Jean-Marie Bigard n’est pas seul à faire dans le lourd bien gras et provocateur. Il ne fait pas dans la dentelle. On se souvient de son Lâcher de salopes tout en délicatesse… Avec Laura Laune les amateurs de finesse bien léchée et pasteurisée repasseront. Car l’air de rien elle tape et provoque.
Son premier atout: un look et une voix de petite fille gentille et espiègle, qui devient un vilain petit diable quand elle lâche une vanne. C’est d’ailleurs le titre de son spectacle: Le diable est une gentille petite fille. Un sujet en or qu’elle pourra décliner longtemps au fil de ses futurs spectacles. Du moins tant que son corps saura incarner cette petite fille qui met les pieds dans le plat avec candeur troublante et rouerie.
Laura Laune a gagné La France a un incroyable talent l’an dernier. On l’a vue audacieuse jusqu’à en être culottée quand, dans sa prestation lors de la finale, elle a envoyé un peu de purée piquante dans laquelle elle a mélange l’appel à voter pour elle. En jouant la naïveté elle a fait accepter ce qui chez d’autres serait un repoussoir: sa propre mise en valeur.
On parle aujourd’hui d’elle et de quelques autres femmes humoristes comme de celles qui osent tout. Voilà une bonne nouvelle alors que le monde culturel occidental se rétrécit, ce monde où les artistes sont pris dans la peur des jugements de valeurs des justiciers d’internet, dans l’obéissance au politiquement correct et dans la peur de ce qu’il faut dire ou non. D’ailleurs les artistes qui se plient aux nouvelles normes du langage ou présentent leurs excusent pour tel ou tel mot choquant ne sont plus des artistes, seulement des gagne-petits. Des soumis.
Il est vrai que Laura Laune surprend. Quand elle commence on se demande si ça va le faire. Mais vite quelque chose prend, et soudain elle balance sa purée. Exemple? France 2 a passé un très court extrait du spectacle de l’humoriste. Très, très court.
Si court que dans son spectacle où elle provoque et fait rire à propos des grandes religions, seule la partie sur les juifs a été montrée par la chaîne d’État française. Qu’a dit Laura (vidéo du bas)?
« Quel est le point commun entre un juif et les baskets ? – On en trouve plus en 39 qu’en 45. »
La provocation, teintée de cynisme, est crue. Cette collision des idées et contextes est un des moteurs de l’humour. Évidemment, dans une époque où certains et certaines se vautrent dans l’antiracisme et l’antisexisme comme des porcs dans leur auge caqueuse, cette blague sent le soufre. On ne peut pas rire de tout, reprend un chroniqueur de TPMP. Or le propre de l’humour est de s’affranchir de la correction, de provoquer, de mettre ensemble des idées qui détonnent en vue de déclencher l’hilarité. Cela ne passe pas forcément par de la dentelle.
Il se peut que sortie du contexte cette blague ne fasse pas rire tout le monde. Voire même qu’elle choque certains téléspectateurs. Première remarque: si la télé ne doit passer que des programmes ou images dépourvus d’effets choquants, on peut programmer les bisounours 24h sur 24h.
Deuxième remarque: Coluche en son temps en avait fait tout autant sinon pire. Mais en ce temps-là les Gorgones et les justiciers sociaux n’écumaient pas encore internet pour trancher des têtes au nom du retour de la morale de jugement.
Maintenant que le pas est fait, que même les animateurs télé disent aux spectateurs ce qui est bien et ce qui est mal, il va falloir trouver comment s’en sortir. Comment retrouver la fraîcheur des comportements libertaires d’il y a trente ans. On ne jugeait pas pour un rien. On ne cherchait pas d’ennemi de genre ni de classe. Personne ne se revendiquait victime par statut. Les débats étaient ouverts, non orientés comme aujourd’hui.
Les grandes aspirations à la liberté produisent aujourd’hui des petits sergents prêts à fouetter les égarés. Et à provoquer leur soumission ou leur mort sociale. Comment se libérer ce cette charge qui délimite les deux camps (du prétendu Bien et du supposé Mal) qui s’affrontent? Aujourd’hui le cynisme est une attitude porteuse de liberté. Aujourd’hui, être en rupture intellectuelle d’avec les supposés consensus sociétaux est une posture courageuse dans le grand retour du conformisme. Vive Diogène!
Paraphrasant la fin du manifeste du parti communiste, écrit par Karl Marx et Friedrich Engel, je dis: « Morts sociaux, déclassés moraux de tous les pays, rejetés pour cause de non conformité, unissez-vous! Vous n’avez rien à perdre à refuser leur oppression. Brisez leurs chaînes morales. »
Les nouveaux maîtres seront déboulonnés eux aussi. Chaque chose en son temps.
