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Eloge de la virilité selon Natacha Polony

En parcourant l’autre jour le site La Cause des hommes pour documenter un billet récent, je suis passé par la page de l’identité masculine vue par des femmes. En particulier sur ce texte de Natacha Polony, extrait de son livre paru en 2008: «L’Homme est l’avenir de la femme». Elle fait une éloge de la virilité. Son livre dans l’ensemble est un contrepoint au féminisme guerrier qui fait de l’opposition aux hommes la base même de sa théorie et crée une stéréotypie anti-masculine désastreuse. Hier encore la ministre françaises des droits des femmes (Ministère en lui-même forcément sexiste), madame Najat Vallaud-Belkacem, annonçait de sa voix serrée et de son regard de mitraillette qu'il n’est pas normal que les femmes gagnent 26% de moins que les hommes. Il est nécessaire de lire et entendre autre chose que ce genre de mensonge officiel qui contredit même l’Insee (lire ici).

Eloge de la virilité

  

natacha-polony-on-n-est-pas-couche.jpeg«Ces lignes, messieurs, vous sont donc dédiées. Elles sont un hommage à tout ce que peut être un homme. Elles sont un hommage à la virilité, cette qualité tant décriée, et qui n’est rien d’autre que la confiance qu’un homme peut avoir dans son appartenance à son sexe. Une sorte de certitude rassurante car sereine. Et si rien n’est plus difficile à définir que cette appartenance, que chacun développe à son gré, elle est le miroir dans lequel les femmes se contemplent avec volupté. La virilité est une forme de confiance, de force tranquille ; ce qui signifie que l’époque actuelle, dans sa volonté de criminaliser toute résurgence du patriarcat honni, a rompu le charme et fait des hommes des êtres en doute perpétuel.


Pas question pour autant de regretter le temps où « être un homme » semblait avoir un sens immédiat qu’il n’était même pas nécessaire d’interroger. Car la notion n’était pas moins problématique. Elle relevait, non de la confiance, mais de l’injonction. Considérons l’actuelle remise en cause comme une occasion de dissiper le vieux malentendu : vous n’êtes pas, messieurs, d’affreuses brutes épaisses qu’il faut réprimer ou contrôler. La violence n’est pas une fatalité masculine. Et en vous construisant face aux femmes, vous apprendrez peut-être que votre grandeur est d’investir votre force et votre audace dans la défense et le respect de l’autre, de la femme ; et non dans la peur et le rejet, ou bien au contraire dans l’indifférenciation.


J’ai moi-même choisi, je le confesse, de vivre avec un spécimen en voie de disparition, un de ces authentiques machos que la modernité féministe voue aux gémonies et condamne aux oubliettes de l’histoire. Un être qui ne repasse pas ses chemises, qui paie l’addition au restaurant et propose de m’accompagner dès que je fais un pas dehors, de peur qu’il ne m’arrive quelque chose. Un être qui pique des colères noires et veut toujours avoir raison, et qui fait tout à ma place parce qu’il estime que, par principe, il le fait mieux que moi. Un homme, dans toute son horreur. Un homme, sensuel et râleur, si différent de ce que je peux être et si proche de ce en quoi je crois. Un homme dans le regard duquel je lis que je suis une femme.


Je l’avoue, j’aime l’altérité. J’aime cette différence essentielle qui fait que lui et moi sommes humains sans être semblables. J’aime ces jeux de domination qui nous font nous provoquer et nous affronter, chacun cédant tour à tour devant l’autre, chacun confrontant ce qu’il est à l’inconnu de l’autre. J’aime enfin découvrir à travers notre altérité ce qui nous unit et nous rend l’un à l’autre indispensables. Rien n’est plus destructeur du désir que l’abolition des frontières, le lissage minutieux des aspérités au nom de notre incapacité millénaire à penser la dualité.

 

Messieurs, ne soyez pas dupes des injonctions contradictoires des femmes. Elles vous Najat-Belkacem2.jpgparlent d’égalité, de partage des tâches, elles se veulent libres et indépendantes. Et c’est en effet ce dont elles ont besoin. Comme elles ont besoin de cette figure rassurante de l’homme protecteur, autoritaire, assumant ses devoirs et symbolisant la loi ; l’homme qu’on vous a sommés de ne plus être. Ne soyez pas dupes des discours ambiants qui vous intiment l’ordre de vous renier au nom du métissage du féminin et du masculin dont on veut vous faire croire qu’il constitue le stade ultime de l’humanité, comme la seule chance d’abolition des souffrances de tant de femmes. Il n’est sans doute pas de pire ennui pour une femme que de se trouver face à cet homme insipide et morne qui a si bien appris sa leçon de féminisme et demande respectueusement l’autorisation pour tenter quelque trace de séduction , cet homme un peu ridicule qui use de crèmes antirides et d’autobronzant, cet homme pathétique qui n’éprouve pas le besoin de se lever pour une femme enceinte ou d’offrir sa veste à une belle en robe légère. Car quel geste plus beau que cet enveloppement tendre et puissant de celui qui dépose sur des épaules un peu de chaleur et de protection ?

 

Et j’adresse ces lignes à mon fils, aujourd’hui si petit, à peine sorti du statut de l’ange, comme un message d’amour et d’espoir. Puisse-t-il à son tour être fier d’être un homme. Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale. Un homme, c’est-à-dire un être jouant à être le plus fort pour mieux servir, pour mieux protéger, car telle est la vraie grandeur (que les femmes devraient également cultiver), celle qui consiste à ne jamais abuser de son pouvoir. Un homme, sûr de ce qu’il veut être et se promenant dans les modèles anciens et les grandes figures. Même s’il garde à l’esprit que tout cela n’est qu’une fiction, et qu’il ne doit pas être prisonnier des codes mais se les approprier, pour mieux parfois les renverser.

 

Puisse-t-il apprendre à regarder les femmes dans leur complexité, leurs contradictions et leurs incertitudes. Puisse-t-il les aimer fières et fragiles, pudiques et passionnées, telles qu’elles seraient si notre triste époque ne leur enseignait l’infantile niaiserie qui les empoisonne, et que les bons génies du marketing tentent à tout prix d’inoculer aux hommes. Et en puisant dans la mémoire aujourd’hui délaissée de l’Occident, en s’en retournant aux racines d’une civilisation qui, peut-être plus qu’aucune autre, même si c’est bien imparfaitement, a su marier féminin et masculin, il découvrira que les vertus chevaleresques portées par nos vieux récits sont ce qu’il a de plus grand et de plus respectueux à offrir aux femmes.

 

Petit homme futur, apprends à marcher dans la vie, te composant et te recomposant au gré de tes rencontres et de tes expériences, au gré des livres et des êtres que tu croiseras. Et quelle que soit la façon dont tu choisisses d’entendre ces mots, tu seras un homme, mon fils. Mais pour cela, tâche tout simplement et pleinement, à travers tes valeurs et ta morale, de devenir un Homme.»


