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Barbie en guerre contre les stéréotypes : coup de pub ?

La firme Mattel, qui produit les Barbies, annonce qu’elle va participer pendant plusieurs années à une recherche sur la représentation des femmes et sur les stéréotypes sexistes. Par conviction? Par peur des pressions? Ou pour un coup de pub?

barbie,stéréotypes,sexisme,victimisation,culotte,poupée,sexy,classe,fille,garçonMouiller sa culotte

La poupée star se politise. On l’a souvent critiquée à cause de sa représentation trop féminine des femmes – trop stéréotypée diront les féministes, ces femmes qui n’aiment pas les femmes.

Barbie monte donc en première ligne pour formater nos petites filles en objets féministement corrects. Elles ne seront jamais satisfaites, toujours grogneuses et suspicieuses d’être délaissées et discriminées. Elles exigeront que leur volonté soit faite sur la Terre comme au ciel.

La firme va même financer une chair à l’université de New York, pour permettre de nouvelles études sur la question. Parce qu’il n’y en a pas déjà assez? La firme Mattel précise:

« Le but de ce programme pluri-annuel, baptisé «Dream gap» («fossé des rêves»), est de sensibiliser le public sur les différents «facteurs qui empêchent les petites filles d’atteindre leur plein potentiel ».

Donc on suppose que les garçons n’ont pas d’empêchement pour atteindre leur plein potentiel? Shit!

Ou encore: 

« Selon certaines études, qui restent à approfondir, dès l'âge de cinq ans les fillettes sont moins enclines à considérer les femmes comme intelligentes et commencent à perdre confiance dans leurs capacités, contrairement aux garçons qui n’auraient pas ce genre de problème. »

 

 

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Ben tiens. Que connaissent-ils des garçons? Est-ce une conversion à la secte féministe? Est-ce la peur d’un boycott? Je crois que Mattel va plutôt rejoindre la longue liste des opportunistes qui font leur pub avec des causes humanitaires ou sociales.

Politiciens, entrepreneurs, intellectuels, artistes, et tant d’autres, vivent aujourd’hui dans la peur d’un rejet, d’une critique ou d’un lynchage par réseaux dit sociaux interposés! Antisexisme, antiracisme et autres sont de merveilleux moyens de cultiver une image séduisante auprès du public. Celui-ci mouille sa culotte quand on lui dit qu’il faut s’aimer.

C’est de la pub facile. L’humanitaire, l’anti-racisme et le féminisme sont devenus des arguments de vente, des supports de pub. La marchandisation des idées signifierait leur fin, ai-je lu une fois. C’est l’avant-dernière étape de leur disparition en tant que charge sociétale active.

La toute dernière étape pourrait être le retour à un humour genré corrosif, et le réveil d’une incorrection idéologique indispensable contre l’oppression féministe. Cette vague-là sera terminée, une autre viendra.

Ensuite, comme d’hab, le troupeau des suiveurs, des « artistes » et autres faiseurs d’actu prendra le nouveau chemin.

 

 

barbie,stéréotypes,sexisme,victimisation,culotte,poupée,sexy,classe,fille,garçonBoulotte, classe et sexy

Enfin, espérons-le, car le Bien n’a pas besoin de simulacres de bonne conduite, générateurs de nouvelles haines – dont la pire: la haine de soi.

Barbie remettra alors ses longues robes étincelantes, ses minijupes affolantes et se promènera l’air de rien devant les regards éblouis des garçons, qui attendront toujours d’être plus grands pour y jouer en vrai. On rendra leurs lettres de noblesses aux stéréotypes, ni cages ni diktats, mais instruments de construction de soi.

Cela dit, Barbie est un cas avec ses mensurations irréalistes. Cette créature mince, élancée, ravissante, grande et blonde, à la fois classe, sexy et riche, a séduit des générations de petites filles pas aussi jolies, pas riches, pas grandes, pas minces, etc…

Mais quelle importance? Barbie n’est qu’une représentation du désir d’être attirante, belle, désirée. De se sentir un pouvoir. D’être une princesse, de préférence. Une fillette petite, brune et boulotte ne s’identifie pas à Barbie dans son apparence précise mais dans ce qu’elle représente.

