L’information circule depuis cinq jours en France et est venue jusqu'à nous: 100% des femmes seraient harcelées ou agressées sexuellement dans les transports publics terrestres. Un résultat digne d’une dictature. C’est le contenu du rapport produit récemment par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).
Un chiffre absolu
Quand on lit les articles on constate d’abord qu’il s’agit uniquement de femmes de l’Essonne et la Seine-Saint-Denis. Certains médias ne prennent pas la peine de le préciser:
«Le Haut conseil constate que le phénomène du harcèlement sexiste et des violences sexuelles dans les transports est "massif, violent et aux impacts négatifs importants, en particulier pour les victimes et les témoins". 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes, au moins une fois dans leur vie, de harcèlement sexiste ou d’agressions sexuelles selon les consultations du HCEfh. Des actes qui touchent principalement les filles et les jeunes femmes.»
Premier constat donc: toute information de nature à cultiver le statut victimaire des femmes est majorée, généralisée. Ici l’information implique tacitement autant d’agresseurs hommes que de victimes femmes. On doit donc lire: 100% des hommes harcèleraient ou agresseraient sexuellement les femmes dans les transports. Ce qui devrait vous sembler délirant si vous avez un peu de jugeote. Regardez autour de vous dans les transports: les hommes ont-ils un comportement suspect ou déplacé? C’est rare.
Mais il y en a, bien sûr. Voyons ensuite la nature des actes reprochés aux hommes. Le rapport mentionne entre autres, comme éléments de harcèlement:
«Le harcèlement sexiste peut prendre des formes diverses comme par exemple des sifflements ou des commentaires sur le physique...». On voit d’emblée que la définition est très large et peut englober tout comportement masculin, s’il est simplement «ressenti» comme une agression. Je comprends et admets que des femmes n’apprécient pas cela.
D’autres cependant y trouvent leur compte, comme Sophie de Menthon, chef d’entreprise (image 2, cliquer pour agrandir). Et je n’accepte pas que l’on criminalise le comportement masculin quand il exprime son intérêt ou son désir pour une femme. Faut-il condamner les hommes à marcher en rasant les murs et les yeux au sol? Même pas en rêve.
Qui sont les victimes?
Comment, sans étude longitudinale, peut-on affirmer que 100% des femmes seront agressées? Impossible. Totalement non-scientifique. On est encore une fois dans le religieux. Ce chiffre de 100% n’est donc pas une réalité vérifiée mais la transposition de quelques cas à l’ensemble d’une population sur la base d’une addition fictive.
Selon le rapport les victimes seraient principalement des femmes jeunes, de moins de 18 ans, importunées dans les bus scolaires. Cela se précise: ce sont des garçons adolescents qui seraient dès lors en cause. On ne parle donc plus de l’ensemble des femmes ni de l’ensemble des hommes. L’étude a ciblé une niche très particulière et veut l’imposer comme un standard universel.
Mais il y a mieux. Les témoignages de harcèlement ont été recueillis, selon l’étude, de la manière suivante:
«- trois tables-rondes réunissant des représentant.e.s d’entreprises de transport, tels que la RATP et la SNCF, des chercheur.e.s spécialistes de genre et espace public ou genre et transport, des représentant.e.s d’associations...
- deux consultations citoyennes menées dans le cadre d’événements qui se sont tenus début mars - les rencontres Les femmes sont dans la place! du Conseil général de l’Essonne et Agir contre le harcèlement sexiste et sexuel dans les transports de l’Observatoire de la violence envers les femmes du Conseil général de la Seine-Saint-Denis...»
Le biais méthodologique
Le rapport donne ici un chiffre sur ces événements: «... pendant lesquels il a été demandé aux 600 personnes participantes de témoigner du harcèlement dont elles ont pu être victimes...».
Il faut savoir que la qualité des réponses à un questionnaire est influencée par plusieurs facteurs:
- l’appartenance partisane des enquêtrices ou animatriceS de l’événement, agissant dans le cadre d’un rassemblement de féministes. Elles sont juges et parties. Les participantes sont déjà sensibles aux thèses féministes, donc victimaires, donc leur interprétation des faits laisse planer un doute quant à leur objectivité.
- les questions posées et pensées dans un tel contexte sont forcément teintées de doxa victimaire habituelle et les réponses vont inévitablement être orientées. Si autour de vous des cheffes affirment que les femmes sont toutes victimes, la majorité suivra et répétera le même propos avec la certitude que c’est vrai.
- le panel de l’étude n’est pas représentatif des couches sociologiques de la société française.
En gros, prenez 600 féministes et demandez-leur un avis: ce sera un avis féministe. Rien de plus. Ce ne sera pas la vérité: ce sera de la propagande. Ce risque de surestimation des réponses à une question est connu des vrais scientifiques. Le dernier numéro du magazine La Recherche commente (pour un autre sujet, page 6) le risque méthodologique: «Comment estimer la valeur des déclarations lors des entretiens effectués?»
Les quelques exemples de harcèlement cités par le rapport sont difficiles à interpréter tant ils semblent montrer des situation surréalistes. Celui-ci entre autres:
«Il était 15h30, je rentrais du lycée. Un homme me regardait avec insistance dans le train, puis m’a suivie à la sortie, jusque dans la rue. Il se collait à moi et je sentais son souffle dans mon cou. Il m’a touché les fesses.» Collé à elle dans la rue, le nez dans son cou, sur des centaines de mètres, en pleine journée, en pleine rue? Difficile à croire, et surtout difficile à comprendre, si c’est vrai, que la demoiselle n’ait pas eu le réflexe de crier, d’appeler à l’aide, bref ce que devrait faire spontanément et naturellement tout individu - homme ou femme - qui se sent menacé.
