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La xénophilie: maladie sociale ou trouble psychologique?

Les tenants de l’anti-racisme n’y avaient pas pensé: la xénophobie a une petite soeur, tout aussi problématique mais bien plus pernicieuse  car masquée sous le costume des bons sentiments. C’est la xénophilie.

société,xénophobie,racisme,différence,égalité,discrimination,origine,ethnie,culture,stéréotype,étranger,xénophilie,gandhi,afrique,france,genre,La xénophilie est l’amour par principe des étrangers. Parce qu’ils sont autres, différents, venus d’ailleurs, ils seraient automatiquement dignes de notre amitié, affection, amour. Quel lien y a-t-il entre la xénophobie, ou la peur de l’étranger susceptible d’engendrer des comportements de discrimination de race ou de l’exclusion, et la xénophilie, ou l’amour par principe de l’étranger? Ce lien est simple: dans les deux cas on procède par généralisation et par référence à une origine non-indigène. L’autre est mieux parce qu’il est autre: africain, asiatique, mormon, indien d’Amazonie, bouddhiste, etc.

Dans la xénophobie on craint l’autre à cause de son origine et/ou appartenance, dans la xénophilie on l'aime à cause de cela. Dans les deux cas on fait une distinction et discrimination d’origine, de race, d’ethnie ou de religion. Donc dans les deux cas on ne voit pas l’autre pour ce qu’il est individuellement mais pour ce qu’il est supposé être collectivement, selon une croyance ou un stéréotype. C’est exactement ce que l’on reproche au racisme et à tous les -ismes.

Si l’on considère à juste titre le racisme - soit le dénigrement de personnes à cause de leur origine ethnique - comme une déraison sociale, la xénophilie doit être considérée de la même manière. Survaloriser l’autre est pernicieux: cela laisse entendre qu’il ne serait pas traité en égal. S’il peut être aimé d'emblée à cause de son origine, pourquoi ne serait-il dès lors pas aussi rejeté à cause de son origine?

A moins que ce ne soit un trouble individuel: on aime l’autre a priori, peut-être pour ne pas passer pour raciste. Ce serait une mauvaise idée car pris individuellement, l’autre peut aussi bien être une graine de Gandhi qu’un criminel sanguinaire. Peut-être que l’on aime l’autre a priori par peur de ne pas être aimé soi-même, par crainte du rejet et desociété,xénophobie,racisme,différence,égalité,discrimination,origine,ethnie,culture,stéréotype,étranger,xénophilie,gandhi,afrique,france,genre, l’abandon, ou pour éviter tout jugement de valeur ou toute critique à son propre égard. La xénophilie serait alors le symptôme d’une mésestimation de soi-même, d’un auto-dénigrement inconscient et d’une fragilité émotionnelle.

La xénophilie est significative d’une tendance, la même qui est à l’origine du racisme: la généralisation d’un avis ou jugement sur l’ensemble d’une population, et sa conséquence discriminante, à partir de croyances. Ces jugements ne sont pas de même nature: la xénophilie est plutôt aimable avec les étrangers. Mais elle ne voit pas plus la réalité d’un individu que la xénophobie. Elle l’objétise pour justifier ou démontrer sa propre croyance. Dans les deux cas l’étranger est l’objet d’une projection concernant sa valeur et/ou son comportement.

Les généralisations ont une source: chaque ethnie et pays a développé une culture indigène. Il y a un risque cependant d’en rajouter. On dit que les africains noirs ont le sens du rythme, que les chinois montrent peu leurs émotions, que les français à l’étranger sont arrogants, etc. Mais peut-on vraiment généraliser? Puis-je penser, quand je vois un français particulier, qu’il est forcément arrogant parce que français? Non. La projection collective doit être confirmée ou infirmée par la connaissance individuelle du sujet. Et quand bien même la personne en question serait effectivement arrogante, cela ne pourrait être généralisé à l’ensemble d’une population. De même que tous les africains n’ont pas le sens du rythme.

Il existe des caractères généraux, biologiques et culturels, selon les origines et les genres: différence de couleur de peau, risques pathogénétiques, caractères morphologiques, croyances, codes sociaux, par exemple. Mais entre ces caractères généraux d’une part, plus ou moins marqués (et parfois inventés), et les dispositions individuelles, la xénophilie pas plus que la xénophobie ne fait de nuances. On ne peut séparer totalement un individu de son origine, à laquelle lui-même fait souvent appel. Mais on n’est pas obligé de le trouver mieux que nous - ni moins bien - à cause de cette origine. L'ouverture à l'autre n'exclut pas une forme de discrimination intellectuelle (une capacité à observer et à évaluer de manière adéquate et nuancée) ni une préservation du sens critique.

Catégories : Philosophie, Politique, Psychologie, société 52 commentaires

Commentaires

  • Très bien vu, ce billet !

    "Peut-être que l’on aime l’autre a priori par peur de ne pas être aimé soi-même, par crainte du rejet et de l'abandon ou pour éviter tout jugement de valeur ou toute critique à son propre égard. La xénophilie serait alors le symptôme d’une mésestimation de soi-même, d’un auto-dénigrement inconscient et d’une fragilité émotionnelle. "

    En résumé, la peur d'être soi-même pleinement et complétement.

  • Tout bonnement excellent! Vous avez écrit bien mieux que je ne l'aurais fait (vous me direz que ce n'est pas si difficle que ca...).

    Cela démontre une chose. C'est que le mécanisme de pensée d'un côté ou de l'autre est en fait exactement le même. Simplement il se différencie par les élément qu îl prend en compte (ou non) mais l'approche effectuée par les fait de considérer l'autre et soit même par apport à l'autre ou à un groupe, reste la même.

  • "... Mais on n’est pas obligé de le trouver mieux que nous - ni moins bien - à cause de cette origine."

    Allez donc dire cela aux racistes jaloux du "mieux..." mais persuadés du "moins bien que nous"!

    Vous vous surpassez John, et suis fatiguée de vous faire des compliments! :)

  • Curieux que vous, HL, n'ayez pas abordé une cause probable de cette xénophilie. Il ne vous a sûrement pas échappé, du temps où vous étiez jeune et que vous participiez comme acteur ou comme spectateur d'un sport quelconque, que les filles s'intéressaient spontanément et globalement au nouveau venu (dans le club, l'équipe, etc). Vienne un nouveau joueur dans une équipe de foot, de hockey ou ce que vous voulez, il polarise immédiatement l'attention de tout le cheptel féminin aux alentours...
    Et s'il y a une chose dont je suis sûr qu'elle ne vous a pas échappé, c'est que les femmes et leur manière d'être, leur idéologie, ont pris beaucoup de place aujourd'hui chez nous...

  • J'oubliais : probablement un vieux comportement de sélection sexuelle en vue de mélanger les gènes...

  • Nous sommes des étrangers les uns aux autres. Etranger par nos comportements différents, nos savoirs différents, notre culture différente, nos origines sociales différentes. L'étranger est mon voisin ou ma voisine de palier. Si lon inverse "je est un autre" cela devient "l'autre est un je". Car sans l'autre, je ne peux me définir, me transformer, m'améliorer ou au contraire régresser dans ma vision par rapport à l'autre. Etre xénophobe, c'est refusé de se confronter à l'autre. Etre xénophile, c'est vouloir aller à la rencontre de l'autre. C'est cela qui crée le lien. Se déclarer xénophobe, c'est toujours le faire par rapport à une catégorie de personnes. Par exemple, dans les années 70, l'extrême-droite helvète était xénophobe par rapport aux immigrés italiens mais elle n'était pas xénophobe par rapport aux citoyens et citoyennes américains...

    Donc beaucoup de gens sont des xénophobes ou des xénophiles à temps et à géographie ou sociologie partiels. La phobie, c'est la peur, le rejet. "phile" c'est aimer d'amitié. Il vaut la peine de se diriger sur le chemin de l'amitié plutôt que sur celui de la haine et du rejet. On le voit avec les islamistes intégristes qui ont fait de la xénophobie leur grand champ de bataille devant Allah et leur victoire finale.

