Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Revue de presse : Tombé du ciel – Femmes de Nasa 

Le ciel est comme un terrain de jeu pour les uns. Facétieux et audacieux, ils s’élancent, qui à l’horizontale comme Bertrand Piccard, qui à la verticale comme Luke Aikins. Pour les autres c’est un écran de pub. 

ciel,chute,luke aikins,nasa,femmes de la nasa,Tombé du ciel

On se souvient peut-être de Félix Baumgartner. En octobre 2012 il avait réalisé un saut en chute libre depuis un ballon à 39’000 mètres d’altitude. Un autre fou du ciel, Luke Aikins, a réalisé un autre exploit hier: sauter depuis 7’600 mètres. C’est beaucoup moins. Mais lui c’est sans parachute ni combinaison spéciale pour voler!

Et comment a-t-il atterri? En bouillie? Non bien sûr, sinon ce ne serait pas un exploit. Il avait installé un dispositif pour amortir sa chute et le recevoir sans blessure: un filet de 30 mètres de côté accroché à 76 mètres de hauteur. Il était accompagné de trois autres parachutistes, qui permettaient de le repérer grâce à des fumigènes (ils avaient par contre un parachute).

Je laisse imaginer ce que peut représenter ce mouchoir de poche quand on tombe à 193 km/h. Comment surtout ne pas le rater? Le vent, la posture du corps, modifient la trajectoire. Tomber pile, sans frein pour choisir le meilleur angle d’approche, en sachant que si l’on échoue on est mort, qu’aucun système attaché ne permet de rattraper le coup en cas de besoin, c’est pas mal.

Il s’est aidé. Encore heureux. Il était guidé par un système GPS auditif grâce auquel il pouvait corriger la descente par quelques mouvements, et quatre spots lumineux spéciaux au sol confirmaient ou non la bonne trajectoire. L’arrivée est impressionnante (vidéo en bas).

Vivent les fous du ciel!

 

 

ciel,chute,luke aikins,nasa,femmes de la nasa,Femmes de Nasa

Connaissez-vous le nom de l’actuel administrateur de la Nasa? Moi non plus. Pourtant c’est aux femmes que l’agence ne rendrait pas assez hommage. C’est ce que pense une scientifique américaine, Maia Weinstock. Elle a conçu un projet qui pourrait rendre ces femmes plus visibles. Un projet qui sera réalisé par la compagnie Lego si 10’000 votes internet le soutiennent.

Son projet? Fabriquer un coffret avec cinq figurines en Lego. Elles représentent cinq femmes ayant eu un rôle majeur dans l’agence spatiale américaine. Selon Libération:

« Les femmes ont joué des rôles critiques dans l’histoire du programme spatial américain. Mais, souvent, leur contribution est oubliée ou sous-estimée, estime Maia Weinstock. Cette boîte Lego célèbre cinq pionnières de la Nasa et propose une expérience éducative pour aider les enfants et les adultes à découvrir l’histoire des femmes scientifiques.» Les autres figurines représentent :

Katherine Johnson, mathématicienne et physicienne qui calculait les trajectoires des vols Apollo

Sally Ride, astronaute, première femme américaine à être allée dans l’espace

Nancy Roman, astronome, «mère» du télescope Hubble, première femme à occuper un poste de direction à la Nasa

Mae Jemison, astronaute, première femme noire américaine à être allée dans l’espace. »

ciel,chute,luke aikins,nasa,femmes de la nasa,Comme chez les hommes on cite les femmes de pouvoir ayant des postes de haut niveau. Le genre de poste dont il n’y a qu’un sur mille – ou moins. On ne parle pas des nettoyeuses des écrans, ni des calculatrices anonymes dont les travaux s’ajoutent à d’autres sans qu’elle reçoivent quelque reconnaissance au-delà de leur salaire. On sait qu’à ce niveau une personne seule ne peut rien. La science est une production d’équipes. Cela aurait été une bonne occasion de changer les codes du star system qui valorise une seule personne pour toutes les autres.

De son côté Lego a trouvé dans le ciel un bon écran publicitaire.

Je ne sais pas si ce coffret girlie, digne du Petit Poney, ni si ces figurines feront rêver les filles. Je ne sais pas si le mode d’emploi précise que si elles peuvent rêver, seules quelques rares d’entre elles réaliseront leur rêve. Comme chez les hommes. Les autres? Comme chez les hommes encore: à la trappe. Caissières, nettoyeuses, petites mains dans l’industrie ou conductrices d’engins sur le pas de lancement, elles peuvent regarder en l’air faute de s’y trouver. 

Pas de coffret pour elles. On ne prête qu’aux riches. Ben tiens, s’il fallait en plus créer des figurines Lego pour les vrais invisibles…

 

 

 

 

Catégories : Divers, Féminisme, Univers 4 commentaires

Commentaires

  • "Mais, souvent, leur contribution est oubliée ou sous-estimée,"

    discours de féministe, d'après elles les femmes seraient toujours oubliées, alors que dans la presse actuelle on ne parle que des femmes.

  • Qui a inventé la Nasa ?
    Des hommmmmeuuuuhhh !!!!

  • Avec le coffret Lego on va dans le sens du féministe valoriser les actions des pionnières dans un secteur d'activité en plus ramené au secteur "des femmes scientifiques" un coffret comme ça elles en ont pour 6 mois à se remettre.
    Un coffret d'homme scientifique seul serait considéré comme du sexisme (société, secteur masculin,...) ici un coffret de femme c'est pédagogique et l'argumentation habituelle. Pourquoi pas ne pas en lancer pour chaque sexe dans le cadre d'une promotion de la Nasa.

  • La sous représentation des femmes n'est pas le fait de discriminations ou d'incompétence. C'est le choix, pour beaucoup d'entre-elles de privilégier la famille au détriment de leur carrière. Mais il n'y a aucune raison pour ne valoriser que les femmes qui ont réussi. Nombre d'hommes également n'ont pas eu la chance de faire des études et passent à côté de la célébrité.

    Ou bien on met en avant les personnes les plus méritantes. Ou bien on cite tout le monde sans distinction de sexe. Mais allez faire comprendre cela à ceux et celles qui font déjà de la discrimination sexiste en établissant des quotas uniquement pour les femmes. Pour ces gens-là c'est le sexe et non la compétence qui importe.

Les commentaires sont fermés.