Encore un mot. Depuis 40 ans on nous annonce des ouragans de plus en plus forts et nombreux à cause du réchauffement des océans. Or aucune preuve de cette théorie n’est apportée par les observations, qui montrent une corrélation non significative.
« Les reportages sur l’ouragan Dorian qui a dévasté le nord-ouest des Bahamas postulent pour la plupart que les ouragans se sont renforcés dans cette région à cause de l’élévation de la température de la surface de la mer qui serait elle-même causée par nos émissions de gaz à effet de serre. »
Dans un récent article en anglais résumé en français sur le site des climato-réalistes, Roy Spencer analyse et compare les chiffres des ouragans avec ceux de l’augmentation de température de la surface de la mer (SST, Sea Surface Temperature).
Roy Spencer est « chercheur principal à l’Université de Alabama à Huntsville (UAH) et chef de l’équipe scientifique américaine du radiomètre à balayage hyperfréquence avancé du satellite Aqua de la Nasa » (Wikipedia). Il est responsable pour la Nasa, avec John Christy, des relevés par satellites des températures mondiales. Il a également été le patron du Département de recherche en climatologie de cette même Nasa.
Il a choisi cette portion de l’océan et les ouragans qui ont atterri sur la côte est de Floride pour trois raisons:
- c’est un foyer majeur d’activité cyclonique;
- nous disposons d’un long historique des ouragans ayant atterri;
- la région située au sud de West Palm Beach est depuis toujours exposée aux grands ouragans. Aussi, la question de savoir si l’intensité de ces ouragans augmente en raison du réchauffement de l’océan est-elle d’une grande importance pratique pour beaucoup de gens.
Sur la base des chiffres il reconnaît une « faible relation entre la température de surface et l’intensité des tempêtes (corrélation = 0,19), mais le coefficient de régression (réchauffement de +13,5 nœuds par degrés Celsius de réchauffement) n’est pas statistiquement significatif. »
Il conclut:
« Ainsi en nous basant sur les données SST observées du Centre Hadley et sur les données du NHC (National Hurricane Center), nous arrivons à ce résultat que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans majeurs ayant atterri de 0,8 Km/heure par décennie.
Je pense qu’un statisticien (ce que je ne suis pas) considérerait qu’il s’agit de « bruit » et non de la manifestation d’un signal climatique. En d’autres termes les observations ne montrent pas que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans ayant frappé la côte Est de la Floride. »
Je n’ai pas vu un seul article de presse sur ces propos de Roy Spencer, qui est pourtant une sommité dans son domaine. La presse est complice l’omerta sur le débat climatique. Les staliniens et les excluants n’ont pas disparu. Elle s’est alignée sur les flippés qui déclarent que le débat est clôt ou que l’humanité disparaîtra en 2050.
Il n’est pas clôt en réalité, mais l’oppression suiviste et bien-pensante a décidé de traiter toute contestation par le mépris. Cette presse est-elle encore consciente des énormités qui se disent sur le climat et du délire ambiant auquel elle donne la parole?
La faune des flippés est variée. Un vraie psycho-diversité altérée. Certains ont besoin de vivre dans la peur, la menace, l’attente à la fois redoutée et espérée de catastrophes. Les flippés du climat ont le goût du morbide et de l’auto-flagellation. C’est quasiment biblique: on doit payer pour notre mode de vie impur.
Le grand flip climatique réunit un certain nombre de menteurs comme Michael Mann et sa fameuse crosse de hockey, de profiteurs et imposteurs comme Al Gore, et de gens dont la tête est naturellement remplie d’angoisses comme Greta Thunberg.
Le hiatus entre les théories apocalyptiques et la réalité grandit. L’urgence n’est pas apparente et la transition énergétique mérite mieux qu’une course précipitée alors qu’elle engage l'avenir pour plus de 1’000 ans. Cela mérite un peu plus de réflexion, et nous avons le temps: il n'y aura pas d'apocalypse en 2100, ni de villes submergées, ni de Terre-étuve.
Résister à l’emprise de la peur est aujourd’hui un devoir citoyen, pour utiliser ce mot un peu con mais à la mode.
Nous avons le temps de réfléchir.
Ajout:
Séries d'ouragans majeurs ayant atterri sur les côtes est de Floride. Plus on recule dans le temps moins les données sont précises, les plus anciens indiquent donc des minimas estimés par les dégâts (les anémomètres ne tenaient pas au-delà de 220 kmh):
Commentaires
"Elle s’est alignée sur les flippés qui déclarent que le débat est clôt ou que l’humanité disparaîtra en 2050."
Vous continuez à entretenir la confusion entre réchauffistes et le vrai problème, qui lui, n'est pas vraiment résolu. Il est vrai que des démographes viennent de déclarer qu'ils ne croient pas aux prévisions de l'ONU. A vrai dire, je n'y ai jamais cru, en tout cas en ce qui concerne l'Afrique. A partir d'une certaine surpopulation, ils vont tous s'entretuer selon leurs joyeuses coutumes. Pas de risque qu'ils atteignent les sommets indiqués par les prévisionnistes de l'ONU, qui sont avant tout conçues pour drainer le pognon des riches pour continuer d'entretenir les gens du sud, genre UNRWA...
