Un certain 8 mars du XXIe siècle, il fut décidé de parler d’autre chose. A force de jouer les infirmières de causes ne touchant que 1 ou 2% de la population le soufflé retombait. Les professionnelles de la braderie annuelle du 8 mars virent que la posture victimaire prenait l’eau. Le "Bon Marché" idéologique avait de la concurrence. Dans un siècle de victimes il fallait retrouver des valeurs drôles et positives pour faire le buzz.
Pourquoi les femmes se détestent
Et puis le traitement victimaire des femmes sentait le réchauffé. Cela devenait has been, ringard. Les femmes elles-mêmes supportaient de moins en moins d'être prises en otage. Ou pour des connes ou des harpies, ou des taiseuses infantilisées par une meute d'arrivistes qui prétendait parler en leur nom. Cela ne se renouvelait pas: les médias devaient ressortir leurs vieux reportages. Les présentateurs des JT, visage gêné, pleins de componction et étouffant des rires comme des enfants de choeur, se mélangeaient dans les chiffres de la violence conjugale qui changeaient au moins deux fois par année, et en avaient marre de justifier cette grand messe païenne par les propos de Caroline Fourest en juin 2000 dans Libé: «Quand j'évoluais dans un milieu non mixte, lesbien et féministe, je n'aimais pas les mecs, j'éprouvais une forme de répulsion. Avec le Pacs, j'ai milité avec des gays, et il m'arrive de me dire: tiens, il est mignon. Un hétéro, ce n'est pas possible, à cause de ce qu'il a dans la tête.» Il était jusque là important de dire qu’une femme n’aimait pas les mecs. C’était tendance.
Un jour un présentateur, emporté par un agacement perceptible, s'oublia et cita des extraits du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir dans lequel elle exprimait sa haine d'être une femme et de la maternité. Le foetus? «Un polype né de sa chair et étranger à sa chair [qui] va s’engraisser en elle; elle est la proie...». Le sexe féminin? «Si la chair suinte - comme suinte un vieux mur ou un cadavre - il semble non qu’elle émette du liquide mais qu’elle se liquéfie: c’est un processus de décomposition qui fait horreur.» Le journaliste ajouta un commentaire personnel qui lui valut la disgrâce: «Outre la fausseté physiologique de cette digression, on peut regretter qu'une telle névrose paranoïaque ait suscité un tel dégoût de soi - donc de la femme - et ait pu passer pour de la philosophie. Le féminisme politique s’est construit sur l’exagération, le dégoût de soi et l’obsession de la proie. Sa névrose s’est ensuite répandue dans toute la société.». Quant à l’homme selon Beauvoir, Michel Onfray rappelait qu’il n’a le choix qu’entre deux issues: «Soit il est brutal, incompétent, d’où la frigidité de la femme; soit il est habile, fait jouir sa partenaire: alors il la domine, en fait sa chose. Le mâle n’a le choix qu’entre: le viol brutal ou le viol habile». Beauvoir aurait pu ajouter: Le féminisme sera paranoïaque ou ne sera pas, et sa thérapie sera le lesbianisme comme ultime libération de la femme contre l'homme.
Simone de Beauvoir avait enseigné aux femmes à se détester et à en mettre la faute sur les hommes, violeurs, forcément violeurs. La messe était prête. Le délire pouvait commencer.
Que sont les joyeuses devenues?
Dès lors toutes les campagnes sexistes parlaient uniquement de violence masculine, de méchant patriarcat, de femmes taiseuses, soumises et esclaves qui s’en prenaient trois dans la figure si elles osaient regarder leur maître en face ou commencer le début d’une phrase. Enfin, du moins était-ce l’image des femmes dans le film féministe. Il fallait que la gent féminine ressemble à la petite Cosette. Le misérabilisme féministe avait marché pendant un temps. Pourtant au début c'était différent. Emmenées par quelques névrosées notoires, les jeunes femmes des années 1970, belles et libres, fumaient la clope et défilaient avec le sourire. Elles étaient trop heureuses de jeter le soutien-gorge et de séduire les mâles - ce qui est prévu par la nature. Elles riaient, dansaient dans la rue, embrassaient des inconnus lors de sit-ins mémorables. Les hippies étaient encore plus fun, seins nus et fleurs dans les cheveux: elles, au moins, couchaient. Le féminisme était jouissif. On n'avait pas encore les sextrémistes, ces nouvelles névrosées, brandissant des couilles d'hommes arrachées et présentées comme un trophée. La guerre des sexes n'avait pas encore pris cette tournure cynique et arrogante.