 

Extrait de L’homme est l’avenir de la femme. Natacha Polony. JC Lattès, 2008, pp. 244-247 

 

Images: Natacha Polony, Najat Vallaud-Belkacem

Catégories : Féminisme, société 40 commentaires

Commentaires

  • Décidément, elle en loupe pas une Najat.

  • aprés avoir découvert le site la cause des hommes il y a quelques années, j'ai acheté le livre de natacha Polony, ça m'a amené à connaitre le site d'hommelibre
    et depuis j'intervient modestement suivant les sujets j'ai d'ailleurs cité plusieurs fois l'extrait dans ce billet et je remerçie Natacha Polony et hommelibre pour leur lucidité.

  • C'est bien joli tout ça mais ça ne reste que le point de vue de Natacha Polony sur ce qu'elle attend d'un homme. Je pense qu'il n'est pas bon d’asséner des vérités toutes faites sur "les hommes" et "les femmes" car ce ne sont là que des généralités basées sur le sexe.
    Si vous aimez être un homme ou une femme dans le sens traditionnel (c'est à dire, tels que les roles sont présentés dans la culture judéo-chrétienne) grand bien vous en fasse. Néanmoins, laissez la liberté aux autres de vivre tel qu'ils l'entendent et selon leurs propres modèles.
    Les études de genre (qui semblent quelque peu critiquées ici) ne veulent pas abolir l'altérité homme-femme, elles entendent faire comprendre qu'il existe plusieurs modèles et que c'est à chacun d'y trouver son équilibre en fonction de ses goûts et se ses aspirations. Le but n'est pas de rejeter le machisme, mais de faire comprendre qu'il ne doit s'appliquer qu'à des êtres qui y consentent : une femme peut très bien être libre et faire ce choix, néanmoins il serait mal venu d'agir de façon machiste avec des femmes qui n'ont pas les memes valeurs.

  • Luxie@ C'est bien là le problème. "Néanmoins, laissez la liberté aux autres de vivre tel qu'ils l'entendent et selon leurs propres modèles."
    Parce qu'à première vue, si on ne naît pas femme homosexuelle noire et juive, on a peu de chances de réussir dans la vie par ici...

  • @ Luxie

    "Les études de genre (qui semblent quelque peu critiquées ici)"

    euh les études de genre en sonts encore au stade de théories fumeuses issues du cerveau détraqué de lesbiennes féministes. quand elles seronts sories de ce stade on en reparlera, elles sonts complétement déconnectées de la réalité.

    merci natacha avec ton texte plein d'humour d'avoir les pieds sur terre.

    allez bonne journée à temps perdu je lis de Susan Pinker "le sexe fort n'est pas celui que l'on croit, un nouveau regard sur la différence hommes-femmes"

  • @ Luxie:

    Le nombre de femmes engagées dans le féminisme politique et disant des choses agréables sur les hommes étant assez faible, on ne va pas se priver du plaisir de lire ce texte.

    Bien sûr que la généralisation est à prendre avec des pincettes. C'est d'ailleurs parce que la généralisation est facilement abusive que l'on ne peut pas parler de "domination masculine" ni de "violence envers les femmes", qui sont des généralisations théoriques. C'est bien pour cela que quand les féministes (presque toutes) parlent "des" femmes comme "des victimes", elles font fausse route.

    Pourtant il y a des traits communs aux sexes comme aux ethnies et aux espèces. On n'attend pas les mêmes choses des femmes et des hommes en ce qui concerne la reproduction et certaines de ses annexes (comme l'allaitement).

    La liberté de choisir existe largement. Avant la répartition des rôles était l'économie sociale et relationnelle la plus efficace puisqu'elle a permis une grande expansion de l'espèce.

    Pas d'accord avec vous sur ce point: la théorie des genre, dans ses formes récentes, nie l'altérité en tant que fait normatif et elle nie l'importance positive de la culture dans la construction des identités genrées. Mais comme le dit Géo ce féminisme a quand-même ses préférences et ses nombreux stéréotypes, ainsi que des croyances non démontrées.

  • @Leclercq
    "les études de genre en sonts encore au stade de théories fumeuses issues du cerveau détraqué de lesbiennes féministes"

    Euh..non pas forcément , je crois que ce sont surtout des études anglo saxonnes , et que là bas il faut publier des études et des résultats très vite , si on veut se faire un nom et gagner un peu d'argent. Quitte à ce que les résultats soient contestables et changent d'une année sur l'autre. Et les études de genre c'est pratique car ça fait marrer plus que ça ne fait plisser le front.
    Ca fout une crédibilité scientifique l'air mais c'est pas si grave au final car ça n'affecte pas les autres domaines et que ça reste très trivial.

    Mais vous avez raison , ça débouche ensuite sur des idées fumeuses qui deviennent très vite des idées reçues une fois les résultats publiés , relayés ( et parfois re-interprétés) dans les médias. Du genre femme=problèmes dans l'espace ou homme=incapable de faire deux choses à la fois.

  • "Yes, we Men". C'est un beau texte qui rend à la nature la nature de la femme et de l'homme sans jouer les artifices et les faux-semblants. Un homme n'est pas une chochotte ni une lavette Dior ni un minet de salon. ça, c'est le temps de la décadence des rois de France, les mignons sans couilles et lâches (cela veut dire sans courage et sans poil au...) couraient les rues et les femmes de la cour les manipulaient comme des jouets à disposition selon leur bonne et mauvaise humeur... L'amour n'a pas de disposition particulière à se laisser rouler dans la farine falsifiée et trafiquée d'une femme ou d'un homme qui joue avec ses proies. C'est valable aussi pour l'Amour avec un grand A pour toute l'Humanité. Avec ce qui se passe dans le monde en ce jour même, il est temps de rétablir l'homme libre, prêt à réfléchir de façon autonome, solitaire, et non bêlant parmi la troupe de moutons fanatisés et fascinés par des agences de pub sans scrupule ou des fous de religion violents et totalitaires...les deux domaines pouvant se rejoindre par la manipulation spirituelle et intéressée exercée sur les êtres humains.

    Entre matérialisme et spiritualité, l'homme libre évolue et tente une aventure amoureuse hors du temps et des modes...

  • @ nemotyrannus

    merci de cette analyse sympa et lucide

  • @Geo : Je n'ai rien compris...!

    @leclercq : Ah bon donc vous devez en savoir tellement plus que moi qui étudie ça depuis deux ans ! Poussez donc la porte d'une fac avant de faire des jugements hâtifs sur l'état de la recherche dans ce domaine.
    "lesbiennes féministes" : fantastique expression s'il en est, mais si au fond ce genre de "théorie" comme vous dites venait d'un "hétérosexuel non-féministe" pas de souci quoi, ça serait d'avantage acceptable.