  • L'exotisme et l'orientalisme qui ont marqué des courants artistiques d'autrefois relevaient probablement en partie d'une même inclination psychique à rechercher un paradis perdu, souvent imprégné de fantasmes sexuels comme l'attestent de nombreux portraits de femmes énigmatiques et séduisantes dans leur altérité, si ce ne sont pas, plus manifestement, des scènes de nus offerts aux rêves et à la concupiscence des Européens brimés par leurs conventions sociales, comme les peintres Delacroix et Gaugin parmi d'autres leur ont offerts.
    L'identité inversée que vous mettez en évidence entre le racisme et l'exotisme est particulièrement évident dans l'attrait que les femmes de couleur (de diverses couleurs, oserais-je dire) continuent à exercer sur le mâle blanc. Je crois que le constat est non seulement applicable, mutatis mutandis, aux ressortissants des autres cultures, mais qu'il n'est pas étranger aux femmes non plus.
    Vous relevez le fait que dans cette fascination l'autre n'est pas perçu pour ce qu'il est, mais fantasmé comme un objet de désir. Mais n'est-ce pas là aussi ce qui caractérises tout état amoureux, accentué par l'obstacle supplémentaire de la différence de peau (ou simplement de culture) qui prolonge le temps nécessaire pour accéder à une vision plus réelle, une réelle connaissance, dont l'aboutissement sera une simple déception, une terrible désillusion et parfois aussi, fort heureusement, à la naissance d'un véritable amour?

  • @ Géo:

    Merci pour ce développement, je rejoins vos propos. Mais les garçons aussi se laissaient fasciner par de belles exotiques, comme le souligne Mère-Grand.

    Est-ce plus féminin? Je ne sais pas, je laisse l'idée ouverte. Le mélange génétique est aussi une piste, car on oublie souvent que la première stratégie d'une espèce est sa reproduction en vue de sa survie et de son expansion. Et comme vous le soulignez, dans cet exercice, les femmes sont très compétentes.

    Le lien entre xénophilie et pouvoir féminin dans notre société est à creuser.


    @ Mère-Grand:

    L'autre est objet de désir dans une relation amoureuse - et heureusement! :-)
    Mais ici il ne s'agit pas que de relations amoureuses. La xénophilie peut aussi s'appliquer par principe à un conflit où l'on prendrait position par principe pour celui ou celle qui n'est pas de notre origine ou communauté, comme par exemple le conflit du Moyen-Orient. Cela peut conduire à des parti-pris et biaiser toute analyse lucide des relations inter humaines.


    @ Pachakmac:

    Si le mécanisme est identique, le résultat est différent, j'en conviens. Dans ce sens mieux vaut s'aimer que se détester. Mais je soupçonne qu'aimer trop pour les raisons que j'évoque, va se payer d'un retour de bâton par la suite. Aimer l'autre a priori parce qu'il est autre, presque comme une sorte de mission humanitaire, ne suffira pas indéfiniment.

    Mon point de vue est que l'on a plus à gagner de la lucidité que d'un humanisme dont la fonction serait de se rassurer soi-même ou d'éviter les jugement sur soi, ou les discordances normales que tout apprivoisement mutuel traverse.

  • Mère-Grand@ Vos connaissances en anthropologie sont largement supérieures aux miennes. Il existe une société, une ethnie vivant en tribus où les femmes doivent obligatoirement être mariées dans une autre tribu. Je suppose que ce procédé est assez répandu dans les zones peu habitées où les groupes humains restent faibles en nombre, mais j'ai le souvenir d'un groupe précis. Cela doit vous dire quelque chose, non ?
    A ce propos, a contrario, le vol de femmes (le rapt des sabines...) ou simplement le fait de séduire la femme d'une autre communauté doivent être une raison fondatrice de la xénophobie...
    Allez voir essayer de séduire et ramener une belle Saoudienne (bon, il faut déjà deviner qu'elle est belle, objection valable)...

  • Lorsque l'on arrive à l'étranger dans les années 1970 on a pas de "isme" en tête ni d'à priori, si ce n'est des recommandations de ceux qui nous envoient en mission exemple, pour le travail, en secondaire découverte des régions et des communautés.

    Le respect aux us et coutumes du pays dans lequel on est détaché fait partie d'un contrat. Ne pas les respecter c'est se faire renvoyer sans indemnités, ni plus ni moins. (tiens, c'est ce que l'on devrait faire aujourd'hui!)

    Lorsque l'on part dans un pays en voiture exemple, Grèce, Turquie etc on traverse plusieurs cultures. Seul le respect de l'autre, de ses US et coutumes, permettent de voyager là ou c'est possible. Dans certains pays il faut éviter les zones de conflits.

    La difficulté est de parler d'une époque X ou ce que vous représentiez à titre personnel était respecté. Ce n'est plus le cas aujourd'hui dans bien des pays. Lorsque je suis allé en Algérie,années 69-72 j'étais respecté en tant que technicien et formateur, pas en tant que Français au départ. Il faut du respect, du temps, de la patience et de l'empathie contrôlée pour être respecté.

    A cette époque, personne ne parlait de sa religion, l'autre était défini en fonction de son pays, pas de son appartenance religieuse. Aujourd'hui c'est un problème.

    C'était pareil de l'Europe à l'Asie, à l'Afrique etc. Pour ce qui est du sujet, je suis presque d'accord toi John mais rejoins Géo. Lorsque j'étais jeune, trois enfants mâles, des gens du voyage, ont débarqué à la petite école. Toute les minettes de neuf dix ans se sont -ruées- pendant la récréation vers eux. Et nous les poils de carottes, sommes allés nous faire voir ailleurs!

    La vision féminine de l'étranger n'est pas la même que celle des hommes jusqu'à un certain âge. Ensuite c'est autre chose. Aujourd'hui est-ce différent?

    Dans toutes mes péripéties à l'étranger, je n'ai jamais connu un Xénophile, si, un homosexuel qui à voulu m'aborder, sans suite.... était-il Xénophile? Moi pas.

  • J'allais justement dire quelque chose d'assez similaire à Mère-Grand par rapport à l'exotisme et les "Européens brimés par leurs conventions sociales".

    Pour ma part j'ai l'impression que plus notre vieux continent tend à l'indifférenciation, plus grand est l'attrait de nombres d'entre nous pour la différence. Et cette différence vient souvent d'ailleurs.

    Par exemple imaginons que des individus rencontrent essentiellement des femmes inélégantes qui se tiennent mal, les poings serrés, qui crache par terre, fume cigarette sur cigarette en médisant la voix cassée, avec un look à peine sexué, qui passe leur temps à râler; et qui par dessus le marché veut qu'on les apprécient pour ce qu'elle sont avec une personnalité pareille.
    Imaginons ensuite des ministres, journaleux de mes distes, qui gavent toute une population du soir au matin que c'est ça l'idéal à atteindre, avoir une bonne carrière et se comporter comme une ordure. Imaginons ces militants qui nous imposerez le fait qu'il n'y aura bientot plus que cette attitude là qui serait toléré, que le reste sont des injonctions stéréotypées, alors même que c'est de plus en plus rare et mal vu dans la France d'aujourd'hui.

    Imaginons ensuite à l'heure d'internet, à l'heure où on peut aussi voyager de plus en plus facilement et pas trop cher, échanger avec d'autres cultures. Là les individus frustrés par le bridage extrême de leur pays voient un peu comment c'est ailleurs. Ils entrevoient des femmes fières d'exhiber et développer leur féminité, leurs différences jusqu'à outrance, et qui les revendiquent au lieu de les fuir, des femmes qui attendent en retour des hommes dans tous ce qu'ils ont de masculin, et qui ne leur demandent pas de devenir des femmes.

    C'est l'une des raisons pour lesquelles dans l'imaginaire, les femmes américaines, latinos-américaines, afro-américaines, ou caribéennes notamment représentent pour beaucoup aujourd'hui un idéal féminin; pendant qu'en Europe on a droit presque exclusivement à un concentré de Valérie Simone Butler.
    Alors évidemment, ces différences sont-elles si grandes, est-ce la réalité ou juste du fantasme? En tout cas le cerveau fait des associations et s'opère en certain d'entre-nous une xénophilie, en parallèle avec une détestation des siennes.

