Montée des océans : moins dramatique qu’annoncée.

Les risques de submersion de côtes et de villes est mis en avant dans le discours alarmiste. J’ai lu quelque part que les océans pourraient monter entre 45 cm et plus d’un mètre d’ici à 2100.

En vrac

Je me suis penché sur les chiffres de quelques marégraphes recensés par l’agence météorologique états-unienne NOAA. En France, à Dunkerke par exemple, entre 1942 et 2020 la montée équivaut à 16,7 cm par siècle.

À Brest entre 1807 et 2018 (image 1, clic pour agrandir) on mesure une montée de 0.33 pieds, soit 10 cm par siècle (image 2). À Marseille entre 1885 et 2018: 13,7 cm par siècle.

En vrac autour de la Terre:

Islande, 1956-2018: 23,7 cm par 100 ans;

Kiribati, Christmas Island II, 1956-2015: 9,5 cm par 100 ans;

Tuvalu, 1977-2018: 57 cm par 100 ans;

Maputo, Mozambique, 1961-2001: 6,7 cm par 100 ans;

Pointe des Galets, La Réunion, 1975-2018: 18 cm par 100 ans;

Cairns, Australie, 1960-2017: 17 cm par 100 ans;

Sydney, Australie, 1886-2018 (image 3): 7,6 cm par 100 ans;

Auckland, Nouvelle-Zélande, 1903-2000: 12,8 cm par 100 ans;

Wellington, Nouvelle-Zélande, 1944-2018: 27,1 cm par 100 ans;

On remarque qu’entre deux villes de Nouvelle-Zélande la différence de montée est de 15 cm par siècle.

Prédiction

Antofagasta, Chili, 1945-2018: baisse de -8,5 cm par 100 ans;

Cette baisse n’est pas isolée, elle se constate dans presque trous les marégraphes chiliens recensés par la NOAA.

Au Brésil on trouve 42 cm par 100 ans; en Argentine, 13 cm en 100 ans; à Bombay en Inde, depuis 1880, 7,9 cm par 100 ans.

On trouve donc beaucoup de relevés à moins de 20 ou de 10 cm par siècle, et même des baisses de niveau. Ces différences peuvent être dues aux déformations géomagnétiques de la planète et aux variations thermiques locales et ponctuelles.

Les océans monteront-ils de 45 cm à plus d’un mètre d’ici à 2100?

Rien n’est moins sûr, rien ne permet de le prédire. Une hausse de 20 à 30 cm par siècle, globalement, est plus probable. Et même si les inlandsis du Groenland et du pôle sud devaient perdre plus de matière, la montée des eaux durerait des siècles ou des millénaires avant d’être vraiment problématique.

Irréversible?

Les côtes subiront une érosion progressive, lente, à laquelle il sera possible de s’adapter en anticipant.

La prédiction du GIEC sur la montée des océans est probablement exagérée. La presse s’en régale. On fait peur à tour de bras. On veut dans les 7 ans, avant 2030 (qui a décidé de ce calendrier et sur quelles bases est-il conçu?), on veut changer radicalement nos sociétés. Pourquoi si rapidement? Je soupçonne qu’il y ait une volonté de neutraliser toute réflexion pour imposer l’agenda alarmiste et sa cohorte économique.

Sur le dernier rapport du GIEC le WWF déclare:

« Il montre que l'homme a transformé la planète de manière définitive et que certains changements entraînés sont irréversibles. »

Définitive? Irréversible? C’est absurde. Ou simplement faux. La planète a subi des variations bien plus importantes, et elle est revenue dans ses normes.

Il n’y a d’ailleurs aucun moyen d’évaluer une éventuelle irréversibilité d’une variation, qui plus est faible, à si court terme. Mais le mot fait peut et fascine.

Les mesures par satellites tendent à amplifier les relevés de la montée des eaux. Je me fie plus aux marégraphes car la mesure mécanique est souvent plus ancienne.