P.S.: définition de cynisme selon le cnrtl.fr:
« Mépris des conventions sociales, de l'opinion publique, des idées reçues, généralement fondé sur le refus de l'hypocrisie et/ou sur le désabusement, souvent avec une intention de provocation. »
Laura Laune, l'extrait:
Commentaires
Mais oui, mais non. Comme elle, vous faites fi du contexte. La blague sur les chaussures, elle ne m'a pas vraiment fait rire, parce que moi, je le vois tout de suite, le contexte : une France où l'extrémisme musulman fait régner sa loi, une France que les Juifs sont obligés de quitter en masse pour Israël.
Dans quelques années, un humoriste kosovar fera des blagues sur les diverses façons d'égorger le cochon vaudois, alors qu'il y aura déjà eu des milliers de victimes égorgées dans ce canton par les mêmes, et je rigolerais encore moins. Mais bon, c'est vrai que vous êtes Genevois et peut-être que cette perspective vous réjouit...
Il faudra un jour que les bobos commencent à comprendre et savoir ce qu'ils veulent : on ne peut militer pour ouvrir grandes les portes aux musulmans et conserver un humour façon Charlie Hebdo. En tout cas, là, on sait comment ça se termine...
Et quand ils en auront fini avec les Juifs, ils s'occuperont des Laura Laune et ses semblables. Je me demande si je ne me marrerai pas...
PS pour Daniel : Aristos Marcou a courageusement refusé de publier mon commentaire qui vous répondait...Voilà qui est bien significatif.
Yen a un peu marre des susceptibles ! ...Les autres "égratignés" ne sont pourtant pas épargnés et ne font pas tant de bruit !
L'émission d'aujourd'hui des Grandes Gueules de la 23 a abordé ce sujet. Le juriste de service (ce n'est pas tous les jours le ou la même) est intervenu, avec grande hargne et justement, à mon sens, pas sur le contenu de la "blague" en question, mais sur le fait que pour une "blague" tout aussi provocatrice, mais portant sur les femmes battues, le journaliste Tex (si s'ai bien compris) a été mis à pied par France 2.
L'une était acceptable parce qu'elle correspondait à un mouvement général de revendication des femmes et était prononcée par une femme, l'autre était inacceptable (et sanctionnée de plus) parce qu'elle allait dans le sens contraire.
Le fait que dans un cas les gens dont on insultait la mémoire étaient juives pouvait évidemment jouer son rôle.
Marina Rollman, une genevoise...
https://www.youtube.com/watch?v=VpGw-EYTwrs
J'ai un peu le sentiment que pour exister aujourd'hui dans le monde il faille surenchérir jusqu'à l'outrance.
Un peu comme en sport. On demande du carnage. On voudrait des combats dans l'arène. Et il semble que les jeux virtuels permettent ces excès sans conséquence directe apparente.
Si l'on peut tout dire, la manière de le dire fait beaucoup. Ainsi lorsqu'on écoute un gag limite de Coluche, on sait son intention, on connait le bonhomme.
S'il est difficile de se prononcer sur un simple extrait dans un spectacle, et encore plus lorsqu'on ne connait pas l'artiste, je dois avouer que ce gag m'apparait surtout comme un projecteur plus que le véhicule d'un message.
Mère-Grand@ "L'une était acceptable parce qu'elle correspondait à un mouvement général de revendication des femmes"
Vous parlez bien de la blague 39-45 ??? En quoi cela correspond-il à une revendication féministe ???
Pierre Jenni @ "je dois avouer que ce gag m'apparait surtout comme un projecteur plus que le véhicule d'un message." Sauf que le projecteur contient le message, pour utiliser votre jargon jargonnant. Le message, c'est un mépris total...
@Géo
Merci de me faire remarquer que j'ai écrit une bêtise. Ma pensée était que l'une était acceptable parce que prononcée par une femme à un moment où les femmes ont à tel point été présentées comme victimes que celle qui s'exprime comme le plus minable des hommes ne peut plus être critiqué.
Moi j'ai bien ri!
Je trouve le mécanisme humoristique, bien qu'il ne soit pas récent, très efficace. J'ai pas mal d'amis juifs, et les blagues les plus caustiques (je me souviens d'une sur Sabra et Chalita, qui est un peu le pendant de la présente galéjade) sur les juifs émanent en général de leur propre communauté.
Et oui, l'humour est fait pour ça: se distancier d'un fait gravissime et le désacraliser, ce qui est selon moi assez sain.
Mais il faut dire qu'elle est belge aussi, par conséquent adepte d'un humour plus débridé et beaucoup moins respectueux de "convenances bien-pensantes" à la Française.
Pour prendre un exemple, puisqu'on parle de Coluche, personnalité très appréciée de nos voisins d'outre-Quiévrain, mais dont les blagues dites "belges" étaient un peu redondantes, à ma connaissance, personne ne lui a fait un procès, ni en vrai, ni d'intention ... c'était juste un peu agaçant à force.