  • Didier@ Sauf que c'est réciproque. Les belles blondes européennes vont faire du tourisme sexuel à Cap Skirring (Sénégal) au Club Med, au Kénya, ou en Tunisie (bon, là, c'est les vieilles...) depuis au moins trente ans, parce qu'elles cherchent à se faire sauter par de vrais hommes, pas des abrutis qui ne pensent qu'au foot et à la bière...
    Et puis c'est la tendance générale : Heidi Klum, Adriana Karembeu,...
    Mon père commandait une compagnie de Romands pendant la Mob en Valais (je ne dirais pas où, mais c'est très vinicole...). Les jeunes Valaisans passaient leur temps à descendre des hectolitres de pinard, les soldats se sont occupé des jolies Valaisannes...
    L'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin, mais parfois c'est parfaitement objectif.

  • Une remarque générale d'abord: mon intention n'était pas de porter un jugement de valeur quelconque, mais de montrer une composante particulière de ce que homme libre a appelé xénophilie. Comme d'autres l'ont relevé, il existe de nombreuses raisons qui nous poussent à rechercher la différence, mais comme homme libre, j'ai tenté de mettre en évidence la manière dont l'attraction sexuelle et amoureuse investit l'étrangeté de l'exotisme pour y rechercher ce que j'ai appelé un paradis perdu (comme le fait le mythe du bon sauvage) dont les figures fantasmées, et donc idéalisées, seraient à même de combler tous ses manques. Le désir de voir cette illusion perdurer risque non seulement d'empêcher une reconnaissance de l'autre et donc relation fondée suffisamment sur des éléments de réalité, mais de se retourner en un rejet et une haine fondée uniquement sur la déception engendrée par la perte de l'illusion et dont l'objet n'est nullement responsable.
    @homme libre
    J'espère que vous aurez compris que je ne nie pas que l'autre soit objet de désir, mais qu'en ajoutant à ma phrase le terme de "fantasmé" je voulais mettre en évidence le surplus de fantasme engendré par l'exotisme, et par conséquent un surplus de danger.
    @Géo
    Votre expérience de terrain est certainement supérieure à la mienne, tout en étant en même temps très différente géographiquement, même si j'ai probablement dans le domaine de l'anthropologie des connaissances académiques qui ne sont pas les vôtres. Qu'importe! Vous faites allusion au principe ou à la règle de l'exogamie, qui existe pratiquement dans toutes les communautés, et ce d'autant plus, comme vous le dites, qu'une communauté est restreinte en nombre. La règle s'applique également dans le domaine animal non humain, où elle semble avant tout éviter la consanguinité, alors que, contrairement à ce qui se passe dans les tribus auxquelles vous faites référence elles favorisent également les alliances à but politique et commercial.
    J'ai rencontré ma belle "Saoudienne", non voilée je vous rassure tout de suite, sous la forme d'une Colombienne de belle couleur africaine, et pour moi le processus du passage de la fascination exotique à la réalité d'un amour inscrit dans la réalité s'est passé sans plus de douleur que n'en réserve au commun des mortels. En ce qui concerne le rapt des Sabines et autres enlèvements, il existe également de nombreux exemples de raptes réels ou simulés et ritualisés dans des sociétés aussi éloignées que celles des Indiens d'Amazonie et les communautés paysannes des pays balkans.
    @Didier
    J'ai utilisé l'expression "brimé par leur conventions sociales" en songeant avant tout à la société européenne dont provenaient les divers auteurs qui nous ont rapportés les visions de certains de ces paradis que j'évoquais et qui s'appellent notamment Cook, Segalen, Gaugin, Flaubert (sans oublier, plus prosaïquement les auteurs de chansons populaires françaises dont les refrains font allusions aux "petites Tonquinoises", dont les voyages ou évocations nous projettent dans diverses parties du monde, de l'Orient proche jusqu'à Pacifique lointain. Cependant les commentaires des voyageurs ou touristes, sexuels ou autres, de notre époque, ne sont pas totalement dénués de certains des aspects et des traits que j'ai évoqués par ailleurs.

  • Mère-Grand, je vous avais compris. C'est intéressant de voir comment ce thème suscite des développements pour moi inattendus.

  • Y'a pas de problème Mère-Grand, la réflexion que j'ai développé dans un second temps m'était personnelle, mais vous avez bien fait de préciser ce que vous vouliez dire.

    J'ai trouvé intéressant le fait que des comportements, des attitudes, d'un continent occidentalisé comme le notre puisse paraitre à certains d'entre nous de plus en plus exotiques.
    Pour ma part, ça va au dela d'une attirance sexuelle (en Europe aussi nous avons des prostitués, des call girls, des maisons closes), ou d'une attirance pour les yeux bridés, ou une peau plus sombre.
    Il s'agit plus d'un attrait pour une société dite moderne, qui a su en partie préserver, voir même parfois sur-développer les différences de genres (peut-être est-ce aussi une réaction au féminisme?), tout en préservant les libertés et les velléités "d'émancipation" de certaines; c'est encourageant même si tout n'est pas parfait.

    Il est fascinant de voir comment nous avons appris à nous offusquer de certaines choses qui semblent quasiment aller de soi là-bas sur ces thèmes-là. Par exemple vous imaginez la série Desperate housewives (série avec des femmes au foyers pour héroines) crée par des Français? IMPOSSIBLE dans le pays de où des femmes se sont battues pour leurs droits bla bla bla... Simone MLF na na ni nanana...

    J'ai l'impression que là bas les roles veulent encore dire quelque chose, en tout cas ils semblent exister pour ceux qui le souhaite.
    Des femmes cultivant leur différence, parées de rose, se passant élégamment la main dans les cheveux, chérissant leur homme avec bienveillance; au lieu d'excitées constamment sur la défensive, tout le temps en train de demander des comptes et qui rechigne à donner la moindre miette d'affection, car on leur a dit qu'il fallait qu'elles s'émancipent.

    C'est par exemple Ann Romney _femme du candidat mormon à la présidentielle_ femme au foyer, aux petits soins pour l'éducation de ses enfants. Pendant ce temps en France, on fait tout un scandale de Carla Bruni _femme de l'ex-président_ car elle a eu le malheur de dire "qu'on n'a pas besoin d'être féministe dans sa génération."

  • "La xénophilie est significative d’une tendance, la même qui est à l’origine du racisme: la généralisation d’un avis ou jugement sur l’ensemble d’une population, et sa conséquence discriminante, à partir de croyances. Ces jugements ne sont pas de même nature: la xénophilie est plutôt aimable avec les étrangers. Mais elle ne voit pas plus la réalité d’un individu que la xénophobie. "

