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À 22 ans, elle cumule les accusations infondées

À 22 ans, elle cumule les accusations infondées.

Cela lui coûtera 8 ans et demi de prison. La demoiselle a lancé de fausses accusations contre plusieurs hommes, je n’ai pas trouvé le chiffre exact. La BBC relate ici ce cas incroyable.

 

fausses accusationsPas coupable?

Cela s’est passé au Royaume-Uni. La jeune femme a prétendu avoir été battue, violée et victime de traite d’être humain. Extraits du résumé français de l’article:

« La jeune femme a partagé des photos montrant ses blessures, alors qu’elle s’était au préalable procuré un marteau pour se défigurer elle-même. Des images de vidéosurveillance l’attestent. (…) »

On apprend que certaines de ses victimes, des hommes donc, ont été emprisonnées, ont tenté de se suicider, ont vu taguer « violeur » sur la façade de leur maison, ont été menacées sur le tribunal des rézos sociaux. Sans compter les dégâts sur la santé physique ou psychologique et possiblement professionnels.

Les enquêteurs ont été de surprise en surprise:

« Ils ont par ailleurs pu établir qu’au lieu d’être retenue par un prétendu agresseur à Blackpool, elle avait en fait pris une chambre d’hôtel toute seule et avait passé son temps à regarder des vidéos sur son téléphone. Dans une lettre adressée au juge, l’accusée a notamment écrit: «Je ne dis pas que je suis coupable, mais je sais que j’ai fait quelque chose de mal et je suis désolée. »

 

fausses accusationsAffabulatrice

Pourtant, jugée et aujourd’hui en prison, elle maintient ses fausses accusations! Stratégie perverse ou trouble mental? Je l’ignore.

Deux autres cas récents illustrent cette problématique des fausses accusations d’ordre sexuel d’une lumière crue. Il y a ce patron du canton de Neuchâtel en Suisse.

« Une serveuse de 32 ans avait déclaré à la police et à son entourage que son boss l’avait contrainte, dans le cadre de son travail, à des actes d’ordre sexuel. Elle avait expliqué que sa situation de faiblesse personnelle professionnelle et financière l’avait empêchée de refuser les avances de son employeur. »

Un argumentaire classique que je trouve très discutable.

Il semble qu’elle ait échoué ans sa tentative:

« La trentenaire avait non seulement alerté la police, mais s’était également épanchée sur la voie publique, allant même jusqu’à en parler à l’épouse de l’homme mis en cause, « jetant ainsi sur le patron le soupçon d’une conduite contraire à l’honneur et illégale, alors qu’elle savait ses propos infondés », peut-on lire dans l’ordonnance pénale récemment rédigée par le Ministère public neuchâtelois contre l’affabulatrice. »

 

fausses accusationsLa honte

Sa condamnation: 60 jours-amende avec sursis pendant trois ans et 600.- de frais de justice. Elle s’en sort bien.

Un autre cas a été jugé à Zürich, également en décembre. Un jeune homme se retrouve avec deux amies. Ils se connaissent bien.

« Après avoir vidé une bouteille de tequila à trois, les jeunes se sont couchés ensemble dans le même lit. »

Cela finit donc par un plan à trois.

Le lendemain elle semble regretter ces ébats non conventionnels et accuse l’homme de viol. Au procès la charge est lourde. Mais la défense a des éléments décisifs repris dans la conclusion des juges:

« La défense, quant à elle, estime que la victime était consentante, évoquant un texto que celle-ci avait envoyé à sa cousine, peu de temps après les faits, soulignant à quel point elle avait aimé l’expérience sexuelle. Le motif de la plainte serait alors dû à la honte d’avoir participé à une relation à trois. Des arguments qui ont convaincu la justice zurichoise. Celle-ci a acquitté le Philippin à l’unanimité: «À 1,4 pour mille, elle n’était pas si ivre au point de ne pas pouvoir se défendre. D’ailleurs, elle est rentrée chez elle en scooter, peu de temps après le rapport sexuel. »

 

fausses accusationsN’assume pas

Par chance pour lui il n’a pas effacé ce texto: « … soulignant à quel point elle avait aimé l’expérience sexuelle ». Elle a dû se dire après coup que ce n’était pas bien, ou elle a peut-être dû s’expliquer avec son petit ami. De tels cas sont connus. Elle a voulu se refaire un bon look moral sur le dos du garçon.