    Je ne remet pas en cause les croyances de chacun sur l'altérité homme-femme, mais il me semble qu'il s'agit bien là de croyances car la science n'a pu que dire tout et son contraire en ce domaine. Cela ne rend pas cette croyance moins légitime. Cependant il est important de garder à l'esprit que d'autres croyances existent, comme le fait que la femme et l'homme ne puissent être différents que de par quelques attributs physiques et sexuels, mais non psychiques.

    Pour finir sur un plan un peu plus personnel, il me semble assez insultant (pour les hommes comme pour les femmes) d'entendre ainsi parler du féminisme. Certes, certaines sont extrémistes et comme souvent c'est ce que l'on voit le plus. Néanmoins, la majorité des féministes d'aujourd'hui, hommes et femmes confondus, cherchent l'équilibre et non la domination des femmes.
    D'ailleurs le mouvement porte peut-être mal son nom et devrait se doter d'un nom humaniste. Ces féministes réclament le droit pour tous de vivre selon ses modèles (oui oui, même la femme au foyer ou le machiste tant qu'il ne s'en prend pas à elles) et défendent également le droit au père d'être un parent égal à la mère.
    Pour finir, l'ancienne vague, bien qu'elle ai compté des fanatiques je n'en doute pas, nous a quand même apporté le droit de vote, une forme de libération sexuelle et des moyens de contraception qui si je ne me trompe pas sont des avantages non négligeables pour les hommes également.

    C'est donc tellement à la mode de s'en prendre aux féministes et si facile ! Mon dieu mais elles vous font donc tant peur que ça ? Elles remettent en question votre propre mode vie et vos idées, mais ils semblent bien fragiles s'ils s'en trouvent ébranlés ainsi au point de les hair. Elles vous indifféreraient tout au plus si vous n'aviez pas si peur de voir votre identité ébranlées par l'altérité. Mais bordel, vivez votre vie comme vous êtes et laissez vivre.

  • Je pense qu'il voulait parler des féministes radicales.

    "Ah bon donc vous devez en savoir tellement plus que moi qui étudie ça depuis deux ans ! Poussez donc la porte d'une fac avant de faire des jugements hâtifs sur l'état de la recherche dans ce domaine."

    On ne vous apprend que ce que l'on veut vous apprendre c'est à dire le modèle dominant : femme victime homme bourreau et vous vous gobez tout celà, par complicité/paresse intellectuelle ou mensonge. La pensée unique dans toute sa splendeur. C'est pas un hasard si les médias, la justice et le système scolaire, qui justement sont essentiellement composées de femmes nous rabachent le même et sobre discours de la pensée unique dont tous ceux qui ne sont pas d'accord sont relégués au rang d'obscurantiste, obsolète, ou misogyne.

    ""lesbiennes féministes" : fantastique expression s'il en est, mais si au fond ce genre de "théorie" comme vous dites venait d'un "hétérosexuel non-féministe" pas de souci quoi, ça serait d'avantage acceptable."

    C'était une expression, mais de toute évidence soit on a effectivement affaire à des lesbiennes, mal baisées, garçons manqués ou même poufiasse irresponsable. Mais une femme qui veut avancer dans sa vie n'a pas besoin d'une idéologie couillone et inutile comme le féminisme radical.

    "D'ailleurs le mouvement porte peut-être mal son nom et devrait se doter d'un nom humaniste. Ces féministes réclament le droit pour tous de vivre selon ses modèles (oui oui, même la femme au foyer ou le machiste tant qu'il ne s'en prend pas à elles) et défendent également le droit au père d'être un parent égal à la mère."

    Blablablabla .... Carabistouilles que tout celà, vous ne défendez pas plus la mère au foyer que la femme de carrière et la putain de service (pas la prostituée la pauvre, elle c'est pas une star comme Clara ou Ovidie hein ...) que la mère au foyer, la femme pudique ou encore la féminité, puisque vous copiez comme des gueunons le modèle que vous combattez : masculin par excellence.
    Les reste n'est que démagogie et poudre aux yeux de votre part, sauf qu'avec moi ça ne prend pas ;)

  • "Cependant il est important de garder à l'esprit que d'autres croyances existent, comme le fait que la femme et l'homme ne puissent être différents que de par quelques attributs physiques et sexuels, mais non psychiques."

    Ah parce que vous connaissez la biologie aussi ? Oui attention à la croyance, ce sont les croyances qui déclenchent des tensions des guerres ... et comme vous le dites la science n'a rien expliqué sur les différences entre cerveau féminins et masculins. D'ailleurs la science ne pourra jamais expliqué le comportement ni le psychisme car celà relève d'un autre domaine plus particulier : la métaphysique. Et il y a eu des études sur les comportements féminins et masculins et manifestement, il semble que les filles préfèrent en majorité jouer à la poupée et les garçons aux petites voitures.
    Donc c'est bien beau de dénoncer le simplisme "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus" mais vous feriez mieux de regarder la poutre dans votre oeil avant de regarder la paille dans celui de votre voisin. La science n'arrivera peut être jamais à différencier les comportements. Donc mettre celà sur le dos de la culture est tout simplement absurde

    "Néanmoins, la majorité des féministes d'aujourd'hui, hommes et femmes confondus, cherchent l'équilibre et non la domination des femmes. "

    Qu'appelez vous équilibre ? et moi je fais partie des hommes qui recherchent chez une femme la féminité et chez moi la virilité. Votre pseudo évolution où tout le monde se ressemble, ce sera sans moi :)

    "Pour finir, l'ancienne vague, bien qu'elle ai compté des fanatiques je n'en doute pas, nous a quand même apporté le droit de vote, une forme de libération sexuelle et des moyens de contraception qui si je ne me trompe pas sont des avantages non négligeables pour les hommes également."

    Ces "avancées" n'ont donné qu'irresponsabilités des femmes dans la sociétés, ont rendu la femme encore plus volage et pire adultérine que l'homme. Les avancées ne sont pas toujours des avancées responsables.

    "Elles remettent en question votre propre mode vie et vos idées, mais ils semblent bien fragiles s'ils s'en trouvent ébranlés ainsi au point de les hair."

    Ca me rappelle un truc ça ... à oui l'intégrisme de la pensée unique. Ceux qui ne pensent pas comme vous doivent immédiatement être éliminer de la matrice.
    Je ne sais pas si je dois choisir entre la pilule bleue ou la pilule rouge :D

    "Elles vous indifféreraient tout au plus si vous n'aviez pas si peur de voir votre identité ébranlées par l'altérité."

    Eh oui chacun sont identité, chacun sa destinée, et ce n'est ni à vous ni à personne de dicter quoique ce soit aux autres. Chacun a le droit d'avoir sa propre culture, son identité, ses choix, son opinion, sa personnalité ... et ne pas respecter ces critères, c'est de l'obscurantisme sauvage.

