A Zürich une campagne d’affichage cantonale interpelle sur la violence dans les relations homosexuelles féminines. Le sujet est peu connu car relativement peu étudié et documenté en Suisse et en Europe. Selon l’organisme zürichois de conseils et de consultations pour les femmes victimes de violence, 25% des femmes en relation homosexuelle en souffriraient.
Un chiffre à prendre avec précaution comme tous les chiffres de violence domestique, qui sont en général des extrapolations à partir de cas connus auxquels on ajoute une estimation approximative. Cette estimation peut être inspirée d’enquêtes de victimisation et de questionnaires dans lesquels les partenaires (hétéros ou homos) doivent annoncer les éventuelles violences subies. L’aspect approximatif tient à la définition objective et subjective de la violence, à l’amplification du sujet par les médias, et à d’autres facteurs personnels.
Le sujet de la violence dans les relations lesbiennes est rarement abordé et fait partie des tabous, comme la violence féminine en général. Le tabou est lié à plusieurs facteurs: la peur de parler de son orientation sexuelle, le réflexe d’autoprotection du milieu lesbien, le fait que cette violence serait partagée. Elle serait également plutôt psychologique que physique, donc vécue comme un combat d’influence et non comme une maltraitance.
Elle est peut-être d’autant plus difficile à admettre que dans le stéréotype actuel la violence serait essentiellement masculine, y compris dans les relations lesbiennes! La violence des lesbiennes va donc en sens contraire du dogme officiel. Selon ce dogme la violence est un moyen contrôler et dominer l’autre. Si cette analyse est juste la domination n’est donc pas spécifiquement masculine. Mais pour les homos comme pour les hétéros une telle analyse est réductrice. On omet de dire que la violence est aussi le signal d’une souffrance, d’une perte, d’une insécurité, ou la conséquence d’abus d’alcool, bref de facteurs qui expriment davantage une détresse qu’une volonté de domination. La détresse n'a pas de sexe ni de préférence.
Sur certains chiffres, et selon le site slate.fr:
«Il faut donc traverser l'Atlantique pour trouver une documentation plus fournie. Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu'au cours de l'année 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7% des hétéros.
Selon le site rezosante.org, certains chercheurs américains considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels, après le VIH et la consommation de drogue.
Difficile donc de penser que la réalité soit différente en France. Preuve en est ce questionnaire mis en ligne par le site communautaire yagg.fr en 2011. 84% des personnes qui ont répondu étaient lesbiennes et 18% ont affirmé avoir déjà été victimes de violences conjugales.»
La Tribune de Genève mentionne la campagne zürichoise dans son édition papier et dans son édition numérique. Cette campagne aura-t-elle un effet préventif? C’est à voir. Le problème de ces campagnes est la surenchère des chiffres. Il semble que depuis 10 ans la violence dans les couples hétéros n’a pas vraiment varié. Les campagnes qui dramatisent ciblent probablement mal leur sujet. Si la violence était aussi répandue qu’on le prétend le sujet ferait mouche. Mais quand les campagnes annoncent 10%, 15%, 25% de victimes, alors que les recoupements d’enquêtes sérieuses, de plaintes et de décisions de justice situent la réalité autour de 2% de victimes femmes et 1,5% de victimes hommes victimes, la problématique est trop marginale pour que les campagnes aient une réelle résonance.
Ces campagnes ne sont que peu efficaces tant qu’elles visent le grand public. Si l’on considère que les femmes homosexuelles représentent à peine quelques pourcents de la population, et que les lesbiennes violentées ne sont que 15% de ces quelques pourcents, une campagne de rue ne serait donc destinée qu’à une infime fraction de la population. La stratégie est donc à revoir pour mieux cibler les victimes.
Commentaires
En tout cas si ça peut clouer le bec au féministement correct c'est déjà ça ;)
Selon mes études, les couples lesbiens sont davantage violents que les couples gays !
Il suffit de penser aux fameuses Kapos sinistres femmes et lesbiennes tous azimuts! Les furies entre femmes peuvent en laisser d'autres sur le carreau et les femmes du même bord entre elle,peuvent aller à des actes horribles dont il faut mieux ne pas se méler surtout si on préfére les hommes !
On en a connu beaucoup et supporté tout autant!Elles peuvent faire preuve d'une crauté mentale à toute épreuve et ce même au sein d'une division de médecine et même ce qui est déroutant en portant le voile remettant en question votre propre foi à vouloir donner de l'amour à tout le monde
je vous rassure depuis 1964 c'est amour universel à disparu ,la vie m'ayant confirmé le fameux adage: fausses comme la justice de Berne! celui-ci n'était pas simple fioriture pour conclure un chapitre quelconque de vie pour tous
Il y a un reportage qui s'appelle "She stole my voice" , pas sorti en france , parlant de la violence sexuelle chez les homosexuelles.
Jamais pu le trouver en entier. Dommage.
Autre chose , j'ai vu l'article de Wikipedia "misandrie" c'est honteux de subjectivité et de parti pris . Toute modification est immédiatement censurée . (Mais Peut-être aussi que je m'y prends mal avec la mise en forme X_x) . Mais c'est de la désinformation pure et dure .
On cite l'ENVEF dans la discussion mais l'ONDRP 2012 n'a pas le droit de cité.
Il n'y a pas de rapport direct avec l'article (si ce n'est qu'il s'agit de deux phénomènes dont on parle peu), mais je voulais vous transmettre ce lien. Bonne journée!
http://letemps.ch/Page/Uuid/5639e3a8-9d62-11e2-8486-6a361ad02508/La_d%C3%A9pression_masculine_maladie_taboue#.UWKh5PJKT_d
@ Laura
J'étais pas au courant, mais bon débarras, une merde en moins. Depuis plusieurs décennies comme ça partait à vau-l'eau, elle a dû commencer à rouiller.
En plus avec sa raciste de fille virée de la BBC. Telle conne, telle mère.