Je continue mon périple autour du droit de vote et je reprends ici en le retouchant un commentaire que j’ai laissé sous mon billet d’hier. Je faisais le constat que le vote universel masculin n’est jamais mentionné, celui des femmes l’est. Il y a comme une cécité. Ou comme l’impression que les hommes auraient toujours voté. Ce qui n’est pas le cas. Le vote féminin étant mis en regard de celui des hommes, il faut aussi parler de ce dernier.
La belle vie, vraiment?
La Grèce antique avait déjà introduit le vote. Il était cependant réservés aux hommes qui payaient des impôts et partaient à la guerre, et qui étaient citoyens de la cité - donc pas esclaves. Dans les fait, pendant très longtemps personne n’a voté. Pendant des milliers d'années les hommes ne votaient pas plus que les femmes. Ils subissaient comme les femmes. Ils partageaient les travaux de la ferme avec les femmes. Il y a 3'000 ans le code Hamourabi préservait déjà les biens des femmes et réglementait les relations, mais les lois de l’époque ne prévoyaient pas le vote. Puis, bien plus tard, on a un peu voté, en Europe. "On": quelques hommes privilégiés, qui même payaient pour ce droit de vote, cela jusques après la révolution française.
Alors, les hommes ont-ils eu la belle vie? A part pour une petite minorité? Combien y a-t-il eu d'hommes disposant le pouvoir sur leur vie et de la liberté de choix pendant les derniers milliers d'années? Il faut réajuster les lunettes: la vie a été aussi dure et aussi peu libre et décidante pour les hommes. Et quand ils allaient défendre le clan ou leur famille, ou ils gagnaient, ou ils mouraient. Aujourd’hui encore des hommes sont objets de brimades et de puissantes pressions professionnelles, de jugements dénigrants, de projections diverses. Faudrait-il, pour être un homme libéré, en passer par le remodelage féministe qui entérine le dénigrement des hommes? Certainement pas.
Historiquement, des hommes en petit nombre prenaient les décisions politiques et militaires. Il y a eu aussi quelques femmes reines, régentes, impératrices. Sans compter les femmes de dirigeants dont le rôle était souvent très influent. Des hommes (une toute petite minorité) ont pris les décisions: c’était l'organisation, la répartition des fonctions dans la société pendant longtemps.
Dire aujourd’hui que c'était pour dominer les femmes ou les maintenir en dépendance économique comme on l'entend habituellement dans le discours radical féministe, c'est simplement malhonnête. Comment, comment peut-on imaginer que les hommes n'aient eu d'autre but que de dominer et/ou d'écraser les femmes? Il n'y a qu'à voir les sages de nombreuses époques, les poètes du passé, qui aimaient les femmes, ou les hommes actuels dont le comportement ne permet en aucun cas de dire qu'ils sont les représentants d'un genre ayant de tous temps voulu dominer les femmes.
Le temps des guerriers
J'ai une autre hypothèse à ce sujet, qui est beaucoup plus plausible: les clans de Néanderthal ou de Sapiens devaient lutter pour défendre leurs territoires. Les guerriers assuraient la survie du clan. C’étaient les hommes en raison de leur force musculaire et de la maternité des femmes. Ils étaient garants de la ligne politique. L’armée ou la caste des guerriers était le pouvoir parce qu’elle assurait la survie. Les décisions politiques étaient donc prises par des guerriers ou leurs représentants. Une preuve possible de cette hypothèse est l'amalgame fait pendant très longtemps entre le pouvoir politique et militaire. La politique était largement militaire et guerrière. La séparation armée-pouvoir est relativement récente dans l'Histoire humaine.
Je n’exonère pas pour autant ceux des hommes qui ont été des dominants, qui ont abusé ou abusent de leur force ou de leur position. Il y a, bien sûr, des hommes dominants. Je n’oublie pas l’inacceptable déclaration de Napoléon (dont les lois en Europe déclassèrent les femmes pendant 150 ans): «La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas. Elle est donc sa propriété comme l'arbre à fruits est celle du jardinier». Il y a aussi des femmes dominantes. Mais en aucun cas je n'assimilerais la globalité des femmes à une Borgia, une Cléopâtre, une Thatcher, etc. Pas plus que je n’assimile la globalité des hommes à Napoléon.