  • Les clichés de Miss Polony sont aussi pathétiques que ses ordres dignes d'un petit Kapo...

    Mais bon, heureusement pour elle, il y aura toujours des imbéciles facilement impressionnable pour acheter ses livres et avaler sa soupe, et sans doute prêts à se réfugier dans une phallocratie hystérique, nostalgiques d'un autre âge qu'ils/elles sont! Un délire pathologique qui hélas semble avoir de l'avenir, lorsqu'on constate les poussées d'intégrisme religieux ou nationaliste de par le monde...

  • @Turlututu

    Sinon t'as lu son livre avant de sortir un jugement bidon et profondément stupide ? Non ?
    C'est bien ce que je dis, quand on adhère pas aux idées stupides et toutes machées de certains comme turlututut on se fait traiter de tous les noms d'oiseaux.

    Mais continue à invectiver et aboyer ta bile haineuse et ta libido. Comme le dirait un dicton "le sage montre la lune et l'idiot regarde le doigt"

    Allez passe une bonne nuit, en espérant qu'elle te portera conseil car tu en as bien besoin vu ton cas désespéré

  • Ton pseudo est tout autant simpliste que ton intervention l'idiot du village.

    Pardon aux idiots de les insulter de turlututu

  • Ah et une petite dernière pour la route, les pires intégristes sont bien souvent ceux qui les dénoncent.

  • "a rompu le charme et fait des hommes des êtres en doute perpétuel."

    Ca c'est l'héritage post soixante huitarde qui a détruit la virilité. Mais il semblerait que les hommes soient en quête de revenir à la virilité, par ailleurs les fmmes elles mêmes (pas les féministes hein ...) sont les premières à souffrir de ce manque de virilité des hommes modernes.

    Mais je ne comprends pas bien le raisonnement de cette Natacha Polony, on peut être viril, sans être brute, macho ou se sentir supérieur aux autres ? D'ailleurs la virlité s'est plutôt diversifiée depuis l'avènement des années 60. Ainsi on a la grosse brute, le sportif, le macho, l'intello, le coquet, le papa poule et j'en oublie peut être

    "Ne soyez pas dupes des discours ambiants qui vous intiment l’ordre de vous renier au nom du métissage du féminin "

    Merci de vos précieux conseils chère Natacha, mais personne je dis bien personne n'a à me dire comment je dois me comporter de façon personnelle, surtout pas les féministes et encore moins leurs troupeaux de moutons de panurge et de chèvres qui ne cherchent pas à remettre leur dogme en question tant ils sont convaincus d'avoir raison. Mais bon rester figé sur des idéologies désormais obsolètes, puisque ayant la quarantaine, la nouvelle génération veut retrouver une certaine virilité et ça ne peut qu'être encourageant, n'en déplaise à certains esprits étroits.

    "d’offrir sa veste à une belle en robe légère."

    Essayons toujours, l'harcèlement n'est jamais très loin :S

    En fait je me pose une question existentielle, en dépit des féministes comment être viril au 21ème siècle ? Puisque l'homme du 21ème siècle ne fait plus la guerre, tout est quasiment assisté par la technologie et d'ailleurs l'homme a tendance à se stériliser, la distance entre son orifice anale et sa hum enfin on se comprend se réduit et l'homme a tendance à faire plus jeune que son âge (c'est mon cas) moins de barbe, hanche qui s'élargissent ...

  • @ Luxie:

    «il me semble assez insultant (pour les hommes comme pour les femmes) d'entendre ainsi parler du féminisme»:

    tiens, c’est le même genre de discours que celui des intégristes qui tuent les ambassadeurs. Et bien il faut vous y faire. Si vous êtes dans un milieu où il n’y a pas de critique tant soit peu audacieuse du féminisme politique (radical), vous n’êtes pas dans le monde réel.

    «Mon dieu mais elles vous font donc tant peur que ça ? Elles remettent en question votre propre mode vie et vos idées, mais ils semblent bien fragiles s'ils s'en trouvent ébranlés ainsi au point de les hair.»

    De quel droit, de quelle autorité mettent-elles en question notre propre mode de vie? Est-ce que moi je leur dis comment elles doivent vivre, être, exprimer ou non leur émotions, etc? Non. Vivre et laisser vivre: elles ne connaissent pas.

    «Elles vous indifféreraient tout au plus si vous n'aviez pas si peur de voir votre identité ébranlées par l'altérité.»

    Si elles veulent s’occuper de l’identité masculine, permettez que les hommes s’occupent de l’identité féminine.

    «D'ailleurs le mouvement porte peut-être mal son nom et devrait se doter d'un nom humaniste.»

    Si c’était le cas elles ne se grouperaient pas entre femmes, n’accepteraient pas un ministère des droits de femmes (suprême misogynie), n’inventeraient pas de stéréotype massue comme la domination masculine, accepteraient de faire des campagnes contre la violence conjugale parlant aussi des 30% (France) ou 50% (Canada) d’hommes victimes, n’essaieraient pas de nier la parole masculine, n’imposeraient pas leur croyance comme une religion, accepteraient la critique, etc, etc. Voyez, on est loin d’un humanisme.

    «Les études de genre (qui semblent quelque peu critiquées ici)»:

    Pour ma part ce n’est pas qu’un peu. Je les conteste formellement. Je conteste ce à quoi elles aboutissent: le stéréotype masculin = violent et féminin = victime. Quel mépris des femmes pour en faire d’éternelles victimes. Elles aboutissent aussi à l’indifférenciation. Le genre culturel est un prolongement de l’altérité physiologique. D’ailleurs s’il n’y a pas de différences entre les genres il n’y a plus d’altérité. On entre en régime totalitaire. Car la seule altérité individuelle ne fonde pas une identité sociale. Le genre est un outil de construction psychique de l’altérité. On peut en contester la rigidité de certains modèles. La liberté de créer son modèle est ancienne. Femmes dominantes versus hommes dominés, et vice-versa, ce n’est pas nouveau. Mais on peut, sans nuire à l’égalité, proposer des modèles standards de base qui sont des balises dans la construction. On doit par exemple éduquer les garçons différemment des filles sur la question de la sexualité. Pourquoi? Parce que le viol est un crime genré.

    A part cela, oui, ce sont surtout les lesbiennes américaines qui ont fait se répandre l’idéologie de l’indifférenciation des genres. Une manière de ne pas avoir à assumer leur propre différence.

    Dernière chose: elles n’ont pas plus amené le suffrage féminin que les hommes qui les ont soutenues et qui ont voté les nouvelles lois! Hommes qui d’ailleurs n’avaient eux-même le droit de vote que depuis très peu de temps, historiquement parlant. Au fait, pourquoi ne célèbre-t-on pas le droit de vote universel des hommes?