Après cela les "joyeuses" étaient passées à autre chose en riant des épouvantails amusants nommés patriarcat et domination masculine. Les femmes, malignes dans leur ensemble, connaissaient bien leur propre pouvoir. Mais elles étaient intéressées à en avoir plus. Après tout, c'est humain: toujours plus! Donc elles soutenaient encore le mouvement des névrosées qui lui sombrait de plus en plus dans le sordide sexuel, le misérabilisme forcené, la psychologisation fétichiste, le marxisme détourné, le mensonge, l'accusation tous azimuts des hommes. Le féminisme était devenu le mur des lamentations, victime et accusateur par recherche des subventions d'Etat. Fichtre, il y avait du monde à faire vivre! De plus il avait donné, comme aux Etats-Unis, une génération de femmes mûres couvertes de maquillage et de rouge à lèvres de manière outrageuse, parlant comme les précieuses ridicules et étalant leur platitude à longueur de talk shows pour ménagères oisives de début d'après-midi. D'autres, descendantes des névrosées notoires, arboraient par principe la tête d'un cardinal qui vient d'apprendre qu'il n'est pas élu pape. Le féminisme était de moins en moins attractif.
Le think tank
Les pro de la guerre des sexes réalisaient aussi que la saturation avait atteint son seuil de tolérance chez les hommes.
C’est ainsi qu’une vague de divorce sans précédent avait lieu depuis quelques années. Les hommes partaient, comme ça, sans prévenir. Juste un soupir plus long que d’habitude quand leur copine leur faisaient pour la ennième fois le coup du «Tu fous rien c’est moi qui me tape tout». Ils mettaient leur veste, prenaient leur portable, embrassaient leurs enfants, et disparaissaient. Ils préféraient tout perdre plutôt qu’avoir à écouter une minute de plus une femme qui, par habitude, par conformisme, ou par frustration féminine, les accusait de tous les maux de la terre.
Un think tank Feminista dirigeait le mouvement dans l’ombre depuis des décennies, dans le but d’une prise de pouvoir totale sur les hommes par le dénigrement culturel et social de ceux-ci et par la falsification de l’Histoire. Le think tank Féminista comprit qu’il y avait encore besoin d’hommes: pour faire les sales travaux, pour payer les pensions, pour balayer la neige, pour passer ses nerfs, pour avoir une raison de se plaindre, pour acheter des fraises en hiver quand elles sont enceintes, et pour divers menus travaux d’hygiène occasionnelle que la pudeur nous interdit de développer ici. Les sex toys canards n’ayant pas de mains, l’usage d’un homme pouvait parfois avoir du sens - sauf les manchots, ça va de soi!
Fini donc les campagnes sur les différences salariales. Depuis des années personne n’avait pu fournir de fiches de paie comparatives entre hommes et femmes dans la même entreprise, au même niveau de formation, d’ancienneté, de poste et de responsabilité, qui aurait montré ces supposés 27% de salaire en moins chez les femmes. L’argument avait fini par tourner court et le mensonge fut dévoilé.
Un 100 mètres mixte?
Elles ne parlaient plus de parité. A force de les entendre demander l’égalité de représentation dans les conseils d’administration bien payés et les postes de pouvoir, et de se ficher des caissières de supermarché, on avait compris que la Feminista était un club de bourgeoises en compétition de revenus avec leur mari. Certaines parlaient de la précarité des mères en familles monoparentales. Mais elles n’insistaient pas quand on leur disait de faire voter la résidence alternée par défaut pour l’égalité éducative parentale. Elles n’insistaient pas trop non plus quand on leur disait qu’il devait y avoir autant d’hommes que de femmes chez les institutrices afin que les garçons aient des représentations masculines, ou que les femmes devaient être mise de force par une loi aux travaux de terrassement, au lever des poubelles, à bosser dans les mines, à tous les travaux sales, durs où il n’y avait quasiment que des hommes.