Et chaque petite fille, même boulotte et petite, même avec un visage ingrat, peut se voir positivement. Et quand on se voit soi-même positivement, on devient belle et attractive. Peu importe alors qu’on ait un corps pas à la mode et un visage non télégénique.

Dans cette idée, enseigner aux filles qu’elles sont forcément victimes ne peut que les rendre laides d’expression et peu attractives. Bravo les féministes...

 

 

 

Catégories : Divers, Féminisme, Philosophie, Politique, Psychologie, société 6 commentaires

Commentaires

  • Je me souviens d'une plaisanterie à propos de Barbie:

    Dans un magasin de jouets, un père, accompagné de sa fille à qui il veut faire un cadeau, se trouve devant le rayon "Barbie" et interpelle le vendeur:
    "Je ne comprends pas, tous vos modèles de kit Barbie sont à 200€, sauf celui-là qui est à 2000€, comment se fait-il? "
    Le vendeur regarde la boite - énorme - et dit: Ah, ça, c'est le kit "Barbie Divorce", il y a dedans non seulement Barbie, mais aussi la maison de Ken, le camion de Ken, la voiture de Ken, les enfants de Ken, les raquettes de tennis de Ken, les skis de Ken...."

    :-)

    PDO

  • Lamentable, comme la plupart des tentative de manipuler et "dresser" les enfants. Celà me rappelle un petit livre pour les très jeune (3-5 ans): "Feminist Baby", un délire de malade mental en phase terminal. Je pense que l'on accorde un tout petit peu trop de pouvoir à certaines représentations dans la société: j'ai énormément joué aux Lego étant gamin. Pourtant, j'ai relativement vite réalisé que les vrais gens n'avaient pas une tête plate et ronde et que leur pieds ne s'emboitaient pas dans le sol. Étonnant, non ? Dans le même ordre d'idée, les Barbies sont tellement disproportionnées qu'il y a très peu de chance que des petites filles se disent qu'un jour elles pourront ressembler à ça (sauf quelqu'unes qui pour plein d'autres raison souffriront de d'anorexie ou de dysmorphophobie). Les enfants ont besoin de rêves, mais également de confronter leur imaginaire et les représentations virtuelles au réel. Quelle place laisse-t-on à cela quand on donne aux enfants dès le plus jeune âge des jouets si tristement proche de la réalité ? Laissons les enfants choisir leur hobbies et leur jeu ! De tout façon, je vous garantie que ce type de jouet va faire un bide terrible...

  • @DeNice

    Je suis plutôt d'accord avec vous.
    Quant aux rêves des enfants et la confrontation de l'imaginaire au réel, cela me rappelle quand je jouais à l'age de 4 ans avec les Barbies de mes grandes soeurs, cela faisait sourire mes parent d'ailleurs, ils ne s'imaginaient pas un instant que je m'amusait à les déshabiller pour m'émoustiller sur cet entrejambe féminin imaginaire que ces poupées ne figuraient en rien. Mais déshabiller une barbie augmentait indéniablement mes pulsations :-)

  • Aoki, elles sont faites pour entrer dans notre imaginaire, en bikini. Mais il vaut mieux rêver que l'ôter en effet.

    Au fait, faire jouer les garçons à la poupée (enfin, aux Barbies) stimulerait leur libido, si votre expérience est reproductible? Les féministes vont vite revenir aux anciens codes...
    :-D

  • Au sujet de la chair (sic [1]) de l’université de New York que la firme Mattel s'apprête à financer, on sait depuis deux mille ans ce qu'il convient d'en penser: "la chair est faible", a dit Jésus (Matthieu 26:41 et Marc 14:38, sans que l'on sache très bien lequel a copié sur l'autre).