  • J'ajoute, Luxie, qu'il n'y a pas de vraie pensée dans ce féminisme. S'il y avait une pensée il y aurait un vrai milieu critique qui aurait vite vu comment ce féminisme construit un stéréotype dénigrant des hommes et donc aboutit à l'inverse de ce qu'il prône.

    Il n'y a pas de vraie pensée dans ce féminisme, il y a une course à l'originalité à défaut de pensée, et l'engouffrement dans des autoroutes de clichés.

    Si ce féminisme reconnait que la violence n'est pas spécifiquement masculine, que la domination masculine est un mythe, s'il rétablit la valeur des femmes du passé plutôt que d'en faire une victime, s'il accepte de renoncer à ses diktats sur le genre, s'il réclame autant de postes d'éboueuses que de pdg et de cadres dirigeants, il commencera à se faire de l'espace pour une vraie pensée. Pour le moment on a des bourgeoises universitaires dominantes et des suiveuses qui n'osent pas contester tellement les féministes sont formidables... Au fait, combien y a-t-il des caissières, d'ouvrières, entre autres, dans les asso féministes et dans leurs "penseuses"? Le féminisme est une lutte d'une classe nantie via les femmes (S. de Beauvoir par exemple) pour prendre encore plus de pouvoir.

  • Encore ceci: Natacha Polony ne parle pas de machisme mais de virilité. Du tango amoureux, quoi - une chose interdite. Tango, flamenco: voilà des thèmes que les féministes devraient étudier - et pratiquer. De superbes collections de stéréotypes dynamiques, changeants, valorisant femmes et hommes de la même manière. Les dominants sont des deux côtés et jouent la domination comme pour en jouir ensemble et l'expulser du réel.

  • Natacha Polony doit rêver à George Clooney, car la description de son "homme" est trop parfaite pour être honnête.

  • @hommelibre,
    J'aurais besoin d'une clarification-précision à ce sujet :
    "S'il y avait une pensée il y aurait un vrai milieu critique qui aurait vite vu comment ce féminisme construit un stéréotype dénigrant des hommes et donc aboutit à l'inverse de ce qu'il prône."

    Selon moi, il y a un milieu critique audible chez les femmes. Justement N. Polony ou N. Huston, mais également d'autres personnes qui écrivent des livres et s'expriment dans les médias. Et qui sont médiatisées.
    Ne font-elles pas le poids ? Ou bien aimeriez-vous qu'il y ait un courant autocritique à l'intérieur du mouvement "études genre" et qu'il se fasse entendre publiquement ? J'avoue ne pas le connaître assez bien (ni m'y intéresser suffisamment) pour savoir ce qu'il en est réellement.
    Toutefois, il me semble tout à fait courant qu'un mouvement politique, un lobby ou un syndicat quelconque ne fasse pas son autocritique sur la place publique.
    On se moque bien assez des dissensions internes chez les Verts, p.ex. pour ne pas conseiller à des groupements des psychodrames médiatisés ...

  • Bonjour Calendula,

    Uner pensée doit, à mon avis, contenir soit une proposition particulière, forte, novatrice pour son époque, ou bien un angle de vue particulier, un éclairage, et doit supporter voire encourager une discussion critique. Sartre offre une pensée élaborée avec l’existentialisme, Camus offre un angle de vue particulier avec «Il faut imaginer Sisyphe heureux», idée qui va à l’encontre du misérabilisme occidental et même à l’encontre de la pensée marxienne.

    La discussion critique devrait être ouverte, publique, à l’image des débats des philosophes grecs ou des démocrates du 19e siècle, ou de la controverse de Valladolid.

    La question de l’égalité n’est pas féministe. Elle existe de manière forte et visible depuis la révolution française, et sous des formes plus particulières déjà avant. Le travail des femmes existait de tous temps. Les femmes au pouvoir existaient - en moindre proportion - depuis longtemps. Le droit de vote des femmes n’est que la suite logique de celui que les hommes avaient arraché récemment et de haute lutte pour eux-mêmes. Rien de spécifique.

    L’idée que la violence soit masculine est la suite de la victimisation féminine, mais la prise en compte de la victime est un phénomène global, un angle de vue, un éclairage. La domination masculine est un cliché, un stéréotype, une théorisation en creux pour conforter la stratégie de la victime, une simple réactivité, mais pas une proposition nouvelle ou un angle de vue. A la limite ce peut être vu comme la théorisation politique des plaintes récurrentes de femmes à propos des hommes. L’homme qui ne s’occupe pas assez de son épouse, selon une plainte récurrente dont la validité est subjective, devient l’exploiteur.

    On a donc globalement dans le discours féministe soit une revendication - les «droits des femmes» - soit une réactivité.

    Simone de Beauvoir a proposé l’ébauche d’une pensée avec «On ne naît pas femme on le devient». Mais faute d’esprit critique (à l’époque nombre de femmes se sont engouffrées dans cette brèche sans en faire une analyse plus subtile) c’est devenu une croyance, un dogme, dont on ne voit même pas à quel point il évacue le corps et combien cette évacuation n’est qu’un prolongement de la pensée grecque qui avait séparé le corps et l’esprit. Pourtant Wilhelm Reich avait déjà annoncé ses thèses sur l’importance du corps et tout un courant dont la Gestalt fait partie, dont les neurosciences sont descendantes, existait alors sans que ce féminisme ne le prenne en compte. Il y a eu une facilité de la pensée, une sorte d’automatisme.

    La théorie des genres pourrait être en partie perçue comme une pensée originale, nouvelle, si elle ne niait pas simplement le bagage culturel humain, si elle acceptait aussi de penser la différenciation des genres comme utile et non seulement aliénante. Mais là encore elle n’est que dans l’opposition. Des dogmes sont posés et le déroulement du discours qui les suit n’est qu’une justification des mêmes dogmes.

    Oui, dans un courant qui veut prétendre à l’humanisme et à l’universalité, il doit impérativement y avoir débat critique ouvert, et il doit être clairement séparé des revendications corporatistes.

    Alors, oui, vous citez mesdames Huston et Polony qui apportent une critique. C’est vrai. Mais cette critique a lieu en dehors du cénacle des dirigeantes féministes, en prenant le public à témoin et non au sein d’agora intellectuelles. Parce que l’agora intellectuelle féministe est un monde fermé et clanique.

    La violence conjugale en est un exemple flagrant. Son appropriation à l’usage exclusif des femmes montre que la réflexion critique ne pénètre pas dans ce milieu fermé et dogmatique. La critique de mesdames Badinter et Iacub sur l’abus du thème de la violence conjugale leur vaut un rejet méprisant de la part des «gardiennes de la révolution» féministe.