A l’insu de leur plein gré
Enfin, cerise sur le gâteau: toutes les femmes n’ont pas exprimé le sentiment d’être harcelée mais leurs enquêtrices ont fait appel à l’inconscient pour en faire des victimes, comme le stipule le rapport en toutes lettres: «100% des utilisatrices de transports en commun ont été victimes (...) conscientes ou non que cela relève de ce phénomène.» Ah que coucou! Comment arriver à 100% de victimes? A l’insu de leur plein gré grâce à leur inconscient, sondé par Madame Soleil et la voyante du coin...
Voilà donc un rapport écrit par des folles pour des folles, pour faire de l’argent (subventions publiques aux féministes) sur le dos des citoyens. Et il y a des idiots pour croire cette arnaque d’Etat. Personne n’ose contredire les thèses féministes? Allons, Messieurs, réveillez-vous.
Les chiffres des violences sont gonflés pour faire de l’argent. Le sentiment subjectif prime sur la vérification. Aucune évaluation n’est plus fiable. Tout est fait pour le résultat que l’on attend, pas pour la vérité. On est en pleine folie. Mais bon, en France le pouvoir socialiste va tenter de redresser la barre avant 2017 avec des mensonges de ce genre.
La démagogie féministe n’a plus de limites.
Commentaires
Et 100% des gagnants ont joué au loto! Vive les statistiques....
si on parle des Calls Center sans doute que des femmes sont plus souvent harcelées que des hommes bien que beaucoup se plaignent aussi de ces gens qui sont en fait de gros malades psychiatriques s'ignorant
On sait aussi que de nombreux trolls Scientologues adorent ce petit jeu ,le harcèlement étant un de leur passe- temps favori
Voici un numéro auquel il ne faut jamais répondre car surnommé* Terreur*
Ceux ayant répondu ont sans doute été harcelés jours et nuits
071 314 84 50
Et bien non je n'ai jamais été harcelée dans un transport public !
Rêverai-je ... ?
Lise, vous êtes une exception. J'ai questionné par curiosité les femmes de mon entourage: si ce n'est pas dans les transports publics, c'était ailleurs, mais 100%, y compris moi-même (et à de nombreuses reprises au cours de ma vie) a subit du harcèlement, allant du voyeurisme (le gars qui dit "regarde ma quéquète") aux attouchements (seins, fesses, personne qui vous colle dans le bus, etc. Même déjà à l'école primaire certaines filles sont harcelées (oui, mains dans le pantalon)ici en Suisse!
Réveillez-vous, monsieur!!!!Il ne s'agit pas d'un rapport de folles féministes, mais d'une triste réalité.
Même moi qui suis profondément rebuté par les féministes et leur idéologie n'ai pas trouvé cette étude trop exagérée.
j'en ai pas été surpris disons.
C'est pas comme si on avait pas déjà nous tous , hommes , déjà été témoins d'uns scène gênante ou victime nous même de ces comportements par une bande de petits minables à casquette , même si c'est pas le côté sexuel , que l'on a pu voir.
Alors pour une femme , ça doit être encore pire.
En plus de la racaille , faut aussi compter avec tous les autres pervers.
Et on ne parle pas seulement de viol mais de petites remarques bien senties , vachement allusives et de comportements déplacés.
Sincèrement je n'aurai pas trouvé à y redire si ce n'est le terme "sexiste" qui a tout de suite fait sortir le groin hideux du marxisme social et des Social Justice Warrior qui se cachent derrière , là ou le simple terme "agression sexuelle" aurait suffit.
@ Lise:
Une amie célibataire m'a dit: "J'aimerais bien qu'on me sollicite".
:-)))
Et vous voilà à vivre la même injustice, Lise. Raaahhh... :)
@ Lovejoie:
Ceux-là, oui, ils y vont très fort. C'est aussi du harcèlement, un harcèlement parfois violent.
@ femme:
J'ai toujours reçu beaucoup de confidences de femmes, et je m'interroge sur ce qui a pu se passer en trente ans. A l'époque les femmes que je connaissais ne se plaignaient qu'exceptionnellement de ce genre de comportement. Les femmes importunées n'hésitaient pas à mettre une gifle. Qu'est-ce qui a pu changer?
1. Les hommes, devenus tous harceleurs en trente ans?
2. Les femmes, conditionnées par des décennies de féminisme victimaire?
3. Leur interprétation de faits qui à l'époque n'étaient considérés que comme de la drague?
4. Les auteurs sont-ils plutôt originaires de l'immigration?
Il n'est pas normal qu'un regard ou une invitation masculine soient considérés comme du harcèlement.
Les exhibitionnistes, il y en a très peu. Les affaires de ce genre ne défraient pas la chronique. Alors même si toutes les femmes ne dénoncent pas, même si tous les exhibitionnistes ne sont pas arrêtés, il en faudrait quand-même beaucoup, vraiment beaucoup pour faire le compte. Idem pour le viol, crime quantitativement marginal.