C’est d’ailleurs par celles que la loi avaient envoyées tenir le marteau-piqueur pendant des heures à 35° dans la rue que la révolte est venue: elles furent les premières à réaliser ce qu’elles avaient perdu. Leurs seins tombaient plus vite. Leurs tremblements détruisait leur libido. Les suivantes furent les athlètes coureuses du 100 mètres. Quand on proposa de faire une course mixte hommes-femmes pour mettre fin à cette vilaine discrimination biologique qui prenait en défaut les théories du gender, toutes les sportives firent la grève des stades. On garda finalement la séparation des sexes pour le 100 mètres.
On n’insista plus sur les statistiques de violence conjugale car les chiffres d’hommes battus circulaient maintenant partout et étaient questionnés même au TJ de France 2. C’est dire. D’ailleurs, d’après Le Courrier de Genève du 11 janvier 2013, «selon les directives du Conseil de l’Europe, chaque pays membre devrait disposer, pour chaque 10’000 personnes, d’un lit pour une femme craignant pour sa sécurité». (Rien pour les hommes.) Le Conseil de l’Europe avait dû bien étudier les besoins pour être aussi précis. Le calcul fut vite fait. 65 millions de français, cela fait 6500 lits. Soit 6’500 cas de violence conjugales nécessitant une protection. Soit 0,04% des femmes adultes.
Où étaient les centaines de milliers, voire les millions de victimes dont on nous présentait ad nauseam les visages tuméfiés de maquillage sur des spots publicitaires écoeurants dont on se foutait pas mal tant la réalité ne collait pas avec la fiction? Comment étaient faites les études que l’on jetait en pâture au grand public annonçant avec trompettes 10%, 20% ou 30% de femmes subissant la violence conjugale? Pourquoi ce thème ne prenait-il pas plus malgré le lavage de cerveau intensif? Parce qu’il n’était pas perçu comme réel par la population qui n’est pas si bête. Peu à peu l'escroquerie intellectuelle était apparue en grand.
Poches résiduelles
Il restait bien une majorité de femmes tuées par leurs conjoints, mais on ne pouvait décemment plus taire les hommes tués par leur femmes (28% de victimes masculines en Europe). On pouvait encore parler des chiffres de viols mais les seuls chiffres sérieux étaient les 1’600 condamnations en France, et pas les supposés 25’000, 48’000 ou 75’000 viols selon les années. On n’ignorait plus, pour faire la balance, que des femmes étaient aussi pédophiles, infanticides, violentes, meurtrières. Le scandale des fausses accusations était étayé et l’on vit que l’on était allé trop loin. Bref, le grand marché victimaire battait de l’aile. Les hommes en avaient assez d’être traités en criminels universels, et les femmes avaient une meilleure estime d’elles-même que ce que la stratégie féministe imposait en vue de rafler des subventions et de prendre le pouvoir. Dans leur grande majorité elles ne se percevaient pas en victimes.
Le think tank de la Féminista, qui se réunissait régulièrement et discrètement pour décider des thèmes de campagnes à venir et faire le point sur les campagnes précédentes, décida donc de faire une journée de la femme fun.
Du fun, de l'amour!
Ce fut magnifique. Partout on parla des réalisations positives des femmes dans la société. De l’importance des femmes dans la création de l’espace privé et dans l’émergence de l’individu face au groupe. A la maison, les maîtresses femmes avaient créé un royaume pour faire contrepoids au pouvoir du clan ou de l’Etat. On y était quelqu’un de singulier; dehors on n’était que mari de, femme de, fille ou fils de, soldat, mais on n’était pas un individu. L’individu est né dans l’espace protégé de la maison, et la femme en fut l’accoucheuse, voire la matrice. Et dire que depuis des décennies la Féminista crachait sur l'assignation à la maison alors que c'était l'une des grandes créations féminines: l'espace privé, l'intime, l'individualité!
Lors de ce 8 mars renouvelé on parla de beauté, de frivolité. On ne cria plus au sexisme pour chaque affiche coquine: on en admira même l'audace et l'esthétique. Les femmes étaient fières de faire vendre. Les féministes se forcèrent même à porter des jupes courtes jolies et à rester habillée juste ce qu’il faut pour susciter le désir sans se vautrer dans la provocation contre-productive. Elle firent même bonne mine en passant devant la pub d’Aston Martin (image 4). Elles rirent, dansèrent, embrassant les hommes, leur faisant des compliments sur tout ce qu’ils avaient déjà apporté de bon à la société.
