John Kerry se colle le sale boulot: expliquer les raisons d’une intervention en Syrie. Après des jours de tergiversation où l’on dit «Je ne sais pas donc c’est Bachar», ou bien «Je sais c’est indéniable», pour arriver à dire «C’est hautement probable» puis «Nous savons, nous avons les preuves», Obama freine: «Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), demain, la semaine prochaine ou même dans un mois...». Dans un mois: cherche-t-il une porte de sortie honorable?
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Poutine à Obama: «Donnez vos preuves»
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Syrie: tout porte à ne pas croire
François Hollande tente de justifier et légitimer une opération militaire à haut risque et à bas rendement. C’est sa deuxième opération militaire en seulement 18 mois de mandat. Et c’est le seul domaine où il semble tenir quelque peu les rênes du pouvoir, quitte à se passer du parlement.
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Syrie: les morts ne sont pas égaux
Certaines morts sont plus indécentes que d’autres. La pudeur du sauveur occidental piaffant d’impatience en pâtit. La mort chimique provoque un tic chez quelques gouvernants: elle met leur cravate de travers. C’est indécent, la cravate de travers. Il n’aime pas cela, Obama. Alors il boit son café en déglutissant bruyamment, se fâche et parle de guerre.