Main dans le pantalon à l'école? Oui, cela arrive. Mais pas toujours dans le sens que l'on croit. A neuf ans une voisine aimait bien me montrer ses attributs et regarder les miens. Elle ne s'en cachait pas. Aujourd'hui elle trouverait peut-être le moyen de dire que je l'avais subjuguée et qu'elle n'était pas consentante.
A propos d'école, je me demande comment les ados garçons vivent la provocation permanente de l'habillement de certaines filles: shorts ultra micros, leggings presque transparents qui montrent le string enfoncé dans la raie des fesses, et j'en passe. Ah oui, j'oubliais, c'est la liberté. Sauf que si tu chauffe un marron tu le fais péter. Pas besoin d'être polytechnicien pour comprendre cela. Le harcèlement par l'image est très répandu.
Ensuite il est normal qu'un homme cherche une reproductrice, et que la femme accepte ou refuse la sollicitation. L'égalité ne changera rien à cette dynamique de base. Donc il faut arrêter de fragiliser les femmes et de les faire se sentir - ou se croire victimes - si facilement. Aujourd'hui c'est à la mode de se déclarer victime. Mais qui l'est vraiment? Je mets en doute nombre de témoignages.
Pour donner un air de vérité à ce rapport il aurait été souhaitable de confirmer les chiffres par une systématisation de la vidéosurveillance. Autrement je ne crois plus personne: trop de mensonges.
A part cela je trouve qu'il faut aussi ajouter à ces études une analyse des femmes importunées: âge, beauté, degré d'aisance personnelle dans la société, etc. On ne peut en effet exclure qu'il y ait des profils types.
Enfin, visiblement presque tout le monde se fout de ces chiffres. Il n'y a pas de "11 janvier" contre le harcèlement, alors que 100% des femmes en seraient victimes? Etrange qu'une telle criminalité prétendûment lourde et massive ne rencontre pas plus d'écho. Je sais pourquoi: parce que cela ne touche que peu de gens, et que nombre d'incidents sont considérés comme non-criminels.
@ Nemo:
En effet l'accusation de sexisme est totalement déplacée. Cela dit je reste très méfiant sur les chiffres. Rien n'est vérifié.
Je refuse de croire sans voir.
100% des femmes se sont faites accoster, draguer ... même les plus moches, les moins désirables ?
J'ai beaucoup de peine à croire à cette affirmation gratuite et puérile.
Il ne s'agit pas de criminalité, mais de comportements déplacés pour lequel il n'est pas courant de porter plainte. Toutes les mères donnent des recommandations à leurs filles qu'elles ne donneraient jamais à leur fils.
Ce comportement était tout aussi courant il y a 20 ou 30 ans. Tenir des propos ou faire des gestes d'ordre sexuel à une fille que l'on ne connaît pas, ce n'est pas de la drague: c'est ramener cette fille à un bout de chair qu'on prendrait bien si on en a l'occasion...
Et le profil type...c'est toute femelle en âge de se reproduire....de 12 à 40 ans, du genre....
Mais vous savez cela, monsieur....si le seul intérêt qu'on vous portait était sexuel, vous vous sentiriez aussi rabaissé à un objet. Et personne ne lirait votre blog.
Le mec qui vous colle dans les transports publics ne vous drague pas. Celui qui vous met la main aux fesses au collège, ou à la serveuse dans un bistrot, ne drague pas non plus. Heureusement que le regard là-dessus à changé, et que les femmes ne trouvent plus ça normal d'encaisser sans rien dire.....au siècle dernier, on parlait encore de "troussage de domestique" comme d'une chose commune et sans importance....
PS: j'espère que c'est vous qui aviez neuf ans, pas seulement la petite voisine, car votre phrase n'est pas claire et ressemble à du Cohn -Bendit...
Actuellement le harcèlement fait partie d'un groupe de thèmes qui envahissent l'espace public et politique, et qui refaçonnent le langage. Il joue subtilement sur des culpabilités et des accusations tacites. Il faudrait pourtant être précis: Combien de cas? Où? Quand? Des témoins pour chaque cas?
Une chose m'étonne. L'écrasante majorité des hommes que je connais ne se reconnaît pas en harceleur. J'ai pourtant assisté à des remarques lourdes dans certains bistrots. Des femmes s'en insoucient, d'autre non. Mon conseil est qu'il vaut mieux renforcer sa réponse que désirer enfermer les hommes dans un comportement exclusivement dessiné par la loi et le risque pénal.
Qui surestime? Qui sous-estime? Cette étude, non représentative, est malheureusement marquée de tous les biais possibles. Je suis sidéré de voir que le gouvernement la reprend in extenso. Bien sûr s'il y a des femmes qui, comme vous femme qui êtes intervenue plus haut, confirment le 100%.
Mais pourquoi aucun homme ne se reconnaît-il comme harceleur? Une lâcheté (ah, les hommes...)? Il devrait y en avoir plein. Or on n'entend, parmi les hommes qui pensent comme les féministes, que des chevaliers blancs indignés.
(L'indignation change souvent d'objet, ces temps.)
N'aurait-on en vitrine que les rares spécimens masculins dont les mains bougent moins vite que leur ombre?
Ou alors sont-ils harceleurs à l'insu de leur plein gré? Comme selon la psychologisation des rapports de sexe, les hommes ont-ils intégré que le harcèlement est une norme acceptable pour eux?
Et si cela faisait partie de la nature masculine?