Le jour de sa mort (on ne se moque pas de la mort, hein, c'est triste, tout ça...) je me souviens du commentaire d'un client lors de l'annonce de son accident de la circulation avec un camion, qui a susurré "j'espère au moins que c'était un camion de frites"
Que c'est mal de ne pas pleurer sur la mort d'un homme! Mais j'avoue que j'ai bien ri aussi.
"une France que les Juifs sont obligés de quitter en masse pour Israël"
Exemples: BHL, Finkelkraut, Sinclair, JFKahn, DSK, Glucksmann...
Ah zut, ils restent!
La blague? Qu'est-ce qu'on lui reproche? Elle admet que la shoah a eu lieu, non? Tout le contraire d'une négation. Maintenant je ne suis pas sûr pour les baskets. Quand je vais en magasin, très souvent en rayon j'en vois plus de 45 que de 39...
Un autre temps déjà:
https://www.dailymotion.com/video/x2p9ec7
https://www.youtube.com/watch?v=HhE_EwGNZTE
"J'ai un peu le sentiment que pour exister aujourd'hui dans le monde il faille surenchérir jusqu'à l'outrance."
Outrance?! C'est un des mécanismes de l'humour, non?
"celle qui s'exprime comme le plus minable des hommes ne peut plus être critiqué."
Mais justement elle EST critiquée. Mais difficile de la virer, vu qu'elle est indépendante et que c'est le public qui décidera de sa carrière et pas des censeurs à la petite semaine.
"PS pour Daniel : Aristos Marcou a courageusement refusé de publier mon commentaire qui vous répondait...Voilà qui est bien significatif."
En substance?
@Daniel
"celle qui s'exprime comme le plus minable des hommes ne peut plus être critiqué."
Mais justement elle EST critiquée. Mais difficile de la virer, vu qu'elle est indépendante et que c'est le public qui décidera de sa carrière et pas des censeurs à la petite semaine.
Vous avez tout à fait raison. J'ai décidément eu beaucoup de peine à m'exprimer correctement, oubliant même de de faire l'accord en genre du mot "critiquée".
L'intervention au GG que j'ai approuvée portait sur la différence supposée de traitement entre un et une humoriste, dont l'un a été "viré" et l'autre "n'aurait" plutôt accueilli que des rires.
Votre intervention apporte des nuances qui aurait dû infléchir l'expression de notre irritation. Je me demande cependant si le public lui-même, qui a réussi dans d'autres circonstances, comme les provocation de Dieudonné, a faire interdire les autorités, n'a pas en l'occurrence été plus "compréhensif" pour la raison invoquée.
Pour moi cette sotie de Laura Laune agit comme une remise en mémoire du drame. En une seconde je revois les images noir et blanc de l'époque. Cette vanne a donc aussi son utilité.
Pour Coluche, l'irrévérence devrait être son discours funèbre.
Par exemple: si on ne veut pas se prendre un phare de camion, mieux vaut éviter de rouler tête baissée...
Merci pour les liens vers Desproges, Daniel. Autre temps, oui.
Entre la mort de Coluche, complétement de sa faute, et la mort et l'incroyable souffrance de six millions de personnes, tuées dans des circonstances effroyables, moi, je fais la différence. Et à propos d'humour juif, cela m'étonnerait que les Juifs fassent beaucoup de plaisanteries sur la Shoah.
Tiens, à propos, pourquoi ne plaisante-t-on pas sur la mort de ces connards d'Indiens massacrés par Custer ? Pourquoi ne rigole-t-on pas de ces cafards de Tutsis massacrés par ces joyeux lurons Hutus ? Hein ? Je me demande bien pourquoi...
Et il y en a d'autres, vous savez. Ces idiots d'Algériens massacrés à Sétif, ces ratons, ces bicots, on pourrait blaguer à leur sujet ? Ces millions d'Africains en esclavage et massacrés par les Arabes, sûr qu'on pourrait en faire de bonnes sur leur compte...
Ces deux millions de Vietnamiens bousillés par ces merveilleux héros US, ces faces de rat de niakoués, c'est-y pas drôle ?
Je m'arrête là, mais je me rends compte que je pourrais en remplir trois pages...
Coluche est vraiment mort comme un con. Un vrai gros con. Juste ne pas oublier ce léger détail...
Bien, Géo, j'admire la place de l'église dans votre village. Vraiment rien à retrancher, peut-être serais-je moins péremptoire au sujet de Coluche...
Ne me fais pas rire Geo... J'avoue que le rire est le sujet du post, mais bon....
Des blagues sur les indiens, les vietnamiens, les noirs, et dans tous leurs états. Concernant les Français et les Suisses, ça ne manque pas non plus.Il y en a des kilomètres. De quoi faire 30 volumes d'anthologie au moins. Ca n'en fait pas une offensive raciste.
Tu connais l'histoire du juif qui se faisait appeler Geronimo Cohen?
Non, bon, je laisse tomber, même si c'est un juif qui me l'a racontée!
"Ca n'en fait pas une offensive raciste." Ce n'est absolument pas la question.
