autres bêtes sauf que la visée n'est plus forcément reproductrice .
    Je vous retourne votre discours,j'en ai plus honte: Moi,je dis que si les femmes étaient plus enclines au sexe,moins égoistes,bornées,élitistes et que si elles ravalaient cette part de bestialité qu'elles pensent ne pas avoir parce que des poètes débiles leur on dit qu'elles n'avaient pas (oui,oui c'est bestial),eh bien,il y aura là aussi,à coup sûr,BEAUCOUP moins de conflit !

    Vous savez,c'st bien souvent le comportement des femelles qui conditionnent ensuite ceux des mâles,eh bien là c'est pareil :) .

  • Nemotyrannus:

    Vous posez exactement une question essentielle, qui est prévue pour faire l'objet d'un prochain billet: pourquoi donc les hommes auraient-ils eu besoin de prendre le pouvoir et de dominer, si c'est vrai?

    On parle de domination masculine comme si c'était un fait avéré, un constat indiscutable, mais on ne se pose pas cette question: pourquoi donc? Qu'est-ce que les hommes auraient donc de si mauvais?

    Car c'est bien ce que signifie en filigrane la notion de domination masculine: l'homme (sous-entendu tous les hommes) n'est pas bon.

    Et là on approche un peu plus du coeur du débat et de la raison de déconstruire le féminisme radical et sa misandrie. Quand cela sera compris un pas sera fait dans le bon sens.

  • pourquoi donc les hommes auraient-ils eu besoin de prendre le pouvoir et de dominer, si c'est vrai?

    Parce qu'ils sont progammés pour.
    Espérés avant même leur naissance dans le but de transmettre un nom, le plus souvent par leur géniteur lui même.
    Attendus par les femmes à travers le mythe du Prince Charmant transmis par les femmes elles mêmes.
    Tout le monde, sans exception, attend l'homme.
    Il doit naitre et satisfaire.

  • Ah! vous avez oublié la testostérone. Cette hormone qui pousse l'homme à être plus agressif que la femme. Nous avons parlé, lors de ce débat, de la différence sexuelle, physique, psychologique et de la construction sociale, mais nous avons laissé de côté cette chère hormone. Et l'agressivité qui en découle est établie.
    Voyez la hyène, dopée de testostérone, plus grande, plus féroce que le mâle dont le clitoris est surdimensionné, elle est cet étrange phénomène d'une mère phallique.
    Cette hyène tachetée fait l'objet de toutes les attentions. Elle est étudiée par les spécialistes. Encore une bizarrerie de la nature qui remet en question le rôle du mâle et de la femelle.

  • j'aime bien cette analyse sur un autre blog

    "On ne pense pas mieux parce que l'on a un pénis, au contraire, il semblerait que celui-ci tende à nous rendre bête. A tous les sens du terme. Cependant :
    1) "Nous avons appris à percevoir des différences partout" me semble une vision rousseauiste de l'existence. Nous n'avons pas à l'apprendre, car le constat de ces différences est inné. Dès qu'il parvient à discerner les couleurs et les formes, un petit garçon est capable de comprendre qu'il porte un pyjama bleu, et qu'il a un truc qui ne ressemble pas encore vraiment à un pénis, tandis que sa petite soeur, qui porte une nuisette rose, n'en a pas.
    2) Si le fait d'avoir un pénis a plutôt tendance à nous rendre bête, celui de posséder un chromosome Y a une autre conséquence, établie récemment (depuis 3 ou 4 ans) par la science, qui pour être incertaine, n'en est pas moins le plus sûr moyen actuellement en notre possession d'appréhender notre quotidien et notre environnement. Il semble que dans la branche manquante du X devenu Y réside des choses comme la possibilité d'être mère, mais aussi un gène qui contrebalance les excès d'un autre, lié à notre développement cérébral. La conséquence, c'est qu'en l'absence de ce gène, un dixième des mâles est particulièrement con, tandis qu'un autre dixième possède des caractéristiques intellectuelles que l'on pourrait qualifier de géniales. Ce qui en soi, peut-être aussi bien source de problèmes et de divagations que d'efficacité améliorée.
    Chez les femmes, ce gène contrebalance les effets de cette répartition aléatoire et rendra les génies moins géniales et les débiles plus intelligentes. Ce qui expliquerait, autant que le déterminisme social, la plus grande uniformité (= la moins grande dispersion) des performances intellectuelles chez les femmes que chez les hommes.
    A part ça, nous sommes tous des êtres humains, ayant droit au respect. Et ce n'est pas le constat des différences qui pose problème (nous sommes différents, c'est un fait), mais les conclusions que certains en tirent: différents ne veut pas dire inégaux, mais plutôt complémentaires. Outre que la couleur de la peau, par exemple, ou le côté de la frontière où l'on habite, ou la couleur du passeport n'a strictement rien à voir avec le fait d'être intelligent ou idiot, gentil ou méchant.

    Ecrit par : Titeuf Arouët | 20.02.2012"

    est-ce la raison qu'il y a plus de génies chez les femmes que chez les hommes, là où les féministes y voient dans cette énorme différence, un des aspect de la domination patriarcale.

    http://www.musimem.com/femmes.htm

    "Ah! vous avez oublié la testostérone. Cette hormone qui pousse l'homme à être plus agressif que la femme. Nous avons parlé, lors de ce débat, de la différence sexuelle, physique, psychologique et de la construction sociale, mais nous avons laissé de côté cette chère hormone. Et l'agressivité qui en découle est établie."

    tout à fait d'accord. avec simple bon sens on constate que les femmes sonts trés différentes des hommes.

  • Bonjour, afin de changer un peu des débats sur les "hormones", je poste deux liens qui témoignent des deux approches possibles, et opposées, quant aux problèmes linguistiques posés par la "féminisation".
    http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres
    http://www.uottawa.ca/services/lsl/fra/redaction-feminisation.html
    Cela ne me semble pas anodin. C'est au contraire symptomatique des enjeux d'occupation de l'espace public (la langue est le premier espace public). Par ailleurs, l'argument des académiciens français me paraît de bon sens : la féminisation de la langue, en français, est plutôt "contre-productive", y compris du point de vue "féministe".
    Ajoutons que la distinction marquée entre masculin et féminin dans les noms est caractéristique, en français, de la langue médiévale, avec toutes ses variantes. Le moyen âge sert pourtant de référent "patriarcal" supposé dans les lieux communs actuels.
    Il ne s'agit certes pas de "misandrie" ou de radicalité, mais la question de savoir comment nous partageons le monde dans lequel nous vivons se pose clairement dans ces débats linguistiques.
    P.

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