Beaucoup de gens voient le côté légitime et bon enfant du féminisme, comme le fait d’avoir les mêmes droits pour les femmes et les hommes. Peu en voient la face politique et militaire. Le discours dominant radical-féministe est un langage guerrier où le mécanisme de revanche est souvent présent. Son interprétation du passé est un détournement de l'Histoire, une interprétation a posteriori et biaisée. Et un communautarisme discriminant, anti-démocratique. Je n’oublie pas d’où viennent les féministes marxistes ou radicales actuelles, avec leurs discours sur le genre, le patriarcat et l’homme-patron: «Tous les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont. » Marilyn French, Auteur; (plus tard, conseillère lors de la campagne présidentielle de Al Gore)». Ou: «J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe contre la classe qui les opprime. » Merle Morgan, éditrice du MS Magazine». Ou encore: «... toute violence masculine envers les femmes fait partie d’une campagne concertée. » Marilyn French». Etc.
Vers une révolution culturelle masculine
Il y a de quoi se radicaliser face à ce radical-féminisme prédateur qui veut dominer les hommes. Je reconnais toujours la valeur du féminisme réformiste qui a permis de corriger l'aberration du code napoléonien et de modifier les rôles sociaux selon les aspirations des femmes. Pour le reste j'espère que viendra une révolution masculine, anti-communautaire, anti-féministe radicale, aimante des femmes comme des hommes, dont le slogan pourrait être - à l'instar de ce qui se passe en Afrique du nord: "Féminisme: dégage!"
Une révolution masculine pacifiste, humaniste, conviviale, hors des idéologies. Le premier temps de cette révolution sera le nettoyage du discours féministe et une réinformation de la magistrature et de toute institution qui véhicule encore l’ancien discours sur la discrimination positive ou sur la supposée domination masculine systémique.
Tous les problèmes seront traités par des assemblées mixtes, sans idéologie, sur des principes de justice, d’égalité, de compétences et de liberté. Il n’y aura plus ni victimes ni bourreaux. Les hommes et les femmes seront également fiers d’être ce qu’ils et elles sont et retrouveront le plaisir d’être ensemble.
Personne ne sera l’avenir de personne. L’avenir se construira hommes et femmes ensemble. Pas sous une bannière communautariste.
J’aspire à un avenir humaniste et joyeux. Donc pas sur la base du discours féministe radical.
Pour finir un clin d'oeil humoristique: un homme, un vrai...
Commentaires
-Qu'on arrête d'appeler ces petites misandres des féministes.
-Que les masculinistes ne cherchent pas d'excuse au machisme derrière l'argument "de la Nature"
Qu'on change les noms "feminisme" et "hominisme" pour celui d' "égalité de genre" ce sera tout de suite moins agressif pour la personne de sexe opposé en face de nous,non ?
Quand on entend féminisme on se dit "ça y'est on va encore s'en prendre plein la gueule à partir de quand va t'on encore nous coller tout les malheurs du monde sur le dos?"
Que les hommes aient un peu le courage de descendre dans la rue en masse avec des panneaux ,les mêmes slogans agressifs,les mêmes phrases sexistes ,misogynes cette fois, ACCOLÉES à celles misandres que vous citez dans le texte pour que les gens comprennent l'absurde et l'injustice flagrante de cette situation acceptée de tous.
Elles ne se privent pas ,on va pas se priver non plus
-une bien sexiste comme elles aiment
"Elles sont Jamais contentes,normal qu'elles ne cherchent pas l'égalité mais la domination"
Doit-on se rabaisser à ça ?