Bref, ce fut une grande réussite. Depuis ce jour-là le 8 mars fut décrété jour de fête. Les hommes dans leur ensemble se mirent à parler avec leur compagne, à faire plus de choses ensemble, à partager leurs bonheurs. On accepta même de bon coeur que les femmes vibrent lors d'un match de foot - avec ou sans canard - en payant un tarif préférentiel.
C’est ainsi que le féminisme fut abandonné, et que l’on se mit enfin à traiter les questions de société non pour un genre mais pour tout le monde. Il n’y avait plus de «droits des femmes» séparés des «Droits de l’Homme». Plus de guerre des sexes. Plus de harpies domestiques. On recommençait à vivre.
Cliquer sur les images pour les agrandir.
Commentaires
super cette magnifique vision de l'avenir, espérons que ça se passe comme ça.
"C’est d’ailleurs par celles que la loi avaient envoyées tenir le marteau-piqueur pendant des heures à 35°"
hier j'étais au capeb a roanne
évidement affiche féministe.
http://www.ac-aix-marseille.fr/wacam/upload/docs/application/pdf/2012-08/affiche_du_concours.pdf
on a l'impression que ces gens là ne se sonts pas encore rendu compte que les métiers du batiment étaient des métiers physiques en plus qui intéressent peu les femmes, que le dimorphisme sexuel entre hommes et femmes n'existe pas.
que tout celà ne se résumerait qu'a des clichés. c'est dingue d'être déconnectés de la réalité à ce point.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/12/12122012Article634908925350955556.aspx
évidement c'est du sexisme !!!! mot employé à tort et à travers.
http://www.capeb.fr/laureats/
le dimorphisme sexuel est complétement oublié dans le bourrage de crane de ces ados, à la fin du reportage il est fait état d'une lois qui obligera les entreprises du batiment à avoir 40% de femmes !!!! euh les hommes feronts les boulots quelles ne pourronts pas faire physiquement, ça va pas les amuser longtemps, j'ai un ami plaquiste, ils viennent de monter avec son fils pendant une journée des plaques de placo (35 kgrs la plaque ) au premier étage par les escaliers intérieurs !!!
Pas mal l'affiche! Ongles nickels, peau satinée, épaules sexy. On voit qu'elle met les mains dans le cambouis. Pas de doute, il doit y en avoir beaucoup des comme ça... Le sexisme est dans l'affiche, pas ailleurs: montrer un mannequin sexy et parfait pour vendre un métier de peine et de salissure...
Déconnectés du réel, en effet.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/06/1575902-les-femmes-appelees-a-se-mettre-en-greve-totale.html
repères
Le chiffre : 4,05
heures > Tâches domestiques. C'est le temps qu'y consacrent les femmes chaque jour, contre 2h10 pour les hommes.
et le bourrage de crane sur lestaches domestiques continue.
alors que ce qui est important c'est le temps contraint
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FHPARIT12g_D3tachesd.pdf
en 2010 les hommes onts un temps de repos dune demi heure de plus que les femmes
mais le temps de travail salarié, trajet est de 5h 15 contre 3h31,
bricolage jardinage
15 mm contre 37 mm
Bricolage, jardinage, soins aux animaux
371 : Gros travaux de construction : maçonnerie,
plomberie,menuiserie, charpente, carrelage…
372 : Aménagement et décoration de la maison
(petits travaux)
373 : Entretien et réparation d’objets, d’appareils
374 : Réparations et travaux d’entretien relatifs
aux voitures, 2 roues et bateaux
382 : Jardinage
383 : S’occuper des animaux domestiques :
animaux de basse-cour et autres animaux
à usage productifs
384 : S’occuper des animaux de compagnie
385 : Promener le chien, sortir un animal de
compagnie
672 : Programme, installation, réparation
d’ordinateurs
on remarquera dans le lien ci-dessus quelles onts juste sélectionné là où l'écart de temps sur les taches domestiques était le plus important, c'est à dire femme avec un enfant de plus de 3 ans !!!!
et au-dessus dans bricolage il n'y a pas grand chose à voir coté pénibilité entre les différentes taches
371 : Gros travaux de construction : maçonnerie
385 : Promener le chien, sortir un animal de
compagnie
certaines taches dans d'autres rubriques sonts loin d'être éreintantes.
432 : Accompagner, tenir compagnie à un adulte
de son ménage du temps contraint comme ça ça peut aller !!!