Géo ah Géo...
"cela m'étonnerait que les Juifs fassent beaucoup de plaisanteries sur la Shoah."
C'est que vous ne connaissez pas le Juifs, ni la fonction, parfois, de l'humour et surtout de l'autodérision.
http://www.atlantico.fr/decryptage/humour-noir-quand-juifs-blaguaient-shoah-pour-se-donner-courage-rudolph-herzog-826417.html
J'aime bien la dernière dans les commentaires: Jacob prend le train. On dirait du Patoucha.
"Tiens, à propos, pourquoi ne plaisante-t-on pas sur la mort de ces connards d'Indiens massacrés par Custer ?"
Parce qu'ils ont massacré Custers?
"Pourquoi ne rigole-t-on pas de ces cafards de Tutsis massacrés par ces joyeux lurons Hutus ?"
Il faudrait demander aux Tutsis.
"Coluche est vraiment mort comme un con. Un vrai gros con. Juste ne pas oublier ce léger détail..."
Ce qui était surtout gros, c'était le camion. Mais Géo a tout vu, il était sur place et il sait donc que le camion ne lui a pas coupé la route.
"moi, je fais la différence"
Mais qui ne la fait pas?
"Je me demande cependant si le public lui-même, qui a réussi dans d'autres circonstances, comme les provocation de Dieudonné, a faire interdire les autorités, n'a pas en l'occurrence été plus "compréhensif" pour la raison invoquée."
Je crois que je comprends le sens de votre phrase, mais l'avez-vous relue?
Il me semble avoir lu quelque part que Dieudonné continue à faire salle comble, et que le problème pour lui n'est pas le public, mais les autorités (Valls est marié à une Juive, non?). Et pour Laura je ne vois vraiment pas ce qu'on peut lui reprocher. On est dans le cadre de la blague "Jacob prend le train" mentionnée ci-dessus.
Et puisque Géo a mentionné les Algériens, je ne résiste pas:
"Deux beurs qui ne se sont pas vus depuis longtemps se rencontrent.
L'un d'eux, vêtu comme un lord, descend d'une superbe limousine.L'autre, à l'allure misérable, lui dit :
- Et bien dis donc, tu as réussi ! Tu fais quoi ?
- Je mendie dans le métro.
- Hein ? Ca rapporte tant que ça?
- Bien sur. Essaye. Tu t'installes avec une pancarte, tu vas voir...
Deux jours plus tard, l'autre revoit son ami.
- Hé, Ahmed, tu t'es foutu de moi ! En deux jours, j'ai ramassé un euro! Pourtant sur ma pancarte j'avais écrit: "Ma femme est malade, ma fille est à l'hôpital, mon bébé n'a plus de lait". Le métro, ça ne vaut rien !
- Dis pas de bêtises, fait Ahmed, regarde ce que j'ai ramassé en deux jours. Et il ouvre une énorme sacoche remplie jusqu'en haut de billets de dix euros
- C'est pas vrai ! Fait l'autre éberlué. Mais qu'est ce que t'avais écrit sur la pancarte ?
- J'avais écrit : Il me manque dix euros pour rentrer en ALGERIE."
https://www.tifrit.info/village/humour-loisirs/179-mille-et-une-blagues-algerienne?showall=&start=1
"Pour moi cette sotie de Laura Laune"
sortie ou sottise?
Bon, je sors.
@ Géo
"Ces idiots d'Algériens massacrés à Sétif", le massacre ce sont d'abord eux qui l'on fait avec une rare sauvagerie comme d'habitude, après il y a eu la répression.
http://www.lefigaro.fr/histoire/2015/05/07/26001-20150507ARTFIG00307-massacres-de-setif-l-autre-face-du-8-mai-1945.php
https://ripostelaique.com/setif-mai-1945-massacres-en.html
"Ces deux millions de Vietnamiens bousillés par ces merveilleux héros US"
personne leur a demandé d'envahir le sud de vouloir imposer le régime totalitaire communiste.
"C'est que vous ne connaissez pas le Juifs, ni la fonction, parfois, de l'humour et surtout de l'autodérision." Il faut vraiment se la péter pour écrire ça...
"Ces deux millions de Vietnamiens bousillés par ces merveilleux héros US"
personne leur a demandé d'envahir le sud de vouloir imposer le régime totalitaire communiste.
Il ne s'agissait pas d'imposer le régime totalitaire communiste, il s'agissait de libérer leur pays des envahisseurs français ou américains. De toute façon, ils ont gagnée et il ne vous a certainement pas échappé que dans l'Histoire, ce sont les vainqueurs qui ont raison...
Sur Sétif, vous avez raison, mais comme par hasard on ne retient que le massacre fait par les Français.
Mais ce n'était pas la question.