    La complexité et sa méthodologie font à mon avis partie du développement de nouveaux éclairages philosophiques sur l’humain et probablement d’une nouvelle pensée. Elle s’appliquerait bien aux relations hommes-femmes. Mais le féminisme est un manichéisme obtus qui ne peut qu’aboutir à la fermeture intellectuelle, à la violence langagière, à l’ostracisme contre ceux qui ne pensent pas selon le dogme, à la prise d’appui sur des stéréotypes, et in fine à la violence physique comme c’est le cas des Femen.

  • @hommelibre,

    Votre réponse très complète montre bien le vaste contexte dans lequel on peut et doit placer la critique d'une grille de lecture, quelle qu'elle soit.

    L'approfondissement d'un thème amène forcément à des prises de conscience et un regard plus acéré.
    Si des auteurs comme N. Huston, N. Polony, E. Bandinter ou M. Iacub en sont venues à des constats critiques envers le féminisme militant c'est bien la preuve que ces thèses ne font pas des adeptes béates à tous les coups.
    Le fait que ces voix critiques soient réfutées par les personnes critiquées est de bonne guerre, en quelque sorte. Je ne les excuse pas, mais ça ne m'étonne pas !
    Le statut de "monde fermé et clanique " pourrait causer, à terme, la disparition de ce mouvement.

    Il est clair qu'une femme qui a rencontré des problèmes avec un ou des hommes (dans son couple, sur son lieu de travail ou dans sa famille) va avoir la tentation d'épouser des thèses à l'emporte-pièces.
    C'est sa responsabilité individuelle, si elle tombe dans la généralisation abusive. Et cela vaut bien sûr pour tous, femmes et hommes.
    Tant d'idées stupides sont véhiculées de par le monde et l'actualité récente en est la preuve, mais dans un tout autre domaine, celui de la religion.
    Selon moi, nous sommes appelés à être critiques en tout et de ne pas nous laisser manipuler. Les appels aux réactions tripales ont pour effet de me faire me dresser sur les pattes arrière métaphoriques. Et je ne pense pas être si seule.

  • Oui, je vous rejoins: être critique en tout. C'est une action de santé intellectuelle.
    J'aime bien les pattes arrières métaphoriques!
    :-)

  • "Encore ceci: Natacha Polony ne parle pas de machisme mais de virilité."

    Dans certaines têtes machisme = virilité. Je me demande si on devrait pas créer une campagne pour inciter les gens à moins utiliser leur télé. La télé est un fléau pour l'intellect de l'humain.

  • Calendula

    Un jour quelqu'un a dit "je ne suis pas d'accord avec votre opinion mais je me battrais toute ma vie pour que vous puissiez l'exprimer"

    Les gens qui empêchent les critiques sur une idéologie n'ont pas de leçon à donner aux pays où à priori la liberté d'expression est censurée.

  • @ luxie

    "Ah bon donc vous devez en savoir tellement plus que moi qui étudie ça depuis deux ans ! Poussez donc la porte d'une fac avant de faire des jugements hâtifs sur l'état de la recherche dans ce domaine."

    la recherche mais comment peut-on parler de recherche alors que le "gender" n'en est qu'au stade de la théorie. complétement déconnecté de la réalité, strictement rien de scientifique, du vent.

    oser mettre en place des études sur des théories il faut quand même le faire, ça carément l'utopie qui devient réalité !!!

    a part ça hommelibre a trés bien répondu a vos phrases issues de la pensée unique qui n'admets la critique.


    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/07/02/egalia-genre-et-education-eloge-de-la-difference.html

    bonne lecture

  • @ luxie

    "C'est donc tellement à la mode de s'en prendre aux féministes et si facile ! Mon dieu mais elles vous font donc tant peur que ça ? "

    oh non c'est pas à la mode c'est nécessaire, oui il est nécessaire de critiquer une idéologie qui ment sur tout les plans, qui ment sur la violence conjugale, les inégalités salariales, la sois disants double journée féminine, les sois disants inégalité devant les taches ménagéres, le plafond de verre.

    cette idéologie n'est que propagande mensongére et à ce titre doit être combattu ferment

  • Attention à vos enfants en bas âge que vous envoyez à la crèche se faire endoctriner par toutes les idéologies chiassiques de la gauche :

    http://madame.lefigaro.fr/societe/exit-baby-machos-110912-279062
    http://www.dailymotion.com/video/xtfs8q_visite-de-la-creche-bourdarias_news?start=1

    Le changement à la crèche c'est maintenant :D

  • "Encore ceci: Natacha Polony ne parle pas de machisme mais de virilité. Du tango amoureux, quoi - une chose interdite. Tango, flamenco: voilà des thèmes que les féministes devraient étudier - et pratiquer. De superbes collections de stéréotypes dynamiques, changeants, valorisant femmes et hommes de la même manière. Les dominants sont des deux côtés et jouent la domination comme pour en jouir ensemble et l'expulser du réel."

    J'ai lu tellement de conneries sur la plage que j'avais presque oublié que vous existiez...ET téléphone maison :-)))

  • "Les clichés de Miss Polony sont aussi pathétiques que ses ordres dignes d'un petit Kapo...

    Mais bon, heureusement pour elle, il y aura toujours des imbéciles facilement impressionnable pour acheter ses livres et avaler sa soupe, et sans doute prêts à se réfugier dans une phallocratie hystérique, nostalgiques d'un autre âge qu'ils/elles sont! Un délire pathologique qui hélas semble avoir de l'avenir, lorsqu'on constate les poussées d'intégrisme religieux ou nationaliste de par le monde..."

    Je vous dirais bien d'arréter le Benco et de passer au foutre....

  • Je ne pense pas que la théorie fumeuse de Natacha Polony ait un impact quelconque sur la société d'aujourd'hui. Pour vendre ses livres, comme dit Patricia, Natacha Polony se porte au secours des hommes, comme si ceux-ci avaient besoin de son aide pour être des personnes responsables, aimantes et aimées.
    Les femmes libres, indépendantes ayant acquis tous leurs droits civiques, sociaux et autres ne s'abaissent pas à parler de la virilité des hommes si ce n'est dans les romans ou dans l'alcôve.

    Elles sont simplement soucieuses pour des fillettes que des hommes âgés dans le Rajasthan, le Yémen et autres (60 millions sur la terre)épousent. Ils s'engagent à ne pas les toucher, mais ils ne tiennent jamais leur promesse.

    Le combat est encore long. Et si quelques féministes radicales dérangent par leur comportement la sensibilité de certains, je préfère ces débats dans la rue ou sur les blogs aux coutumes barbares d'un mariage d'une fillette de 8 ans.