422 : Conversations, lectures non scolaires
423 : Jeux et activités à domicile
comme si le but était d'avoir le maximun de temps coté femme qui est loin d'être du temps réellement contraint.
et coté ménage pour faire la même chose les hommes mettent 1/3 de temps en moins, oui moins maniaques !!!
Bonjour John,
Voici la chronique que j'ai écrite à l'occasion de la Journée de la femme dans le Journal de Montréal et de Québec :
La Journée du Couple !
Que diriez-vous d’instaurer la Journée internationale du Couple Heureux ? Une journée qui aurait lieu en juillet, à mi-course entre la Journée internationale de la Femme (depuis le 8 mars 1977) et la Journée internationale de l’Homme (depuis le 19 novembre 1999). Une journée non sexiste pour célébrer le Couple !
Malgré toute les difficultés de la vie à deux, malgré tous les problèmes conjugaux insolubles, malgré les hauts et les bas de la vie matrimoniale, nous n’avons pas encore trouvé mieux que le couple comme meilleur style de vie et comme stratégie pour satisfaire nombre de besoins humains légitimes.
La célébration du Couple
Durant cette journée, on pourrait donner la parole à des couples heureux à long terme, couples qui viendraient témoigner de leur bonheur et de leur parcours de vie pour démontrer à tous et toutes que, même si la vie à deux est parsemée d’embûches, il est possible de s’aimer pour la vie et de développer une complicité à toute épreuve.
Ces couples viendraient nous dire que, parce qu’ils se sont préoccupés l’un l’autre de leur santé, ils ont été 35 % moins souvent malades que les couples malheureux ou les divorcés. Ils seraient la preuve vivante, avec leurs cheveux blancs, que l’on peut vieillir en beauté et en sagesse et vivre quatre années de plus que les malheureux et les célibataires.
Ils nous diraient aussi que leurs enfants ont eu moins de difficultés d’apprentissage et de meilleurs résultats scolaires ; qu’ils ont eu une adolescence plus heureuse ; qu’ils ont débuté leur vie sexuelle plus tardivement, mais dans un meilleur contexte amoureux ; qu’ils ont eu une vie sociale et professionnelle plus enrichissante ; et que leur taux de divorce a été de beaucoup inférieur à celui de leurs amis ayant vécus dans des familles dysfonctionnelles ou éclatées.
Une journée de reconnaissance
Lors de cette Journée du Couple, des femmes honnêtes viendraient remercier les hommes d’avoir investi leur force physique et intellectuelle dans la survie et l’amélioration des conditions de vie pour eux-mêmes, leurs femmes et leurs enfants depuis le début de l’Humanité.
Des hommes tout aussi reconnaissant viendraient remercier les femmes d’avoir investi leur force émotive et relationnelle à l’éducation des enfants et d’avoir eu la patience et l’énergie de nous soutenir tout au long de cette évolution pendant laquelle l’espèce humaine a plusieurs fois été en voie de disparition.
Des hommes et des femmes se féliciteraient d’avoir, ensemble, permis à l’être humain de sortir de la jungle. Ils reconnaîtraient toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire pour passer de la barbarie, où la dynamique gagnant – perdant et la loi du Talion prédominent, à la civilisation, où devrait exister une dynamique gagnant – gagnant et un véritable partage des richesses.
Le couple de l’avenir
Ces hommes et ces femmes formant des couples heureux se donneraient comme objectif de continuer à travailler en étroite collaboration afin d’exploiter les richesses de la féminité et de la masculinité pour faire avancer l’humain vers une humanité de plus en plus grande.
Ils confirmeraient que l’union fait la force et, j’ajoute, le bonheur ; que la complicité est possible entre des hommes et des femmes de bonne volonté. Ils travailleraient à développer des individus plus autonomes, des couples plus intimes et une société plus égalitaire et plus harmonieuse.
J’ai un rêve : qu’un jour, tous nos pays soient dirigés par des couples heureux. Qu’une condition pour devenir ministre, député ou maire soit de faire partie d’un couple heureux. Il y aurait moins de scandales de toutes sortes et la confiance règnerait entre les sexes, les races et les cultures.
Vous avez dit : sexes opposés ou sexes complémentaires ?