" il s'agissait de libérer leur pays des envahisseurs français ou américains."
le sud n'était pas occupé par les américains quand le nord a attaqué, c'était un régime corrompu soutenu par les états unis.
le Vietnam du nord et du sud n'était pas un seul pays, les vietnamiens du sud haïssent ceux du nord.
http://www.bfmtv.com/international/guerre-du-vietnam-40-ans-apres-une-victoire-contrastee-pour-hanoi-882294.html
Custer l'orgueilleux il faut vraiment être con pour attaquer des milliers d'indiens correctement armés avec si peu d'hommes.
http://medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_02_Biog_Americans/nm_10_02_custer_g_a.htm
Custer poussé par sa haine et sûr de l'emporter, enfreint les ordres du général Terry et décide d'attaquer seul un village qui s'avère être occupé par plus de 4.000 à 6.000 personnes dont environ 2.500 guerriers !!! et lui 655 hommes c'est un imbécile.
"le sud n'était pas occupé par les américains quand le nord a attaqué, c'était un régime corrompu soutenu par les états unis."
C'est bien ce que je disais...
Sur Custer, je lui ai attribué à tort ce qui revient bel et bien au 7ème de cavalerie...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Wounded_Knee
Cela dit, je n'ai pas fait dans le détail historique, j'ai voulu faire comprendre qu'il existait une longue liste de massacres et de génocides et qu'il ne viendrait à l'idée de personne doué de raison de faire des plaisanteries stupides à leur sujet. Ce n'est pas dans vos valeurs ? C'est dans les miennes.
"Ce qui était surtout gros, c'était le camion. Mais Géo a tout vu, il était sur place et il sait donc que le camion ne lui a pas coupé la route."
Dans les kilomètres de commentaires de Daniel, personne ne s'aventure vraiment, Trop long, trop tarabiscoté, trop haineux, lassant, chiant. Pas la peine.
Mais voilà que j'y ai découvert encore une grosse connerie. Voilà un épais du bulbe, un gros lard qui se la pète, un motard à la con qui pense qu'il peut rouler à 200 km/h sur une route départementale. Et voilà les gros ploucs du complot qui se la ramène. Ouais, ouais, c'est sûrement Giscard qui a payé le camionneur. Tu devrais retourner dans ton asile, Napoléon-Daniel...
@Géo,
Sur Coluche, j'ai l'impression que vous cumulez les à priori et les caricatures. Le rapport d'expertise signale une vitesse en 55 et 60 km/h sur une route limitée à 90. Normal puisque un grand rond-point était à moins de 100m de l'accident. On peut difficilement imaginer rouler à 200 dans une telle configuration.
Pour rappel, c'était Mitterrand et non Giscard qui était président à cette époque.
@Daniel
"Je crois que je comprends le sens de votre phrase, mais l'avez-vous relue?"
Evidemment que non et vous avez bien du mérite de l'avoir comprise.
Vous aurez remarqué, comme moi-même, que j'étais dans un mauvais jour, puisque je commettais une erreur supplémentaire en essayant d'en corriger une autre.
C'est notamment parce que je suis conscient (plus ou moins) de mes imperfections que j'évite de traiter les gens de cons sur le blogs, même s'il m'arrive, comme à tout le monde, de le penser.
A part cela, il n'est pas étonnant que le problème débattu ait suscité des prises de position et des réactions violentes, tant le sujet est complexe, puisqu'il touche non seulement à la question de ce qui est drôle, pour qui et à quel moment, mais aussi à ce qui peut être pensé (sur quoi on n'a guère de contrôle) et ce qu'il vaut mieux taire (sur quoi certains n'on pas de contrôle non plus).
Ces questions sont importantes puisque le bon usage de ce que l'on appelle l'humour apporte joie et bonheur, alors que le mauvais usage peut apporter souffrance et porter atteinte au sens de la dignité. Or, comme le relevait Géo en évoquant toute une série d'exemples (discutables ou non n'importe guère), il peut difficilement y avoir accord entre tout le monde, que les exemples relèvent de l'histoire ou de l'actualité.
Un génie comme Chaplin a réussi à amuser tout le monde, parce que ceux qui sont victimes de son humour nous en paraissent généralement responsables eux-mêmes et que nous ne nous intéressons pas à ce que pourraient être leurs ennuis ou leurs souffrances si notre intérêt portait sur leur sort à eux. Leur présentation caricaturale ne nous montre que des pauvres voleurs qui sont victimes de riches capitalistes, se policiers stupides ou violents qui oppriment de pauvres hères au lieu de les protéger ou de leur venir en aide et ainsi de suite. Mêmes les scènes du ghetto de Varsovie ou celles des champs de bataille trouvent se trouvent rachetées par des pointes d'humour et la victoire finale du bien.
Pour revenir à l'Histoire, il ne fait aucun doute plus nous sommes éloignés par la géographie, le temps et notre implication personnelle, moins nous pouvons nous sentir solidaires des souffrances des uns et horrifiés par l'atrocité des crimes et des violences commises. Il en est de même de notre proximité idéologique ou sentimentale avec les victimes (sans parler du fait que certains s'identifient aux bourreaux et sympathisent avec eux). Les échanges sur ce blog ont aussi montrés plusieurs exemples de désaccord sur l'identité réelle (ou première) des uns et des autres.
