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Terreur climatique et oligarchie scientifique

Dix-sept degrés à Limoges, treize à Bruxelles, dix-sept à Postdam, seize à Ljubljana, dix-sept à Kiev, et ainsi jusqu’au nord: onze à Kilsbergen, treize à Oslo: on dirait que la dernière semaine de juillet fait le contrepoids de la petite semaine de canicule du début du mois.

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Pourtant le journaliste Bertrand Beauté assure dans la Tribune de Genève du 27 juillet que:

 

« En Suisse s’achève un mois de juillet caniculaire durant lequel le mercure a flirté avec les 40°C à Genève. »

 

Nouvel exemple de la dramatisation médiatique. La température à Genève n’a flirté qu’un fois avec les 40°, le 7 juillet, pendant une courte bouffée chaude due entre autres à une surpression locale liée à un orage sur le Jura. Le record de… 1921 a été battu de quelques dixièmes. On va en entendre parler pendant 10 ans. Le mois a certes été chaud jusqu’au 24 mais c’est un vrai mois de juillet. Et ce n’est qu’une variation météorologique régionale, pas une tendance climatique. Rappelons-nous l’été 2014, particulièrement frais, alors que la Noaa annonçait le mois d’août le plus chaud jamais enregistré. Cette information avait fait le tour de la presse. Depuis la Noaa a revu à la baisse ses affirmations mais aucun média ne l’a mentionné.

 

Le journaliste commence une minisérie sur la lutte contre le réchauffement. Il interroge le climatologue Martin Beniston. Un co-prix Nobel, décoré comme tous les membres du Giec. Ces dernières années l’attribution de ce prix est devenue politique, donc suspecte. Certes Martin Deniston présente un beau CV. Mais les CV ne m'impressionnent pas au point d'en perdre ma lucidité et mon sens critique.

 

Que dit-il? « Si rien n’est fait, un été sur deux pourrait être aussi chaud en 2050. » Il table d’ailleurs sur un réchauffement de 5 à 6° d’ici la fin de ce siècle. Mais il n’explique pas pourquoi depuis 15 ans la courbe des températures mondiales ne monte plus.

 

Pour ce qui est des températures en France les relevés de 11 stations couvrant le territoire montrent des villes où la tendance monte légèrement, d’autres où elle descend. La moyenne générale est stable. Stable depuis 25 ans. (image 2, données GISS NASA, cliquer pour agrandir).

 

 

 

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Le réchauffement a commencé avant que les chiffres du CO2 ne soient considérés comme alarmants. Il est possiblement un rattrapage suite au froid du petit âge glaciaire.

 

Sait-on quel serait le taux de CO2 optimal pour la civilisation? Et la température idéale? Pourquoi vouloir le figer alors que le climat est par nature cyclique? Quels sont les mécanismes de rétroaction qui tempèrent naturellement le climat et comment sont-ils pris en compte dans les projections sur le climat? 

 

Pourquoi n’est-il nulle part question dans cet article des effets positifs d’un réchauffement sur le couvert végétal, des adaptations à prévoir dans notre mode de vie, des systèmes de rétroaction et d’équilibrage, etc? La pensée des climatologues n’inclut plus aucune balance entre avantages et inconvénients. Elle est linéaire et prophétique, et j’imagine la dose de conformisme et d’intérêts financiers que l’on pourrait y trouver en regardant bien. J’y cherche encore le nécessaire doute scientifique.

 

La terreur scientifique propagée par les climatologues révèle une réalité insoupçonnée jusque là: on assiste à l’émergence d’une oligarchie scientifique. Un petit nombre de scientifiques veut imposer au monde sa vision et son formatage, en lien avec certaines industries et tendances politiques. La politisation croissante de l’écologie le démontre. La virulence des propos d’un magazine de vulgarisation scientifique le confirme. Dans sa livraison de juin La Recherche, journal que je trouve intéressant et qui par le passé posait encore des questions embarrassantes, se livre à une chasse au sorcière contre certains acteurs de la controverse climatique. Le refus du débat, alors que cette controverse est loin d’être épuisée, est navrant. La pensée unique et le conformisme s’ancrent. Raison de plus pour douter de la parole des carbocentristes.

 

Une dernière chose. Notre climatologue prix Nobel affirme que « Les événements catastrophiques comme Katrina ont marqué les esprits. » Sauf que Katrina a eu des concurrents aussi forts par le passé et que le cyclone Hayan aux Philippines, générateur d’une psychose hystérique chez les scientifiques à la conférence de Varsovie, n’était de loin pas le plus fort de l’Histoire, même moderne, comme je l’ai démontré ici.

 

 

 

 

Catégories : Environnement-Climat, Météo, Science, Univers 0 commentaire

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