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Le 10 décembre c’est la journée des femmes et de l’orange

Pas le fruit: la couleur. Mais d’abord la journée des femmes. Il y en a beaucoup, des journées des femmes. Normal, il y a beaucoup de catégories de femmes. La première est le 8 mars. Ensuite il y a la journée des violences faites aux femmes, celle contre les mutilations génitales féminines, celles de la langue maternelle, de la sage-femme, des infirmières, d’action pour la santé des femmes, des veuves, de la femme africaine, de la fille, de la femme rurale, de la ménopause, et j'en oublie.

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Que manque-t-il? Les journées des hommes. Il y a bien le 19 novembre mais c’est boycotté. Ah si, il y a deux journées pour les hommes: celle des orphelins de guerre (en mémoire des papas disparus pour défendre les mamans) et, en complément, la journée des espèces en voie de disparition...

Blague à part, demain, rebelotte: nouvelle journée des femmes. En réalité c’est la Journée des Droits de l’Homme, mais un rapport suisse vient de sortir sur le sujet. Rapport qui parle de la violence faite aux femmes et pas de celle faite aux hommes. Il est publié par un organisme au titre pompeux: le «Centre suisse de compétences pour les droits humains». Il émane de quelques universités. On ne sait pas en quoi ses membres ont des compétences particulières en droits humains, ni par qui il est financé. Mais il sait relayer la propagande féministo-LGBT, comme le montre le chapitre sur le genre (sous la direction de quatre femmes et d’aucun homme):


Droits de la femme / égalité des sexes
Traite des êtres humains
Violence domestique
Identité sexuelle / homosexuel-le-s
Pratiques traditionnelles préjudiciables

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Egalité des sexes est associé à Droits de la femme. Pas de Droits des hommes ici. D’ailleurs les femmes ont-elles des droits spécifiques? Cela annulerait alors la notion d’égalité. Continuons. La page propose entre autres les orientations suivantes:


- les formes spécifiques de violence, telles que violence à l’égard des femmes et la traite des êtres humains
- l’intersexualité et transsexualité / la question de l’appartenance sexuelle et de - l’identité culturelle à la lumière des garanties des droits fondamentaux et des droits humains
- les problématiques concernant les droits des femmes migrantes
- l’égalité entre hommes et femmes dans le mariage et le contexte familial (droit de garde, droit du divorce, droit du nom, etc.)


Violence à l’égard des femmes, rien à l’égard des hommes. Droits des femmes migrantes, rien pour les hommes migrants. Rien sur les droits des pères, évidemment.

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Etre en trans

Par contre, un chapitre sur l’intersexualité et la transsexualité. Ah, on comprend mieux à quoi sert ce Centre. Quand on voit citer les questions de transsexualité, soit une problématique qui ne concerne que quelques centaines à quelques milliers de personnes en Suisse, on sait qu’il y a derrière le lobby LGBT, et donc des féministes radicales lesbiennes et misandres, et qu’il s’agit de propagande et de lutte contre la masculinité. Et d’hétérophobie. Il est d’ailleurs à noter que cet institut a organisé en septembre 2012 un colloque sur le thème des «Personnes trans» en Suisse. L’inféodation au lobby est donc complète.

Sous le couverts des Droits de l’Homme, on tient là un brûlot radical-féministe réactionnaire (j’ai déjà démontré ailleurs en quoi le féminisme est devenu une idéologie réactionnaire; son puritanisme anti-braguette le démontre encore). Des universités suisses se prêtent à cette propagande partiale et à une stigmatisation implicite des hommes. On voit combien, sous le couvert de la victimisation, les lobbys féministo-LGBT ont infiltré la politique et les lieux de pouvoir intellectuels. La visibilité de ces groupuscules est hors de proportion avec leur réalité sociologique.

Je suis opposé aux communautarismes et au lobbying. Ce sont des dangers pour la démocratie. Je ne veux pas d’une société indifférenciée, où - pour caricaturer à peine - les parents demanderont à leur enfant de 5 ans: «De quel sexe veux-tu être», l’enfant répondant: «Je ne sais pas, je n’ai pas encore choisi». Je défends une société différenciée, balisée, mobile, où la prévalence hétérosexuelle est affirmée (sans les hétéros il n'y aurait pas d'homos), où l’on assume ses différences sans crainte du jugement et où l’on sedroits de l'homme,10 décembre,femmes,violence domestique,violence faite aux hommes,lobby,communautarisme,lgbt,trans,journée de la femme,orange,lilian thuram,fausse accusation, respecte mutuellement quels que soient nos origines, choix de vie, orientation sexuelle, etc. Mais quand on voit à quelle vitesse les communautaristes dégainent le mot «homophobe», ils n’ont pas encore compris ce que signifie le non-jugement et respect de la différence.