    analyse par michéle tribalat

    "Par ailleurs, l'état d'esprit qui consiste à positiver n'est guère de nature à stimuler la curiosité et les recherches sans a priori sur l'immigration et son impact. C'est la vie elle-même, telle qu'elle est, qui finit par être vue comme un phénomène perturbateur, empêchant l'observation des effets bénéfiques de l'immigration, dont on est sûr qu'ils finiront par se manifester. À quoi bon observer, dans des conditions aussi parasitées par le réel, un phé¬nomène qui ne peut produire que des effets positifs ? Et comment s'opposer à ce dernier sauf à faire preuve de mesquinerie, de méchanceté, d'une ouverture à l'autre insuffisante, caractéristiques qui mènent tout droit aujourd'hui à l'accusation de racisme? D'autant que l'immigration est également présentée comme un phé¬nomène aussi inéluctable que la succession du jour à la nuit. On comprend pourquoi il vaut mieux être igno¬rant, falsifier les faits, les dissimuler ou les présenter d'une certaine façon. Dans la recherche, c'est le porteur de mauvaise nouvelle qui se verra accablé de suspicion puis, s'il persiste, sera déshonoré avant d'être purement et simplement ignoré.
    La prudence est de rigueur, d'autant que le racisme est présenté comme une maladie capable de frapper aveu-glément sans que les nouveaux malades soient toujours conscients de leur affection nouvelle. Ils sont, en quelque sorte racistes « à l'insu de leur plein gré ». Tout homme bien portant est peut-être un malade qui s'ignore1. La vigilance s'impose donc tous azimuts et détruit la confiance minimum nécessaire à un débat sain. Tout homme apparemment en bonne santé doit faire la preuve en permanence de son innocuité et donner les gages suf-fisants pour détourner le soupçon. Par principe de pré-caution, à la moindre toux, on suspecte le patient d'être atteint de la grippe. La chasse au suspect est devenue un sport prisé, avec l'avantage non négligeable de fournir la preuve la plus crédible que l'on n'est pas atteint soi-même. C'est un peu la rhinocérite à l'envers : il faut trouver des cornes à ses voisins. Cela fait des années que cette chasse empoisonne le débat français et handicape ce pays. Cette rhinocérite fait le bonheur des médias, mais gangrène les sciences sociales. Les chercheurs et les experts sont eux-mêmes, quelquefois, trop occupés à se prémunir de la sus¬picion, y compris, le cas échéant, en dénonçant leurs petits
    camarades, quand ils ne le sont pas à redresser l'opinion publique, pensant ainsi faire œuvre utile.
    Telles sont les armes puissantes d'une nouvelle uto¬pie progressiste, mais profondément obscurantiste, que Pierre-André Taguieff a vertement critiquée sous l'appel-lation d'« immigrationnisme1 ». Il y voyait, lui aussi, une méfiance à l'égard de la connaissance : « Si l'immigration est un bien commun de l'humanité, il faut la favoriser par tous les moyens. Vouloir par exemple la connaître selon des méthodes scientifiques, en formulant des distinctions conceptuelles consistantes et en établissant des statisti¬ques fiables, c'est déjà manifester une défiance coupable à l'égard de ce qui doit être globalement accepté, les yeux fermés. Pour la belle âme immigrationniste, le devoir d'accueil sans réserve implique une obligation de mécon-naissance. L'ignorance ou la connaissance vague devient une preuve de bonne disposition vis-à-vis des flux migra-toires. L'acteur politique ne peut être qu'un spectateur qui applaudit au réjouissant spectacle, quitte à en facili¬ter le déroulement. »

    extrait du livre les yeux grands fermés

  • Il y a un truc vraiment pénible sur votre blog, HL. Ce sont ces commentaires copiés-collés signés leclerq, que personne ne lit parce qu'on ne sait d'où ils viennent, à quoi ils servent et où ils mènent. Vous devriez signifier à ce commentateur qu'il doit se réapproprier lui-même le contenu de ses citations ineterminables et en proposer une synthèse qui deviendra un commentaire lisible par les autres.
    Bien à vous

  • Trop d'amour tue l'amour et risque l'étouffement sans tenir compte des aspirations de l'autre, ce qui revient à chosifier l'autre, c'est vrai John. Rester lucide sur nos relations et nos rapports d'intérêts réciproques. C'est la meilleure façon de tenir compte de ses propres intérêts et de ceux des autres. Ce que je voulais simplement affirmer c'est que sans cette dose d'amour "rentrer en relation avec l'autre" plutôt que cette dose de haine "refuser et dénier le droit à l'autre d'exister dans une relation apaisée et objective à soi-même" on ne peut pas créer un lien de créativité et de communication positive.

    Une approche de l'autre, celui ou celle qui vient d'ailleurs, ressemble à celle d'un voyageur parti pour un pays inconnu qui reçoit naturellement l'hospitalité ou est expulsé à jet de pierres de la population locale... A part les extrémistes et les terroristes, les bandits et les voleurs, je pense que la grande majorité de l'humanité opte naturellement pour l'hospitalité. Ce qui est très heureux. Au voyageur de se comporter ensuite en hôte respectable et reconnaissant de l'hospitalité reçue... C'est toujours dans les deux sens... que l'on obtient de la xénophobie ou la xénophilie. Dans l'équilibre des comportements, se situent les liens qui nous relient aux étrangers.

  • Dans certains milieux comme le Hip Hop, il est important d'avoir une origine et de la revendiquer. Diams est grecque, Stress est lituanien, Carlos Leal est espagnol, Doc Gyneco est maritniquais, Kool Shen portugais.... Sinon vous n'existez pas. Cela vous rend exotique, intéressant, un peu victime et surtout pas d'ici, que cela soit en France ou en Suisse.... Car tout ce qui est d'ici ou rappel ici est mauvais, nul, oppressant. Le statu victime est "bon à prendre", car il permet à la personne un peu tout et n'importe quoi. Pourtant, souvent les émigrés sont des chanceux.

  • "Pourtant, souvent les émigrés sont des chanceux."

    Et là, c'est le drame.

  • @Didier,
    En vous lisant, je vous trouve un peu exotique ....
    J'ai beau chercher dans mon entourage, je ne trouve pas de féministes enragées. Mes amies, collègues, voisines ont toutes envie d'être bien habillées, chacune à sa façon. Et si elles ne peuvent pas toutes prétendre à être des bombes, du moins sont-elles soignées.
    Celles qui ont des enfants ne les délaissent pas, nous lisons les recettes de Betty Bossi et allons acheter des décorations de Noël à Ikea. Ce n'est pas très sexy, j'en conviens, mais il me semble que vous appréciez le fait qu'une femme s'occupe de ses enfants et de son intérieur.
    Pourquoi aller chercher Ann Romney ?
    Mon mari n'est pas non plus Mitt, et c'est très bien ainsi.

  • Geo comme je l'ai déjà indiqué, lire Leclercq c'est attraper des zémmourouides! Faites comme moi je lis le début et la fin...

    29 sept. 2010 – Zemmour: Xénophilie=Névrose=Xénophobie

  • Comment peut-on être xénophile en France aujourd'hui?

    ""L’école maternelle du Grand-Clos, à Montargis, dans le Loiret, a déprogrammé la visite rituelle du Père Noël dans les classes à la demande des parents musulmans.

    « Chaque année, des familles (JPG : musulmanes) menacent de boycotter l’école, le jour de la visite du Père Noël », déclare l’adjoint au maire de Montargis (1). Cette année, ils ont gagné, la directrice a cédé.

    Destruction de Noël par l’islam, en avant toutes. La directrice a beau soutenir que la décision est d’ordre économique, force est de constater que c’est toujours pour les fêtes traditionnelles que l’argent manque, pas pour les mosquées. D’ailleurs le maire, très remonté, démentira, et affirmera que l’argent pour le père Noël ne manque pas.

    « La directrice m’a expliqué qu’elle ne voulait pas se faire taper sur les doigts par certaines familles musulmanes », a dit une maman d’élèves au journal le Parisien.

    Les enfants français devront apprendre à vivre sans le père Noël, sans les sapins de Noël, sans les décorations de rues et sans les marchés de Noël, qui se transforment peu à peu en « marchés d’hiver ""
    ../...

    Certainement pas avec ceux là!

  • @ Calendula

    Ah oui vraiment? les activités dont vous me parlez (le mobilier, les recettes etc...), le font-elles dans un état d'esprit d'interdépendance avec les hommes ou surtout pour elles-même? C'est pas un problème, mais moi c'était surtout en terme de complémentarité sexuelle que je parlais. En gros, comment se comportent-elles vis à vis des hommes?
    Vos amies, comme la majorité de la société ne doivent pas être des féministes enragées; cependant vous me direz si je me trompe, elles doivent probablement avoir intégré quelques idéaux féministes.

    Par exemple est-ce que vos amies sont pour le non-partage des taches ménagères (juste théoriquement si on leur demande)? Veulent-elles arrêter de travailler pour élever leurs enfants? Considèrent-elles que le féminisme est nécessaire à l'heure actuelle? Se prennent-elles trop au sérieux ou assument-elles une certaine superficialité et une douceur bienveillante qui font le charme féminin? Approuvent-elles le fait que des femmes aient besoin d'hommes qui les dominent légèrement (notion à relativiser)? Trouvent-elles misogyne le fait que des femmes daignent encore vouloir s'occuper de leurs hommes?