Pour éviter autant qu'il se peut de faire rire et d'amuser plutôt que de blesser dans un domaine infiniment complexe et "délicat", il me semble que trois règles peuvent servir de garde-fous:
1. Eviter de dire tout ce que l'on pense. Parmi les exemples discutés ici, certains sont sans aucune doute très drôles, par leur caractère inventif, leur apparente contradiction logique, l'aspect inattendu de leur chute et ainsi de suite. Cela ne veut pas dire qu'ils sont bons à dire.
2. Il est bon d'annoncer la couleur aussi bien et vite que possible. En ce qui concerne les spectacles, des noms ont été donnés d'humoristes plus ou moins "lourds" et plus ou moins "fins". Une fois connus, chacun peut choisir, selon sa propre conception de l'humour, sa propre culture et sensibilité, même sa propre histoire, d'assister ou non à un spectacle.
3. Pour ce qui est de la presse écrite et des publications, il en est de même. Feu Hara-Kiri se présentait comme "Magazine bête et méchant". Lorsqu'il montrait en couverture une femme accroupie coulant une amanite tue mouches avec son sexe, il se montrait plutôt bête et grossier que méchant à l'époque, me semble-t-il.
Lorsque Charlie Hebdo saisissait l'occasion d'une déclaration papale selon laquelle la masturbation n'était plus un pêché mortel pour montrer Jésus les mains cloués sur la croix s'exclamant "Ca me fait une belle jambe", il était fidèle à son rôle de pourfendeur des religions, qui se limitait en fait à l'époque à la religion catholique.
J'en ai ri à l'époque pour les raisons que j'ai données pour lesquelles on peut trouver quelque chose drôle en pensée. Et à l'époque cela faisait rire presque tout le monde, les catholiques n'ayant pas la réaction violente de certains musulmans (et le délit de blasphème n'existant pas en France), et les relations entre les hommes et les femmes, leurs conception de ce qui inacceptable, leur pouvoirs respectif peut-être, étant différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui.
Complément au no 3: on ne tue pas pour défendre une conviction.
P.S. Pas relu par manque de temps et d'énergie.
"Sur Coluche, j'ai l'impression que vous cumulez les à priori et les caricatures. Le rapport d'expertise signale une vitesse en 55 et 60 km/h sur une route limitée à 90." Ah, désolé. J'en étais resté à la version 200 km/h qui circulait alors. Coluche étant passionné de vitesse à moto, la version était parfaitement crédible.
Cela étant dit, je n'ai aucun respect pour les gens qui se tuent à moto, à 50 ou à 200 à l'heure. Et c'est valable pour moi, en conséquence de quoi j'ai renoncé à cette activité. Mais chacun ses goûts, bien sûr. Mais qu'on ne me demande pas de compassion pour ceux qui se tuent.
Giscard ou Mitterrand, je ne crois pas à un attentat des services secrets pour l'éliminer...
L'humour n'est pas une valeur absolue et on ne peut pas faire rire tout le monde.
Charlie Chaplin fait souvent l'unanimité, mais enfant, je le trouvais triste. Il me faisait pitié, je m'inqiuiétais pour lui. Encore maintenant, je ne le considère pas comme comique, mais comme original ou artistiquement abouti.
Il amène un procédé qui me semble essentiel : l'auto-dérision. Il est un anti-héros et les personnages de Coluche l'étaient aussi.
C'est pour ça que les pires gags pouvaient passer ( à mon avis).
Il nous présentait des beaufs qui exposaient leur vision du monde sans complmexes et ça décoiffait.
Le sketch du père alcoolique qui critique son fils parce qu'il fume du hackique ( orthographe approximative) me fait encore rire, à chaque fois qu'il repasse à la télé.
Chez moi, je suis la seule à rire de Coluche, donc je mesure tout à fait la difficulté du métier d'humoriste.
Choisir de faire rire au sujet de 39-45, c'est prendre un risque énorme et placer la barre très haut. Il faut être virtuose pour ne pas tomber dans le désolant.
Et se retrouver en mauvaise compagnie, récupéré par des milieux avec lesquels on ne se sent pas forcément de connivence.
"Choisir de faire rire au sujet de 39-45, c'est prendre un risque énorme"
Pour rappel, le gag, c'est : quel est le point commun entre les Juifs et les chaussures ? Il y en a beaucoup plus en 39 qu'en 45.
Quand vous écrivez cette phrase que j'ai reproduite, vous faites allusion aux 50 millions de morts de WW II. Elle, elle fait allusion à la Shoah.
Il me semble que c'est fortement différent, d'autant que elle, elle parle bien des Juifs, pas des soldats américains ou anglais ou des civils français tués par les bombardements américains, sur lesquels on pourrait aussi bien se marrer.
