John Kerry se colle le sale boulot: expliquer les raisons d’une intervention en Syrie. Après des jours de tergiversation où l’on dit «Je ne sais pas donc c’est Bachar», ou bien «Je sais c’est indéniable», pour arriver à dire «C’est hautement probable» puis «Nous savons, nous avons les preuves», Obama freine: «Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), demain, la semaine prochaine ou même dans un mois...». Dans un mois: cherche-t-il une porte de sortie honorable?