Le noeud orange

Puisque rien n’est fait pour illustrer publiquement les violences faites aux hommes j’en prends l’initiative. Je propose un nouvelle couleur: le noeud orange. Il peut être décliné sous de nombreuses formes. On peut l’épingler comme une broche, le porter en noeud papillon ou en cravate, en bracelet décoratif, en lacets de chaussures, en colifichet, et même en noeud coulant pour les pendus. C’est donc original et créatif. L’orange primant, ce n’est pas obligatoirement un noeud: personnellement j’ai opté pour une montre orange à 14,95 Frs chez Interdiscount.

Et que dénonce-t-il? Les violences faite aux hommes. Cette violence cachée, taboue, qui est un vrai phénomène de société et touche toutes les couches de la population, en nombre croissant. Une liste assez complète peut être téléchargée ici en pdf: «Les violences faites aux hommes». A faire circuler sans modération. Je laisse chacun et chacune découvrir la mesure du problème. La violence ne doit plus être traitée comme une question de genre.

droits de l'homme,10 décembre,femmes,violence domestique,violence faite aux hommes,lobby,communautarisme,lgbt,trans,journée de la femme,orange,lilian thuram,fausse accusation,Pour exemple d'une violence moderne malheureusement répandue, je citerai deux cas. L’un est le témoignage d’une femme dont la mère était droguée. Il est paru dans le Matin dimanche. Suite au divorce de ses parents elle dit: «De son côté, ma mère se battait aussi pour que je reste avec elle. Elle accusait mon père de violence conjugale.» C’était donc une manière de se battre... On est heureux de l’apprendre. C’était dans la fin des années 1990, quand a commencé l’épidémie de fausses accusations. La parole est malheureusement contaminée par les campagnes féministes et de nombreux témoignages sont suspects.

L’autre cas est connu. Il s’agit de Karine Le Marchand, animatrice télé, qui a accusé son ex, le footeux Lilian Thuram, de violence conjugale. Suite à quoi Lilian Thuram a révélé que son ex lui avait demandé de l’argent. Il a refusé. Elle lui a alors envoyé ce sms: «Je rentre avec mes affaires à la maison. Si tu veux la guerre Lilian, tu vas l’avoir au-delà de ce que tu imagines.»

C’est le lendemain qu’elle déposé plainte...


Orange: la couleur qui dénonce la violence faite aux hommes.

 

Catégories : Féminisme, Politique, Psychologie, société 24 commentaires

Commentaires

  • Orange, pour moi, c'est la couleur des moines tibétains, celle de l'aube et du crépuscule, celle du dynamisme, celle d'une principauté, d'un poète médiéval: Guillaume, d'une ville, de fruits et légumes délicieux.... pourquoi la rendre triste ou vindicative?

  • Il y a déjà beaucoup de couleurs prises: blanc, rose, pourpre, fuchsia. Personnellement j'aime beaucoup l'orange, et ici il ne perdra pas sa gaité. Mais cela peut devenir un signe.

    PS: j'apprends à l'instant que dans les bureaux de l'UN Women, elles ont aussi pris l'orange tous les 25 du mois contre la violence faite aux femmes. Il faudrait qu'elles aillent faire un tour en argentine:

    http://www.dreuz.info/2013/12/argentine-7-000-feministes-a-lattaque-dune-eglise/

    Ce que j'annonce depuis longtemps est en train de se passer: la fascisation du féminisme.


    A part cela, il y a déjà des réponses positives sur FB pour l'orange.

  • Et puis y'en a qui vont pouvoir téléphoner, SMS-er, skyper, surfer, gratolos toute la journée avec leurs merdes de smartphones.

  • @ Petard:

    J'ai pensé qu'avec orange il pouvait y avoir confusion... Surtout avec le carré. Mais tant pis. Ou tant mieux si cela aide à mémoriser ma proposition.
    :-)

  • Ce Géo est-il un énergumène ou un hurluberlu ?

  • au brésil elles sont inspirées aussi.

    http://www.aufeminin.com/news-societe/bresil-rassemblement-geant-de-femmes-seins-nus-s228453.html

  • oui c est la journée de la femme et le siécle de l homme.........
    merci de penser à nous ......

    la dame de HTE SAVOIE

  • Bonjour John,
    Tu as oublié la Journée des grands-mères (depuis 1987), la semaine des secrétaires (Amérique du Nord depuis 1955), la journée mondiale de la ménopause (une journée chaude).

    Je ne savais pas qu'il existait aussi une semaine internationale du tricot (en France depuis 2006).

    Il existe bien une journée internationale des hommes (depuis 1999), mais elle coïncide avec la journée internationale des toilettes (depuis 2001). