Rien n’a changé en 2016: le sexe est toujours sous surveillance. Et la loi qui criminalise le client de prostituées vient d’être acceptée en vote final en France. L’idéologie prime sur toute autre considération. Pourtant les premiers intéressés, femmes et hommes prostitués, refusent cette criminalisation.
Mais ils ne risquent pas de défiler en masse ni d’occuper la nuit une place parisienne. C’est une population négligeable et corvéable, puisqu’elle vient du sexe – pire: du sexe payant. Qui les défendrait? On se fait donc une petite morale sur leur dos, et surtout sur le dos de ceux qui font vivre ces personnes prostituées. Hollande ou l’art de voter des lois inutiles quand le pays chavire. Difficile de faire plus décalé.
Bande de cons!
Ainsi on a le droit de louer ses yeux comme lectrice, sa voix comme comédienne, ses biceps comme maçon, ses mains comme vendeur, ses jambes comme cycliste, mais on n’a pas le droit de louer son sexe. Parce que le gouvernement de fachos roses l’a décidé ainsi. Et parce que le sexe reste coupable à gauche, sauf pour les gays qui sont une clientèle électorale intéressante.
Bande de cons.
Les femmes qui se prostituent librement vont-elles s’arrêter? J’en doute. Comment feront-elles? Elles se cacheront, trouveront des endroits sans sécurité, n’auront accès à aucune protection sociale ni soins. Leur situation sera plus dangereuse.
Bande de cons.
L’hypocrisie règne. La prestation de sexe peut être proposée puisqu’il n’y a plus de délit de racolage. Mais l’achat de cette prestation est un délit. On peut vendre un produit mais pas l’acheter. On rêve. L’incohérence règne.
Bande de cons.
D’un côté on encourage un libéralisme extrême, comme le mariage homosexuel, au prix du détournement du sens du mot mariage, de l’autre on refuse aux individus le droit de contracter librement un service ensemble.
Bande de cons.
Ils n’excluent pas de légaliser la GPA, la gestation pour autrui, autre forme de prostitution. Ils ne semblent pas outre mesure dérangés par cette réalité où des femmes se font payer pour faire un bébé. Elles sont des prostituées comme des autres, rendant un service lié à la sexualité, et revenant, par la marchandisation des enfants, aux pages sombres de l’esclavage.
Bande de cons.
Descendants de la phrase célèbre de mai 68: « L’imagination au pouvoir », à laquelle j’ai moi aussi adhéré, les néo-fachos et moralistes roses, staliniens marshmallow, assoiffés d’interdire, n’y ont mis que l’imbécillité, au pouvoir. Par rapport à l’ouverture des esprits dans les années 1970, ouverture si éblouissante, si libertaire, on est en régression intellectuelle, morale et politique.
Bande de cons.
Le néo-puritanisme prend ses aises, pire que la droite la plus obtue du XIXe siècle. Il détourne la faute de la prostituée vers le client mais ne change pas fondamentalement le système de références intellectuelles: il y a toujours faute (faute morale ou pénale, c’est pareil à ce niveau). Il faut que Le Mal soit incarné: c’est le mâle, l’homme. Ils n’ont plus aucun recul sur l’Histoire. Liberté n’est plus de gauche.
Ils vendent cela comme un progrès. Ils ont raté l’essentiel. En réalité ils sont la régression. Le passé. La réaction contre la liberté sexuelle. Bande de cons.
Lire aussi:
Prostitution: la chasse à l’homme va commencer
Commentaires
La loi qui criminalise le client de prostituées vient d’être acceptée en vote en France.
Pourtant la prostitution est une forme d'économie depuis la nuit des temps.
La pénaliser, ça revient à dire que l'on veut détruire cette forme d'économie !
Détruire cette forme d'économie, dans une époque de crise économique, c'est la plus imbécile des idées ! Non ?
Mais, pour survivre, la prostitution changera de forme, et elle perdra de sa visibilité.
D'autre part, les adeptes à la prostitution ne bénéficieront plus d'autant de suivis sur le plan de la sécurité médicale... et de l'hygiène publique.
Une loi "moraliste" qui va faire augmenter la criminalité d'ordre sexuel et priver de leur gagne pain bon nombre de femmes qui ont choisi de leur plein gré d'exercer cette activité. Ou quand l'hypocrisie devient un programme politique.
personnellement je trouve que c'est une avancée. Je me suis documenté sur les arguments des anti ou des pro pénalisation et je dois dire que ceux qui sont contre ne m'apporte aucune bonne raison pour la légalisation de la prostitution a commencer par l'exemple de l'Allemagne et les pays bas ou il y a une explosion de la traite des femmes sans oublier l'augmentation de la prostitution des mineurs .de plus vous oublier de dire dans votre texte qu'une bonne majorité des prostituer sont des sans papiers exploiter par des proxénètes sans cœur auquel on peux rajouter qu' une part non négligeable d'entre elle ont commencé mineur .
Le titre a lui seul reflète le sentiment de nombreux citoyens et citoyennes
Ah il est beau ce monde qui voudrait que l'ordre et la propreté qui ne sont qu'apparence régnent pour toujours mais pour cacher pire et cela on le sait depuis la fin de la guerre
Oui, bande de cons ! (Enfin, en même temps, de CONS, et non pas de cons...) Criminaliser le client, qu'il s'agisse de prostitution ou de n'importe quel autre domaine est une façon habile (enfin, disons que certains politiques ont cru habile) de se donner bonne conscience, tout en évitant absolument de s'attaquer aux causes du problème. C'est malhonnête. Sans doute plus malhonnête qu'imbécile. Qui veut répondre à la question : est-ce que l'on veut défendre un sous-prolétariat, ou plutôt se donner bonne conscience, tout en remplissant les caisses de l'état ? Le petit gras qui va voir une petite dame de temps à autre, est certainement responsable du désordre de ce monde, mais enfin...y faudrait pas trop déconner non plus. Une autre fois, vous parlerez, j'espère des femmes qui ne sont pas des prostituées, mais pour lesquelles les considérations financières ne sont pas totalement disjointes des considérations amoureuses :) :) :)
Pffff.
Ce titre refléterait plutôt des avis de citoyens que des avis de citoyennes !
Il n'y a aucune morale ni hypocrisie dans cette loi
Juste une volonté de protection des hommes et des femmes victimes de la traite humaine, de l'esclavagisme sexuel.
Très trés peu d'hommes et de femmes souhaitent de leur plein gré faire 40 passes par nuit à 30 balles !!! à part s'il sont pauvres, désespérés, sous influence, menacés, torturés.
Je ne peux qu'être favorable à ce type de loi et à vous inviter à cesser de consommer partout dans le monde.
@ Lola,
Possiblement:
"Ce titre refléterait plutôt des avis de citoyens que des avis de citoyennes !"
Et pourquoi pas? Mais cela signifierait-t-il que les femmes déconsidèrent les prostituées?
Esclavagisme sexuel: des personnes consentantes ne sont pas des esclaves. L'idéologie ne peut broyer ainsi les déterminations individuelles. L'exemple que vous donnez est un peu délirant:
"à part s'il sont pauvres, désespérés, sous influence, menacés, torturés.". Ben tiens. Il y a bien sûr des situations de contraintes dans des réseaux de prostitution et cela doit être combattu avec une vigueur dont peu de gouvernements font preuve. La criminalisation du client est une solution de facilité qui contourne l'impuissance ou le peu de volonté des autorités à combattre le fléau des réseaux de prostitution forcée.
Pour le reste:
"à part s'ils sont pauvres": on pourrait compter le nombre de pauvres et départager ceux qui se prostituent: quel pourcentage? Et comment font les pauvres qui ne se prostituent pas? Et tout le monde ne doit-il pas louer son corps pour subsister?
"désespérés": avez-vous des preuves quantitativement pertinentes pour affirmer cela?
"torturés": idem?
@ Rocco:
Sujet qui ressemble à un serpent de mer. J'y pense depuis un moment mais je n'ai pas trouvé d'angle pour traiter ce sujet. Wait and see...
@ Sonia:
"vous oublier de dire dans votre texte qu'une bonne majorité des prostituer sont des sans papiers exploiter par des proxénètes"
Vraiment une majorité? Y a-t-il des chiffres sérieux sur le nombre de cas comme celui que vous citez?
Je parle de la prostitution choisie, assumée, pas des réseaux de contrainte. La première ressortit du contrat passé entre deux personnes adultes et volontaires. Leur liberté est engagée, quel que soit leur choix. Cette loi présente les prostituées et prostituées de la première catégorie comme des personnes qui n'auraient pas conscience de leur aliénation? Ben, penser pour les autres et à leur place n'est pas vraiment bon signe pour la démocratie.
"Je parle de la prostitution choisie, assumée, "
Il faudrait d'abord démontrer que ça existe. Qu'il n'y a pas une contrainte économique derrière, par exemple.
"Ben, penser pour les autres et à leur place "
Ben, c'est exactement ce que vous faites en vous mettant à la place des prostituées.
Allez donc en rencontrer une et faites lui la proposition: pour le même prix une demi-heure de discussion ou une demi-heure de relation sexuelle. A moins de tomber sur une nymphomane, on parie sur le choix?
Ce sujet est d'une complexité diabolique.
Partir de l'idée que la prostitution serait avant tout un premier choix professionnel, un choix positif et libre est un postulat courageux et même ambitieux.
Il existe peu de sociétés, dans lesquelles on aurait une image très positive de ce métier nommé "le plus vieux du monde". Peut-être serons-nous des pionniers dans ce domaine.
L'époque de la réprobation morale envers ce métier est probablement révolue, mais il reste beaucoup de questions graves, que je trouve prioritaire par rapport au "libre choix".
Il y aussi de l'inquiétude et de la peur.
Quel parent aimerait voir son enfant embrasser cette carrière ? Qui aimerait savoir qu'un ou une proche doive se mettre en danger ( ou sous la "protection" de réseaux mafieux ?) ? Il y a des problèmes de maladies transmissibles, des clients qui pensent que tout est permis, du moment qu'on paie et que le travailleur du sexe ( terme générique) a choisi de faire ce métier librement.
Nous savons très bien que les réseaux mafieux exploitent non seulement des femmes et hommes , mais également des enfants.
Connaît-on des exemples de politiques positives, qui auraient permis de court-circuiter ces réseaux ?
Comme avec les drogues, il y a l'idée de l'encadrement légal par l'état.
C'est ce qui est pratiqué en Suisse, si je comprends bien.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/nombre-prostituees-explose/story/15598917
Nous devenons un centre d'attractivité pour des prostitués, dont la vie est rendue difficile dans les pays limitrophes...
On peut se poser des questions sur les principe de l'offre et de la demande.
Nous savons que les drogues sont devenues moins chères, pour pouvoir augmenter le nombre de consommateurs. L'offre stimule ainsi la demande.
Il est possible, qu'à terme, à Genève les "passes" deviennent de plus en plus abordables ( avec quel coût humain ? mais bon, tant que c'est le libre choix, tout va bien ...), qu'on pourra s'offrir des services avec une facilité financière et logistique augmentée.
Soit.
Honni soit qui mal y pense !
"Allez donc en rencontrer une et faites-lui la proposition: pour le même prix une demi-heure de discussion ou une demi-heure de relation sexuelle. A moins de tomber sur une nymphomane, on parie sur le choix?"
Il en va de même pour nombre de travailleurs salariés.
Vous ne vous rendez-pas compte que vous moralisez le sujet ?
Qu'en est-il de la pornographie ?
Et ne faut-il pas laisser le choix à celles que vous identifiez avec mépris comme nymphomanes ?
Il y a d'autres moyens de combattre l'esclavagisme sexuel que cette loi hypocrite, liberticide et de toute façon inapplicable.
@Lola
En renonçant à l'humour graveleux qui est fort tentant pour ce genre de sujets dans le cadre d'un blog, je dirais les choses suivantes : criminaliser le client est, à l'évidence un acte moral ! Qu'il soit présenté comme, je vous cite : " une volonté de protection des hommes et des femmes victimes de la traite humaine, de l'esclavagisme sexuel" ne change rien à l'affaire. Prenons l'exemple suivant, pour nous aider à la réflexion : il semble que l'utilisation de l'huile de palme dans l'industrie alimentaire pose de nombreux problèmes (entre autres écologiques, diététiques, c'est-à-dire de santé publique, etc.) Va-t-on, à votre avis criminaliser le client pour régler le problème ? Non, à l'évidence. Pourquoi? Parce qu'une telle criminalisation serait perçue comme totalement inique et insupportable d'un point de vue moral. "Ce n'est pas mal de consommer de l'huile de palme". Quelle différence, selon vous avec "Ce n'est pas bien de fréquenter des prostituées" ? Autre angle d'attaque de la question, que vous suggérez : les points de vue des hommes et des femmes sur la prostitution sont différents. Merci de vos lumières à ce sujet, car, dans les milieux que je fréquente, je vois que les avis sont étrangement indentiques. Pour conclure, une question à méditer: un homme qui va voir une prostituée, est-ce mal, d'un point de vue moral ? Qui est au clair sur la réponse ? Et plus important, qui ose assumer son point de vue à ce sujet ?
"Il en va de même pour nombre de travailleurs salariés."
Dire que la prostitution est un métier comme un autre en dit long sur votre morale à deux balles. Donc aucun problème pour vous si votre femme ou votre fille se prostitue. Merveilleux. Que des gens de votre acabit deviennent des délinquants en France, c'est jouissif.
@ Johann:
"Il faudrait d'abord démontrer que ça existe. Qu'il n'y a pas une contrainte économique derrière, par exemple."
Contrainte économique? C'est la même chose pour la grande majorité des êtres humains.
Démontrer que ça existe? Le Strass, syndicat des travailleurs et travailleuses du sexe, le démontre. Le film de Jean-Michel Carré (que je ne trouve plus en ligne sauf des trailles), "Travailleurs du sexe et fier de l'être".
http://strass-syndicat.org/?s=carré&lang=fr
Je ne parle pas à la place des personnes prostituées, je relaie la position de leur syndicat en France, et je parle en tant qu'homme, potentiellement visé par cette loi.
Sur le dernier point, Grisélidis Réal a déjà écrit. Parfois elle faisait une passe, parfois elle parlait. Mais elle ne s'est pas autodénigrée pour son métier, qu'elle a assumé avec courage.
@ Calendula:
Premier choix professionnel? Rarement je pense, quoique. Les prostituées qui commencent à 18 ans ont peut-être fait ce premier choix. Que dire des affaires d'adolescentes de 13 à 15 ans qui font les escorts, comme la presse le relate parfois? Elles n'ont pas de proxénète, le font de leur propre chef pour l'argent.
C'est parfois un choix d'appoint.
@ Johann:
Morale à deux balles? C'est vous qui reprenez la posture moralisatrice rigide des bourgeois du XIXe siècle. Et cela vous donne bonne conscience. Petit selfie moral.
La prostitution est-elle un bien ou un mal? Voir une prostituée, est-ce mal? Si oui, dans ce cas, être une prostituée est très mal, c'est la tentation du mal!!!... Voilà où mène votre "philosophie" à quatre sous, celle qui vous permet de vous poser en chevalier blanc: à condamner implicitement les prostituées comme immorales.
La question de la prostitution de sa femme ou de sa fille c'est vraiment bateau. C'est leur vie, figurez-vous, et si elles sont adultes il n'y a pas grand chose à dire, même si l'on peut en souffrir. Ou alors on leur fait votre morale. On pourrait ainsi la faire à tout le monde. Allez, on rappelle Calvin!
C'est, au contraire de vous, parce que je respecte la liberté de celles et ceux qui se prostituent librement, que je refuse de les rendre invisibles, de les ostraciser, de les victimiser.
Je crains que vous n'ayez pas encore réalisé l'ampleur du délitement victimaire et ses dégâts intellectuels, politiques, juridiques et moraux. Si vous êtes satisfait de vivre dans une société qui asseoir de plus en plus ses bases sur la fascination victimaire, moi pas.
Holà !!! Comme vous y allez ! La vraie question, comme l'a fort bien chanté Georges Brassens, n'est pas celle de la femme ou de la fille. La question est celle de la mère ! "Il s'en fallait de peu, mon cher, que cette putain ne fût ta mère." Je ne doute pas que l'évocation de Brassens - ce saint, ce véritable ami de la langue français, cette référence culturelle incontournable - mette tout le monde d'accord !
@Rocco
c'est vrai que bande et con, ça faisait déjà sacrément référence à Brassens :-)
@John
Il faut croire que la question de la moralité du sexe semble encore très sensible et la victimisation de la femme dans les histoires de sexes restent en filigrane dans beaucoup d'esprits.
Je suis bien d'accord que cette criminalisation ne va absolument rien changer aux réseaux de la prostitution, voir même possiblement l'aggraver en enfonçant ce secteur dans une plus grande clandestinité.
Cette mesure est tout bonnement pathétique, à l'image du gouvernement qui l'a promulgué.
L'objectif n'étant pas d'éradiquer l'esclavage sexuel commis par ces réseaux, mais bel et bien dans cet élan narcissique de marquer l'histoire par une pseudo avancée.
" Allez donc en rencontrer une et faites lui la proposition: pour le même prix une demi-heure de discussion ou une demi-heure de relation sexuelle. A moins de tomber sur une nymphomane, on parie sur le choix? "
Parce que vous croyez qu'un ouvrier pour un salaire égale dans un métier qu'il a choisi va choisir quoi entre être payer à travailler deux heures ou être payé deux heures à discuter avec son patron si ce dernier lui donne de temps en temps ces deux choix?
D.J
@ Johann
"Dire que la prostitution est un métier comme un autre en dit long sur votre morale à deux balles."
J'estime juste qu'une personne doit pouvoir être libre de faire le choix de le pratiquer. Je trouve les arguments portés par les défenseurs de cette loi vraiment hypocrites et fortement biaisés idéologiquement.
Sur la contrainte financière : estimer qu'une personne perd tout libre arbitre dès lors qu'une contrainte financière entre en jeux, c'est très fort de café. A ce moment le monde du salariat n'est qu'esclavage.
Sur l'argument idéologique qui tranche sur la bonne façon de pratiquer un acte sexuel entre 2 personnes adultes c'est à dire sans transaction financière. Là c'est carrément la police des mœurs qui intervient.
Enfin, sur le fait de ne pénaliser que le client (identifié dans tous les débats comme étant masculin). C’est une deuxième couche idéologique avec une couleur bien particulière propre à l'idéologie féministe. Celle d'imaginer qu'aucune femme ne pourrait avoir l'idée de proposer des services sexuels sans la demande à priori d'un homme. Bref faire passer la femme pour une sainte immaculée et l'homme pour un pervertisseur.
Comme Hommelibre le dit, soit on pose les bases morales d'une société qui interdit tout échange financier lié à la sexualité et alors il faut interdire et pénaliser à la fois les clients et les prostituées et tout ce qui touche à la pornographie, soit on parie sur la liberté individuelle et le libre arbitre.
"Que dire des affaires d'adolescentes de 13 à 15 ans qui font les escortes, comme la presse le relate parfois? Elles n'ont pas de proxénète, le font de leur propre chef pour l'argent."
je dit qu'il n'est pas normale qu'une mineur fasse le trottoir et qu'en règle générale se n'est jamais pour de bonne raison (vous oublier les filles enrôlé par des gars plus âgée) mais bon je pari que vous allez me dire que la lutte contre la prostitution des mineurs est puritaine après tout c'est normale de coucher avec une gamine pour les libertaires .
Les sites internet pour avoir des relations sexuelles "gratuites" sont assez nombreux qu'un homme paye pour une relation purement sexuelle sans faire de mal à la personne il y a rien de mal, c'est un comme un accord. En plus des fois se sont elles qui proposent des "services" supplémentaires contre plus d'argent. Ce qui est gênant dans cette loi comme dans beaucoup parmi d'autres que le féministe a fait passer c'est l'argumentation ici domination masculine et le procédé comme une pénalisation des clients.
Bravo d'avoir montré comment le sujet a été restreint idéologiquement par un gouvernement. Déjà cette restriction est sujette à caution.
Ce qui m'effare encore plus, c'est à quel point on utilise un thème de ce genre pour ne pas traiter des sujets actuels bien plus fondamentaux et bien plus aigus.
Le jour, où le mot "pute" n'est plus une insulte, je dirais que être
prostituée est un métier comme un autre.
Le jour, où un enfant pourra savoir que son père ou sa mère est travailleur du sexe, et que cela n'impliquera pas d'en avoir honte devant ses camarades, quelque chose aura changé.
La majorité de nos contemporains continue à adopter, en public une attitude goguenarde face à la sexualité et les métiers liés à son commerce.
Payer un(e) mineur(e) pour le sexe est réellement hors-la-loi et qui s'en plaindrait ?!?!
J'ai lu l'article concernant cette grande exposition, qui a eu lieu à Genève le week-end passé.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/salon-extasia/story/21432054
Les visiteurs et les exposants ont l'air tout à fait à l'aise, mais je me suis dit : qu'est-ce que c'est triste ! Tout ça est si standardisé, si convenu.
Internet est un supermarché du sexe, sous toutes ses formes et là aussi, l'offre peut booster la demande.
J'essaye très fort de changer de perspective, de me dire :
vendre des légumes, c'est la même chose que se faire payer pour se faire toucher le corps pour de l'argent, réparer une voiture , c'est la même chose, servir des spaghettis, ce n'est pas vraiment différent de .... ( vous complétez par vous-mêmes), du moment qu'une certaine partie des prestataires de services ( la majorité ?) ont choisi librement de le faire, même à 13 ou à 15 ans. Leur corps leur appartient.
J'ai beau essayer, il me semble que l'intimité du corps est d'une qualité fondamentalement différente de la matérialité pure des spaghettis, des légumes ou d'un moteur. Mais je dois être d'un idéalisme désuet.
Je sais qu'il est possible de dissocier l'acte physique de son monde intérieur, de déconnecter son cerveau et sa sensibilité. Certaines personnes ont besoin de se droguer pour pouvoir tenir le coup, mais c'est peut-être aussi leur choix.
La difficulté du sujet consiste dans la grande variété des situations.
Etre escort de luxe ( et ce n'est pas donné à tout le monde), ce n'est pas la même chose que d'être une clandestine sans papiers.
Travailler dans un lieu sécurisé, avec des règles claires et d'un certain niveau est bien sûr préférable aux coins sordides, au mac menaçant et à la clientèle brutale.
Si la législation d'un état permet la prostitution ( comme en Suisse), cela permet d'encaisser des impôts et d'un peu contrôler le milieu.
Il y a l'acceptation du fait que la prostitution ferait partie de la condition humaine.
Je crois que les législations, qui sanctionnent soit les prostitués soit le client, partent de l'idée qu'on peut mettre fin à ce phénomène.
Ce matin, un article très instructif à ce sujet dans la TdG en ligne :
http://www.tdg.ch/monde/prostitution-visible-toujours-vivace/story/24221144
L'expérience de terrain et les bilans objectifs sur une pratique sont vraiment précieux.
Il y a visiblement un gouffre entre les intentions et la réalité.
"Morale à deux balles? C'est vous qui reprenez la posture moralisatrice rigide des bourgeois du XIXe siècle. Et cela vous donne bonne conscience. Petit selfie moral."
Bof.
"La prostitution est-elle un bien ou un mal? Voir une prostituée, est-ce mal? Si oui, dans ce cas, être une prostituée est très mal, c'est la tentation du mal!!!... Voilà où mène votre "philosophie" à quatre sous, celle qui vous permet de vous poser en chevalier blanc: à condamner implicitement les prostituées comme immorales."
Wouah, c'est ce qu'on appelle un syllogisme construit sur du vent. Il est seulement question de domination et d'abus de faiblesse.
"La question de la prostitution de sa femme ou de sa fille c'est vraiment bateau. C'est leur vie, figurez-vous, et si elles sont adultes il n'y a pas grand chose à dire, même si l'on peut en souffrir. Ou alors on leur fait votre morale. On pourrait ainsi la faire à tout le monde. Allez, on rappelle Calvin!"
Hypocrisie quand tu nous tiens. On commence par dénigrer le propos. Mais vous évitez soigneusement de répondre à la question de savoir si vous resteriez avec votre femme après qu'elle se soit prostituée.
"C'est, au contraire de vous, parce que je respecte la liberté de celles et ceux qui se prostituent librement, que je refuse de les rendre invisibles, de les ostraciser, de les victimiser."
Cette liberté que vous érigez comme un flambeau n'existe pas, ce n'est que de la poudre au yeux.
"Je crains que vous n'ayez pas encore réalisé l'ampleur du délitement victimaire et ses dégâts intellectuels, politiques, juridiques et moraux. Si vous êtes satisfait de vivre dans une société qui asseoir de plus en plus ses bases sur la fascination victimaire, moi pas."
C'est vrai qu'en matière de "victime" vous en connaissez un rayon. Au point de systématiquement nier la domination masculine. Vous avez votre vengeance à exercer contre les femmes libres à cause d'UNE femme. Les prostituées ne sont pas libres.
A part ça vous devriez vous intéresser à la dissonance cognitive.
Je trouve amusant de voir se manifester ici tous les clients de prostituées pour justifier leur "besoin". Pauvres types.
"J'ai beau essayer, il me semble que l'intimité du corps est d'une qualité fondamentalement différente de la matérialité pure des spaghettis, des légumes ou d'un moteur. Mais je dois être d'un idéalisme désuet."
Exactement. Il n'y a que les crétins qui se manifestent ici pour ne pas le comprendre. Il faudrait souhaiter qu'ils se fassent sodomiser pour qu'ils puissent peut-être commencer à comprendre. Et le sexualité sans sentiment, sans affectivité, quelle pauvreté, quelle dégradation, quelle insulte ils se font à eux-mêmes! Pauvres types.
Merci Calendula.
http://www.tdg.ch/monde/prostitution-visible-toujours-vivace/story/24221144
"«Cela ne résout rien», affirme «Rita», prostituée norvégienne qui s'est confiée à l'AFP sous un nom d'emprunt. «Le négoce de sexe, c'est quelque chose qui existe depuis plusieurs centaines d'années et qui existera toujours»."
Dissonance cognitive.
"Officiellement, l'heure est à la satisfaction. «La loi a vraiment eu un effet dissuasif sur les clients. On le voit dans notre travail quotidien. Ils ont très peur», constate Simon Häggström qui dirige le groupe prostitution de la police de Stockholm."
Excellent!
"Même son de cloche dans la capitale norvégienne chez Thor Martin Elton, responsable de la lutte contre le trafic d'êtres humains: «Le marché de la prostitution à Oslo s'est considérablement réduit. Le fait le plus marquant est que l'on ne retrouve plus le père de famille ordinaire parmi les clients alors que c'était habituel avant»."
Ahah! Hypocrisie! Le père de famille en parle-t-il à sa famille de ses visites chez les prostituées? Qui parlait de "selfie moral"? Allez John, dites-nous tout: combien de fois êtes-vous allé chez une prostituée? Avez-vous tout raconté à votre femme/compagne du moment?
"«Beaucoup disent qu'elles jugent leur situation pire aujourd'hui qu'avant, non pas qu'il soit difficile de trouver des clients», mais «parce que le rapport de forces a changé», explique Bjørg Norli, présidente de Pro Sentret, un organisme d'aide aux prostituées à Oslo."
Bien évidemment il ne faut pas légiférer contre les prostituées, mais contre les clients. Le rapport de force est alors en faveur de la prostituée qui peut dénoncer son client.
A johann,
Vos réactions montrent à quel point vous traitez le sujet de façon purement émotionnelle. Vous n'apportez aucun argument si ce n'est que les choses doivent être comme vous le pensez parce que c'est ainsi et pas autrement, point barre.
Vous êtes à fond dans la moralisation : le bien d'un côté et le mal de l'autre.
Vous ne pouvez imaginer que des individus puissent penser et agir autrement que de la façon dont vous estimez qu'il est bon de penser et d'agir.
Pour ma part cette loi me dérange car j'estime qu'elle porte atteinte à une certaine idée que je me fais de la liberté.
Être contre cette loi ne veut pas dire que l'on cautionne le fait que des personnes puissent être victimes de situations de pauvreté (ou pas) et être exploitées. Par contre il est préférable - au lieu de montrer du doigt de juger et de condamner - d'écouter, de dialoguer, d'argumenter et de comprendre.
Par ailleurs comme Hommelibre l'explique avec force arguments, je pense qu'elle ne sera en rien bénéfique aux travailleurs du sexe qui font ce choix librement.
Encore une fois comment jugez-vous les femmes et hommes qui choisissent de travailler dans l'industrie pornographique ?
La loi sur la prostitution en France est digne d'un comportement répressif contraire à n'importe qu'elle état de droit. On autorise la prostitution mais on en interdit la clientèle. Ce serait comme d'autoriser la vendre de drogue au supermarché et d'en interdire l'achat et la consommation et de planquer un flic prêt derrière chaque rayons pour arrêter un individu pris sur le fait en train d'acheter ce qui est autorisé à la vente.
" Dire que la prostitution est un métier comme un autre en dit long sur votre morale à deux balles. Donc aucun problème pour vous si votre femme ou votre fille se prostitue. Merveilleux. "
Si ma femme ou ma fille se prostitue c'est mon problème et pas celui de l'état et encore moins le vôtre. Il se pratique aussi l'adultère consentant entre couples avec des plans à quatre. Si vous apprenez que votre fille fait cela avec son mari vous allez aussi dire que votre fille est une victime que vous la connaissiez trop bien pour savoir qu'elle n'aurait jamais accepté ce genre de débauche? Ou bien c'est selon vous jute moral seulement quand il n'y a pas d'acte tarifié?
" Que des gens de votre acabit deviennent des délinquants en France, c'est jouissif."
Ce ne sont pas les gens qui deviennent délinquant c'est l'état qui en créée une nouvelle catégorie.
" Il est seulement question de domination et d'abus de faiblesse. "
En quoi l'acte même des relations sexuelles seraient-elles différentes et considéré comme un abus de faiblèsse quand c'est tarifié? Vous préférez rester dans la négation par une simple supposition que la prostitution ne peut pas être un choix mais une contrainte. Dans la prostitution il y a un bon nombre de personnes qui le pratiquent en toute indépendance et qui assument leurs actes. Il y a un contrat entre celui qui paie pour une prestation et celle qui contre paiement offre une prestation. Maintenant si vous estimez qu'il y dans le ce milieu de la prostitution forcée par des réseaux illégaux; il faut vous en prendre à vous même et à ceux qui pensent comme vous et qui ne veulent pas légaliser cette professions pour en faire un métier à part entière reconnu légalement. Quand un marché n'est pas légal c'est là où l'illégalité via des réseaux mafieux se développe le plus.
" Il faudrait souhaiter qu'ils se fassent sodomiser pour qu'ils puissent peut-être commencer à comprendre. "
Vous n'avez aucune légitimité pour déterminer que la sodomisation est un mal du moment qu'elle est au bon vouloir de ceux qui la pratique que se soit tarifié ou non. Le corps de la femme et d'un homme n'appartient ni à l'état et surtout pas à vous.
" Officiellement, l'heure est à la satisfaction. «La loi a vraiment eu un effet dissuasif sur les clients. On le voit dans notre travail quotidien. Ils ont très peur», constate Simon Häggström qui dirige le groupe prostitution de la police de Stockholm. "
On croirait une satisfaction digne d'un régime totalitaire où les gens vivent dans le peur d'un état répressif.
Officieusement on ne nous dit rien est pour cause:
http://www.atlantico.fr/decryptage/prostitutio-experience-suedoise-penalisation-clients-marie-elisabeth-handman-400900.html
" Ahah! Hypocrisie! Le père de famille en parle-t-il à sa famille de ses visites chez les prostituées? Qui parlait de "selfie moral"? Allez John, dites-nous tout: combien de fois êtes-vous allé chez une prostituée? Avez-vous tout raconté à votre femme/compagne du moment? "
Parce que vous croyez qu' père de famille va aussi dire à sa femme ou à sa copine ( si il n'est pas marié ) qu'il a eu une relation avec une autre femme même si ce n'est pas une prostituée? Donc il faudrait suivant votre logique aussi pénaliser l'adultère en criminalisant les amants tout en autorisant toujours les amantes ou les maîtresses.
" Bien évidemment il ne faut pas légiférer contre les prostituées, mais contre les clients. Le rapport de force est alors en faveur de la prostituée qui peut dénoncer son client. "
Une professionnelles ne va pas balancer son client qui est son gagne pain. Ceux qui vont dénoncer les clients se seront surtout les types comme vous avec leur morale à 2 balles qui seront les premiers à téléphoner aux flics au moindre signe suspect.
" Je trouve amusant de voir se manifester ici tous les clients de prostituées pour justifier leur "besoin". Pauvres types. "
Non il y a ceux qui défendent les libertés individuelles et le libre arbitre et les autres comme vous qui ne les aime pas. ( de la part d'un fan de Poutine c'est pas étonnant du tout ) Ce n'est pas parce que l'on est pour la libéralisation de la consommation des drogues que l'on est forcement un junkie ou un consommateur occasionnel. Les pauvres types se sont ceux qui en France ont interdit le droit d'aller chez une prostituée et que l'on choppera un jour comme client en Suisse. Les pauvres types se sont les gens comme vous qui n'ont rien compris qu' en voulant interdire le commerce du sexe va rendre plus important la clandestinité et la traite des femmes par des réseaux mafieux.
Interdire le commerce de l'alcool a été un échec et cela fait émergé les réseaux mafieux pour vendre illégalement de l'alcool souvent frelatée. Pareil pour la drogue. Vous dites défendre la cause des femmes en encourageant leur traite par des réseaux mafieux.
D.J
Johann, vous recommencez avec vos merdiques petites attaques personnelles. Navrant. Comme quoi on ne change pas.
Votre question sur ma vie privée est totalement déplacée, honteuse, intrusive, de l'ordre du viol, moral, surtout dans le contexte où vous me la posez, et je ne vous ferai en aucun cas le plaisir de vous donner une réponse. Je vous laisse imaginez pour l'autre, vous semblez addicte du fait. Mais vous-même, pour être si rigide et agressif dans votre morale à quatre sous, constamment dans la défense et l'attaque, qu'avez-vous à cacher?
Pour le reste je reste en totale contradiction avec ce que vous écrivez. Vous vous aveuglez et n'avancez aucun élément de preuve. Je n'ai donc plus à vous répondre. Je suis à 180° contre votre votre analyse qui n'en n'est pas une. Quand-même, autant de faiblesse intellectuelle, Johann, ça commence à bien faire. Vous traitez avec facilité les gens qui pensent autrement que vous de stupide. Vous devez donc bien connaître la stupidité, de l'intérieur... C'est le lot de tous les petits autoritaires. Vous en êtes un.
Plus rien d'autre à vous dire. Pas de temps à perdre avec un con. Définitivement.
Excellente réponse D.J.
Pas mieux.
@Johann,
J'ai lu l'article de la TdG un peu autrement que vous.
Il m'a semblé comprendre, que la loi sanctionnant les clients n'avait pas bien atteint ses objectifs et que les femmes prostituées se retrouvent davantage précarisées à présent. ( Je parle de femmes, car les journalistes n'ont pas interviewé de prostitués hommes.)
Depuis l'entrée en vigueur de la loi, des pères de famille auraient donc renoncé à fréquenter des prostituées. Ca nous met en face de réalités que nous ignorions peut-être....
Comme quoi, ce sujet est véritablement très compliqué. Pour renvoyer au troisième billet d'hommelibre à ce sujet, on aurait donc réussi à contrôler la sexualité des pères de famille. Ou alors, est-ce que ceux-ci auront trouvé d'autres moyens ? On parle d'internet...
Avec le peu que je connais sur le "plus vieux métier du monde", je crois savoir que les prostitués ont toujours vécu en marge de la société, en étant considérés comme des cas sociaux. Ainsi, la problématique de sa réprobation et de son interdiction n'est pas une invention du féminisme moderne.
Je crois qu'il faut se poser la question de base :
Pourquoi suis-je négatif / négative face l'existence de la prostitution ?
Parce qu'elle rapporte de l'argent à des entremetteurs criminels et qu'elle fait la fortune d'un milieu interlope ?
Parce que la génitalité est un facteur qui peut être monnayée ?
Parce qu'on pense que les travailleurs du sexe devraient faire autre chose, quelque chose de plus valorisant du point de vue social ?
Parce que ce serait une des formes les plus évidentes, avec l'industrie du porno, de stéréotypes rabaissant les femmes ?
Parce que ça pose un problème moral ?
Je n'ai pas fait la liste exhaustive, il doit y avoir d'autres raisons encore.
Pour moi, c'est la raison citée en premier, qui m'horripile: le fait que des humains puissent forcer d'autres humains à avoir des rapports tarifés et d'en retirer, en plus, un profit économique.
Toutes les autres raisons me semblent mineures à côté de l'exploitation par un tiers.
Il me semble qu'ici, la plupart des intervenants partent de l'idée que c'est un choix positif, que l'exploitation par des tiers est marginale et que pour cela, il y aurait, dans ces lois qui ciblent les clients,une intention de nuire.
Quant à moi, j'y vois une tentative assez maladroite de changement de paradigme, dans le but de diminuer la demande.
Avec la révélation de dossiers comme les "Panama Papers", je commence à me dire que tout problème lancinant, qui ne peut être résolu, repose sur un jeu d'intérêts camouflés. Si la traite d'êtres humains, souvent conjugué avec le trafic de drogues ne peut être jugulée, c'est que l'on n'y met pas toute l'énergie nécessaire.
J'espère ne pas être en train de virer complotiste !
Loi sur la prostitution? Ses présupposés rendent à l’identique illégal tout contrat de travail:
« Les députés ont considéré que la présence même de l’argent dans la relation est la preuve irréfragable de l’absence de libre consentement d’une des parties. »
… la présence même de l’argent dans la relation est la preuve irréfragable de l’absence de libre consentement d’une des parties… Tout contrat qui fixe les conditions d’un échange service contre argent (tout le travail salarié) est illégal, dans ce sens.
www.evoweb.net/blog2/20160408-prostitution-sexodus.htm
@ Calendula:
"... c'est que l'on n'y met pas toute l'énergie nécessaire"
Je suis d'accord, je fais la même remarque.
Pour le reste, bien sûr, je ne parle que la prostitution volontaire, jamais des réseaux mafieux.
On pourrait faire une étude actuellement inexistante: relever le nombre de place de travail, en tous genre y compris des travaux peu valorisés, salissants, dangereux, et le leur proposer. Ou leur proposer de s'inscrire au chômage. On verra combien lâchent le métier.
La loi contourne cette question alors qu'elle me paraît centrale.
Je ne porte pas de jugement sur les personnes qui se prostituent. Je peux discuter avec certaines, demander sa motivation, vérifier qu'elle assume, parler de bien et de mal –mais sur quelle base? Domination masculine, abus de faiblesse, sont d'évidence des écrans de fumée brandis par les abolitionnistes. Ce ne sont pas des critères valables. Ce sont des conneries par lesquelles ils se la jouent monsieur propre. Pour cela ils sont prêts à décider de ce qui est bien ou mal à la place des gens.
@ Calendula:
Cet article de la Tribune confirme ce que disaient déjà les opposants à cette mesure: pas de baisse réelle, déplacement du problème, plus grande précarité. La conclusion propose de se pencher davantage sur les conditions socio-économiques qui pousseraient à la prostitution. Mais comme vous le dites c'est compliqué. Par exemple, pour quelle raison une femme qui gagne des milliers d'euros par mois en se prostituant (je me souviens des voitures de sport des prostituées à Genève); pourquoi gagner moins de 2'000€ au chômage ou comme ouvrière, alors qu'elles en gagnent parfois 5 ou 10 fois plus, sans formation ni expérience particulière?
Une escort jeune, jolie, peut gagner très gros. Certains tarifs d'escorte montent 1'000, 2'000 € la nuit. Pourquoi tuer la poule aux oeufs d'or?
oups, saut de mots. Lire:
... à Genève) y renoncerait-elle?
On peut aussi se demander comment ils ont compté les pères de famille... Ou est-ce un argument pour chauffer un peu plus les abolitionnistes? A voir la réaction plus haut sur ce point, on n'a pas fini de voir des gens décider de ce qui est bon pour les autres.
À lire aussi, Élisabeth Lévy dans Causeur:
www.causeur.fr/jupe-voile-benbassa-rossignol-prostitution-37643.html
En même temps, si c'est le plus vieux métier du monde................:-)
"« Bande de cons ! » ou l’imbécillité au pouvoir"
Tout le monde le pense, tout le monde le dit!
HL, faut bien détourner la principale préoccupation des Français par ce qui se passe en dessous de la ceinture! Les politiques, eux, ce sont les call-girls de luxe....
Les pervers jouent toujours les moralisateurs afin que l'on ne se doute pas de leurs travers! Généralement, se sont les clients les plus réguliers des prostituées.
C'est aussi l'exemple du tueur qui se fait passer pour un témoin et qu'on voit interviewé... pour ne pas être soupçonné!
C'est un opportuniste et un troll pollueur, hommelibre, traitez-le donc comme tel! Rien que la vue de son pseudo me donne la nausée!
Arrêtez D.J, vous allez le rendre intelligent!
:D
Comme vous le dites opportunément. la France est en régression: après la stigmatisation des fumeurs, voici celle des clients de prostituées, pourtant tous deux volontaires et consentants au gré des affinités électives !
Le corps des hetaïres ne leur appartient plus mais il est désormais la chose exclusive de l'Etat. Comme est confisquée désormais la libre expression des désirs masculins.
Cette réification de la Femme, le bannissement des boucs-émissaires et la pénalisation des relations intimes par l'Etat annonce une nouvelle ère de Prohibitions réprimant la satisfaction de tous les désirs.
Quoi de plus subversif, en effet, que les désirs non assouvis:-) ?
Enfin... enfin... faut-il / peut-on encore confondre ''clientèle de la prostitution'' (qui sera pénalisée) avec ''exploitation de la prostitution'' ou Mac ?
En effet, il y a des prostituées qui font ce métier, sans ''Mac'', et en toute bonne raison, qui est celui de gagner beaucoup d'argent.
Alors, pénaliser le ''client'' qui veut passer quelques minutes de plaisir sexuel, pour une poignée d'euros... c'est vraiment con ! Car c'est plutôt les ''Mac'' qu'il faut pénaliser. Non ?