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Violence domestique: nouveaux chiffres français

L’Observatoire National de la Délinquance (ONDRP) a pour but d’évaluer et de chiffrer les crimes et délits commis, dont la violence domestique, année par année. Il vient de rendre ses conclusions pour les années 2008 à 2010. Il établit ses rapports sur deux bases: d’une part sur les chiffres officiels obtenus auprès de la police et de la gendarmerie ou de la justice (mains courantes, plaintes déposées, mises en causes, condamnations), d’autre part sur des enquêtes auprès de la population, enquêtes dites de victimation ou de victimisation.

violence011-4.jpgQuestionnement sur les enquêtes

Le décalage entre les résultats de ces enquêtes et les chiffres officiels est toujours important. La raison invoquée est que nombre de victimes ne déposent pas plainte. C’est du moins ce qui ressort des questionnaires soumis à l’échantillonnage. C’est très probable. Toutefois il faut aussi tenir compte de la gravité des violences subies.

Les violences graves sont très minoritaires, selon différentes enquêtes menées au Canada par l’Institut de la Statistique (de 6% à 13% des cas de violence). Les violences mineures ne font pas l’objet de plaintes pénales parce que, selon l’ONDRP, les personnes en causes trouvent d’autres solutions (72%) ou parce que ce n’était pas grave (65%). Si l’on entend souvent dire que seules 10% ou 28% des violences sont dénoncées à la police ou à la justice, il faut donc observer que 2/3 des violences n’ont pas un caractère de gravité de nature à inciter à une démarche qui est jugée disproportionnée par rapport aux faits.

Tout est donc dans l’interprétation des faits. On sait qu’un sondage produit un résultat en relation avec les questions posées, avec leur libellé et selon la manière dont elles sont posées. Si l’on demande à des gens tranquilles s’ils se sentent en insécurité, ils vont soudainement trouver qu’en effet il y a de l’insécurité. On a vu en France que l’argument sécuritaire de la campagne présidentielle de 2002 a produit ce paradoxe que les citoyens se sentaient le plus en insécurité dans les régions où il y avait le moins de crimes et délits.

Deux aspects doivent donc être questionnés dans les enquêtes de victimisation. D’une part le libellé des questions et donc la définition des actes considérés comme relevant de la violence domestique, d’autre part le contexte dans lequel se trouve la personne qui répond. Si le sondé est questionné par un enquêteur ou une enquêtrice, les détails fournis pour contextualiser les questions peuvent influer sur la réponse. N’oublions pas que certains groupes qui dénoncent unilatéralement la violence faite aux femmes cherchent à faire du chiffre pour justifier un lobbying politique et les importantes demandes de subventions. Les chiffres habituellement donnés à la presse (de 10% à 30% de femmes maltraitées en couple, voire plus) sont des extrapolations qui font appel à ce pourcentage de plaintes non déposées, et non prouvables. C’est un biais majeur: on n’est pas dans le réel, mais dans un imaginaire visant à atteindre un but.

Il faudrait également tenir compte de la situation des personnes interrogées: période faste, ou au contraire période de tension dans le couple avec disputes, peuvent probablement influer sur les réponses.

On pourrait ne tenir compte que des chiffres des violences réellement dénoncées et ayant abouti à une validation judiciaire, soit une condamnation. On ne parlerait plus des absents. Et cela obligerait hommes et femmes à prendre beaucoup plus au sérieux la violence grave avant qu’elle n’atteigne un niveau extrême. La victime doit prendre ses responsabilité. Notons que cette suggestion desservirait les hommes victimes qui posent plainte en moyenne deux fois moins que les femmes victimes, selon l’ONDRP. Mais cela aurait le mérite de la clarté.


