- Tu m’as dit ce matin: si je gagne je te rejoindrai. As-tu gagné?
- Non.
Tu glisses ton dos contre moi. Tes épaules sont belles, douces comme une pierre lisse et tendre. Je les caresse, je les serre. Tu te colles. Mes mains descendent le long de tes bras. Tu croises tes bras sur ta poitrine. Est-ce pour guider mon geste? Tu ne dis rien. Tu tournes la tête vers moi, poses ta joue sur la mienne, tu fermes les yeux. Mes mains suivent tes bras, petits soldats obéissants, et rodent autour de tes seins. Tu te retournes et m’invites.
lèvres
-
Pendant que les canons se taisent