Rappelons ce texte de 2008 de la DDC :
La revue "Un seul monde", l'organe de la DDC (Direction pour le développement et la coopération suisse)de mars 2008 dans l'éditorial "Périscope" indiquait:
"Entre 1990 et 2005, les guerres ont coûté à l'Afrique l'équivalent de quelque 353 milliards de francs. Ce montant comprend les coûts directs des conflits (...)
Il correspond à peu près au volume de l'aide internationale attribuée au continent noir durant cette même période."
Ceci à l'intention des éternels tiers-mondistes, qui ne manqueraient pas de nous dire que nous pillons l'Afrique...
J'ai ajouté un graphique avec les ouragans majeurs ayant atterri sur la côte est de la Floride depuis plus d'un siècle. On voit une tendance aux séries. Actuellement nous sommes dans une série, Cela peut être lié à l'oscillation nord-atlantique, je n'ai pas encore vérifié donc sous réserve. Les conditions de vents donc de pression sur l'Atlantique favorisent ou non le développement de gros ouragans, comme ce fut le cas pour Irma.
Ne faut-il quand même pas reconnaître qu'une partie de ces conflits sont déclenchés ou nourris par des intérêts extérieurs à l'Afrique?
"Mère-Grand" Il vous suffit d'indiquer lesquels, après on pourra discuter...
Comme Cuénod m'interdit de blog, sur le même sujet, je répondrais ici à Boccard :
"aller se servir chez les autres pour assurer sa prospérité." Assurer sa prospérité avec des Africains ? Ahem...
@Geo et Mère-Grand
on est un peu hors sujet.
S'il est exact que les conflits sont récurrents ou omniprésents en Afrique, on peut affirmer pour le moins que cela fait du business pour les marchands d'armes. Là où il y a des guerres beaucoup de privés comme les multinationales participent dans l'ombre pour sauvegarder leurs intérêts ou profitent du chaos pour en créer de nouveaux.
Et si l'on cherche bien on peut imaginer que certaines guerres se sont déclenchées à cause de délimitations territoriales arbitrairement placées à l'époque coloniale qui ne tenaient pas compte des ethnies sur place. Cela a participé à toutes ces guerres civiles inter-ethniques. La guerre du Biafra a démarré sur un contexte d'anciennes alliances coloniale par exemple.
"on est un peu hors sujet." Mais vous surenchérissez tout de même...
"La guerre du Biafra a démarré sur un contexte d'anciennes alliances coloniale par exemple."
Souvenez-vous que les révisionnistes tiers-mondistes déclarent que l'affrontement Hutus - Tutsis est à mettre sur le dos des colonisateurs. Il s'agit donc d'analyser avec la plus grande prudence. J'ai vécu à Léo (Burkina) pendant deux ans, chez les Gurunsi. Comme vous le savez aussi bien que moi, les Africains ne sont ni chrétiens ni musulmans, ils sont tous animistes et ne vous l'avoueront jamais parce que vous êtes un Blanc, donc un ennemi. Essayez d'expliquer à un loup que vous êtes son copain, vous comprendrez le genre de relation que j'évoque...
Quand un personnage africain meurt, il ne doit pas partir seul. Il doit partir dans le domaine des Ancêtres accompagné de serviteurs. On se contente de leurs têtes, soit dit en passant...
On estime à une centaine le nombre de têtes qui ont accompagné Félix Houphouët-Boigny. Mais oui, souvenez-vous, la cathédrale, la chaise vide avec une rose à côté de Mitterrand...
Sauf que si vous étiez attentif, vous aviez noté que la famille allait continuer la suite de la cérémonie en privé. Vous imaginez un peu ce que je veux dire...
Il se trouve que la frontière entre le Ghana et le Burkina a coupé le territoire des Gurunsi. Mais, ayant vécu deux ans là-bas, j'ai bien entendu dire que les Gurunsi du Burkina évitaient soigneusement de se rendre chez les cousins ghanéens en cas de décès chez eux...pour les raisons que vous savez. Ce comportement, le fait de couper la tête des cousins de l'autre côté, a un peu rendu les relations difficiles. Et donc, les frontières coloniales, il vaut mieux pour tout le monde de les respecter. Elles sont une donnée historique difficile à négliger, Gurunsi ou pas Gurunsi...
L'affrontement des Hutus et des Tutsis ? Lisez "Les barbelés sur la prairie" (Lucky Luke), vous aurez la clé. Tous les jours en Afrique, des cultivateurs s'affrontent manu militari avec des éleveurs. Ces temps-ci, c'est en pays dogon que cela se passe...(mais c'est toujours encore avec des Peuhls - ou Fulani, ou Tutsis au Rwanda...)
Comme chaque semaine, ne manquez pas le dernier I-media:
https://www.tvlibertes.com/i-media-n263-les-medias-decouvrent-le-racisme-anti-blanc