Il faudra peut-être créer des espaces réservés aux hommes. Et des émissions radio et télé cryptées rien que pour eux. Et des salles de retrouvailles entre mecs où ils puissent se déstresser et être solidaires quand ils sont agressés.
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Il faudra peut-être créer des espaces réservés aux hommes. Et des émissions radio et télé cryptées rien que pour eux. Et des salles de retrouvailles entre mecs où ils puissent se déstresser et être solidaires quand ils sont agressés.
Tout mène à tout et inversement. Pourvu qu’on ne se pose pas trop de questions. L’Aubainerie, chaîne de magasins de mode au Québec, ne s’en est pas posé. Les Matilda’s non plus.
Le pouvoir français n’a pas la gaule. Seul Denis Baupin semble encore capable d’érection. Ce pouvoir a atteint une zone de grande souffrance. Il oscille entre les zombies et les raptors. Emmanuel Macron par exemple, raptor parmi d’autres, contredit systématiquement et publiquement le président et le premier ministre. Ça fait super désordre.
Retour hier soir d’une journée à Lyon. Je traverse la gare et passe par la galerie marchande pour remonter vers l’arrêt du tram 15. Un escalator permet d’y accéder. Devant moi un couple dans la vingtaine.
Je dis pas ça pour embêter, mais la lecture de cet article jette le trouble dans mon miroir. Mon identité vacille. Ma testostérone prend des airs d’oestrogène. Et je n’exclus désormais plus le fait que mon chromosome Y soit en réalité un X marchant les jambes serrées (image 1). De quel article s’agit-il?
Le voudrais-je, je ne le pourrais pas: ressentir le monde comme une femme le ressent. En partie peut-être, par empathie, ou par ce qu’il y a de commun aux deux sexes. Mais pas en tout. C’est comme si je regardais le monde depuis le Mont-Blanc: je ne peux pas en même temps le voir depuis le Jura.
Vous pensiez qu’il est plus dangereux de sortir dans les rues le soir pour une femme que pour un homme? Détrompez-vous. Les hommes sont plus victimes d’agressions, y compris d’agressions violentes, que les femmes. Il est plus dangereux pour un homme de sortir seul le soir, cela même s’il y a autant de femmes que d’hommes dans les rues.
Les tenants de l’anti-racisme n’y avaient pas pensé: la xénophobie a une petite soeur, tout aussi problématique mais bien plus pernicieuse car masquée sous le costume des bons sentiments. C’est la xénophilie.
En regardant aux infos le compte-rendu de la marche des salopes à Genève, je me demandais quelle avait été la motivation de Pierre Bourdieu quand il a inventé le concept de domination masculine. Cette expression a été utilisée au micro de la manifestation pour désigner le viol, comme si ce crime était le résultat d’un comportement généralisé des hommes. Quand on constate le faible chiffre d’hommes violeurs, on peut s’étonner de cette affirmation. Le viol est un crime et rien d’autre. Il est le fait (majoritairement) de certains hommes qui ne sont plus d’aplomb dans leurs bottes et qui ont perdu la conscience du normal et du criminel.
Marilyn Monroe continue à nourrir les imaginaires. Lorena Parini, universitaire spécialiste en Etudes Genre, publie dans lesquotidiennes.com un article sur l’actrice américaine selon le prisme du genre.
En parcourant l’autre jour le site La Cause des hommes pour documenter un billet récent, je suis passé par la page de l’identité masculine vue par des femmes. En particulier sur ce texte de Natacha Polony, extrait de son livre paru en 2008: «L’Homme est l’avenir de la femme». Elle fait une éloge de la virilité. Son livre dans l’ensemble est un contrepoint au féminisme guerrier qui fait de l’opposition aux hommes la base même de sa théorie et crée une stéréotypie anti-masculine désastreuse. Hier encore la ministre françaises des droits des femmes (Ministère en lui-même forcément sexiste), madame Najat Vallaud-Belkacem, annonçait de sa voix serrée et de son regard de mitraillette qu'il n’est pas normal que les femmes gagnent 26% de moins que les hommes. Il est nécessaire de lire et entendre autre chose que ce genre de mensonge officiel qui contredit même l’Insee (lire ici).
Dans le feu de l’action on n’a plus assez de recul pour se rappeler les motifs et les buts d’une démarche. De plus la perception que d’autres ont de notre propre action varie selon leurs expériences et convictions personnelles, les malentendus, et les accords ou désaccords théoriques.
Le sexisme se loge parfois dans des domaines inattendus et malheureux. C’est le cas de la nouvelle campagne de la Sécurité Routière en France. Appuyée par de nombreuses personnalités féminines cette campagne voudrait sauver les hommes, qui représentent 75% des tués sur la route contre 25% de femmes.
Je reviens sur le billet d’il y a quelques jours: Suède: Egalia, un pas vers la folie. Il a permis de nombreux et intéressants échanges. Certaines questions particulières ont été abordées, qui pour moi impliquent des développement complémentaires. Je donne donc ici une suite à ce premier billet.
Je le dis tout de go, non sans une pointe d’humour provocateur: l’homme des cavernes était beau! L’homme avec un petit h, pour bien le différencier de la femme des cavernes. Car à l’époque, point d’indifférenciation. Chacun avait son rôle bien défini. L’homme chassait, taillait les ours en pièces et regardait les singes faire rouler des noix de coco avec leurs pieds.