  • Permettez que je rie en lisant ces commentaires d'égalités hommes et femmes.Remarquez je mets toujours l'homme en premier comme pour tout courrier qui se respecte c'est ainsi que cela nous fut appris.Désolée pour les machisteféministes qui sont aussi fatiguantes que les hyperféministes.Ceci étant soyez rassurées gentes dames il arrivera un jour dans votre vie ou soudain celle-ci vous plongera jusqu'au cou dans cette égalité qui en rend beaucoup furieuses et jalouses et rien d'autre.Alors pour celles-ci je dis vous inquiétez pas le destin vous l'offrira aur un plateau mais avec des forces en moins pour réagir ,là la vie se chargera de vous et les hommes pourront alors se tailler une tranche de rire à votre insu,c'est comme telle est pris qui croyait prendre.
    Nous les ancienne on était pas rêveuses,on savait comme cette femme écrivain qu'il suffit de jouer le rôle de la femme,de l'épouse de la soeur etc pour qu'un homme ne soit pas trop malheureux car quoiqu'on fasse ou dise,dès l'instant ou sa maman meurt il aura encore davantage besoin d'être épaulé.Etre femme est un métier qui ne s'apprend pas dans les livres mais dans la vie de tous les jours en sortant très vite du troupeau des moutons
    Chaque couple se doit d'être autonome et ne jamais vouloir imiter une série TV toutes plus débiles les unes que les autres

  • on en a connu des unités de soins ou régnait en maitresses dignes des kapos des femmes,alors autant les hommes peuvent être naifs autant les femmes et j'en suis encore une des pieds jusqu'à la tête,peuvent- elles être des enquiquinneuses de première et comme beaucoup d'hommes les ayant toujours considérés comme des êtres égaux dans le sens ou on est tous nés de la même manière,je peux sans honte dire,faut vraiment avoir le caractère mieux fait que la figure pour vivre avec certaines

  • merci proglon

    égalia en france !!! on est en plein dans l'indifféreciation hommes femmes, alors que les femmes ne désirent nullement être similaires aux hommes. je te conseille ce livre édifiant !!!

    "Susan Pinker "le sexe fort n'est pas celui que l'on croit, un nouveau regard sur la différence hommes-femmes"

    http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article312

  • @ proglon

    http://madame.lefigaro.fr/societe/exit-baby-machos-110912-279062

    en plus ne pas proner la similarité homme femme, c'est faire du sexisme c'est faire le terreau d'une future violence conjugale contre les femmes !! et puis aussi les femmes pourront faire la guerre comme les hommes !!! et l'emphatie féminine elle connait ben on dirait pas !!!

    n'importe quoi, ce délire n'a strictement aucune justification, ne repose sur rien !!

    extrait du livre cité au-dessus

    "Cette question des différences sexuelles aux extrémités de la courbe normale a porté un sérieux préjudice à Larry Summers, ex-recteur de l'université Harvard. En janvier 2005, alors que j'avais entrepris la rédaction de ce livre, une de mes agentes littéraires m'a fait parvenir par mail un article du New York Times. Lors d'une conférence sur la diversité en science et ingénierie, Summers prononça une allocution sur les diffé¬rences sexuelles dans les facultés scientifiques qui eut un énorme retentissement : plus d'un millier d'articles dans la presse, d'amers débats à Harvard, des excuses publiques de sa part et l'affectation de 50 millions de dollars pour l'embauche et la promotion des femmes et des membres de minorité au sein de l'université. Malgré cela, il dut démissionner en 2006. Pourquoi toute cette agitation? Summers attribuait la rareté des femmes professeurs de sciences et d'ingénierie à trois éléments. Primo, il s'agit d'emplois si exigeants que beaucoup de femmes les fuient carrément. «Combien de femmes dans la vingtaine décident qu'elles ne veulent pas d'un emploi qui occupe leurs pensées 80 heures par semaine? Combien de jeunes hommes prennent la même décision?», a-t-il dit, en précisant que c'était une autre question de savoir si la société avait raison d'exiger un tel engagement. Secundo, si la varia-tion est plus grande chez les hommes, ces derniers seront plus nombreux aux deux extrémités de la courbe. Ainsi, dans des postes de recherche en physique ou en ingénierie qui s'adres¬sent à la crème de la crème - où hommes et femmes sont très peu nombreux -, les différences sexuelles seront plus pronon-cées19. L'idée n'est pas nouvelle et au moins une douzaine de chercheurs s'y sont intéressés. Un psychologue d'Edimbourg, Ian Deary, l'a montré après avoir examiné les dossiers de quelque 80000 enfants, pratiquement tous les enfants nés en Ecosse en 1921. Aucune différence sexuelle dans les tests de QI passés à l'âge de 11 ans, mais une différence indiscutable dans la variation masculine : il y avait significativement plus de garçons que de filles aux deux extrémités de la courbe des aptitudes20. Pendant plus d'un siècle, d'autres chercheurs - Amy Nowell, Larry Hedges, Alan Feingold, Diane Halpern, Camilla Benbow et Julian Stanley, Yu Xie, Kimberlee Shauman, le Scholastic Aptitude Testing Service ainsi que mon propre frère Steve - ont fait la même constatation et publié leurs résultats, mais cette fois-ci, dans la bouche de Summers, l'évidence a soulevé une vague de protestations. «J'ai cru que j'allais m'évanouir», a dit Nancy Hopkins, professeur de biologie au Massachusetts Institute of Technology, qui raconta que les propos de Summers l'avaient tellement bouleversée que «mon cœur battait à tout rompre et j'avais peine à respirer». Summers a poursuivi avec sa troisième raison - la socialisation et la discrimination toujours présente -, mais on ne l'écoutait plus vraiment. Son message sur les extrêmes, les écarts types et les emplois trop prenants a été distillé en « les femmes ne sont pas aussi bonnes que les hommes en mathématiques et en science». L'atmo¬sphère chargée qui entoure les différences sexuelles est devenue encore plus intenable.
    La question des différences sexuelles d'origine biologi¬que était donc au premier plan lorsque je me suis jetée dans l'arène. Mais de nombreux chercheurs n'étaient plus aussi empressés à parler de leurs travaux. Plusieurs femmes scien¬tifiques spécialistes de la question déclinèrent ma demande d'entretien, ne voulant pas attirer l'attention sur des propos qui pourraient être considérés comme politiquement incorrects ni risquer de devenir la cible de la critique. Quand j'ai demandé à une chercheuse en sciences sociales quelles raisons, selon elle, pourraient conduire des femmes intelligentes et performantes à faire des choix professionnels différents de ceux des hommes, elle a explosé de colère : «Ah non, pas encore ça ! » «Pas encore quoi?», ai-je naïvement demandé. «Pas encore cette histoire de choix!» J'avais, sans le vouloir, touché un point sensible. Apparemment, dans «le féminisme du choix», les femmes sont libres de choisir l'emploi qui leur plaît - travailler à temps plein, à temps partiel ou pas du tout - et encore se dire féministes. Mais cela avait fini par remettre en question l'idée que tout écart par rapport à la norme masculine serait un recul pour les femmes, puisque de nombreuses femmes intelligentes et compétentes ne
    faisaient pas des choix typiquement masculins. Peu importent les différences individuelles et les désirs. L'égalité des chances pour les femmes - un principe qui me tient à cœur - était censée aboutir à une répartition moitié-moitié des emplois. Que cela ne se soit pas produit a déclenché la « guerre des mères* » et trans¬formé la question des différences sexuelles en un sujet tabou chez les scientifiques.
    Dans ce livre, je donne la parole non seulement à des scien¬tifiques mais aussi à des personnes qui exposent leurs choix professionnels. Aucun portrait n'est fictif ou romancé, même si j'ai parfois changé des détails pour préserver l'anonymat. Les entretiens avec les hommes et avec les femmes s'avérè¬rent révélateurs : les femmes me demandant de leur attribuer un pseudonyme, tandis que la majorité des hommes prétendu¬ment fragiles insistaient pour que j'utilise leur vrai nom. Pour les hommes encore dans la vingtaine, j'ai décidé d'utiliser des pseudonymes, au cas où ils regretteraient plus tard d'être identifiés. Les hommes, qui avaient tous des antécédents clini¬ques délicats, se préoccupaient peu de paraître vulnérables. Les femmes, en revanche, craignaient de donner l'impression d'un engagement superficiel dans leur carrière. Elles ont parlé avec volubilité et sensibilité de leur expérience de travail, mais trois d'entre elles ont émis des doutes sur la publication de leurs propos dans ce livre, malgré le pseudonyme et la trans¬formation de détails physiques. Les hommes n'avaient pas de pareilles réserves. Peut-être ont-ils mis tellement d'efforts dans leurs réalisations qu'ils les considèrent comme des triomphes. Peut-être la liberté de choix des femmes est-elle encore trop récente pour qu'elles se sentent invincibles.
    « La confiance est une chose très fragile », disait Joe Montana, quart arrière de la National Football League. Quoiqu'il soit difficile d'imaginer Joe Montana comme une autorité en matière de fragilité, les individus inhabituels présentés dans ce livre et les données pertinentes montrent que les hommes ne sont pas tous coulés dans le même moule. Pas plus qu'ils
    * Aux Etats-Unis, certaines mères se livrent un combat sans merci pour savoir si elles doivent travailler ou rester à la maison avec les enfants. Les médias parlent de «guerre des mères». (NdT).
    ne constituent toujours le modèle idéal pour les aspirations
    professionnelles des femmes. Après tout, de nombreux hommes
    témoignent d'une vaste gamme de forces et de faiblesses qui
    jouent dans leur développement et leur réussite financière. Ils
    ont plus de chances de souffrir de troubles développementaux,
    d'être malades, de se blesser et de tuer. Ils sont aussi davantage
    portés à faire des horaires de fous dans des emplois de dingues
    et à mourir plus jeunes. Ce livre montre le lien entre ces carac¬
    téristiques et des facteurs biologiques. En voyant les hommes
    comme une variation de leur propre thème, nous en aurons une
    image plus nuancée. Et en cessant de voir les femmes comme
    une version frustrée du modèle masculin, nous comprendrons
    pourquoi des femmes talentueuses ont rejeté ce modèle mascu¬
    lin après y avoir goûté. •
    En réalité, les sexes ne sont pas interchangeables. Dans ce
    livre, on ne traite pas les hommes d'insensibles ou de rustres et
    les femmes de malheureuses victimes à qui l'on a mis des bâtons
    dans les roues. M'inspirant du parcours de ces deux groupes et à la
    lumière de données scientifiques, j'examine certaines différences
    sexuelles fondamentales. La mise en parallèle de ces contraires
    apparents - des hommes fragiles et des femmes douées - jette
    un éclairage inhabituel sur la question des sexes. Si ces hommes
    et ces femmes se situent aux extrémités d'un continuum, leurs
    motivations valent également pour le reste d'entre nous."