Non, les grandes bourgeoises du féminisme ne voudront pas perdre une de leur source de revenus: la théorie du genre. Le genre permet de dire que l'homme n'est pas plus désireux par nature. Il doit donc désirer comme la femme. Tout ce qui dépasse est envoyé au pénal. C'est profondément un des buts poursuivis par les supporteurs de la théorie du genre - il n'y a pas d'autre explication.
Ce genre d'étude sert évidemment un étrange discours puisque d'un côté on prive l'homme des avantages sexuels de sa "nature" mais de l'autre on le criminalise de cette nature en la réduisant à une construction sociale, donc aléatoire, circonstancielle et arbitraire.
Il m'apparaît comme normal que l'homme soit plus intrusif que la femme, et que cela a servi une stratégie de développement de l'espèce. Plus intrusif ne signifie pas pour autant irrespectueux. C'est aussi entreprenant, légèrement transgressif (vous n'imaginez quand-même pas votre amoureux vous demander: Je peux prendre ta main? Je peux t'embrasser?)
Pénétrer sexuellement est intrusif. Et la femme attend cela de l'homme. Le jeu amoureux y prépare. Chaque homme a le sien, il ne faut pas essayer de le changer. Je considère que c'est au plus ennuyé de réagir (selon le préjudice subi bien sûr).
Ces raisons me convainquent qu'un garçon doit recevoir à certains égards une éducation spécifique. L'égalité qui veut qu'on fasse tous pareil n'est pas bonne pour l'homme, du moins pas dans tout ni sans voir aussi son avantage - ce que tout le monde recherche, non? Il a besoin de ses domaines. Les garçons ont besoin de s'identifier comme garçons. Sans aucune subordination pour autant (la phobie des radicales).
@ femme:
Ma phrase ne contient aucune ambiguïté et elle est suffisamment contextualisée. Je parle d'un souvenir d'enfance, en réponse directe à votre intervention sur la main dans le pantalon entre les petits. Je vous avais bien compris me semble-t-il.
Moi j'aurais un témoignage à faire ici.
Quand j'étais "jeune" dans la trentaine, je me faisais règulièrement harceler par des femmes.
En rentrant chez moi, à la rue Toepffer, à la hauteur du boulevard Helvétique, chaque soir, les dames m'accostaient.
"Tu viens, chéri?"
"Hey beau mec, tu veux t'amuser un peu ?"
"Alors, t'as envie de quoi?"
"Hé, mon mignon, pour toi ce sera gratuit!"
Rougissant, je déclinais à chaque fois ces sataniques invitations.
Oui, les femmes ont été envoyées sur terre pour détourner les hommes du droit chemin.
Je déteste ces posters de H&M qui montrent ces filles quasi à poil, la bouche entr'ouverte comme pour exprimer une insatiable soif d'hommes.
A foutre le premier distrait dans sa voiture à brûler le feu rouge.
"VIA SICURA" ? Mon cul, oui! Une saleté juste bonne à nous pousser à acheter une voiture sans chauffeur.
Un de ces trucs de google. Une Gogo-mobile.
Après tout, il y a déjà les poupées gonflables depuis longtemps.
Alors continuons à nous dégonfler...
Ô, Hommes ! Et si les crottes se levaient?
4. Les auteurs sont-ils plutôt originaires de l'immigration?
une certaine proportion et ces jeunes sont des harceleurs dans les lycées, collèges envers leurs sœurs, et le sont aussi dans les transports en commun.
"L'échec scolaire masculin massif des garçons issus de l'immigration maghrébine ou africaine amène certains d'entre eux à se sentir humiliés par la réussite des filles et à manifester leur masculinité par la force, l'injure systématique, voire à se laisser séduire par des idéologies, des croyances radicales rabaissant le rôle de la femme. Ils ont quelquefois tendance à vouloir montrer aux filles qu'ils sont quand même les plus forts en les bousculant, les agressant physiquement et même parfois sexuellement. Cette violence masculine que toutes les enquêtes montrent en fort accroissement dans les collèges de certains quartiers est aussi alimentée par le rejet par les garçons du modèle féminin et de l'homosexualité. "
http://www.francetvinfo.fr/politique/un-rapport-tire-la-sonnette-d-alarme-sur-le-phenomene-du-harcelement-dans-les-transports_878113.html
mais il ne faut pas le dire c'est du racisme !!!
Dans le temps il y avait une mode pour instruire très jeune la fillette à la sexualité et en principe il appartenait aux oncles de la former grâce a un air connu: a genoux sur mon cheval etc etc
Mais comme l'enfant n'avait jamais droit à la parole beaucoup ont connu ce genre d'instruction et n'en ont jamais parlé
Puis l'âge de la retraite arrivant de nombreux souvenirs refont surface montrant que cela n'en a empêché aucune de se marier, bien au contraire
Là aussi on aurait pu utiliser le terme de harcèlement surtout quand on sait qu'en période de tensions familiales ,les oncles et tantes étaient les premiers requis pour garder l'enfant et que la tante souvent déjà épuisée par la vie se fichait pas mal de ce que son mari pouvait faire car beaucoup n'aimant pas les enfants il appartenait à l'oncle de s'en occuper
Commeil y avait des tensions dans 8 familles sur 10 ,on imagine très bien pourquoi les fillettes des années 40-50 étaient disait-on précoces
Elle est pas belle la vie?
très belle journée Hommelibre
....il suffit de 10% d'hommes incorrects pour que 100% des femmes soient à un moment ou un autre de leur vie touchée, sifflée, caressée, frottée dans les transports publics, victimes de remarques sexistes (au seul titre qu'elles sont femelles)etc.
