Encore une polémique sur fond de religion et d'identité. Cette fois elle vise l’actrice britannique Helen Mirren. Celle-ci incarne l’ancienne dirigeante israélienne Golda Meir dans un topic sur sa vie.
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Encore une polémique sur fond de religion et d'identité. Cette fois elle vise l’actrice britannique Helen Mirren. Celle-ci incarne l’ancienne dirigeante israélienne Golda Meir dans un topic sur sa vie.
Trois jours après l’élection je lis une critique dans un journal nord-américain: Donald Trump ne dit que ce que ses supporters ont envie d’entendre. Ce serait du populisme. Mais chaque parti ou candidat ne dit-il pas ce que son électorat veut entendre?
Les manifestations françaises de janvier devaient rappeler un principe intangible: celui de la liberté d’expression. Un principe pour lequel l’Europe s’est battue pendant des siècles, et pour quoi certains sont morts. Mais la police de la pensée veille: la liberté reste sous haute surveillance.
Veut-on étouffer intellectuellement la population et la faire taire par intimidation? 1984, Big Brother, ça y est?
La défense des victimes semble être devenue une «culture de la victime». Etre victime, quelles qu’en soient les raisons, procure une supplément de sympathie dans le monde. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vraies victimes, mais que la victimisation est une stratégie gagnante à notre époque.
Dans le débat qui a ressurgi autour de Dieudonné la question juive reste centrale. Elle hante l’Europe depuis le milieu du Moyen-Âge. Elle a alimenté la politique mondiale et continue à le faire. Elle m’inspire quelques réflexions et sentiments.
La controverse autour de Dieudonné rappelle ou révèle ce que nous ne voudrions pas voir.
Pendant des siècles les juifs ont été les boucs émissaires dans la société européenne. La peste? La crise économique? Ce sont les juifs. Hitler a repris et théorisé cette réaction de rejet, mais avant lui la détestation, voire la haine des juifs, a traversé à peu près toutes les époques. Aujourd'hui chacun tire parti du supposé antisémite Dieudonné.
Par quel sortilège l’image d’une femme presque nue, allongée sur une table parmi des bouteilles vides, devient-elle un avatar de la supposée domination masculine? C’est tout le talent des modernes ligues de vertus, qui tiennent un discours réactionnaire et même pire comme on va le voir plus loin.
Un tribunal de Berlin vient de rendre une nouvelle décision: la circoncision est autorisée dans le Land. La décision semble avoir été prise en souci d’apaisement, alors que le débat est âpre voire violent - y compris sur ce blog! - et dans l’attente d’une nouvelle loi sur la question.
On se souvient de la décision d’un tribunal allemand il y a deux mois: la circoncision était interdite sur le territoire allemand, considérée comme une mutilation corporelle. L’affaire est loin d’être terminée et le débat toujours très vif. Ainsi une manifestation est convoquée le 9 septembre à Berlin en vue de défendre cette pratique culturelle et cultuelle.
Il s’appelle Abdelghani, il a 35 ans. Il est le frère du jeune homme qui a commis les crimes de Toulouse et de Montauban. Il parle aujourd’hui dans une interview donnée au Point. Et se désolidarise totalement de son frère et de son père.
Certains événements marquent plus que d’autres. Ce n’est pas seulement leur imprévisibilité qui leur donne un caractère spécial. C’est une addition d’éléments qui frappent notre esprit sans qu’il puisse rapidement digérer ou classifier ce qui se passe.
Mohamed Merah a des admirateurs. Des milliers d’entre eux ont cliqué sur «J’aime» sur les différentes pages ouvertes en son honneur sur Facebook. Waow!... Du travail pour la police, là: relever tous les IP et les rattacher à des personnes physiques.
La tuerie de Toulouse et ses développements actuels occupe presque toute l’actu. Le présumé meurtrier est encerclé. Il revendiquerait d'appartenir à la mouvance islamiste. L’extrême-droite n’est pas que française. L’islamisme actuel a pactisé à l’époque avec le régime nazi. Ceux-là n’ont pas besoin de surfer sur un supposé climat délétère. Ils savent occuper toute la place dans le cerveau de leurs petits soldats. Le choc des civilisations, ils le veulent, ils le provoquent.
Nous sommes épuisés. Manu, dont je connais la résistance physique, se courbe. Elsa tient encore droite, les yeux presque fermés. Gilles parle avec un pompier appuyé contre un camion. Le feu a reculé. Le jour se lève. Quelqu’un manque.
— Elsa, sais-tu où est Romane ?
— Dans la voiture.
— Elle dort ?
— Je ne sais pas.
Juin 2010. Défilé de la collection hommes du printemps 2011. John Galliano choisit comme référence initiale le personnage de Charlot dans Le Dictateur, film où Charlot parodie Hitler. La collection est mise en scène et en musique, une musique plutôt pop sur un fond de rythme plutôt martial. Quelques vidéos sont faites. Je lis à plusieurs endroit des commentaires sur ce défilé: il montrerait la nostalgie de Galliano pour Hitler et le nazisme.
En marge de cette affaire démesurée, que sa démesure elle-même rend suspecte, et en marge du révélateur sociétal qu’elle représente, d’autres réflexion viennent. Galliano, les juifs, l’assassinat médiatique: comment clarifier ces thèmes intimement imbriqués dans cette affaire?
Je propose d’explorer deux autres aspects de cette affaire. L’un a été évoqué dans certains commentaires et mérite je crois d’être mis en avant. Je ne suis pas fan des théories de complots. S’il en existe, je ne veux pas m’encombrer l’esprit de choses que je ne peux pas vérifier. Je fais mon chemin selon mes convictions, mes appartenances ne recoupent pas les clivages habituels et c’est ainsi. Mais même si je ne reprends pas à mon compte les théories de complot, certaines affaires ont un drôle de parfum.
Aujourd'hui en Europe on peut cohabiter avec les chrétiens. On peut parler avec eux de tout, même de religion. On peut ne pas être d'accord. S'afficher ouvertement agnostique, athée, bouddhiste, même musulman, critiquer la religion, sans risquer le bûcher.
Donc de nombreux thèmes de société qui représentaient un idéal il y a 30 à 50 ans sont aujourd’hui renversés, retournés (voir billets précédents). On assiste à un repli, justifié parfois par des perspectives d’avenir plus limitées qu’il y a 50 ans. On peut penser par exemple au pétrole et à ses multiples usages.
En suite du billet précédent «l’inévitable prochaine guerre», on peut se demander si les velléités de paix manifestées par nombre d’occidentaux sont bien réalistes. On peut même se demander si d’une part elles sont historiquement un progrès ou un danger, et si la réalité n’est pas plus dure que nos rêves.