P.S. Ma prochaine chronique porte sur l'échec du gender en Norvège, pays qui vient de couper toute subvention aux "gender studies" : http://femina-europa.org/actu/2012/11/23/lechec-du-gender-en-norvege/. À voir absolument.
Merci Yvon, belle idée!
Au travers de mes documentations et observations régulières sur le féminisme ces 2 dernières années, je me suis rendu compte d'une chose dont je ne sais pas si tout le monde sera d'accord, mais c'est comme ça que je le voit.
Le féminisme n'a pu prospérer et en être là où il en est aujourd'hui, que parce qu'il y avait un terrain favorable. De ce que je vois de certains hommes des générations passées en France (sans remonter trop trop loin non plus, faut pas exagérer); mais pour moi beaucoup étaient déja en partie efféminés. Si vous avez l'occasion de discuter ou observer des cinquantenaires, des sexagénaires, des septuagénaires; vous vous rendrez compte que pas mal avaient déja en eux, cette espèce de subordination au bon vouloir des femmes; c'est incroyable! Certains se gargarisent de leurs femmes "intelligentes" à la féminité bridée, tandis que celles des autres seraient superficielles.
C'est ainsi que par exemple on en entend certains aujourd'hui nous sortir, qu'avant c'était les femmes qui déniaisaient les hommes dans des bordels, alors qu'aujourd'hui oulala! ils apprennent d'abord dans des films pornos très violent et machistes (ouh j'ai peur!).
Quand on les voit eux et leurs femmes, on se dit que le féminisme en est la suite logique. Ces types ont coupé le cordon, et avec lui une certaine dépendance affective entre hommes et femmes, et ne se rendent même pas compte que c'est bien souvent ce type de femmes là qui tout naturellement sont devenu féministes. C'est ce genre de femmes qui ne trouvant pas de gratification, de pouvoir dans une sorte de maternage (maternage positif biensur : infirmière, cuisinière, masseuses etc.), s'en vont chercher une reconnaissance de statut, de métier ou de pouvoir habituellement masculin.
En effet comment espérer qu'une femme non maternante aime faire le ménage, faire à manger, ou réconforter son mari? c'est pas possible, ce type de femme sera dès lors dans des rapports concurrentiels avec lui, elle raisonnera en terme d'égal à égal pour tout et n'importe quoi, jusqu'à l'homoparentalité.
Je ne dis pas que tout est parfait dans un cas et tout est mauvais dans l'autre, ce serait trop beau; mais l'idée générale c'est ça. A couper une dépendance relationnelle presque animale, il ne reste plus que des colocataires de chromosomes xx et xy, dont l'une ne voyant que par la culture, verra peu à peu toute différence comme une grave discrimination, et l'autre tellement raffiné qu'il n'a plus de couilles, ne s'écoutera plus lui-même en tant que mâle.
Je vais vous dire c'est davantage de types comme Berlusconi qu'il nous faudrait en France, indépendamment de ces idées politiques ou des conneries qu'il peut parfois dire ou faire, mais par rapport à la masculinité qu'il incarne dans ce milieu gangréné par le féminisme. Pareil pour les journalistes, qui relayent quasi systématiquement les idioties féministes, ça manque d'hommes, des vrais. Dès lors la désinformation médiatique, et les mesures politiques pro-féministes, c'est du gateau.
A quand des journalistes ou des hommes politiques de cette trempe en France?
@ Didier:
J'ai peu de temps maintenant mais un mot en passant: le XIXe siècle et la première moitié du XXe ont été dominés par des images masculines extrêmes voire terrifiantes: Napoléon, Marx, Hitler, Staline, etc. D'eux viennent des généralisations sur les hommes. Beaucoup d'hommes - dont moi - on refusé ces images d'hommes mais sans revalider une image assez forte et positive. Cela change mais l'écho du passé est encore présent.
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/campagne-en-france-les-hommes-naissent-libres-et-egaux-sauf-les-femmes
et ils vonts nous gonfler pendant une semaine avec ses mensonges
http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fichiers_joints/infographie_inegalites.pdf
Il faut attendre 1970 pour que la mère devienne l'égale
du père en matière d'autorité parentale.
pourquoi serait t'elle égale puisque les rôles sonts différents, avec cette "évolution" le pére n'est plus soutenu dans son rôle.
"Le plafond de verre (glass ceiling) est une expression apparue
aux États-Unis à la fin des années soixante-dix pour désigner
l’ensemble des obstacles que rencontrent les femmes pour accéder
à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles.