Il ne s'agit pas de mettre tous les hommes en accusation...
Mais moi j'aimerais bien entendre des témoignages de femmes qui n'ont JAMAIS au cours de leur vie été confrontée à ce genre de comportement.
N'oubliez pas que dans les pays en guerre, le viol devient courant, quand les hommes ont l'impression d'impunité....et que dans tous les pays où il est légal pour des hommes mûrs d'épouser des filles très jeunes voire prépubères, il se trouve des hommes pour le faire.
Alors, ces gens contrôlés par des lois et un environnement "civilisé" sont quand même parmi nous et considèrent au fond d'eux la femme en général comme un objet de chair existant pour sa satisfaction...
Beaucoup de réactions à ces chiffres provocateurs. En effet, il n'y a pas 100 % de femmes violées dans les transports en commun. Par contre, il est probable que toutes les femmes, un jour ou l'autre au cours de leur vie, aient eu la "désagréable" surprise de voir un homme (ou une lesbienne) loucher sur leur décolleté.
Le procédé employé par les féministes du "Haut Conseil à légalité entre les femmes et les hommes" est bien connu. C'est l'amalgame entre des faits qui n'ont rien en commun sauf celui de concerner les femmes. Or, il est facile de montrer que 100 % des hommes, à un moment ou à un autre, ont été agressés dans les transports (regard méchant,commentaire malveillant,insulte, bousculade, coup, meurtre).
Même un enfant est capable de comprendre que, dans ces conditions, 100 % n'a aucune signification. Alors, pourquoi tous les journaux télévisés ont-ils repris le communiqué de presse du HCEFH sans recul et sans esprit critique ? La réponse est claire : victimiser la femme et diaboliser l'homme !
@ femme : cela paraît vous déranger ?
Et si l'on regardait l'attitude des personnes dans la rue, transports publics, etc.... il y a toujours des regards qui se croisent entre hommes et femmes.
En règle générale, j'utilise le regard pour dire "stop" dans n'importe quelle circonstance (conseil de feu mon père), mettre un terme avant il faut oser, je suis d'accord et rien n'est simple : cela s'apprend !
Je voyage seule, je marche seule dans les grandes villes la nuit pour rejoindre mon hôtel : je demande systématiquement au concierge quels sont les endroits à éviter, où passer avec le max de sécurité, j'ai toujours été bien renseignée et n'ai jamais eu un seul souci.
@ Femme:
"... il suffit de 10% d'hommes incorrects...":
10%? Pourquoi pas 50%, ou 1%? Vous voyez, on jette des chiffres n'importe comment pour tenter de faire rentrer l'éléphant dans un frigo. Ces chiffres n'ont aucun sens en l'absence de toute démonstration réelle, documentée.
C'est une bonne question toutefois: combien y a-t-il d'hommes harceleurs prenant les bus scolaires dans la Seine-Saint-Denis et dans l'Essonne? Si c'est 100% on peut pencher vers un crime sexiste. A 10% ce n'est que du droit commun. A 1 ou 2%, c'est du droit commun anecdotique.
J'ai connu une période où les filles embrassaient parfois les garçons à l'improviste sur la bouche, ou jouaient avec eux en mettant la main sur leur pantalon. Cela arrivait, oui, et aucun garçon ne s'imaginait victime d'un abus... Les garçons et les filles disaient clairement stop si cela ne leur plaisaient pas et cela en restait là.
Sur la guerre je vous rejoins. Le viol est malheureusement une arme de guerre. D'ailleurs les hommes sont aussi visés par le viol de guerre. En RDC de plus en plus d'hommes sont violés par des soldats, comme les femmes. D'autre part ce genre de viol ne s'en prend pas aux femmes parce qu'elles sont femmes mais dans le but de détruire culturellement le pays vaincu. En ce sens la destruction des familles et des filiations détruit aussi les hommes.
Enfin il faut déterminer ce qui est désigné comme du harcèlement de ce qui est de l'ordre du jeu relationnel et amoureux, de la proposition et de la contrainte. Si toucher la main d'une femme que je désire sans lui demander son autorisation est vu comme du harcèlement, alors je serais un harceleur car je l'ai déjà fait - quitte à essuyer un refus. Mais non, je ne me considère pas comme harceleur, seulement comme un homme.
@ Lise:
"... je demande systématiquement au concierge quels sont les endroits à éviter, où passer avec le max de sécurité, j'ai toujours été bien renseignée et n'ai jamais eu un seul souci."
Vous avez raison. On peut se dire que chacun devrait avoir la possibilité de marcher partout sans avoir à éviter certains endroits. Mais le monde n'est pas toujours sympa. Les hommes aussi évitent certains endroits ou certaines situations.
Et aujourd'hui, par exemple, beaucoup de profs hommes ne parlent avec leurs élèves filles qu'accompagnés d'un autre adulte, pour éviter d'avoir ensuite à se défendre contre une accusation - vraie ou fausse. On peut dire que ce n'est pas normal, mais c'est la dangerosité de la vie et il faut en tenir compte.
