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Athlètes transgenres féminines : compétitions interdites

Athlètes transgenres féminines : compétitions interdites.

Dans ma précédente note sur le sujet, Non, un homme ne peut pas être enceint, j’évoquais rapidement la participation de femmes trans aux compétitions sportives féminines. Une information est tombée ces derniers jours, justement: pour le vélo c’est fini.

 

pipe.jpgRevirement

L’Union Cycliste Internationale (UCI) a pris sa décision il y a  une dizaine de jours. Le quotidien sportif L’Équipe en parle et détaille un peu la question. Un communiqué de l’UCI dit ceci:

« Dorénavant, la participation des athlètes transgenres féminines ayant effectué leur transition après leur puberté (masculine) aux épreuves féminines du calendrier international UCI des différentes disciplines sera interdite dans toutes les catégories. »

La fédération avait initialement accepté ces athlètes si:

« … leur taux de testostérone (hormone mâle sécrétée en plus grande quantité chez les hommes que chez les femmes) était réduit à 2,5 nanomoles par litre au cours des deux années précédentes. »

Alors pourquoi ce revirement? En partie peut-être grâce à l’oppositions des coureuses femmes, dont le désaccord s’est déjà exprimé aux USA. Mais aussi par un réexamen des arguments scientifiques.

 

hercule-02-1.jpegKansas

L’UCI veut garantir l’égalités des chances entre athlètes. Or la participation de femmes trans dans les compètes féminines est une entorse à cette égalité. À cause de la testostérone en particulier. En l’état actuel de la science il n’y a pas de certitude sur la fiabilité du délai de deux ans et l’effacement des avantages donnés par les anciens caractères masculins.

Autre argument:

« … on ne peut pas non plus exclure que des facteurs biomécaniques tels que la forme et la disposition des os de leurs membres antérieurs constituent un avantage persistant pour les athlètes transgenres féminines. »

On peut forcer le corps en partie à coups de lourds traitements hormonaux, mais l’ossature ne se refait pas.

Le CIO s’est déchargé de la décision sur les fédérations internationales. L’UCI a donc pris ses responsabilités. Elle suit en cela d’autres organismes ayant pris une décision similaire. Ainsi la Fédération Internationale d’Athlétisme (World Athletic) a pris la même décision en mars dernier.

L’État américain du Kansas a pris une décision similaire en avril.

 

hercule-03-cache2.jpegCritère

La section anglaise de l’UCI a déjà pris la décision d’interdiction au printemps.

Une asso de défense des sportifs LGBT se déclare effondrée par la décision de WA.

« Nous sommes plus que dévastés de voir World Athletics succomber à la pression politique au détriment des principes fondamentaux d’inclusion, d’équité et de non-discrimination pour les athlètes transgenres et les athlètes présentant des variations intersexuées. »

Ces activistes ont l’habitude d’inverser les notions. Car ce sont les athlètes féminines trans qui créent une discrimination dont sont victimes les athlètes femmes.

Pour une fois des autorités sportives posent des limites nécessaires. Sans cela le sport féminin dans son ensemble serait tôt ou tard discrédité. Les femmes trans sont d’abord des hommes, quelles que soit les contraintes chimiques imposées à leur corps.

Notons que le critère d’exclusion est d’avoir fait sa transition après la puberté. Si on l’a faite avant on peut participer? Est-on certains qu’il n’y a pas, là encore, une discrimination cachée contre les athlètes femmes?

 

hercule-08.jpgJustice

La Fédération Internationale de Natation (Fina) avait annoncé en 2022 la possible création d’une catégorie réservée aux personnes transgenres. Faut-il mettre en place une telle organisation coûteuse pour une poignée de concurrents? Il faut se poser la question. Après les JO, après les JO paralympics, aura-t-on les JO translympics?

L’UCI a trouvé une solution, peut-être bancale et provisoire, pour intégrer les femmes trans dans les compètes: ajouter un critère à la catégorie hommes: les Hommes/Open. Pour l’UCI:

« … les catégories hommes sont renommées « Hommes/Open ». Tout athlète ne remplissant pas les conditions de participation aux épreuves féminines y sera admis sans aucune restriction. »

C’est absurde. Et pourquoi pas Femme/Open? Les femmes trans ne se reconnaissent pas hommes, qu’iraient-ils faire dans une telle catégorie?

Le bon côté des choses est que cette absurdité-là est quand-même moins offensante, pour la communauté hétéro et pour la justice, que de voir des hommes concourir chez des femmes.

 

terre-01-1.jpeg

 

 

 

Catégories : Politique, Psychologie, société 1 commentaire

Commentaires

  • Après ce revirement, j'espère que les féministes prendront enfin conscience que l'idéologie LGBT dessert leur cause. Le féminisme pro lesbien va-t-il enfin comprendre que "la convergence des luttes", qui les associait aux Trans et à un islam misogyne, n'a aucun intérêt ?

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