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Homme, femme ou hermaphrodite: la faute aux hormones

Etre homme ou femme est associé à certaines hormones. C’est aussi associé à une détermination génétique initiale puis à la construction physique du sexe, avec la mise en place d’ovaires ou de testicules. Cela on le sait déjà.

université,geneve,sexe,genre,hermaphrodisme,beauvoir,homme,femme,stérilité,hormones,Mais on ignorait encore comment s’effectue le passage entre l'indifférenciation morphologique initiale - alors que l'embryon est génétiquement déterminé, et la différenciation physique et biologique avec l'acquisition de caractères féminins ou masculins. Comment cet embryon, mâle ou femelle dans ses gênes, le devient-il dans son corps? Comment le corps se masculinise-t-il ou se féminise-t-il?

On en sait un peu plus grâce à une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Genève.

«Les chercheurs genevois ont levé une partie du voile sur ce processus complexe, en identifiant le rôle capital joué par une famille d’hormones, les facteurs de croissance apparentés à l’insuline. Ceux-ci sont connus pour leur implication dans la régulation du métabolisme, de la croissance, et des capacités reproductives de l’individu. En observant des souris transgéniques, il est apparu que sans ces facteurs, les glandes sexuelles sont incapables de se développer en testicules ou en ovaires. L’embryon ne se différencie alors ni en mâle ni en femelle.»


Cette étude est présentée comme permettant de mieux comprendre l’ambiguïté sexuelle, précisément l’hermaphrodisme. Les enfants hermaphrodites naissent avec les caractéristiques des deux sexes, plus ou moins marquées. Du point de vue médical c’est considéré comme une pathologie du développement sexuel. Les personnes hermaphrodites ne peuvent pas se reproduire.

La théorie féministe du genre, qui affirme que l’on peut socialement décider d’être homme ou femme indépendamment de notre sexe biologique, fait grand cas des personnes hermaphrodites, appelées aussi intersexe ou troisième sexe. Cette intersexualité serait une piste validant l’indifférenciation sexuelle fondamentale. Le fait d’être homme ou femme, avec des comportements différents, ne serait qu’une construction culturelle, un conditionnement social.

Avoir mis en évidence un médiateur chimique qui favorise la sexualisation rappelle que le sexe est d’abord biologique et physique dans l’historique de l’individu. Les organes sexuels produisent des hormones qui favorisent le développement des différences ultérieures, par exemple la masse musculaire, la voix, la pilosité, la configuration sexuelle et la manière d’entrer en relation, les conséquences de la sexualité. Ces différences induiront des comportement différenciés. La culture confirmera et socialisera ces différences.

A la différence de Simone de Beauvoir qui n’a défendu que la construction sociale du genre sans lui attribuer de lien causal avec le sexe biologique, en découplant même le biologique et le culturel, je soutiens la thèse qu’à la fois on naît et devient homme ou femme. L’hermaphrodisme n’est pas une preuve de l’indifférenciation culturelle des genres. Il s’agit d’un défaut dans la constitution sexuelle, comme la stérilité peut l’être aussi. En tant que défaut biologique il n’empêche pas la personne d’être parfaitement intégrée et active dans le monde, sans être pour autant l'alibi d'une théorie sur l'indifférenciation entre les sexes.



A propos de la théorie du genre, lire:

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Disponible dans les librairies romandes ou en ligne.


Catégories : Féminisme, Santé, société 4 commentaires

Commentaires

  • La principale caractéristique des chercheurs "genevois" (en réalité franchouillards façon Langaney) est d'être forts en gueule mais pas très crédibles. Depuis une trentaine d'années, quand un Français (ou un Genevois...) fait une déclaration dans un congrès scientifique, le public de collègues ouvre le journal ou leur ordinateur pour consulter leur courrier. Aucun crédit. Et vu toutes les conneries que les gens de Genève ont sorti ces 40 dernières années, de la défense extrémiste des bienfaits du tabac à la dénonciation de la Suisse comme la plus grande criminelle de la planète façon Ziegler en passant par la négation des races, les Genevois n'ont plus aucun crédit sur rien du tout. Excepté la longeole et le vinaigre qu'ils prennent pour du vin...

  • Je présume que Géo n'est ni genevois ni français. Enfin, je l'espère pour lui ...

  • On a mis presque 500 ans pour arriver à faire concevoir que le racisme et le sexisme ne reposaient sur aucune base scientifique.

    J'espère que l'on ne mettra pas autant de temps pour se rendre compte que "la théorie du genre" n'est qu'une idéologie qui arrange certains mouvements

  • @Jean Gabard en effet la théorie du genre n'est qu'une idéologie qui arriva dès les années 80 avec les jeunes médecins Suédois.Technocrates eugénistes il fallait bien redonner un coup d'envoi à la médecine de pointe ce fut avec les traitements hormonaux .Les femmes suisses piégées se sont retrouvées nombreuses avec des ordres médicaux leur imposant ceux-ci jusqu'à la fin de leur jour
    Les plus courageuses cessèrent après plus de 25 ans de bons et loyaux services à la science elles venaient enfin de comprendre le piège des peurs inventées pour faire tourner le schmilblik médical qui s'était refermé sur elles malgré toutes les précautions pour l'éviter dès les années 40.Mais c'était trop tard en effet une fois commencé il eut fallu continuer à dérégler et ce complètement le systéme neurovégétatif .
    Nos grands mères possédaient la sagesse de ne pas courir et croire surtout à tout ce qui était nouveautés et ce dans de nombreux domaines,leur méfiance était un joker qu'elles savaient toujours garder en réserve et n'utiliser qu'à bon escient

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