@Hommelibre ,j'aime bien votre commentaire,en effet les hommes n'ont jamai eu la vie facile,mais chacun et chacune avait sa place et c'était très bien ainsi,il est vrai que beaucoup de mots finissant par istes,et ils sont nombreux commencent à nous fatiguer les méninges!on peut admettre sans sourciller et féminisant parlant qu'en auscultant tous ces groupes féminins se targuant d'être socialiste,n'ont en fait de social pas apporté grand chose,sans être mysogine pour autant ,mais dieu que le monde serait triste sans vous Messieurs et nombreuses sont les femmes ayant eu un vécu digne des Sans Famille ou des Misérables à le dire très souvent et à haute voix/je sens qu'il va y'avoir des femmes mécontentes en lisant peut-être ce texte,mais ce devait être dit et c'est fait,seule l'expérience de la vie permet de pouvoir juger avaec le recul ce qui a été fait en bien ou mal bien évidemment,on est entrain de rétrograder et ce n'est bon pour personne,y compris les enfants/
bonne fin de journée à vous
Vive la féminité et à bas le féminisme!
Dans la plupart des civilisations c'était une classe qui dominé et dans cette classe il y avait autant d'hommes que de femmes.
Si on veut pousser plus loin on pourrait même dire qu'en Europe il y avait plus de femmes dans la classe dominante que d’hommes puisque els hommes était souvent lié au pouvoir guerrier et par conséquent mourraient souvent avant les femmes.
Hommelibre je vois que vous êtes très remontés ses derniers temps, une raison particulière ?
Pour le reste comme je l'ai déjà dit avant sur ce blog les féministes radical ne voient qu'a court et moyen terme.
Car rabaissé les hommes, les culpabilisés pour des chose qu’ils n’ont pas faites, réécrire l’Histoire, occulté la violence féminine, pédophilie, inceste, meurtre sur les nouveaux née, violence conjugal etc. (une vrai bombe a retardement) ça ne mènent pas loin .
Le retour de bâton aura lieu c’est certain, ce jour la il ne faudra pas hurlé aux méchants misogyne phallocrate car ça ne sera pas la faute des hommes, les hommes ne feront que se défendre face au monstre gynocrate qui ne dit pas son nom.
Beau gâchis en perspective surtout que les hommes et les femmes peuvent aisément vivre main dans la main, bref encore une guerre inutile.
Merci Kissa ... vive les femmes féminines !
Kissa: devant la féminité, je n'ai plus d'armes. Ou celles, simples, vulnérables, d'un homme...
:-)
@ teran: non rien de particulier, mais un peu gonflé par les célébrations féministes du droit de vote pour les raisons que je dis déjà dans mon autre billet.
En regardant infrarouge sur tsr 1 (l'émission est au début), et que j'entends Isabelle Alonzo proclamer que les femmes ont toujours été écrasées, que les relations homme-femme sont celles de dominant-dominé, maître-esclave, je pense qu'il faut encore se battre pour faire cesser ce discours.
On sent les radicales tenter d'occuper encore le terrain, peut-être parce que les jeunes femmes ne s'intéressent plus vraiment à l'idéologie. Les campagnes sur la violence conjugales et la femme seule victime retombent, les vrais chiffres les désamorcent.
@ teran (et confrères):
La vache!!! Quel foutage de gueule de première...!!!
Faire passer les hommes pour les victimes des femmes et uniquement des femmes, c'est sensé être une blague?!?
Les hommes (je ne parlerai pas des femmes et des enfants, pour ne pas brusquer les "pauvres victimes" machistes de tout poil...) ont été envoyés à la guerre, massacrés, torturés, déportés, gazés, exterminés, etc., par des HOMMES!!! Des bourreaux issus des hautes sphères politiques ou militaires! Et cela n'a strictement rien à voir avec le féminisme, les femmes dans leur globalité ou une quelconque misandrie... C'est incroyable d'être de si mauvaise foi...
Les hommes sont bien assez grands (et stupides) pour s'infliger les pires abominations... et les accepter sans broncher! La liste est sans fin..! Pas besoin d'aller rechercher une hypothétique femme là-derrière...
Combien de femmes dictatrices au XIXe siècle (et avant...)??? Combien de femmes maréchales dans les armées tsaristes, bolchéviques, nazies, communistes, paramilitaires d'extrême-droite, maoïstes, etc...??? Combien de femmes sur le banc des accusés au procès de Nuremberg??? Combien de femmes reconnues coupables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité??? Combien de femmes cheffes de file d'organisations terroristes???
Taire ou minimiser le fait que la quasi totalité des tyrans, des meurtriers de masse furent des hommes est une aberration!!! Et rejeter la faute de ces crimes sur les femmes, le comble de la stupidité..!