Autre exemple: quand j'ai séjourné en Afrique au Nigeria, il y avait des endroits - certains quartiers de Lagos - où je n'allais qu'accompagné d'un chef local. Sans quoi ma sécurité n'était pas assuré. Alors que dans le bush, où j'ai passé du temps au milieu d'un village, je n'ai jamais été en danger.
Très intéressant extrait Leclercq, merci.
@ hommelibre
merci
@ femme
"Alors, ces gens contrôlés par des lois et un environnement "civilisé" sont quand même parmi nous"
erreur ces gens ne sont pas contrôlés par les lois ils sont dans l’impunité.
http://www.europe-israel.org/2015/02/la-liste-des-quartiers-sensibles-de-france-ou-regnent-la-delinquance-les-dealers-les-armes-et-les-islamistes-les-zones-de-non-droit/
Il y a environ une semaine un collègue en allant chercher du pain a eut droit a des remarques de la part de deux jeunes filles 14-15 ans. On pourrait les qualifier comme discriminante ou harcèlement je peut vous dire qu'il a été choqué sur le moment.
Personnellement une enquête avec: Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, l’Observatoire de la violence envers les femmes et 600 personnes participantes (ils existent encore des genres hommes) le résultat ne m'étonne pas.
J'aimerais bien qu'elles fassent une enquête pour savoir combien d'homme ont déjà été victime de phénomène du harcèlement sexiste et des violences sexuelles
Mais il aurait été aussi pertinent de faire une enquête sur les remarques entre femmes comme par exemple quand une d'entre elle est habillée court, une jupe quand il fait frais (le "ca fait pute" entre autre) c'est également des remarques sexistes.
@ Lafaux
nos petits "jeunes" des banlieues en sont là alors harceler des passagères dans les transports en commun ne les inquiète pas plus que ça
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-violence-a-l-ecole-pour-marie-qui-voulait-etre-utile-en-zep-19-03-2014-1802836_1886.php
j'ai eu un collègue de travail sa fille n'avait aucune animosité contre les petits jeunes de banlieues lyonnaise, elle a pris les transports en commun après elle a changé d'avis.
ces nouvelles accusations féministes contre tous les hommes ça commence à bien faire.
5 ans de prison ferme et 75000 € d'amende pour un harceleur, et un an avec sursis pour les deux petits jeunes qui ont défoncer le visage d'une blonde. je me marre.
nos petits jeunes peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
"Un grand adolescent inconnu, le visage dissimulé sous une capuche, se précipite sur elle et la frappe au visage une dizaine de fois avec un coup-de-poing américain. Jusqu'à ce qu'elle s'effondre à terre."
et les petits jeunes issus de la diversité qui ont pousser Marion au suicide impunis ceux là aussi.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Harcelee-a-l-ecole-sa-fille-s-est-suicidee-Nora-Fraisse-Ce-jour-la-je-suis-morte-aussi-704118
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Zanzibar le 19/03/2014 à 14:04 Signaler un contenu abusif
Eviter l'embrasement à tout prix
Osez reprocher quoi que ce soit à un "jeune défavorisé", vous aurez la famille au complet en bas de chez vous avec des cris et des menaces. Osez verbaliser un "jeune défavorisé" et vous aurez le quartier à vos trousses, une émeute et des magasins pillés. Osez condamner un "jeune défavorisé" à une peine, une vraie, et vous renforcez la haine de toute autorité, de tout ordre républicain. Alors on laisse faire, on laisse insulter, frapper, estropier les enseignants. On laisse dealer, voler, frauder pour ne pas froisser une population incontrôlable, armée, vindicative. Il se passe des choses graves et notre société se fragmente de plus en plus parce qu'on (l'Etat) ne veut pas mettre un coup de pied dans la fourmilière. Impossible de gérer des centaines d'émeutes et des hordes de casseurs déchainés partout en France, vous comprenez !... Alors on baisse les yeux, on a peur mais on ne dit rien. Eviter l'embrasement, oui mais jusqu'à quand ?"
5 ans de prison ferme et 75000 € d'amende pour un harceleur, et un an avec sursis pour les deux petits jeunes qui ont défoncer le visage d'une blonde. je me marre.
nos petits jeunes peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
"Un grand adolescent inconnu, le visage dissimulé sous une capuche, se précipite sur elle et la frappe au visage une dizaine de fois avec un coup-de-poing américain. Jusqu'à ce qu'elle s'effondre à terre."
et les petits jeunes issus de la diversité qui ont pousser Marion au suicide impunis ceux là aussi.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Harcelee-a-l-ecole-sa-fille-s-est-suicidee-Nora-Fraisse-Ce-jour-la-je-suis-morte-aussi-704118
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Zanzibar le 19/03/2014 à 14:04 Signaler un contenu abusif
Eviter l'embrasement à tout prix
Osez reprocher quoi que ce soit à un "jeune défavorisé", vous aurez la famille au complet en bas de chez vous avec des cris et des menaces. Osez verbaliser un "jeune défavorisé" et vous aurez le quartier à vos trousses, une émeute et des magasins pillés. Osez condamner un "jeune défavorisé" à une peine, une vraie, et vous renforcez la haine de toute autorité, de tout ordre républicain. Alors on laisse faire, on laisse insulter, frapper, estropier les enseignants. On laisse dealer, voler, frauder pour ne pas froisser une population incontrôlable, armée, vindicative. Il se passe des choses graves et notre société se fragmente de plus en plus parce qu'on (l'Etat) ne veut pas mettre un coup de pied dans la fourmilière. Impossible de gérer des centaines d'émeutes et des hordes de casseurs déchainés partout en France, vous comprenez !... Alors on baisse les yeux, on a peur mais on ne dit rien. Eviter l'embrasement, oui mais jusqu'à quand ?"