    J'ai pris l'exemple d'Ann Romney, plus par rapport à ce que sa position symbolisait, et de ce que ça pouvait nous révéler comme différence d'état d'esprit entre deux pays. Sinon, ne vous inquiétez-pas je ne m'endort pas en pensant à elle.

  • @Didier,

    Quant à Ann, me voilà rassurée ..

    Votre catalogue de questions est surprenant ! Impossible de répondre à toutes ces questions qui induisent déjà beaucoup de réponses. Si j'allais poser toutes ces questions à mes voisines, collègues et amies, j'aurais besoin de beaucoup de temps. Mais en y réfléchissant, je me rends compte, avant même de poser les questions, que vous avez raison : aucune d'elles ne correspondrait à votre idéal.

    Je peux déjà vous dire que ma mère, veuve âgée de 83 ans, serait considérée par vous comme contaminée par le féminisme rampant. Elle a été obligée de travailler lorsque ses enfants étaient petits, sous peine de les voir mourir de faim. Mon père faisait des études longues et ne gagnait pas d'argent. Elle n'a jamais été douce et ne cherchait pas à charmer d'une façon féminine.
    Moi, j'ai pu me permettre d'arrêter pendant 18 mois après la naissance de nos jumelles, mais on n'arrivait pas à tourner financièrement plus longtemps que ça. Et j'ai pu reprendre à mi-temps. C'était idéal !

    En quoi serait-ce pas correct d'aller chez Ikea ou de lire des recettes
    de façon non-reliée aux hommes ?
    Voulez-vous dire que lorsque j'achète des boules de noël, il serait adéquat que je me demande si ça va plaire à mon mari ? Je sais déjà qu'il se fiche totalement de ce genre de choses et que si ça ne tenait qu'à lui, il n'y aurait pas de sapin ! Je suis très peu soumise, car je vais en acheter un, de mes blanches mains, seule, chaque année.
    Pour vous, cela doit représenter une attitude tyrannique, alors que ça fait rire mon mari, c'est une sorte de jeu.
    Nous n'avons pas tous les mêmes besoins. Votre idéal féminin n'est pas forcément partagé par tous les hommes. Peut-être par une majorité, je vous le concède.
    Je me considère chanceuse d'avoir trouvé un homme qui me supporte (dans les deux sens du terme) depuis plus de 30 ans et qui ne se pose aucune des questions que vous me posez.

  • voilà où nou même les xénophiles

    "voilà la réalité des étrangers en france

    "Sujet : La honte des restos du coeur

    Ffaites circuler en masse !
    La honte des restos du cœur : faites circuler en masse
    On le sait, mais personne ne bouge.. les artistes à la télé nous font pleurer et il y a aussi des gens discrets qui ont besoin d’aide.. il faut que nos gouvernants prennent conscience du problème de plus en plus réel..
    Protégeons notre pays quand il en est encore temps..
    La honte des restos du cœur : faites circuler en masse !
    Je viens de faire deux semaines de bénévolat au resto du cœur tendance + Lyon ....
    Je sors totalement écœurée et scandalisée par cette expérience.

    Je suis dégoutée de la manière dont se conduisent les noirs, les nord-africains, les armadas de kosovars, tchéchènes, turcs et autres migrants venus de l'Est.
    Ils se ruent sur la nourriture sans rien respecter, trafiquent les cartes qui leur donnent droit à tel ou tel avantage, prennent souvent de force de la nourriture ou des vêtements dont ils se vantent de faire le trafic..
    Ils sont à l' affût de tout, au courant de leurs moindres droits et de toutes les opportunités.
    Ce sont de véritables roublards qui n'hésitent pas à nous déclarer sans vergogne qu'ils vont aussi au secours populaire, au secours catholique, à l'Armée du Salut, etc.
    J'ai aussi passé du temps au rayon " bébés "... et distribué entre autres des petits pots à des femmes, pour la plupart noires, engrossées à longueur d' années avec 4 enfants en bas-âge dans les pattes et braillant, elles mêmes gueulent: " mais ce n'est pas la marque que je veux !!! " et rejetant les petits pots. ...
    Un bébé peut avoir jusqu'à 3 pères qui viennent chacun réclamer leur dû !!!
    Ils viennent dévaliser les stands, se disputent entre eux, s'arrachent leurs sacs, on leur donne 1 pack de 8 yaourts, ils en mangent un, entament ou crachent dans les 7 autres et les jettent sous le nez des bénévoles.
    Si l'on essaye de mettre le "holà" et d' exiger un peu de discipline et de respect, on se fait littéralement insulter. C'est invraisemblable.
    Je sors de cette expérience terrifiée avec la certitude que l'on court au devant de troubles très graves. il ne peut en être autrement.
    Ils nous détestent, nous crachent à la figure, viennent profiter de façon inouïe d'un système à bout de souffle à cause d'eux et à cause de nous, qui sommes totalement aveugles face à une telle situation.
    Voilà je voulais vous faire part de mon dégoût, de ma désillusion, de mon immense tristesse face à une situation que nous ne maîtrisons plus du tout.
    Je pensais offrir un peu de mon temps et de ma personne pour soulager la misère de gens vraiment dans le besoin et respectueux et je me suis retrouvée face à 90 % d'étrangers venus exiger leur dû et m'insulter.
    Ces dérives pénalisent effroyablement ceux de nos compatriotes qui ont vraiment besoin d'aide et qui n'osent même plus venir parce qu’ ils ont peur. J'ai découvert dans mon pays un autre monde que je n'imaginais pas.
    Je voulais témoigner car ayant entendu qu' il allait manquer 5 millions d' euros aux restos du Cœur. Je pense qu' il faut arrêter cette gabegie... ce gaspillage éhonté. Des milliers de français eux finissent sous les ponts.....S.D.F. sans aucune aide !!!!!!!!!!!!!!!!!

    Catherine
    TENDANCE + 32 COURS GAMBETTA
    69007 LYON
    Tél. 0478692835

    et vous !!!

    Bises

    Jeanne

    Je confirme après 8 ans de bénévolat j'ai baissé les bras...dégoutée ....
    Bonne soirée
    France
    France est mon amie elle a laissé tomber les restos du coeurs au bout de 8 ans outrée de ce à quoi elle assistait tous les jours ... comme par exemple, une nana qui a jeté un petit pot de bébé en sortant dans le caniveau, parce qu'il n'était pas halal au lieu de le ramener pour nos pauvres français de souche à NOUS.....
    Anny

    plus haut j'ai cité une analyse de michéle tribalat qui analyse le fonctionnement des xénophiles

  • @ Calendula

    Il ne s'agit pas pour moi de dire que c'était forcément mieux avant, parlant d'une époque que je n'ai pas connu. Ce n'est pas à moi qu'il faudrait demander de témoigner sur une époque révolue, je n'ai pas assez d'expérience.
    Par contre ce que je constate, c'est qu'ACTUELLEMENT, ça à l'air mieux ailleurs sur certains points. C'est pour ça que j'ai relié mon raisonnement à la xénophilie.

    "En quoi serait-ce pas correct d'aller chez Ikea ou de lire des recettes
    de façon non-reliée aux hommes ?" ; "Je suis très peu soumise, car je vais en acheter un, de mes blanches mains, seule, chaque année. Pour vous, cela doit représenter une attitude tyrannique".
    Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit, ou voulu insinuer; je vous l'ai dit, y'a pas de problème avec ça.

    "Nous n'avons pas tous les mêmes besoins. Votre idéal féminin n'est pas forcément partagé par tous les hommes. Peut-être par une majorité, je vous le concède."
    + 10 000! Alors dans ce cas POURQUOI nous imposent-on à tous, ce féminisme coercitif, au mépris des aspirations individuelles? Y'a un problème selon moi.

  • Bonjour Didier,
    J'ai besoin d'explications supplémentaires. je ne comprends pas ceci:

    "Alors dans ce cas POURQUOI nous imposent-on à tous, ce féminisme coercitif, au mépris des aspirations individuelles? Y'a un problème selon moi."