Je me suis dit: elle a accusé l’homme, et pourquoi pas la femme de ce plan à trois? Dans la logique de la plaignante celle-ci devrait être considérée a minima comme complice, sinon co-actrice.

Ainsi va l’ambiance de ces temps troublés.

Ici on trouve en anglais la description détaillée d’une accusation entièrement fabriquée, heureusement démontée par le FBI. Enlèvement, viol, blessures, sur le corps (faites par elle-même), une histoire sordide mais qui n’a jamais existé. La femme était dépressive.

Ici un autre cas détaillé. Le motif de la fausse accusation  était (trad. Google):

« Elle a ensuite avoué que ses allégations étaient fausses : elle avait librement initié et consenti aux rapports sexuels. En raison de l’âge de l’agresseur présumé et de ses convictions religieuses et croyances (par exemple, éviter les rapports sexuels avant le mariage et hors mariage), a-t-elle expliqué qu’elle n'était pas en mesure d’assumer les actes librement consentis. »

 

fausses accusationsMalentendu

Cette forme de dérive est confirmée ici par un cabinet d’avocats  du Texas (trad):

« Quant aux raisons pour lesquelles de fausses allégations de viol sont formulées, les recherches montrent qu’un grand pourcentage d’entre elles sont formulées par des femmes ayant de soi-disant « arrière-pensées » contre un homme. De tels motifs peuvent impliquer diverses choses, y compris le recours à une plainte pour viol pour se venger d’un homme pour un autre acte, ou le recours à une plainte pour viol – aussi fausse soit-elle – pour obtenir un effet de levier dans un litige juridique tel que la garde d’un enfant ou une procédure de divorce.

De fausses allégations de viol peuvent également être faites en raison d’un malentendu ou d’une mauvaise interprétation d’une situation. »

Est-ce fréquent? Difficile à dire. Les chiffres communément admis parlent de 2 à 11 % d’accusations fausses et/ou infondées sur l’ensemble des plaintes. Infondée, cela peut signifier que la victime supposée a mal interprété une situation sans violence ni contrainte, deux éléments qui pour moi doivent caractériser toute agression. Mais la frontière entre infondée et délibérément fausse est très mince.

 

fausses accusationsEffacement

Au Canada les statistiques officielles parlent de 14% à 19% d’accusations infondées en 2016 et 2017. D’autres études très localisées vont jusqu’à 40% et davantage.

C’est très difficile à établir, d’abord parce que l’on cultive un stéréotype dénigrant les hommes. On ne les croit pas. Ensuite parce que les critères qui permettent de réellement détecter les fausses accusations manquent. Il faut savoir lire les signes du discours de certaines plaignantes. Et il faut cesser d’amalgamer tous les comportements dérangeants à un viol.

Ce genre d’accusation conduit à l’effacement social, à une forme d’annulation de la victime. On le sait. C’est ce que réclame la meute.

Dans l’actuel climat de terreur morale qui se développe, il faut faire un effort de réflexion et d’analyse pour préserver son autonomie intellectuelle dans le spectacle très médiatisé des accusations publiques.

 

 

Mes deux précédentes notes:

Pour que la France reste la France.

 

et:

Greta Thunberg et la question palestinienne.

 

 

 

Catégories : Féminisme, société 1 commentaire

Commentaires

  • Fausses accusations, accusations infondées ou accusations non recevables car sans aucun élément permettant de mettre l'accusé en examen, ou tout simplement trop tardive. Me Too cumule tous ces genres. Ces plaignantes sont en général conscientes du mal qu'elles font car, aujourd'hui, c'est le tribunal médiatique qui punit sans jugement. Malheureusement, leur comportement nuit aux véritables victimes.

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