L’Organisation Internationale du Travail définit le « plafond de verre »
comme les barrières invisibles créées par des préjugés comportementaux
et organisationnels qui empêchent les femmes d’accéder
aux plus hautes responsabilités."
strictement rien ne prouve son existence
"Si la part des femmes parmi les cadres est passée de 23 % il y a 20 ans à 39 %
aujourd'hui, seules 11 % d'entre elles occupent un poste à "forte responsabilité"
(direction générale, direction d'un département ou d'une entité) contre 23 %
de leurs homologues masculins. Les conséquences de ces écarts de carrière
sont visibles sur les salaires. La rémunération annuelle brute moyenne des femmes
s'élève à 43 000 euros, soit 7 000 euros de moins que les hommes.
De façon générale, il est plus difficile pour une femme d’accéder
au statut de cadre: elles sont 9% à en bénéficier, contre 13% pour les hommes."
strictement rien ne prouve qu'il soit plus difficile pour une femme que pour un homme d'accéder au statut de cadre.
"Bien que les femmes représentent
47% du nombre des travailleurs,
elles gagnent globalement toujours
25% de moins que les hommes.
Depuis le 1er janvier 2012, un décret,
instaure une pénalité pour
les entreprises de plus de 50 salariés
ne prévoyant pas un accord
ou un plan d’action relatif
à l’égalité professionnelle."
globalement !!! donc aucune justification à ça "Depuis le 1er janvier 2012, un décret,
instaure une pénalité pour
les entreprises de plus de 50 salariés
ne prévoyant pas un accord
ou un plan d’action relatif
à l’égalité professionnelle."
"Les filles représentent 70 % des étudiants en lettres et sciences humaines
et sont moins de 30 % dans le domaine des sciences fondamentales.
Majoritaires dans les prépas littéraires (75 %), elles ne sont que 30 %
dans les prépas scientifiques. L’éducation, les choix de leurs parents
ou le fonctionnement du système éducatif restent différenciés
entre les filles et les garçons. "
Ils expliquent la plus ou moins grande
réussite scolaire dans certains domaines et surtout les choix
d’orientation vers telle ou telle filière."
affirmation mensongére si c'était vrai pourquoi la ségrégation est-elle plus grande dans les pays où l'égalité est beaucoup en avance qu'en france.
"Le travail à temps partiel est un facteur aggravant des écarts de rémunération.
Ce n’est pas le seul élément de différenciation. Les hommes sont aussi plus nombreux
à percevoir une rémunération pour heures supplémentaires (55% pour eux contre 37%
pour elles), à toucher des primes de performances individuelles (36% contre 29%),
ou à bénéficier de primes liées à des contraintes de poste pour astreintes, pénibilité,
risque (28% contre 17%)."
vrai et logique
Napoléon était un amoureux transi de sa créole qui ne se gênait pas pour le faire cocu.
http://www.herodote.net/Josephine_de_Beauharnais_1763_1814_-synthese-582.php
Insatiable, cette dernière le trompe néanmoins pendant ses équipées en Italie puis en Égypte avec un capitaine de hussards, un certain Hippolyte Charles.
Pleinement solidaire de Napoléon, elle se va mettre à son service dans toutes les épreuves qui réclament du doigté, de bonnes relations et de la diplomatie, à commencer par le coup d'État de Brumaire.
elle n'était soumise ne subissait de la domination masculine de la part de Napoléon
là on est en pleine propagande "GENDER"
espérons qu'il y aura quelques jeunes comme à science po bordeaux qui foutront le bordel dans ce cirque.
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/filles-et-garcons-a-l-ecole-de-l-egalite
"Fortement impliqués, les futurs enseignants bénéficieront d’un module de formation spécifique au sein des écoles supérieures de professorat et de l’éducation. Dédié à la "lutte contre les stéréotypes de genre dans les pratiques professionnelles", ce module profitera également aux personnels en formation continue."
"Le plafond de verre (glass ceiling) est une expression apparue
aux États-Unis à la fin des années soixante-dix pour désigner
l’ensemble des obstacles que rencontrent les femmes pour accéder
à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles."
Moi non plus, j'ai jamais pu accéder à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles; chaque fois un homme avait le préférence. Pourtant, je suis un HOMME. C'est de l'homminisme ça.