    Je ne comprend pas pourquoi c'est coercitif ? Je n'imagine pas que vous soyez en couple avec une féministe enragée. Je ne pense pas non plus que les femmes se laissent embobiner dans des attitudes féministes primaires.
    C'est pour cela que je vous ai parlé de mon entourage. Mon expérience de vie ne va pas dans le sens de votre vécu.
    Et justement, les femmes de la génération de ma mère n'ont pas non plus pu vivre un idéal de housewife, selon les images d'Epinal.
    Lorsque ma mère a enfin pu et dû (déménagement à l'étranger pour la carrière du mari qui avait fini ses études et décroché un super job), elle s'est découragée à en se retrouvant seule, dans un milieu inconnu et sans vie personnelle. Elle a bien sûr appris les langues, essayé de nouer des contacts, mais quelque chose était cassé.
    Grandir avec ça m'a ouvert les yeux sur une vérité toute simple : on doit être autonome, ne pas dépendre excessivement d'autrui. Il n'est pas imaginable qu'un partie de la population (disons au hasard: les hommes) vive totalement en fonction de l'autre.
    Si vous prenez un magazine féminin standard, ceux qui se vendent vraiment, malgré des articles qui peuvent être revendicateurs, tant la pub que tout le reste ne transmet qu'un message : sois belle, élégante et à la mode, et dépense beaucoup d'argent pour ça.
    Je ne critique pas ça, je pense qu'on a toutes envie de rêver d'être parfaites, d'arriver à tout faire.
    Même celles qui deviennent féministes, mais elles sont minoritaires.
    Et je suis complètement d'accord qu'on trouve son ou sa compagne où cela nous chante, selon ses propres besoins et sans pression extérieure aucune.
    Ensuite, des gens critiquent, il faut s'en fiche.

  • Mère-Grand@ Je n'avais pas écrit "Saoudienne" par hasard. Je parie qu'il n'existe aucune d'elles qui aurait pu jamais épouser autre chose qu'un Saoudien ? A la rigueur un Yéménite ou un Kuweitien, mais encore, j'en doute...

  • @Géo
    Ouf! Je n'aurais donc jamais pu courir aucun risque, même si je l'avais désiré.

  • @Pierre NOËL
    L'inacceptable activisme de certains Musulmans tentant de faire supprimer la fête de Noël avait déjà fait la une d'un journal australien il y a quelques années. La maladie a certainement frappé ailleurs aussi, avant d'atteindre la France. Espérons que ce ne sera pas une pandémie. Espérons surtout que le bon sens, et un reste de fierté de ses origines culturelles, permettront que cela ne se transforme pas en pandémie déclarée.

  • Mère-Grand@ Ou espérons qu'ils continuent dans ce genre de comportements de manière à ce que les Européens comprennent le plus vite possible à qui ils ont affaire...

    Je ne suis pas sûr qu'on se comprenne bien sur ce qu'il en est des femmes saoudiennes. Une question : en avez-vous vu une ? Est-ce qu'un mâle européen ou simplement non saoudien en a déjà vu une ?
    Les Saoudiens vous accueillent très bien, pour autant que vous venez chez eux pour servir leurs intérêts. Moi, c'étaient les phosphates. J'ai été invité par une grande famille de Bédouins qui possédaient une bonne partie de la ville où je me trouvais. On a très bien mangé, merci. Mais c'était dans une bâtisse distincte du corps principal, où l'on accueille les étrangers. La seule forme féminine de l'humanité bédouine que j'ai entrevue, c'était un petite fille de pas 4 ans qui voulait dire bonjour à son grand'père et qui s'est fait immédiatement jeté sans ménagement...
    Dans la rue, où je n'avais pas vraiment le droit de me balader mais que j'ai pris tout de même, les femmes - ou du moins ces espèces de fantômes noirs dont le tissu n'est même pas percé pour les yeux - changeaient de trottoir...

    Si la question de la propriété des femelles du troupeau n'est pas à la base de la xénophobie et de la xénophilie, je mange mon chapeau. Les Saoudiens ont résolu le problème en le supprimant...
    Les Inuits en adoptant l'exact inverse. Encore faut-il supporter l'odeur de beurre rance dont leurs femmes font grand usage pour leur peau...

  • Mère-Grand de mon point de vue la "pandémie" est déclarée. Mais comme d'habitude les médias ont l'ordre de ne pas "stigmatiser" donc, les informations sont modifiées, les faits ne reflètent pas le point de départ de cette affaire.

    A l'heure ou la Suisse s'apprête à entrer dans l'Eurabie -contre ses intérêts- il serait bon d'écouter cette autre grande Dame de la politique.

    http://blog.sami-aldeeb.com/2012/12/05/pour-jeannette-bougrab-il-nexiste-pas-dislamisme-modere-ni-de-charia-light/

    La xénophilie, comme l'empathie doivent être dosées avec raison, nous avons à faire à des drogués de l'ignorance et de dieu.

  • Je crois que beaucoup d'occidentaux s'imposent une réserve, une sorte de politesse face à certains phénomènes.
    Si c'est vrai qu'on se met à supprimer la visite du père Noël à l'école, alors qu'il n'est même pas vraiment un personnage chrétien, c'est totalement ridicule.

    Ce automne, j'ai assisté à Istanbul à une scène hallucinante, qui n'aurait jamais pu avoir lieu à Genève, justement parce que nous sommes si polis et réservés. Et probablement parce que les commerçants ne veulent surtout pas perdre de clients.
    Or donc : une femme voilée de la tête aux pieds avec une burqua noire sort précipitamment d'une échoppe dans un bazar, suivie par le commerçant, un jeune homme, qui lui psalmodie dans un anglais que j'ai pu parfaitement entendre,et avec une voix très posée et suave, les phrases suivantes. (Je traduis le "you" par tu, parce qu'il y avait une familiarité dans sa façon de parler.)
    "Montre-moi ton visage, pourquoi tu le caches comme ça, il faut que tu me le montres. Tu le caches, pour que j'aie envie de le voir."
    Elle n'était donc pas turque, puisqu'il lui parlait en anglais.
    Elle s'est enfuie comme un jeune corbeau, avec sa burqua qui flottait autour d'elle, en rejoignant d'autres femmes qui l'attendaient et lui, il s'en est retourné dans sa boutique.
    J'étais totalement scotchée sur place. Je venais d'assister à une scène d'anthologie. C'était comme au cinéma.
    Je me suis demandée si les musulmans n'étaient pas plus directs, moins délicats dans leurs paroles, lorsqu'ils étaient entre eux.
    Je trouve que nous pouvons dire non très simplement et très calmement, lorsque quelqu'un nous en demande trop.

  • @Géo
    "Une question : en avez-vous vu une ?" Non, bien sûr, je ne reprenais votre image que pour une faible plaisanterie sans prétention de véracité.

  • @ Calendula

    Je ne vois pas comment je pourrais vous expliquer davantage ma vision des choses, je vous ai donné plein d'exemples.

    Aux questions que je vous ai posé, qui en fonction des réponses, pouvaient refléter une certaine assimilation des idées féministes (sans pour autant être féministe), vous m'avez répondu entre autre :
    "Impossible de répondre à toutes ces questions qui induisent déjà beaucoup de réponses...Mais en y réfléchissant, je me rends compte, avant même de poser les questions, que vous avez raison : aucune d'elles ne correspondrait à votre idéal."
    Ca va dans le sens de ma réflexion. Pourquoi les réponses pourraient-elles être radicalement différentes dans d'autres pays (et pas que des pays pauvres, même dans des pays dits "modernes")? Vous avez pas l'impression qu'on vous a formaté l'esprit?

    Et puis maintenant vous me dites :"Je ne pense pas non plus que les femmes se laissent embobiner dans des attitudes féministes primaires."
    Il y a une contradiction. Comment se fait-il que des aspirations féministes coïncident en apparence avec les votres, alors que vous ne vous dites pas féministes? Comment se fait-il qu'en théorie les femmes veulent une répartition indifférenciée des taches ménagères, et en pratique il n'en est rien? Ce que vous voulez vraiment le savez-vous réellement ou est-ce le résultat d'un matraquage médiatique, d'une socialisation, d'une culture féministe omniprésente qui exerce une forte pression sociale?