violence011-3.jpg
Chiffres et pourcentages

Cela posé, et pour éviter un débat sur les violences non dénoncées qui ne pourrait aboutir qu’à des hypothèses non démontrables de part et d’autre, les rapports cumulés de l’ONDRP de 2008 à 2010 chiffrent à 663’000 femmes et 280’000 hommes les victimes de violence domestique légère ou grave, y compris les violences sexuelles. Soit 2 femmes pour 1 homme. L’un des éléments à retenir est le pourcentage des hommes victimes: 1 tiers. On est loin du discours féministe qui dénie encore à l’heure actuelle la réalité des hommes et parle de 2% d’hommes victimes. On peut penser que le pourcentage d’un tiers est encore sous-estimé. En effet, d’une part les hommes sont moins enclins à dénoncer une violence subie pour des raisons culturelles: la honte, un vrai homme ne peut être victime, la crainte de n’être pas cru. D’autre part un homme qui reçoit une gifle de sa compagne ne voit pas cela comme une violence car les campagnes sur la violence domestiques sont univoques depuis des années: seules les femmes seraient victimes. Donc ce qu’il subit en cas de violence est normal. Certains pères battus ont également peur pour leurs enfants et préfèrent taire les violences pour éviter des drames plus grands.

En France donc, 1/3 d’hommes victimes et 2/ de femmes. Au Canada les statistiques faites sur les enquêtes de victimisation montrent qu’il y a légèrement plus de 50% de victimes masculines dans la violence domestique. Et il y aurait deux fois plus d’hommes victimes de violence grave que de femmes.

On peut se demander pourquoi les campagnes sur la violence domestique ont un impact relativement faible sur la population. A mon avis une des raisons est la non prise en compte des hommes victimes. Quand des campagnes viseront explicitement les hommes et les femmes, quand hommes et femmes tiendront la même parole, le fait sera plus crédible. Une autre raison est qu’il n’y a pas une femme sur 5 ou une femme sur trois maltraitée. Si c’était le cas cela serait un objet de discussion habituelle dans la société.

Ce n’est pas le cas parce que le pourcentage de victimes dans la population adulte (y compris donc de violence considérée comme pas grave) est, si l’on prend les chiffres de l’ONDRP comme référence, d’environ 2,2% de femmes et 1% d’hommes. C’est une délinquance très mineure par rapport par exemple aux vols et atteintes aux biens. Ce pourcentage est stable depuis des années. Je précise que ces chiffres en tiennent pas compte de la violence psychologique.

Quand donc les gouvernements occidentaux tiendront-ils compte de cette réalité tant pour une orientation non univoque des lois et des interventions de police, pour la cessation des biais juridiques, et pour l’attribution de subventions pour aider les victimes, toutes les victimes, et pour la prévention?

 

 

 

 

Une belle histoire:

CouvDiable.jpg

Catégories : société 23 commentaires

Commentaires

  • Au Canada les statistiques faites sur les enquêtes de victimisation montrent qu’il y a légèrement plus de 50% de victimes masculines dans la violence domestique.

    ==> D’ailleurs dans une province du Québec une enquête officielle a montré qu'il y avait deux fois plus d'hommes battus physiquement que de femmes battus.
    Et on peut se poser encore la question qu'elle est le nombre réelle d'hommes battus vue que beaucoup ne répondent pas même aux enquêtes anonymes.
    Naturellement les misandres ont tout fait pour faire disparaître l’enquête.

    Si on veut être efficace contre la violence conjugal il faudrait commencer par en dénoncer sa totalité et non pas faire comme les misandres et en dénoncer seulement une partie, en faisant passé cette partie comme les hommes sont tous des violents en puissance.
    Après c'est affaire d'éducation, le respect que je te dois n'est pas négociable et le respect que tu me dois n'est pas négociable, on rentre dans l'ordre de l'intime et les dérives sont vites arrivés.
    Donc en gros si on veut être un minimum efficace dans la prévention et la gestion des violences conjugales il faut immédiatement éloigner les gynocrates misandre de ses questions car elles se moquent des victimes, elles s’en servent juste pour leur combat misandre.

  • Quel crédit peut-on on vraiment accorder aux chiffres,de fait notre monde n'a jamais été autant révélateur de faits divers , la presse en fait son chou gras , après le scandale lié à la presse anglaise ceux qui étaient méfiants le sont davantage maintenant et justement aussi face à ces calculs dont les totaux ressemblent à s'y méprendre à ceux des prix affichés aux colonnes de fiul baissant et remontant subitement sans coup férir!

  • @lovsmeralda : les chiffres sont là pour tenir des statistiques, celles-ci sont difficiles à lire et ne représentent que la pointe apparente de l'iceberg.
    Sans devoir y apporter un crédit digne de foi à 100% cela permet néanmoins d'avoir un certain baromètre en matière de délinquance et de violence domestique.
    Les chiffres sont là et il est clair pour tout le monde j'espère qu'il est une évidence que les hommes aussi font partie des victimes de violence domestique. Je ne connais personnellement aucune femme dans mon entourage qui ait eu l'audace de prétendre le contraire. Les proportions sont tout de même très parlantes et la violence domestique resterait, si on se fie à cette étude, encore très largement le fait de mâles dominants! à moins que les hommes osent moins que les femmes révéler leur souffrance. Les faits divers sont effectivement devenus les informations les plus "vendues" par la presse et les médias, en ce moment on serait plutôt dans la période "joggeuses qui disparaissent" et oui rarement quand même "joggeur qui disparait"

  • Bonjour,

    La plupart des données statistiques recueillies par les groupes d'allégeance féministe de ce côté-ci de l'Atlantique sont colligées à partir de questionnaires soumis à une clientèle exclusivement féminine ! Et pour ajouter l'injure à l'insulte, les études rigoureuses menées avec méthode scientifique qui contredisent la propagande diffusée par les activistes grassement subventionnées pour ce faire au sujet de la violence domestique sont dissimulées du regard public... http://j.mp/ePwgSy

    Autre élément primordial qui fausse les données, les services de police, au Québec du moins, refusent systématiquement d'enregistrer les plaintes verbalisées par les hommes alors qu'elles expédient systématiquement tous les hommes visés par une plainte logée par une conjointe, sans égard aux faits et sans évidemment avoir l'initiative d'évaluer la vraisemblance des propos tenus de la plaignante.

    Chaque année au Québec, environ 10 000 hommes sont ainsi traduits, fers aux poings, devant les petits juges fripons de la cour du Québec, davantage reconnus pour leurs accointances et leur complaisance que par la rigueur de leur jugement. Ces derniers vont parfois se livrer à d’impressionnants exercices de rhétorique afin de contourner les règles de droit. Leurs jugements fallacieux n’ont d’autre finalité que d’endiguer les poursuites en responsabilités civiles qui pleuvraient inévitablement sur le ministère public si la justice était administrée conformément aux dispositions législatives applicables en semblable matière.

    Finalement, lorsque nous tentons de contrer cette hideuse propagande avec des arguments imparables, les médias de désinformation de masse pratiquent la censure ! En voici un exemple récent : http://j.mp/oqv37w

    Ainsi va la vie sous le joug du Féministan...

  • Hermil, merci pour cette autre information chiffrée que tu mets en lien. Je comprends qu'elle soit tenue à l'écart des grands médias: trop dérangeante.

  • La violence domestique doit toujours être condamnée par la justice peu importe son ampleur. Tout le monde a le droit de vivre à sa manière, même si on est en couple, on ne peut pas battre l'un sous prétexte qu'il a cassé une assiette.

  • @ mutuelle animaux

    Ah parce que selon toi la violence domestique à ça

    "on ne peut pas battre l'un sous prétexte qu'il a cassé une assiette."

    quel méconnaissance du sujet !!!

    "Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ?

    extrait du livre d'yvon dallaire la violence faite aux hommes.

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-08-22/violences-conjugales-a-qui-la-faute/1597/0/268422

    http://www.lien-social.com/spip.php?article212&id_groupe=5

    "La violence domestique doit toujours être condamnée par la justice peu importe son ampleur."

    c'est une bonne idée par rapport aux femmes co-responsables de la violence dans le couple et elles sonts nombreuses.

    mais est-ce la bonne solution ?

    "Pourtant certaines politiques publiques, mises en place récemment, tentent justement de répondre à cette problématique ?
    Je crois que la tentative de résoudre le problème de la violence par une pénalisation toujours plus dure et plus violente des auteurs d’actes de violence n’est pas une réponse adéquate. Ce que l’on fait, en effet, c’est répondre à la violence par la violence, sans considération aucune du fait que les hommes violents sont des individus qui n’ont probablement pas pu développer chez eux ce que Freud appelle la « compassion ». "

    "Que peut-on faire pour lutter contre cette violence, comment tenter de la prévenir ?
    L’éducation peut jouer un rôle très important, en permettant aux individus de prendre une mesure des effets dramatiques que la violence peut avoir. De ce point de vue, il faudrait peut-être commencer par faire comprendre aux jeunes l’existence de limites, et leur montrer comment ces limites font partie de la condition humaine. "

    qui montre les limites dans l'éducation le pére, de plus en plus éjecter actuellement démi de son rôle par les méres toutes puissantes !!!!