Admettre ces faits, et ne pas donner dans le révisionnisme, est la base même des idées de vérité et de justice...
Admettre les faits ne signifie en rien une quelconque culpabilité "divine" et irrémédiablement marquée au fer rouge sur le front de tous les mâles... On ne peut pas être tenu pour coupable des actes de ses ancêtres!
En revanche, fermer les yeux et travestir la réalité est le comble de la malhonnêteté... et certainement le moyen le plus sûr conduisant à répéter leurs erreurs...
@ Hommelibre:
Désolé, mais il me semble que vous vous contredisez radicalement (!) au fil de votre article...
Vous commencez par écrire:
« Peu en voient la face politique et militaire. Le discours dominant radical-féministe est un langage guerrier où le mécanisme de revanche est souvent présent. Son interprétation du passé est un détournement de l'Histoire, une interprétation a posteriori et biaisée. Et un communautarisme discriminant, anti-démocratique. »
Puis vous concluez par:
« Pour le reste j'espère que viendra une révolution masculine, anti-communautaire, anti-féministe radicale, aimante des femmes comme des hommes, dont le slogan pourrait être - à l'instar de ce qui se passe en Afrique du nord: "Féminisme: dégage!"
Une révolution masculine pacifiste, humaniste, conviviale, hors des idéologies. Le premier temps de cette révolution sera le nettoyage du discours féministe et une réinformation de la magistrature et de toute institution qui véhicule encore l’ancien discours sur la discrimination positive ou sur la supposée domination masculine systémique. »
Vous dénoncez le caractère revanchard et politique du féminisme radical... pour ensuite souhaiter la révolution, et un nettoyage idéologique. Vous posez les hommes en victimes du féminisme et demandez des réparations "théologiques"... On peut difficilement faire plus discutable, intellectuellement parlant, revanchard et politique... Non?
Enfin, inutile de préciser que je ne m'étendrai pas sur les commentaires de blogeurs "fumeurs de moquette", adeptes de falsifications toutes plus saugrenues les unes que les autres... Entre ceux qui laissent entendre qu'il y aurait plus de femmes coupables de délits (crimes, vols, meurtres, etc..) que d'hommes... ou ceux affirmant qu'un conseil municipal à majorité de gauche, par exemple celui de Vernier, n'a rien à envier à l'ex régime totalitaire soviétique (spéciale dédicace à Victor DUMITRESCU ...)... Ils donnent implicitement la preuve qu'ils ont définitivement quitté cette planète...
Bonne soirée quand même.
=:oB
Taire ou minimiser le fait que la quasi totalité des tyrans, des meurtriers de masse furent des hommes est une aberration!!! Et rejeter la faute de ces crimes sur les femmes, le comble de la stupidité..!
==> Ou ai-je insinué ou écrit cela dans ce que j’ai écris.
Donnez moi la phrase ou le paragraphe.
@ Brian: Quelles lunettes avez-vous mises ce soir? Où avez-vous vu que je rends les femmes responsables de tout? Non, je ne dis pas cela. Je dis que la grande majorité des hommes a subi, comme les femmes. Et que quand j'entends à Infrarouge Isabelle Alonzo redire ad libitum, voire ad nauseam, que les esclave ont repris du pouvoir aux maîtres, je sais que je ne fais pas fausse route.
Cela dit, puisque vous insistez lourdement en déformant mes propos, je me demande bien qui a pu éduquer ces hommes tyrans? Car si, comme le prétend le féminisme, nous somme le résultat de constructions sociales et non d'une configuration biologique, alors derrière les tyrans il faut chercher les mères...
Cela dit, les femmes des empereurs romains n'étaient pas des enfants de coeur à ce que l'on en sait pour certaines. Cléopâtre n'était pas vraiment non plus un oasis de douceur. Les hommes ont été envoyés, par eux-mêmes, et par leurs mères, au casse-pipe. Ils étaient le bras visible. Comme dans les camps de la mort nazis. En effet il n'y avait pas de femmes à Nuremberg. Elle nettoyaient peut-être encore les camps où elles avaient fait le boulot: mener les prisonniers juifs à la chambre à gaz.