concernant la mode du selfie qui permet de tout montrer sans se géner et Internet qui offre tous les moyens pour faire n'importe quoi même organiser des attentats pourquoi s'étonner d'un monde qui déraille de plus en plus
Leclerq a raison et quand on dit qu'il appartient aux parents de discipliner leurs enfants on ne peut pas vraiment dire que les dirigeants y mettent énormément de bonne volonté et pour leurs montrer l'exemple et encore moins pour leurs simplifier la tâche
C'est tout le contraire! On est nombreux à penser qu'une partie de la classe politique préfère compliquer la tâche des citoyens en espérant que ces derniers trouvent des solutions afin de les aider à résoudre ce qu'ils ont créé eux-mêmes, c'est à dire le chaos
@ lovejoie
d'accord avec toi.
D'une journaliste de "Causeur.fr":
"100% des femmes, vraiment ? Alors, je n’existe pas. Et bon nombre de mes amies non plus. (...) Je suis désolée que mes propos n’aillent pas dans le sens de l’idéologie sécuritaire la plus alarmiste, mais je dois vous avouer une chose : je ne me fais jamais emmerder. Ni dans le RER ou le métro que j’emprunte matin et soir, ni dans la rue, ni dans la banlieue où je vis depuis deux décennies. Pas même à Barbès où, il y a quelque temps, je profitais des premiers jours de soleil pour me délester de mon manteau d’hiver.
Suis-je une jeune fille discrète et très couverte ? Une femme costaud qu’on a trop peur d’embêter ? Une créature déconnectée des réalités qui vit cloîtrée dans une résidence de luxe ? Sûrement pas. J’ai la vingtaine, la féminité plantureuse et communicative, je m’habille comme bon me semble et ne me refuse rien."
www.causeur.fr/harcelement-transports-feminisme-32541.html#
Il serait intéressant d'étudier si les femmes de gauche se déclarent plus victimes que celles de droite... La culture victimaire et le recours à l'Etat-maman semblent dans les fondamentaux de la gauche.
@ Calendula:
je ne trouve pas à répondre aux réflexions que vous soumettez.
A propos d'attouchements, j'en ai subi à 11 ans, à 14, à 17, dont je me suis à chaque fois sorti. Je n'ai pas estimé que c'étaient des agressions, mais des gênes marquées. Et j'ai estimé que c'était à moi à gérer. Je n'ai pas été blessé, c'était sans doute moins grave que dans d'autres cas. Et à côté d'une fausse accusation, c'est presque léger.
On doit apprendre aux gens à se défendre eux-mêmes, par la parole déjà, et poser des limites claires et courageuses. Le crime prolifère en partie par notre faiblesse ou notre manque de courage. Je suis opposé à ce que l'on criminalise tout. On doit apprendre a gérer en partie soi-même et ne faire appel à l'appareil judiciaire et policier que dans des cas plus graves et mieux définis. On ne peut pas stigmatiser ni criminaliser des regards. Quant aux touchers, j'imagine des frères et soeurs ou des amis n'osant plus déconner ensemble ni se pincer, etc.
Si l'on veut punir, la loi est faite pour mais cette pédagogie de la peur ne change pas les humains en profondeur. Si l'on veut circonscrire des comportements il faut parler en direct avec la personne et la confronter. Je ne sais pas comment vous avez réagi dans votre file d'attente, Calendula, mais j'espère que vous avez pris la parole, même si j'imagine que l'auteur n'a pas assumé. Les femmes doivent avoir le courage d'affronter les agresseurs, les hommes aussi. Les présenter comme traumatisés ou traumatisées les affaiblit (sauf dans les agressions d'un seuil de gravité à définir). Il ne suffit pas de lire quelques témoignages sur le net et de les répéter pour faire une vraie victime.
Autre extrait édifiant:
"Du haut de ma vingtaine, j’ai connu d’innombrables scènes de vie quotidienne pour lesquelles Isabelle Alonso aurait déjà porté plainte. J’ai vécu ce que vivent toutes les femmes, en particulier celles dont la féminité est assumée. Les klaxons, les regards, les sifflets, les compliments murmurés à l’oreille, les propositions et les invitations en tous genres… Et je ne me sens pas harcelée le moins du monde. Au contraire, je glane les compliments comme on ramasse des coquillages, me réjouissant de l’effet que je fais à des hommes dont je refuse pourtant les avances car ils ne me plaisent souvent pas.
Je me vois bien obligée de faire la conclusion suivante : nous vivons dans une société où la confusion entre séduction et harcèlement s’est normalisée. Il suffit de voir les réactions enflammées au tweet de Sophie de Menthon, qui admet qu’« être sifflée dans la rue est plutôt sympa », pour le comprendre : désormais, accoster une femme revient à lui fourrer de force le sexe au fond du gosier. Tant et si bien que beaucoup se sentent agressées à la moindre approche, n’hésitant pas à prendre des airs hautains, dégainer le mépris le plus glacial, oser les paroles les plus dévalorisantes, à fortiori quand le dragueur est un paria de la société."