    Voyez le cas de la Norvège, pays fortement touché par le féminisme, où on leur a pris la tête avec "les femmes doivent faire des maths, les hommes doivent être dans le relationnel à tous prix pour une égalité parfaite". Finalement ayant le choix d'exprimer leurs préférences, malgré des mesures incitatives, ils ont au contraire persévéré, et se sont différenciés encore plus (écrasant pourcentage d'hommes ingénieurs, et de femmes infirmières).

  • Bonsoir encore, Didier,
    je crois que vous ne prenez pas en compte l'idée du curseur. On peut adhérer à certaines idées concernant le statut de la femme, sans pour autant être féministe acharnée.
    Vous le dites un peu vous-même, sans vous en rendre compte :
    " des réponses pouvaient refléter une certaine assimilation des idées féministes (sans pour autant être féministe), "
    Je n'ai pas l'impression d'être davantage matraquée par des idées féministes que par le discours esthétisant et encourageant l'achat de produits-miracle et d'habits à la dernière mode.
    En fait, je me sens capable discerner ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est pas.
    Je ne veux pas de répartition indifférenciée des tâches, j'aimerais juste que mes enfants ne soient pas des coqs (poulettes?) en pâte et qu'elles participent aux tâches de la famille. Mon mari fait ce qu'il sait bien faire (informatique, bagnole, cuisine). Moi c'est organisation des voyages, écriture des lettres officielles, lessive et repassage. Ensuite, il y a des trucs qu'on sait bien ou mal faire les deux et c'est selon les urgences. Je fais la cuisine de façon assez honorable également.
    Je ne crois pas avoir été matraquée. Tous deux, nous avons vécu seuls avant de faire ménage commun et ainsi, on appris à tout faire, en toute autonomie.
    La Norvège m'indiffère. Je balaye devant ma porte !

  • @ Didier et Calendula:

    J'aime assez l'idée du curseur. Vous savez que je pense souhaitable de cultiver les différences. Ce que l'on appelle la féminité m'émeut. Image sans doute classique, et pourquoi pas? Mais j'apprécie aussi de pouvoir discuter des heures avec une femme sans que cette distinction féminin-masculin soit toujours apparente.

    Je pense que nous sommes multiples. Dès mon adolescence j'étais sensibilité au fait de n'être pas enfermé dans une image ni dans une identification unique. Je voulais être moi-même, et moi-même était à facettes.

    L'évolution des rôles, l'augmentation des possibles, me paraît une chose souhaitable, mais pas leur effacement ni leur totale interchangeabilité (et encore moins bien sûr de vouloir les effacer au nom d'une misandrie qui n'ose dire son nom). On peut tenir différents rôles dans un couple, mais pas le même rôle en même temps. Cela n'a pas de sens dans l'idée d'une économie relationnelle. La complémentarité des rôles est plus performante à mon avis. Mais la limitation à un seul est frustrante pour un homme comme pour une femme (je dis cela tout en considérant que tout n'est pas interchangeable et qu'il y a des fondamentaux culturels utiles).

    Le partage total des tâches par exemple pose comme principe de tenir tous les rôles en même temps. Cela me paraît très confusionnant. Mais je ne suis pas rigide, au contraire: dans une relation, si chacun tient plutôt une part des activités ou des rôles parentaux plus que l'autre, on doit pouvoir changer spontanément et rapidement quand une nécessité se présente.

    Ramené à la xénophilie, la question dans un couple est de ne pas faire les choses par xénophilie mais en fonction de désirs ou égoïsmes bien compris et de la réalisation d'un objectif. Il me semble qu'il ne saurait y avoir d'équilibre, de contrepoids mutuel, sans ces désirs et égoïsmes qui diffèrent - tout en ayant fondamentalement des objectifs communs et valeurs communes.

    Cet égoïsme bien compris, cet équilibre, passe par le fait que les deux partenaires le possèdent. L'effacement de l'un ou de l'autre, par exemple par excès de bienveillance ou d'empathie (xénophilie) est cause de déséquilibre.

    Dans ce sens, Didier, que Calendula aime les recettes Betty Bossy ou les décos de Noël pour elle-même ne me dérange pas, puisqu'au final elle met ses goûts et compétences au service de la famille - elle compris.

  • @ Calendula:

    Je vous cite:

    "Tous deux, nous avons vécu seuls avant de faire ménage commun et ainsi, on appris à tout faire, en toute autonomie. "

    Je pense que cela permet plus d'efficacité dans un couple. Je pense que par le passé, dans les exploitations rurales, les femmes savaient tout faire comme les hommes. Les différences étaient soit la force physique, soit la maternité, et bien sûr les rôles dans la séduction. Je n'imagine pas un homme vouloir faire les choses uniquement par excès de séduction envers sa femme ou de fierté personnelle, ni se priver des compétences de celle-ci pour tenir seul la ferme: l'économie du ménage et de la ferme n'y auraient que difficilement survécu. La littérature documente l'importance et de la différences des rôles dans le théâtre familial et de la complémentarité, mais aussi de la capacité de chaque partenaire à tenir une bonne partie des compétences attribuées primitivement à l'autre. On pense au veuvage: le partenaire survivant devait tout faire seul ou seule.

    Au fond les différences ne sont pas si grandes dans un couple. Il y a des fondamentaux (que refuse le féminisme de genre), des fondamentaux bio-culturels utiles, mais il y a aussi un grand recouvrement des territoires de chaque rôle.

    La xénophilie confusionne ces territoires en soumettant le xénophile à l'autre (je parle là en terme de pouvoir relationnel). Mais une trop grande rigidité dans l'expression répartie des rôles, sans zone de recouvrement des territoires, est peu utile à l'économie familiale, car elle rend co-dépendants en multipliant les domaines d'incompétence des deux partenaires.

  • @ Pierre:

    La direction de l'école maternelle est revenue sur la décision. J'en ai fait un billet aujourd'hui. Cette volonté de ne pas blesser les tenants d'une autre croyance est typique d'une xénophilie franchement pathologique. Le respect de l'autre n'est pas la négation de soi, et je partage votre point de vue.

    Je trouve que le concept de xénophilie propose un angle de vue utile dans l'objectif de se respecter soi-même et de se faire respecter.

  • @ Calendula

    Vous vous en foutez de l'étranger apparemment. C'est dommage, c'est justement l'un des points clés pour comprendre ma réflexion sur le conditionnement, qui plus est dans un article sur la xénophilie.

    "Vous le dites un peu vous-même, sans vous en rendre compte :
    " des réponses pouvaient refléter une certaine assimilation des idées féministes (sans pour autant être féministe),""
    Si si je m'en rend très bien compte justement, des idées venant de l'extérieur (féminisme) sont assimilées et répétées inlassablement par des femmes qui ne les appliquent surtout pas dans toutes les circonstances, mais auront l'air souvent intransigeantes sur des principes théoriques qu'on leur a martelé. Selon moi ce sont des préceptes plus que des désirs, parfois mal appliqués (heureusement d'ailleurs) mais bon soit, à chacun sa vision des choses.

    J'aimerais juste rajouter que ce n'est pas parce que nous ne percevons pas les influences qui modifient nos façons d'agir, qu'elles n'existent pas ou n'ont pas d'effet sur nous. On dit que les individus ayant la meilleure façon de respirer sont les chanteurs ou les acteurs de théatre notamment. Ces gens ont une respiration dite ventrale, contrairement au reste de la population qui a une respiration dite pulmonaire. En dehors des acteurs ou des chanteurs? il y a les bébés _nous quand nous étions plus jeunes_ avant que le stress, l'empressement, les mauvaises habitudes etc. ne se chargent de changer notre façon naturellement appropriée de faire.