  • le résultat du bourrage de crâne médiatique féministe sur la violence conjugale c'est que beaucoup de femmes onts compris que l'homme était l'unique coupable, et que ce type de lois était un formibable moyen de pression sur leur conjoint, ces lois au lieu de combattre réellement la violence conjugale, déstabilisent les couples, les hommes onts pieds et poings liés les femmes n'onts plus de contre pouvoir dans le couple. et là s'installe la violence psychologique envers l'homme qui est trés courante dans les couples actuellement, et qui au fil des années peut finir en violence physique. ce n'est plus de la schimogénése complémentaire (disputes de couples), ce sonts des femmes qui onts pris le pouvoir dans le couple parce que leur conjoint ne joue pas le rôle de contre pouvoir pour elle, elles se comportent en enfant gatées, se sachant protégées par les lois féministes, ils cédent à tous ces caprices, c'est ça que veulent les féministes détruire les couples !!!

    http://www.francesoir.fr/actualite/societe/hommes-battus-oublies-des-violences-conjugales-21680.html

  • Ohh merci les intellec, pour moi la violence domestique c'est quand une personne exerce de la force ou met une pression sur l'autre. On parle de couple dans ce cas la. Il y a aussi la violence faite envers les enfants, et il y a de nombreuses forme de violence domestique. Chacun sa conception des choses. Pas la peine d'écrire une définition longue de 2 pages.

  • @ cigarette électronique

    "c'est quand une personne exerce de la force ou met une pression sur l'autre."

    effectivement au cours d'une dispute la femme exerce bien une pression sur son conjoint, et avec l'escalade qui s'ensuit, ça finit en violence physique où elle aura dans la plupart des cas le dessus étant moins forte physiquement. donc d'aprés ta définition la femme est bien co-responsable de la violence dans le couple.

    http://209.85.229.132/search?q=cache:OFp82nm12DwJ:www.parolesdhommes.com/2005/C1_Feminisme_YvonDallaire.doc+La+schismog%C3%A9n%C3%A8se+compl%C3%A9mentaire&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr


    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-08-22/violences-conjugales-a-qui-la-faute/1597/0/268422

    la violence envers les enfants est un autre sujet.

    j'aime bien cet averti lucide la dessus, sur certaines campagnes

    http://blog.lefigaro.fr/education/2011/04/sos-enfants-battus-et-societe-a-la-derive.html

    "On pourra déplorer les « parents démissionnaires », et les petits monstres qu’ils produisent à grande échelle. Mais il serait plus opportun d’enfin constater que ce discours culpabilisant et délégitimant a créé des générations de jeunes parents totalement paumés, et incapables de savoir eux-mêmes quelles sont les limites à fixer à leur enfant, quelles sont les conduites acceptables et celles qui ne le sont en aucun cas. Les milliers d’enfants qui verront ce petit film (car le premier renoncement au bon sens se manifeste face à cette télévision qu’on laisse allumée devant eux) comprendront parfaitement le message : sanction et brutalité aveugle sont de même nature, et le parent qui voudrait leur imposer quoi que ce soit, éventuellement par la force, est un bourreau. Détruire ainsi l’image d’un parent aux yeux de son enfant est une grave responsabilité. "

  • j'aime bien cet article lucide sur certaines campagnes.

  • Que peut on qualifier de violence conjugale, c'est la question que je pose à l'auteur de l'article et j'espère avoir une réponse

  • La violence en générale doit être stoppé ! Merci pour votre article !
    Estelle

  • Voila qu'un ministre nous parle créer un "observatoire de la violence faite aux femmes". Il est vrai que celle faite aux hommes n'est pas visible (puisqu'on ne l'observe pas) et donc inexistante. Je n'ose parler de la pire des violences familiale celle faite aux enfants: 500 morts par an au minimum. Plus de trois fois plus que les décès de femmes battues.
    Qui s'en occupe? qui va enfin parler d'un observatoire des violences familiales?

    lobbyisme et électoralisme font beaucoup de dégats dans notre société en focalisant tous les efforts sur des cibles très orientées selon certains intérêts.