Bon, il y a bien pire que Laura Laune : Esther Mamarbachi. Quelle honte, cette RTS...
https://lesobservateurs.ch/2018/01/25/infrarouge-andre-bercoff-quitte-le-plateau-dinfrarouge-video/
@Géo,
Je ne crois pas que nous soyons en désaccord profond. Décider de faire rire à propos de victimes de la Shoah en particulier est bizarre et se moquer de personnes mortes pendant une guerre est étrange tout court. Et très difficile à faire de façon acceptable. Je n'en vois même pas l'intérêt.
Est-ce qu'on connaît des "réussites" dans ce domaine ? Je me demande même si ça a été tenté. Vous le montrez bien avec votre liste de cas possibles et semble-t-il non-exploités.
Comme les dessins de presse, l'humour d'un one-woman ou one- man show devrait apporter un supplément de perspective par raport au discours analytique sérieux.
De mon poit de vue, le gag de Laura Laune est nul. Elle a essayé de frapper ce qu'elle considère peut-être comme un grand coup.
Rien de plus lamentable qu'un gag qui donne l'impresion d'une grosse panne d'inspiration. C'est aussi une façon de ne pas respecter son public que de penser qu'il faut lui livrer de tels gags.
Esther Mamarbachi ne boxant pas dans la catégorie " humour ", je ne la comparerais pas avec Laura Laune.
@Géo,
Je ne crois pas que nous soyons en désaccord profond. Décider de faire rire à propos de victimes de la Shoah en particulier est bizarre et se moquer de personnes mortes pendant une guerre est étrange tout court. Et très difficile à faire de façon acceptable. Je n'en vois même pas l'intérêt.
Est-ce qu'on connaît des "réussites" dans ce domaine ? Je me demande même si ça a été tenté. Vous le montrez bien avec votre liste de cas possibles et semble-t-il non-exploités.
Comme les dessins de presse, l'humour d'un one-woman ou one- man show devrait apporter un supplément de perspective par raport au discours analytique sérieux.
De mon poit de vue, le gag de Laura Laune est nul. Elle a essayé de frapper ce qu'elle considère peut-être comme un grand coup.
Rien de plus lamentable qu'un gag qui donne l'impresion d'une grosse panne d'inspiration. C'est aussi une façon de ne pas respecter son public que de penser qu'il faut lui livrer de tels gags.
Esther Mamarbachi ne boxant pas dans la catégorie " humour ", je ne la comparerais pas avec Laura Laune.
Calendula@ Je le sais bien, que nous ne sommes pas en désaccord profond ! Mais Laura Laune envoie contre une population bien précise, la même que vise Dieudonné, et nous vivons dans un contexte socio-politique très précis en Europe. Il se trouve qu'il y a de plus en plus de musulmans en Europe et que la raison d'être et d'exister de l'islam, c'est de lutter contre les Juifs. Et pour cela, il fallait imaginer un dieu qui parle arabe...
Esther Mamarbachi, c'était le trop-plein de mauvaise humeur contre la RTS. On dirait que ces gens font tout pour qu'on accepte "No Billag"...
Perso je trouve cette sortie réussie. Elle m'a choqué par le contraste entre la shoah et les pointures de baskets. Un contraste si fort qu'il rappelle le drame des juifs. Ce n'était peut-être pas son but mais le résultat est là.
Le fait d'invoquer les juifs est classique dans notre culture, mais ici ils ne sont pas l'objet de la blague. Ils en sont un prétexte. Bien sûr on peut éviter toute forme d'humour sur tout humain: belges, blondes, nains, etc. Mais je préfèrerais alors une pédagogie plus claire plutôt que des interdits moralisateurs.
Peut-on rire de tout? Comme l'écrit Mère-Grand, l'éloignement du temps joue un rôle. Aujourd'hui on peut blaguer sur Jules César ou Attila, ou sur Catherine de Russie, sans que personne ne réagisse. L'anti-racisme et le moralisme actuel ne sont à mes yeux que des prétextes pour évincer des adversaires sans avoir à débattre sur le fond.
@hommelibre,
Je crois qu'on peut rire de tout, mais ne pas espérer faire rire tout le monde.S'il y a un calcul de provocation, c'est réussi.
Je ne plaide pas pour une censure ou une auto-censure. Même pas pour Charlie Hebdo.
Ensuite, si quelqu'un dit :" ça ne me fait pas rire", ça peut avoir la même cause que pour l'humour de Coluche ou les Marx Brothers.
En effet Calendula, et je comprends que l'on puisse ne pas rire. J'ai d'ailleurs été plus surpris qu'amusé.
Coluche ne me faisait pas beaucoup rire non plus à ses débuts.
"Le fait d'invoquer les juifs est classique dans notre culture, mais ici ils ne sont pas l'objet de la blague. Ils en sont un prétexte. Bien sûr on peut éviter toute forme d'humour sur tout humain: belges, blondes, nains, etc."