Du même lien que ci-dessus.
Et ce bout de commentaire sous l'article:
"Altana je soutiens ton article à 100% car je suis dans la même situation… mais je crains que nos origines à l’évidence balkaniques ne nous aident largement à supporter ce qui fait peur à des natures disons plus … frêles ou sensibles… je pense qu’inconsciemment nous sommes prêtes à réagir physiquement à des actes qui seraient déplacés, que cela se sent et que les prédateurs le savent et ne frappent pas à notre porte. J’ai des amies africaines aussi et elles me disent que personne ne vient les emmerder si elles ne le veulent pas et que portant elles s’exhibent volontiers et effectivement si tu prends le métro ou le RER tu ressens que gare à celui qui viendra emmerder une africaine il s’en souviendrait pour le restant de sa vie vu la scène qu’elle lui réserverait!"
@hommelibre,
Votre réponse doit être en relation avec mon deuxième commentaire posté sous "Harcèlement, suite".
Je n'ai jamais utilisé le mot "agression", mais bien "subir des attouchements". Il ne faut pas voir dans mon témoignage davantage que je n'y ai mis.
Cette histoire ne m'est pas revenue tout de suite, j'ai d'abord pensé à mes enfants ( premier commentaire), je n'en suis donc pas traumatisée à vie ! Cette histoire démontre simplement que je ferais partie des femmes qui ont subi des attouchements. Banalement.
Malheureusement, je n'ai pas osé réagir. J'avais 15 ou 16 ans, je me suis tétanisée, aussi du cerveau. C'est d'ailleurs ma grande crainte quant à ma capacité de réagir dans une telle situation à l'avenir. Je me suis sentie salie, très mal, probablement justement parce que je n'ai pas su me défendre.
Certes, une fois 10 ans plus tard, dans un parc à Barcelone, un type a tendu le bras pour essayer de saisir le mien (personne à l'entour, en plein jour), j'ai hurlé, j'ai sorti tout mon vocabulaire français, il est parti.C'était une proverbiale "sainte colère."
Après ces deux occurrences, je n'ai plus jamais été physiquement atteinte.
On s'habitue aux regards, aux sifflets, aux éventuelles invitations salaces. Jamais n'ai-je été assez courageuse pour provoquer en retour, c'est un combat un peu dangereux. J'ai toujours fait semblant d'ignorer cette poésie.
L'âge aide beaucoup, parce qu'on doit justement avoir l'air moins vulnérable, être visiblement davantage d'aplomb.
Nous pouvons apprendre quelque chose des Africaines, c'est sûr. Elles ont souvent une attitude très altière, ce port de tête royal.
Mes propres filles sont plus toniques que moi et j'en suis fière. Mesurer 175m et avoir une carrure athlétique sont des avantages certains.
Un peu hors sujet, mais pas tout-à-fait : annonce d'un débat public le 11 mai sur "les outils numériques au service d'une pédagogie différenciée".
Avec la participation d'une dame Professeure associée au Département de psychopédagogie et d'andragogie.
Andragogie ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Andragogie
Wiki nous dit que andros s'adresse à l'homme et à l'être humain en général. C'est faux. C'est l'équivalent de vir en latin, et non d'homo.
Donc les théoriciens en sont arrivé au stade final : des chaires de rééducation des hommes...
C'est l'équivalent de vir en latin, et non d'homo et donc, il faudrait parler d'anthropagogie si on voulait s'adresser aux femmes aussi.
En effet.
D'autres dicos acceptent les deux définitions: masculine et générale, mais dans le langage habituel andro- signifie bien l'homme au sens masculin. Andropause est l'équivalent masculin de ménopause, androphobie ou misandrie sont des termes associés aux hommes en tant que masculins par rapport à misogynie (L’androphobie ne vaut pas plus cher que la misogynie, dit une voisine, strictement boutonnée dans son uniforme d’hôtesse de l’air. — Hervé Bazin, Madame Ex, 1975).
L'androphore est, en botanique, une tige droite et dure qui soutient les étamines (éléments mâles dans la reproduction des fleurs).
http://pharmchularx70.i8.com/supplement/pharbot/flower1/sld035.htm
Le mot androgyne, quand il y a des caractéristiques des deux sexes, montre également qu'andro s'apparente au masculin et non à l'Homme en général. Le mot n'aurait aucun sens s'il signifiait "l'Homme (en général) et les femmes (en particulier)".
Encore un usage inapproprié du langage, un détournement.
Reste à les confronter, en utilisant les mots dans leur vrai sens et en maintenant fermement une position sensée et légitime face à leurs abus.
J'ai cherché sous "Département de psychopédagogie et d'andragogie", et je ne trouve que le Québec - ce qui ne m'étonne qu'à moitié. Avez-vous d'autres liens?
Non. Il s'agit de Madame Anne M. Walder, PhD et professeure dans le dit département de la faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal...
De sacrés rigolos, ces Québécois, mais ce n'est pas d'aujourd'hui...
De ce que je sais du Québec la ligne politique est de s'appuyer sur une image d'homme-terroriste: profiteur, menteur, violent, forcément coupable. Tout le reste, même le plus anodin, est construit directement - ou indirectement par contamination de genre et de couches superposées - sur ce paradigme.
Un homme répond avec humour au féminisme ambiant:
https://www.youtube.com/watch?v=0Oq9V7HP02I