Les hommes sont plus violents que les femmes. Ce constat malheureux devrait nous rappeler qu’hommes et femmes ne sont pas égaux. Les différences physiques sont un élément majeur de la violence de couple.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les hommes sont plus violents que les femmes. Ce constat malheureux devrait nous rappeler qu’hommes et femmes ne sont pas égaux. Les différences physiques sont un élément majeur de la violence de couple.
Une fake news récurrente est parue dans Le Matin en ligne. Le journal cite Me Lorella Bertani. L’avocate féministe genevoise semble sûre d’elle: « La violence conjugale tue plus de femmes que le tabac, l’alcool et la route ». Vérification.
Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.
Après la brève hospitalisation de madame El Khomri le quotidien Libération vient au secours de la ministre du Travail du gouvernement Valls. Il semble même plonger dans une une sorte de psychologie politique qui devrait faire école.
L’Observatoire National de la Délinquance (ONDRP) a pour but d’évaluer et de chiffrer les crimes et délits commis, dont la violence domestique, année par année. Il vient de rendre ses conclusions pour les années 2008 à 2010. Il établit ses rapports sur deux bases: d’une part sur les chiffres officiels obtenus auprès de la police et de la gendarmerie ou de la justice (mains courantes, plaintes déposées, mises en causes, condamnations), d’autre part sur des enquêtes auprès de la population, enquêtes dites de victimation ou de victimisation.
Il fallait qu’un texte fondamental scelle une réalité tout aussi fondamentale: l’égalité des hommes et des femmes. L’égalité des humains légalement majeurs. L’égalité de droits et de valeur. Il fallait cela: 150 ans de code Napoléon avait exclu les femmes de la vie sociale, même si elles étaient déjà entrées dans l’économie depuis longtemps.
C’est bien ce que nous étions nombreux à penser. J’y reviens parce que ce cas est représentatif de plusieurs dérives, et que la presse d’il y a une semaine a apporté des éclaircissements indispensables. Prenons donc le temps de la réflexion, après l’emballement émotionnel.