Le problème, c'est qu'on n'ose pas rire des nains, des Belges, des femmes, des nègres, des arabes,etc, etc...
Et pourtant, ces catégories humaines sont mille fois plus ridicules que les Juifs.
Alors ?
Et que je sache, la plupart de ces catégories n'ont pas subi ce qu'ont subi les Juifs. Il n'y a jamais eu de camp d'extermination des Africains, quoiqu'ils en aient. Et les femmes, non seulement elles sont ridicules, mais elles tiennent le haut du pavé : Esther Mamarbachi, Coline de Senarclens et des centaines d'autres femmes suisses socialistes, aussi autoritaires que stupides.
En voilà un exemple dans la foulée : https://www.24heures.ch/news/standard/actu-croquee-dessinateurs-partie-3/story/25666549
"Coluche ne me faisait pas beaucoup rire non plus à ses débuts."
Je me souviens de la tragédie de Los Alfaques qui a vu un camion citerne rempli de gaz exploser a proximité d'un camping. Des centaines de gens carbonisées sur place. C'était l'été 78 sauf erreur.
Et Coluche de commenter à la radio: "he les mecs; ils z'ont eu chaud !"
On peut imaginer que l'outrance peut faire partie de la panoplie du clown, parce que cela renvoie en effet miroir, les exagérations égotiques qui se nichent en chacun. C'est même cela qui déclenche le rire. Mais là j'étais consterné.
@ aoki:
À Pompéi aussi ils ont eu chaud...
Dit comme ça c'est moins choquant que le camping en temps réel.
Et puis c'était l'Espagne d'alors, un pays un peu lointain. C'est ce que disait Mère-Grand sur la géographie, et aussi sur le temps.
Cela dit je comprends la consternation parce que la collision est extrême. Est-ce de bon goût, ou très décent? C'est une des questions qu'appelle l'humour.
@ Géo: je comprends ce que vous écrivez à propos des juifs. Mais cela n'ébranle pas ma perception de ce gag tant sur le fond que sur la forme.
En fait, on en revient à la polémique sur les caricatures de Charlie Hebdo. J'aimais beaucoup Charlie, le vrai. Celui qui s'est arrêté le 23 décembre 1981 et qui nous enjoignait, en couverture sous la signature de Wolinski, d'aller nous faire enculer. Quand il est paru à nouveau, je m'en suis réjoui et j'ai été catastrophé par le contenu et les dessins. Fascistoïdes. Plus méchants ou bêtes, ignobles et haineux. Et à la fin, c'est Wolinski qui s'est fait enculer, pas nous.
Il l'a pas volé...
Faut savoir ce qu'on veut, les gars. Vous voulez vivre dans le multi-culti, et vous voulez vous foutre de la gueule du prophète ? Vous allez vous bouffer de la Kalach. Alors, comme cela vous fout la trouille, vous vous dites qu'il est temps de se refaire les youpins ? C'est ça, le raisonnement ?
Tous ces commentaires haineux sont bien la preuve qu'on peut rire de tout, mais pas avec tous le monde.
Depuis des longtemps, l'humour est utilisé par l'homme pour vilipender et dénoncer certains dysfonctionnements. Dans le cas présent, on peut prendre cette blague comme une blague antisémite ou alors comme un rappel au fait que des millions de juifs ont été tués dans les camps.
La perception que vous en avez vous appartient et n'est nullement LA vérité. Tout dépend de comment vous voyez le verre.
Personnellement, je prend l'humour pour de l'humour et non pas comme une cause politique et c'est pour ça que j'accepte qu'on rie de tout, même et surtout de moi, de mon histoire ou de ma gueule... je m'en fous, car c'est de l'humour. Je suis plus choqué par les propos de politiciens qui pensent vraiment ce genre de discours, qui vous les font vivre tous les jours en vous paupérisant et en privilégiant leurs amis.
Mais pendant que vous tapez sur une jeune humoriste plein de talent, vous ne pensez pas à tout ce que vous vous faite enfiler, augmentation des assurances maladie, diminution du pouvoir d'achat, empoisonnement par l'industrie agro-alimentaire et pharmaceutique. Vous avez raison, continuez à regardez l'arbre qui cache la forêt.
Merci Laura de nous apporter un brin de fraîcheur dans l'humour actuel où, les artistes n'osent plus faire que de l'auto-dérision pour ne pas se retrouver cloués au piloris du bien-pensantisme.
Très bien, alors j'attends avec impatience plus d'humoristes qui tapent là où il faut, plus de Jérémie Ferrari...
"Merci Laura de nous apporter un brin de fraîcheur" Vous vouliez bien sûr dire "un gros nuage de puanteur nazie" ? Ach, Durafour crématoire, ja, elle est bien bonne...
Et je vous rappelle que Le Pen a été condamné, pour celle-là. Peut-être parce qu'il s'appelle Jean-Marie Le Pen, il est vrai...