Femmes et hommes sont égaux devant la loi. Ok. Mais ils ne sont pas semblables. Et les femmes, comme les hommes, continuent à véhiculer des stéréotypes sexués. Et pourquoi pas?
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Femmes et hommes sont égaux devant la loi. Ok. Mais ils ne sont pas semblables. Et les femmes, comme les hommes, continuent à véhiculer des stéréotypes sexués. Et pourquoi pas?
La firme Mattel, qui produit les Barbies, annonce qu’elle va participer pendant plusieurs années à une recherche sur la représentation des femmes et sur les stéréotypes sexistes. Par conviction? Par peur des pressions? Ou pour un coup de pub?
L’annonce ne trompe pas: il s’agit bien d’un renoncement au programme si contesté imposé aux écoliers du primaire par la ministre féministe Najat Vallaud-Belkacem et le ministre Benoît Hamon. Deux flèches battues en brèches.
Nous faisons des catégories. C’est une des facultés primordiales de l’esprit. Un moyen de connaître et identifier le monde autour de nous. Nous savons comment naissent les arbres, où ils poussent, ce qui les différencie entre eux. Chaque catégorie a ses caractéristiques. C’est que qui la définit et permet de lui donner les meilleurs soins.
Aujourd’hui 8 mars je laisse la plume à une étudiante rencontrée sur le net. Elle a écrit ce texte intéressant, qui aurait pu s’intituler «Paroles d’une femme». Je ne suis pas d’accord à 100% mais j’aime qu’elle prenne des chemins différents de l’autoroute idéologique habituelle. Je publie avec son autorisation.
A part contrôler les sexualités (voir billet), les études de genre ont-elles une utilité? Celle de tenter un décloisonnement. J’en faisait état précédemment et c’en est probablement le principal intérêt: dire qu’un métier ou qu’une manière d’être n’est pas figée dans le marbre d’un sexe ou de l’autre. Les comportements sont plus ouverts que les déterminismes biologiques.
Les hommes sont aujourd'hui l'objet de tant de clichés simplistes qu'il est fun de renvoyer un peu l'ascenseur.
Quel est le pourcentage de mecs lourds dans la société? Je l'ignore. Il y en a, j'en vois aussi. Mais je n'en vois pas tant que cela.
Quel est le pourcentage de femmes dominantes et agressives? Je n'en sais rien Je ne pense pas non plusqu'il y en ait tant.
Mais les stéréotypes sur les hommes lourds et sur les femmes dominantes marquent plus les esprits que les comportements cools.
Il est des campagnes de promotion désopilantes. Si elles n’existaient pas nous perdrions une occasion de nous amuser. A bien y regarder il y a tant de faits ludiques: si personne ne les met en évidence nous passons à côté, on the grey side of the street.
Nos débats sur les rôles ou fonctions hommes-femmes sont très nourris et contradictoires, et c’est tant mieux. C’est la palabre. La palabre est forcément longue, multiple dans ses méandres, contradictoire - sinon il n’y aurait pas de palabre.
La TdG relate une étude faite par la Société Allemande d’Ophtalmologie, qui a compilé plusieurs études scientifiques sur ce sujet. Il en ressort que les femmes pleureraient 30 à 64 fois par année, et les hommes seulement 6 à 17 fois, soit 4 à 5 fois moins.