Elle est belle, la Tunisie.
Du nord au sud on y voit mille trésors. Le blanc et bleu de Sidi-Bou-Saïd. Blanc comme l’écume, bleu comme le ciel. La Goulette, ville construite autour du canal, «le gosier» ou «la gorge», qui relie la mer au lac de Tunis. C’est le principal port du pays.
Plus bas, Tunis la grande, ville cosmopolite, et ses femmes au regard altier. Aux terrasses de café les vendeurs de jasmin inondent l’air de ce parfum si prenant, symbole de la beauté féminine. En offrir c’est offrir de l’amour.
Plus au sud on prend le littoral vers les longues plages qui ouvrent sur l’infini de la mer: Hammamet, Port El Kantaoui, Sousse. La mer est à bras gauche. A bras droit, plus loin, la ville sainte de Kairouan.
On peut ensuite descendre vers Gabès et Djerba la Douce, visiter les habitations troglodytes de Matmata, et Tataouine, appelée la Porte du désert. On peut aussi prendre à l’intérieur et suivre la longue route droite bordée d’eucalyptus qui mène à Gafsa. Encore plus à l’ouest, Tamerza et les oasis de montagne.
Après c’est Tozeur, oasis du désert aux eaux abondantes et au sable blanc sous la palmeraie. Plus loin, l’oasis de Nefta et ses cultures en étages, avant le désert salé du Chott el Jerid, une ancienne mer intérieure. Puis ce sont les dunes du Grand Erg Oriental. Le désert fascinant où l’on peut participer à des méharées, dormir sous la grande tente de laine brune et manger le pain cuit dans le sable.
Et partout, la gentillesse des tunisiens. Comme une petite musique qui reste au coeur.
Commentaires
Quoi ? C'est tout ? Juste un présentation ?
Elle faisait de son ventre des vagues
et je me liais déjà à ses cheveux d'algues
Espérant mourir à son festin
lisant dans les étoiles ce futur destin
Elle vivait dans mon coeur
son corps dressé en haie honneur
Elle dirigeait la danse dans l'amphithéâtre
alors que la nuit douce formait l'âtre
Je voyais le monde nouveau apparaître
dans les étoiles de ses fenêtres
Je croyais au nouveau dieu
à travers le regard de ses yeux
J'imaginais une nouvelle vie
fait du rire de nos enfants cris
J'avais épousé son merveilleux mirage
mais notre cruelle réalité fut un hommage
Au départ, à la séparation,
à cet adieu qui ne sera jamais un adieu
Tunis inoubliable
Djerba inviolable
Et te voilà qui revient sans cesse
dans les vagues de la mer en liesse
Et cette danse jasmin dans l'ivresse
quand tu me ramènes à notre adresse
Café des Délices
Oui Victor, c'est juste une caresse légère, amicale. Un regard, une mémoire, une sensation presque.
En voyant le titre je m'attendait à un article contre les islamistes , leur main mise sur le destin des femmes ... je suis maintenant déçu de voir qu'il n'en est rien .
Magnifique hymne à ce beau pays, Hommelibre! Hier soir, j'ai participé à ls soirée organisée par les Tunisiens pour la venue de la veuve de Chokri Belaïd, Mme Besma Khalfaoui, en hommage à l'odieux assassisat politique.
Ce peuple attachant mérite tant que l'esprit démocratique arrive à souffler dans les structures de la société pour que leurs innombrables qualités et talents puissent se déployer librement.
Merci pour ce très bel article et pour ces belles images qui restent gravées dans toutes les mémoires, une fois qu'on a contemplé la beauté éclatante de ces paysages uniques.