    Interrogé par des journalistes au sujet de la faiblesse de la chair, le recteur de la faculté de théologie de l'université new yorkaise a tenu à rappeler que s'agissant du péché de chair, le Christ était un fin connaisseur. Avec beaucoup d'à propos, il a ensuite fait observer que les innombrables prêtres qui assouvissaient leur libido en violant des enfants étaient là pour le prouver: la chair est bel et bien faible. Cela dit, il a laissé entendre que l'entreprise Mattel serait bien inspirée de se lancer dans la production de poupées Barbie gonflables et dans celle de garçonnets gonflables, ceci afin de satisfaire les besoins du Vatican qui sont énormes.

    Mais trêve de plaisanteries d'un goût douteux: une recherche menée par l'équipe du Professeur Zinzin du département «psychologie» de l'université de Trifouilly-les-canards-gonflables a clairement démontré que si la plupart des femmes ne parviennent pas à "atteindre leur plein potentiel", c'est parce qu'elles ont joué à la poupée étant fillettes. La conclusion de cette étude: il faut interdire au plus vite la vente de poupées, à commencer par celles (made in China) de chez Mattel.

    À noter que le Professeur Zinzin a décidé de poursuivre ses recherches concernant les femmes qui ne parviennent pas à "atteindre leur plein potentiel" en se concentrant sur le cas particulier de celles qui ne parviennent pas à atteindre l'orgasme. Par contre, s'agissant des prêtres pédophiles qui ne parviendraient pas à atteindre l'orgasme, il n'envisage pas d'entreprendre quoi que ce soit car selon de nombreuses sources concordantes, de ce coté-là tout va bien ("Dieu pourvoira", comme l'a si bien écrit l'apôtre Paul).

    [1] Ô le vilain obsédé...

  • Au sujet de la chair (sic [1]) de l’université de New York que la firme Mattel s'apprête à financer, on sait depuis deux mille ans ce qu'il convient d'en penser: "la chair est faible", a dit Jésus (Matthieu 26:41 et Marc 14:38, sans que l'on sache très bien lequel a copié sur l'autre).

    Interrogé par des journalistes au sujet de la faiblesse de la chair, le recteur de la faculté de théologie de l'université new yorkaise a tenu à rappeler que s'agissant du péché de chair, le Christ était un fin connaisseur. Avec beaucoup d'à propos, il a ensuite fait observer que les innombrables prêtres qui assouvissaient leur libido en violant des enfants étaient là pour le prouver: la chair est bel et bien faible. Cela dit, il a laissé entendre que l'entreprise Mattel serait bien inspirée de se lancer dans la production de poupées Barbie gonflables et dans celle de garçonnets gonflables, ceci afin de satisfaire les besoins du Vatican qui sont énormes.

    Mais trêve de plaisanteries d'un goût douteux: une recherche menée par l'équipe du Professeur Zinzin du département «psychologie» de l'université de Trifouilly-les-canards-gonflables a clairement démontré que si la plupart des femmes ne parviennent pas à "atteindre leur plein potentiel", c'est parce qu'elles ont joué à la poupée étant fillettes. La conclusion de cette étude: il faut interdire au plus vite la vente de poupées, à commencer par celles (made in China) de chez Mattel.

    À noter que le Professeur Zinzin a décidé de poursuivre ses recherches concernant les femmes qui ne parviennent pas à "atteindre leur plein potentiel" en se concentrant sur le cas particulier de celles qui ne parviennent pas à atteindre l'orgasme. Par contre, s'agissant des prêtres pédophiles qui ne parviendraient pas à atteindre l'orgasme, il n'envisage pas d'entreprendre quoi que ce soit car selon de nombreuses sources concordantes, de ce coté-là tout va bien ("Dieu pourvoira", comme l'a si bien écrit l'apôtre Paul).

    [1] Ô le vilain obsédé...

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