  • "Que peut on qualifier de violence conjugale, c'est la question que je pose à l'auteur de l'article et j'espère avoir une réponse"

    Moi je peux vous répondre, selon les gens normaux, c'est de la violence d'un conjoint sur l'autre.
    Selon une poignée d'hystériques c'est l'homme qui frappe sa pauvre biche de femme.

  • votre texte a vraiment répondu à mes questions . Je ne connaissais que très peu cette façon de voir ce problème, j'ai la sensation que je vais améliorer mon ouverture d'esprit. cool!

  • Un très bon article avec des commentaires qui complètent parfaitement celui-ci, c'est très instructif merci
    Martine

  • Merci pour ce tres utilite article!

  • Very good and helpful article.

  • Que dire du regard de l'enfant qui assiste à des scènes de violence récurrente entre ses parents ?
    Comment se construit-il et quels rapport développe-t-il aux autres pour le coup ?

  • annonce légale,sur le coup il enregistrera,puis le voile du psychisme assombrira ces scènes pour lui permettre d'avancer dans la vie.Celle-ci il la vivra en reclus s'obligeant grâce à ses petits copains d'école de fonctionner comme eux.Il passera par des périodes dont il n'osera jamais parler à quiconque de peur de n'être pas cru.Très souvent les proches ignorant ce qu'il a vu et et surtout entendu.Il lui faudra alors apprendre à franchir les écueils de la vie qui sont réservés à ces enfants là comme si une épée de Damoclès pendant au dessus de leur tête.
    Rares sont les enfants qui osent en parler vraiment.Souvent c'est le destin qui les y oblige et très souvent ce n'est que le cap des 50 ans franchis pour autant que les responsables soient décédés que ce voile obligé pour lui permettre de grandir se retire peu à peu et là un vrai travail de re-construction peut commencer.
    Le problème réside dans le fait que cet enfant est très souvent considéré comme un attardé mental ou mauvais gosse comme ce fut trop souvent à cause de ses longs silences dont la cause elle-même leur demeure inconnue pour lui-même.Le traumatisme tellement grand est un blocage qui peut passer inaperçu même à sa propre famille ,l'enfant super doué pour cacher ses sentiments est capable d'affronter d'important défis ce que les autres penseront de lui ça le laisse indifférent d'ou souvent cette phrase,quel gosse infernal/e et pour cause il a eut le modèle devant ses yeux ,mais ne nous leurrons pas la justice aura trouvé dans ces gosses des adultes capables de sauver bien des vies ,comme si la leur n^était pas importante .
    Car très souvent considérés comme invisibles et c'est là leur plus grand drame .Le silence est d'or il le savent mieux que personne et parler exige des coups en retour alors autant se taire surtout que très souvent il aura déjà reçu des coups lui-même du temps de la grossesse de la mère
    heureusement Piaget a fait évoluer ces silences qui malheureusement à une époque étaient comblés par des médicaments pour combler la carence affective dont personne ne voulait parler et pour cause bien des religieux étaient au courant et imposaient aux mères de ne jamais se plaindre.
    Mais on peut débattre des heures aujourd'hui heureusement les parents peuvent mieux s'exprimer et les enfants encouragés à parler
    Dans le temps ,le lundi matin était utilisé par des instits qui connaissaient tout le monde pour faire raconter aux enfants leurs heurs et malheurs du week'end et de leurs vacances ce qui servait aussi à surveiller de près ce qui se passait à la maison.Malheureusement très finaud l'enfant savait aussi éviter de raconter trop afin que ses parents ne soient pas punis se jugeant lui même responsable des volées de coup qui se sont abattus sur la mère ou le père bien que du temps dont je parle c'était surtout les femmes qui recevaient des raclées
    bonne soirée à vous

  • "des scènes de violence récurrente entre ses parents ? "

    il y en aurait moins si tout était fait pour faire prendre conscience à ces femmes de leur co-responsabilité dans la violence dans le couple.

    avant l'éducation autoritariste fabriquait des névrosées, maintenant le maternage dans la famille avec une bonne proportion d'hommes exclus de leur fonction de pére par des méres ommipotentes et toutes puissantes, péres sommés de ne plus être des contre pouvoir à leurs compagnes, cette nouvelle éducation fabrique des psychotiques en masse c'est pas mieux

  • 100% d'accord avec votre article, il faut lutter contre ce malaise de notre société.

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