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Fausses accusations : la nouvelle doctrine du gouvernement Trump ?

L’administration Obama avait mené une politique de culpabilisation envers les étudiants de sexe masculin. Il s’en justifiait en déclarant: « On estime qu’une femme sur cinq a été agressée sexuellement pendant ses études – une sur cinq. »

 

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Cette estimation, comme l’ex président le précisait, n’est pas un chiffre factuel. Dans un précédent billet je mentionnais les chiffres et les critiques à propos de cette estimation. Dans un autre je citais des exemples de fausses accusations de viol sur un campus.

Pour mémoire la féministe évolutionniste Peggy Sastre avait dénoncé les entorses aux droits civiques et judiciaires des étudiants mâles:

« Malheureusement, en vertu de la digne protection des victimes d’agressions sexuelles, certaines procédures mises en œuvre dans l’enseignement supérieur présument de la culpabilité des accusés. Avec l’encouragement de responsables fédéraux, la riposte instituée par des universités à la violence sexuelle dont sont victimes les femmes abroge les droits civiques des hommes. (…) … en vertu d’une exigence fédérale, les étudiants peuvent être désignés coupables selon le niveau de preuve le plus minimal: la prépondérance de la preuve, ce qui signifie qu’il suffit d’une certitude d’à peine 51% pour prendre une décision susceptible de changer à tout jamais la vie de l’accusé. »

 

 

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Des professeurs de Droit de l’Université d’Harvard avaient également dénoncé cette régression intellectuelle, juridique et sociale mise en place par Obama le supposé progressiste:

« Pour statuer sur des affaires d’infraction sexuelle présumée, Harvard a adopté des procédures qui dérogent aux éléments d’équité et de droit les plus fondamentaux», écrivent-ils. Les professeurs soulignent ainsi que les nouvelles réglementations instaurent une fonction d’agent de conformité au Titre IX, qui sera en charge de «l’enquête, de l’instruction, de la collecte des faits et de la procédure d’appel». Suivant ce nouveau système, l’accusé n’aura le droit à aucune audience et n’aura donc aucune possibilité d’interroger des témoins et de construire sa défense. L’Université d’Harvard, selon les auteurs de la tribune, «jette par-dessus bord toute notion d’équilibre et d’équité dans le seul but d’apaiser à la va-vite certains responsables de l’administration fédérale. »

Les hommes en tant que groupe sont clairement objet de discrimination négative à cause de leur sexe. En clair, le fardeau de la preuve que l’accusation doit apporter a été allégé et la simple parole d’une accusatrice suffit à faire condamner un homme sans aucune preuve. La condamnation entraîne en particulier l’expulsion de l’étudiant de son université. Autant dire que la carrière pour laquelle il se formait est brisée.

 

 

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L’élection de Donald Trump à la tête du pays va peut-être changer la donne. En effet la ministre de l’éducation, Betsy DeVos, a annoncé vouloir rencontrer les étudiants impliqués dans la question des violences sexuelles sur les campus: d’anciennes victimes, leurs avocats et représentants (comme le National Women’s Law Center), et – c’est ici qu’intervient la nouveauté – les hommes qui se déclarent victimes de fausses accusations (dont la National Coalition for Men).

Pour la première fois à ma connaissance, un gouvernement va se pencher sur les cas d’accusations de viol délibérément fausses. Il ne s’agit pas ici, semble-t-il, d’une simple catégorisation des fausses accusations dans le secteur dénonciation calomnieuse, mais d’un regard politique particulier sur cette criminalité spécifique.

L’administration Trump saura-t-elle réparer une injustice que l’administration Obama avait commise? Saura-t-elle écouter la parole des hommes à égalité avec celle des femmes? Et faire rendre une justice impartiale, contrairement à ce qui s’est pratiqué pendant des années de pouvoir Démocrate?

 

 

 

Catégories : Philosophie, Politique, société 2 commentaires

Commentaires

  • Entre fausses accusations ,délations etc c'est malheureusement dans l'air du temps ! c'est un nouvel art de vivre et de nombreuse femmes aiment s'y adonner
    Et pour peu que vous n'ayez pas un animal bien que vous les aimiez beaucoup vous pourriez bien requérir le tribunal pour diffamations seul moyen de contrer les sales langues
    Nous avons actuellement un ciel qui incite à la délation les plus jalouses n'ayant que ce moyen là pour se venger
    Quand je vois ce qui se passe au niveau couples entre vieilles copines qui portant l'ont toujours été je me dis autant rester seule et continuer à épauler les hommes

  • Trump n a qu à décréter une loi qui autorise à attraper les femmes par la chatte comme il se plaisait à le dire durant sa campagne présidentielle.
    Néanmoins, il continue à dire que "God Bless America" et "In God we trust". La preuve est que tout ce blabla sur God est imprimé sur leur billet vert qui a l air de flamber de mieux en mieux depuis l arrivée de Trump...Comme quoi...

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