Et croyez-vous qu'aux jeux du cirques il n'y avait que des hommes? Que des hommes qui mettaient le pouce vers le bas pour achever certains gladiateurs - ceux qui ne s'étaient pas assez bien battus?
Et pourquoi parle-t-on si peu des violences contre les hommes - de 20% à 50% des victimes de violence conjugale selon les pays? Pourquoi est-ce toujours les hommes que l'on attaque? Ah que ça c'est une bonne question...
Pour le reste, non, pas de contradiction. Pas de revanche, pas comme cette féministe du Québec qui a dit un jour devant journaliste: "Cela fait 10'000 ans que vous dominez, on pend les 10'000 ans suivants" (ou à peu près, je n'ai pas la référence sous les yeux). Alors ma révolution masculine devra seulement nettoyer la charge mise sur les hommes. Pour le reste, ce sera, je l'espère, du partage fun.
@Hommelibre,une femme fut jugée pour crimes de guerre si mes souvenirs sont exacts,la fameuse et odieuse Kapo,Ilse Köch ,la destructrice d'espérance et connue sous le non de :La Chienne de Buchenwald/livre écrit par Pierre Durant,ancien résistant
bonne journée à vous
lovsmeralda, merci pour cette info. J'en avais entendu parler mais j'ai zappé. Et comme elle s'est suicidée en prison son procès n'a pas abouti. Mais les infos que l'on retrouve sur elle sont édifiantes:
« Tous les prisonniers ayant des tatouages reçurent l'ordre de se présenter au dispensaire... Après qu'ils eurent été examinés ceux qui portaient des tatouages les plus intéressants et les plus artistiques furent tués par piqûres. Leurs corps furent ensuite envoyés au service pathologique, où les morceaux de peau tatouée furent remis à la femme de Koch qui fit fabriquer avec cette matière rare des abat-jour et autres objets d'ornementation. »
Andréas Pfaffenberg, déposition au sujet d’Ilse Koch, la « Chienne de Buchenwald » Procès de Nuremberg.
D'autres infos sur cette femme ici:
http://casrom.free.fr/ryandescriptifcampsbuchenwald.htm
Intéressant aussi de voir le clan Ben Ali, en pleine déconfiture. Le mari est l'épouvantail officiel, le dictateur patenté, mais c'est sa femme qui tire les ficelles et pille le pays pendant que son mari fait torturer ceux qui résistent. Très bel exemple de complémentarité....
Bref, je m'éloigne de mon propos qui n'est pas de faire la liste des horreurs imputables à l'un ou l'autre des genres, car il y en a pour les deux.
La cruauté d'une femme vaut celle de cent hommes.
"On a retrouvé après la guerre, des abat-jour et des couvertures de livres fait avec la peau humaine qu’elle avait fait tanner."
J'ai découvert tout ça lors de reportages et de visu au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. C'était l'HORREUR! Une cruauté inimaginable! Et nos antisémites qui vous disent que "la Shoah a fait son temps"....:
"Blog Hani Ramadan:"
Quand je vous dis qu'il y a des femmes ignobles qui battent les hommes à plate couture dans l'immonde!
""Il est vrai qu'il est temps de vivre le présent et de ne pas réchauffer constamment le drame de la Shoah afin d'éviter de s'occuper du ghetto des Gazaouis.
Du reste, ce drame a une connotation moins puissante actuellement puisque la plupart de la population n'a pas vécu à cette période.
(....)
Ecrit par : Marie-France de Meuron | 27.04.2009
@ Hommelibre:
Serait-ce possible que mes lunettes viennent du même opticien (à sa mémère) que les vôtres... ;o)
On s'emballe, on s'emballe... et voilà le résultat.
Pourtant...
« Où avez-vous vu que je rends les femmes responsables de tout? »
Peut-être dans votre réponse...