    que cette ministre "Najat Vallaud-Belkacem." d'un ministére qui n'a pas lieu d'être lise ce livre, elle aura pezut-être aprés mieux les pieds sur terre.

  • C'est exactement ce que j'ai répondu à des gens qui se vantaient de vivre à l'inverse du schéma traditionnel. Tout celà n'est que conviction.
    Et endoctr... instruire les enfants de cette croyance pourrie c'est juste de l'intégrisme.

  • Natacha Polony me parait être une féministe paradoxale, elle a à moitié raison et à moitié tord selon moi. Evidemment je préfère ce genre de discours à des féministes qui n'écoutent même pas un avis extérieur. Néanmoins sur plusieurs points je ne suis pas d'accord, c'est très subtil, il faut lire en filigrane pour comprendre.

    "Messieurs, ne soyez pas dupes des injonctions contradictoires des femmes. Elles vous parlent d’égalité, de partage des tâches, elles se veulent libres et indépendantes. Et c’est en effet ce dont elles ont besoin."
    Le désir utopique d'égalité, le ménage réparti 50/50, l'indépendance, la liberté qu'on leur empêcherait : ça c'est le discours des féministes, toutes les femmes n'en éprouvent pas le besoin.

    "cet homme pathétique qui n’éprouve pas le besoin de se lever pour une femme enceinte ou d’offrir sa veste à une belle en robe légère."
    Elle tolère le sexisme quand il est bienveillant envers les femmes uniquement, il faut que l'homme serve la femme.

    "votre grandeur est d’investir votre force et votre audace dans la défense et le respect de l’autre, de la femme"
    Les femmes d'abord, soit-même après. Elle entretient le sentiment de culpabilité des hommes qui les poussent à toujours croire les plaintes des femmes. La virilité n'est vu qu'à travers le prisme de la protection des femmes, contre des hommes bien entendu. Ceux là-même qui gobent tous ce qu'on leur raconte sur les violences faite aux femmes et entretiennent la misandrie.

    "Rien n’est plus destructeur du désir que l’abolition des frontières, le lissage minutieux des aspérités au nom de notre incapacité millénaire à penser la dualité."
    On ne peut plus juste; pourtant dans une autre interview à propos de son livre Polony déclare :
    "elles (les filles) n'ont pas besoin de se reconnaitre dans des modèles féminins forcément, on peut se reconnaitre dans des modèles masculins".

    Et cerise sur le gateau :
    "une fille peut se rêver en Alexandre le Grand et c'est ça qui est beau!"
    Et c'est ça qui est beau! heureusement qu'elle n'est pas pour l'indifférenciation, qu'est-ce serait si elle l'était... euh, ah mais non en fait elle l'est je crois...

  • "Puisse-t-il à son tour être fier d’être un homme. Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale."

    ==> Ouais, un homme à la Cortes ou à la Pizarro, quoi, des humanistes...

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