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Technologies spatiale et environnementale

Technologies spatiale et environnementale.

Paradoxes du progrès technologique et des exigences humaines. La recherche spatiale nécessite des inventions de pointe de très haute technologie. L’objectif Mars stimule les entreprises du secteur. L’une d’elle travaille depuis dix ans sur un nouveau moteur révolutionnaire: la propulsion par fusion nucléaire.

 

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La société américaine Pulsar Fusion est en phase avancée de son prototype. Des essais au sol sont annoncés pour 2024, puis éventuellement en orbite en 2027. Cela demande une technologie extrêmement avancée. Ce moteur:

« … devra atteindre des températures de centaines de millions de degrés — un paramètre essentiel aux réactions de fusion nucléaire. »

La maîtrise des plasmas produits à ces température est un défi majeur.

« Selon James Lambert, le directeur financier de Pulsar Fusion, « la difficulté est d’apprendre à retenir et à confiner le plasma super chaud dans un champ électromagnétique ». »

Les avantages d’un tel moteur sont importants. D’abord un gain de temps, la durée d’un vol vers Mars passant de 8 mois à 2-3 mois environ. Puis le volume libéré:

« … il n’y a ainsi pas de charge utile de carburant — qui peut représenter plusieurs dizaines de tonnes pour les dispositifs conventionnels. »

 

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Dans le même temps où l’on invente des technologies extrêmes, d’une complexité phénoménale et d’une réalisation très coûteuse, la recherche environnementale revient aux fondamentaux naturels et/ou traditionnels.

Cet article propose d’abord un constat: le réchauffement estival pourraient rendre la climatisation aussi nécessaire en été que le chauffage en hiver. Or les climatisations classiques sont dévoreuses d’énergie. Celle traitée dans l’article, le refroidissement par évaporation, en consomme beaucoup moins. C’est nécessaire quand on pense à l’augmentation phénoménale à venir de la consommation électrique, avec les batteries de voitures, internet et la communication, le chauffage, le refroidissement, etc.

Selon l’Agence internationale de l’énergie:

« … la consommation d’énergie liée au refroidissement des bâtiments est celle qui croît le plus rapidement, et elle pourrait même tripler d’ici à 2050 si rien n’est fait. »

Le refroidissement par évaporation est fortement suggéré. La technologie utilise un modèle des plus simples. Il s’agit en effet d’un principe physique naturel:

« … le refroidissement par évaporation se contente d’utiliser l’eau comme moyen d’absorption thermique. »

Des entreprises travaillent à diminuer un effet gênant: le rajout d’humidité dans l’atmosphère, ce qui ne peut que la faire chauffer davantage (l’humidité captant la chaleur ambiante).

 

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Cependant ces systèmes ne suffiront pas selon les prévision. Il faut anticiper davantage, en particulier par l’isolation des bâtiments, qui doit protéger et du froid et du chaud. L’article cite le concept d’immeuble 2226.

« … ce dernier n’a besoin ni de systèmes de chauffage, ni de refroidissement, ni même de ventilation. Cette prouesse est rendue possible par une isolation de haute qualité, qui maintient une température intérieure stable. »

Ce projet 2226 est illustré par ce bâtiment en Autriche, tel qu’on le trouve sur ce site (image 2). L’architecture est austère, presque soviétique. Les fenêtres s’ouvrent automatiquement s’il y a trop de CO2 dans la pièce. Pour les odeurs, rien n’est dit. En tous cas je n’ai pas lu que l’on puisse ouvrir les fenêtres soi-même pour sentir la brise. Mais on peut aussi trouver un charme selon le type de construction (image 3).

D’un côté la plus haute technologie pour réaliser ce qui semble être un destin humain: trouver de nouvelles terres, toucher les étoiles, et de l’autre la plus simple application de lois naturelles pour assurer notre confort estival à l’avenir.

Joli contraste, trouvé-je.

 

 

Catégories : Environnement-Climat, Science 1 commentaire

Commentaires

  • Moralité : il faut faire confiance à la science pour trouver des solutions, au réchauffement climatique comme aux voyages spatiaux.

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