« Cela dit, puisque vous insistez lourdement en déformant mes propos, je me demande bien qui a pu éduquer ces hommes tyrans? Car si, comme le prétend le féminisme, nous somme le résultat de constructions sociales et non d'une configuration biologique, alors derrière les tyrans il faut chercher les mères... »
Je n'ai jamais écrit qu'il n'y avait pas de femmes criminelles, meurtrières, gardiennes de camps de concentration. Dans ce cas précis, c'est vous qui déformez mes propos (c'est votre droit...), et qui refusez d'admettre la réalité: la proportion d'hommes dans ces catégories est toujours infiniment supérieure à celle des femmes. Et ne vous en déplaise, aucune femme n'a élaboré, planifié, dirigé et exécuté un génocide de masse... que ce soit celui des Amérindiens, des Arméniens, des Juifs, des Cambodgiens, des Kurdes, des Bosniaques, des Tutsis, etc..., etc..., etc...
Après chacun(e) voit midi à sa porte, et défend sa petite boutique...
Mais au fait, quel rôle leur accordez-vous??
Quand elles se contentent d'élever les marmots, vous trouvez qu'elles s'y prennent mal et qu'elles en font des criminels de guerres...
Quand elles restent dans leur rôle de potiche, et qu'elles suivent les ordres de leurs supérieurs mâles, elles deviennent des meurtrières, des tortionnaires...
Quand elles veulent devenir indépendantes financièrement, vous leur reprochez de délaisser les gosses, et par là même d'en faire des délinquants...
Et quand elles tentent de s'émanciper, et de choisir librement leur destinée, elles font courir, selon vous, tant de risques à nos valeurs, à notre civilisation, qu'à côté du monde qu'elle nous réservent, l'Allemagne nazie ou l'U.R.S.S. de Staline feraient office de camps de vacances du Club Med...
Ce n'est pas clair...
Bonne soirée.
=:oB
PS: Je suis surpris de constater qu'une Ilse Köch vaut à elle seule, tous les dirigeants nazis réunis... Étrange?!? Une femme vaudrait-elle 100, 200 bonshommes?!? Même les féministes les plus acharnées n'oseraient reprendre pareille affirmation...
@ Brian:
Vous prenez ma réponse à votre commentaire comme la cause de votre commentaire auquel justement je réponds... Et auquel je réponds de cette manière parce qu'il y avait utilité à faire le pendant de vos propos. Ma réponse est donc contextualisée.
Pourquoi n'y a-t-il pas eu de femmes planifiant des génocides? parce que la répartition des fonctions dans la société laissait la guerre aux hommes, pour des raisons que j'expose dans la partie "Le clan des guerriers" de mon billet. Les femmes ont fonctionné en synergie avec cela.
Je ne dis pas que les femmes éduquent mal je dis qu'elles éduquent, et que le système aujourd'hui détesté et attribué aux hommes a été alimenté et soutenu par les mères aussi. Alors si elles l'ont fait c'est qu'elles étaient en accord et/ou y avaient un intérêt.
Ou alors c'est qu'on prend les femmes pour des idiotes. Je pense respecter bien plus les femmes que les féministes car je leur reconnais une responsabilité dans la société d'avant, donc un choix et une liberté, donc une valeur et une co-gestion (mais comme je le dis, pas toujours, la période du code Napoléon a été un déclassement des femmes).
+Quand elles se contentent d'élever les marmots...": phrase typiquement féministe, montrant bien que faire des gosses c'est chiant et grave dévalorisant. Pas de souci: puisqu'élever des enfants est si dévalorisant, qu'elles arrêtent d'en faire, les problèmes de l'humanité seront réglés en 100 ans. Non, Brian: élever des enfants c'est quelque chose d'important et de grande valeur!!!
"Quand elles restent dans leur rôle de potiche, et qu'elles suivent les ordres de leurs supérieurs mâles, ...". Au fond c'est vous qui avez un profond mépris pour les femmes, à les considérer comme des potiches inférieures incapables de dire non!
Faire des gosses des délinquants: l'absence du père en cas de divorce en est probablement une des raisons. Qu'elles cessent de s'approprier les enfants et acceptent la domiciliation alternée. Que le père soit respecté.
Choisir librement sa destinée: tout le monde le fait, avec des obligations. Croyez-vous que les hommes n'avaient pas des obligations envers leurs familles? La liberté cela doit aussi s'adapter aux gens avec qui l'on vit.
Bref...