  • @Didier,
    C'est rigolo que j'aie pu donner l'impression que je me fiche de l'étranger.Je me suis permis un raccourci, qui peut donner une fausse image. Et justement dans un commentaire sur la xénophilie.
    Cela voulait dire: ce n'est pas parce qu'en Norvège les choses se sont passées ainsi que cela doit être généralisable p.ex. à la Suisse ou que cela devrait m'empêcher, si j'étais jeune, de faire un choix sortant d'un schéma traditionnel.
    C'est très bien si les Norvégiens ont fait une expérience grandeur nature et cela peut servir à éviter des erreurs à l'avenir. Mais je crois très fort à la spécificité des individus. "Balayer devant sa porte" veut dire que chaque individu peut décider pour soi s'il veut essayer d'emprunter une voie inhabituelle dans sa vie. En Norvège, c'étaient des incitations, pas des obligations.
    Vous écrivez ceci :
    "J'aimerais juste rajouter que ce n'est pas parce que nous ne percevons pas les influences qui modifient nos façons d'agir, qu'elles n'existent pas ou n'ont pas d'effet sur nous."
    Eh bien, je suis complètement d'accord avec vous.
    J'essaye de vous dire depuis plusieurs interventions que le discours féministe est un discours parmi beaucoup d'autres. En tant que femme, je perçois très fortement les incitations à me pomponner et j'y cède souvent. En plus d'Ikea, je fais du shopping frivole. ;-)))
    Nous vivons dans une société ouverte, dans laquelle nous percevons plein de mélodies (pour rester proche de votre image de la respiration des chanteurs).
    Dans un sens c'est plus compliqué de discerner ce qui nous convient dans cette polyphonie, qui peut même devenir une cacophonie, que de se trouver dans un environnement où on n'entend qu'un discours. C'était le cas avant les moyens de communication, avant la démocratie et l'école obligatoire, pour ne citer que trois facteurs.
    Je pense que nous, les occidentaux, avons une position privilégiée, parce que nous pouvons non seulement accéder à une multitude d'informations, mais également nous exprimer, comme ici, sur le blog d'hommelibre.
    En découvrant son blog, j'ai découvert tout un monde, dont les commentateurs sont une partie importante. Je suis probablement influencée par eux, sans le savoir. Je crois que je préfère cela à une sorte d'autisme qui me préserverait d'influences éventuellement néfastes !

  • Calendula,

    Je partage aussi ce goût d'une société ouverte, et je conviens comme vous que la navigation n'y est pas simplifiée!
    :-)
    Mais c'est aussi le prix d'une forme de liberté. Même celle d'être féministe. Car ce qui est détestable est de n'avoir qu'un seul discours et d'être dans la contrainte - où hommes et femmes étaient dans le passé.
    J'apprécie qu'ici dans l'ensemble les commentatrices et -teurs se sentent libres, puissent être en désaccord, pour autant qu'il n'y ait pas d'attaques personnelles qui noient le débat.
    Ma position sur le féminisme n'attire certes pas les Chiennes de garde, mais certaines féministes parfois inscrivent aussi leur parole. Elles acceptent comme moi de pouvoir être contestées. Je pose mon analyse des rapports hommes-femmes avec parfois une certaine force, et je suis ravi de m'être guéri de ma xénophilie féministe d'antan! Une confrontation est parfois préférable à une connivence forcée. Et puis on meurt peu des confrontations verbales: c'est appréciable.

  • @hommelibre,
    Ce billet sur la xénophilie a généré des idées très stimulantes.
    En retournant la xénophobie comme un gant, on découvre une autre vision de l'autre, l'étranger. Trop beau, forcément trop beau.
    La généralisation est un écueil qui aveugle. Et là, je viens de commettre une généralisation !

    La discussion est assez vite partie sur ce qu'on appelle "les couples mixtes". Drôle de terme - les couples hétérosexuels sont justement mixtes.
    Vous écrivez :
    "On peut tenir différents rôles dans un couple, mais pas le même rôle en même temps. Cela n'a pas de sens dans l'idée d'une économie relationnelle. La complémentarité des rôles est plus performante à mon avis."
    Je ne peux qu'abonder dans votre sens.
    Sur le terrain, on n'a souvent simplement pas le choix, si le conjoint tombe malade p.ex. et on se découvre la capacité d'effectuer des tâches inconnues.
    En jouant le même rôle en même temps, le risque est de tomber dans la rivalité .

  • John, se respecter sois même et se faire respecter c'est là ou il faut agir. La xénophilie est elle aussi fonction de l'éducation parentale, Nationale et milieux fréquentés. Les gènes peut être à la naissance? Ensuite c'est l'environnement, la culture,le caractère, les connaissances etc, qui feront le reste.

    Je n'ai jamais eu à gérer la haine de l'autre durant mes séjours à l'étranger venant de collègues Européens et d'amis envers qui que ce soit.

    Nous aimions les pays et les gens sans arrière pensées. Il y a eut des problèmes mais qui étaient à mettre sur le compte de mon impulsivité, mon mauvais caractère. J'ai payé, malgré tout, cela n'a pas changé chez moi quoi que ce soit.

    Aimer l'étranger sans savoir à qui on a à faire n'est pas une lacune; cependant,il me semble que la xénophilie peut être saine, mais comme l'empathie avec beaucoup de respect et de distance ou précautions.

    Les femmes aiment-elles les hommes xénophiles? Je n'en suis pas convaincu, loin de là. A l'inverse, l'homme acceptera plus facilement ce comportement d'une femme, en tant que mâle perché sur ses ergots.....

  • Cette question de rivalité est à mon sens un problème majeur du féminisme. Il est constamment dans la rivalité, et la revendication agressive qui en découle. Cette rivalité pollue le débat. Vous me donnez un mot-clé bien utile dans mon analyse: la rivalité. Je la connaissais un peu mais le fait de la lire sous votre plume donne soudain plus de force à cette notion. Je parle souvent du dénigrement du masculin et de stratégie de pouvoir, mais la notion de rivalité est peut-être encore plus causale. Elle ramène à quelque chose de plus humain que la théorie de genre, qui est à mon avis un paravent pour ne pas endosser cette rivalité comme un phénomène personnel.

  • Pierre, assez d'accord, surtout avec tes deux derniers paragraphes!
    :-)


    Calendula: je ne m'attendais pas à ce que ce mot-concept génère autant de réflexions! Très stimulant en effet.

  • Well, je me lève tôt demain et vais donc me coucher. Si des comm n'apparaissent pas ils seront en attente de validation, ce que je ferai demain dès que possible.

  • Islamophilie à Meyrin? Quoi qu'il en soit, drôle d'association culturelle qui fait du juridique, des cours de langue, bibliothèque et bientôt dans le bâtiment (mosquée)!

    http://www.signegeneve.ch/geneve/une-meyrinoise-musulmane-parle-de-sa-religion.html/comment-page-1#comment-882

  • "Je pense que nous sommes multiples. Dès mon adolescence j'étais sensibilité au fait de n'être pas enfermé dans une image ni dans une identification unique. Je voulais être moi-même, et moi-même était à facettes.L'évolution des rôles, l'augmentation des possibles, me paraît une chose souhaitable [...]"

    Saperlipopette! Hommelibre adopte la théorie du genre!

    [...] mais pas leur effacement ni leur totale interchangeabilité."

    Ah non, fausse alerte.

  • Laura:

    :-)))

    Ah, vous avez l'oeil. Mais je suis content de dire ici un peu plus précisément mon point de vue, à partir de mon besoin et de mon expérience personnelle. Critiquer et dénoncer l'idéologie du genre, arme culturelle anti-masculine et théologie féministe, et désirer vivre sa multiplicité, sont deux choses compatibles.

    Par exemple, dans le multiple, je ne pourrais jamais être enceint et accoucher. Ma manière d'homme de faire l'amour n'est pas celle de la femme. Les fondamentaux homme-femme diffèrent, mais les territoire se recouvrent cependant assez largement. L'un n'empêche pas l'autre.

    Flinguer la misandrie n'est pas prôner une répartiton rigide.
    :-)

  • Très juste. Il faut supprimer ces trucs là, les mots en isme! amateurisme, professionnalisme, nazisme, clientélisme, tous ces ismes! C'est intenable! Il faut une refonte complète de la langue, pour que tous enfin parlent, pensent écrivent HL, le Hlisme est à venir?
    Un ishtme mon cher, une péninsule!

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