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Roger Moore battu par ses femmes

Bon sang! Voilà qui va encore mettre à mal le stéréotype mâle. La domination masculine descend un peu plus du piédestal où la Féminista l’avait déposée. Horreur! Malheur! Pas lui! Pas James Bond. Et bien si: lui, James Bond, homme battu. Selon ses propres dires - et il faut garder avec les hommes la même circonspection qu’avec les femmes: tant que rien n’est démontré on n’en sait rien. Mais après tout on donne bien la parole à Sandrine Salerno. Pourquoi pas à James Bond?

moore.jpgJames Bond, le séducteur infernal, a été un homme battu. Quel James? Le chéri de ces dames: Roger Moore. Le gentil, celui qui a de si belles manières qu’on lui donnerait le bon dieu (il y a un dieu bon, si, si...) sans confession. La gueule d’ange. Le sourire flingueur. Sûr qu’avec lui, messieurs, fallait pas laisser votre femme toute seule. Même la plus coincée pouvait devenir une furie amoureuse et oublier toutes ses bonnes résolutions.

Roger Moore. L’homme qui en fit tant rêver. Quelle femme pourrait lui vouloir du mal?

Et bien Roger Moore, qui fut marié quatre fois, a été victime de violences conjugales répétées avec deux de ses épouses. C’est lui qui le dit aujourd’hui.

Ainsi il «confie que son union avec la patineuse Steyn Doorn Van a été souvent violente et qu'elle lui a même lancé une fois une théière dessus. «Elle me griffait. Ma mère était toujours pétrifiée quand je rentrais à la maison de voir que j'avais toujours plus de cicatrices». Il devait aimer la scarification. Le look ethno est sexy.

Encore heureux qu’elle ne lui ait pas fendu le crâne d’un coup de lame. C'est une vraie hache cet engin-là, et pas la hache dont on fait les joints... Avec elle les patins n’étaient pas du bouche à bouche, sauf quand il fallait le ranimer. Et exclu qu’il aille se plaindre de petits bobos:

«... sa première épouse s'en est même pris une fois à un docteur en train de le soigner. «Je m'étais ouvert la main et nous sommes allés chez le généraliste auquel elle a lancé: Allez vous faire quelque chose?, puis elle s'est mise à le frapper. Ce qui constituait un changement, car normalement, c'est moi qu'elle frappait».

Il aurait dû aller plus souvent voir le docteur. Encore un homme qui ne savait pas poser ses limites. Ou qui l’avait bien cherché.

Il a finalement divorcé. Pour épouser en secondes noces une femme merveilleuse:

«En 1953 et Roger Moore a épousé la chanteuse Dorothy Squires, qui s'en est aussi pris à lui, a-t-il expliqué. D'après l'acteur, la jeune femme, qui avait un sacré caractère, l'a une fois frappé à la tête avec une guitare.»

Pfff... Aucun respect pour la guitare. La musique n’adoucit plus les moeurs. Et puis, battu par deux femmes de suite, c'est de l'addiction.

Mais qu’est-ce qui les énervait autant? On n'en saura rien: elles sont décédées. Non, ce n’est pas lui qui les a tuées. Trop gentil, Roger Moore. Il les a laissées mourir toutes seules.

Ce qui est bien avec les hommes battus c’est que ça change de la vallée de larmes habituelle. On peut enfin se marrer un peu. La Féminista a monopolisé les larmes. Aux hommes il reste l’humour. C’est vrai, quoi! Un homme qui se fait battre, nan, c’est pô sérieux! On dirait du Coluche:

- C’est l’histoire d’un mec qui se fait battre par sa femme...

- Mouahahahahahahaaaaa!!!

Catégories : Féminisme, société 8 commentaires

Commentaires

  • Mais John, forcément. Les meilleurs agents secrets sont doux comme des agneaux avec la femme qu'il aime. Mais quelle femme,au fait? A chaque fois dans le feu de l'action, le bel agent succombe à la belle espionne qui veut sa mort. Et à la maison, bobonne, la légitime et tendre, attend avec le rouleau à pâte, l'homme à quatre pattes qui jouit avant de se faire tirer une balle dans la peau par l'ennemie amoureuse. Vivre vite et bien. Il a bien vieilli Roger Love. Et ses épouses ont quand même su lui éviter la peine capitale... Elles savaient bien qu'il ne méritait pas la mort cet homme si méritant qui méritait plutôt l'amour que la haine:). Et maintenant, il a sans doute trouver celle qui sait le garder peinard à la maison. Fini l'espionnage.

  • Ce Roger aurait-il une tête à claques ? :-)
    Mais je l'admire de raconter son histoire, car en effet, il est un archétype de l'homme désirable et admirable. Il peut vraiment peser dans la discussion en témoignant.
    Ce qui me fascine dans ce genre d'histoires, c'est le choix du partenaire. Quelle force souterraine fait choisir un conjoint (je ne sais pas si on peut dire "conjointe", mais dans ce cas je veux bien dire "aussi une femme") violent et cela à répétition ?
    Les humains ont souvent les défauts de leurs qualités. Une personne très affirmée est séduisante, mais le revers de la médaille peut être une grande impulsivité ou explosivité dangereuse. Ca peut être donné aux femmes, très certainement.

    Lancer une théière? Not my cup of tea !
    Jeter le bébé avec l'eau du bain ? Ca peut arriver, oui.

  • La question se pose tout-à-fait: comment répéter une telle situation? Comment ne pas voir venir (bon, on ne voit pas tout avant)? Et pourquoi y rester? Une théière ou une baffe est déjà pour moi l'alerte rouge. Une deuxième et c'est la valise.

  • Je vois pas ce qu'il y a de drôle. Toute violence est à dénoncer. Je trouve qu'il a du courage de parler pour tous les hommes qui sont battus et qui se taisent car il y a pleins de personnes qui ont dû lui lancer des sarcasmes comme vous le faîtes.

  • C'est clair qu'il faut beaucoup de courage pour révéler la violence conjugale et bien d'avantage à un homme car pour les femmes la cause est entendue mais pour les hommes, cela reste tabou.
    Monsieur Moore aura mis sa pierre à l'édifice. Aurait-on traité en justice de la même manière que pour les femmes cette violence s'il avait déposé plainte? j'en doute. L'égalité n'est pas un mot que j'apprécie vraiment par contre la justice pour tous oui, sans différence de sexe, de religion, de race.

  • @ Olivier:

    Je suis d'accord avec vous! Dans ce billet j'ai écrit volontairement au second degré.

  • Bof, le 2nd degrés ici n'était vraiment pas bon.

  • Ok Olivier.

    J'ai déjà traité ce sujet sous des angles différents, parfois en le chiffrant, ou en abordant le déni qui est fait de ce problème. J'en ai donc déjà parlé plus sérieusement, y compris en le mettant dans la perspective du féminisme victimaire pour lequel les hommes ne peuvent être que des prédateurs. Ici j'ai voulu délibérément exagérer le déni que l'on constate souvent de la violence faite aux hommes.

    Je trouvais de plus que le personnage de Roger Moore, séducteur et "easy", léger, prêtait à cette exagération inverse.

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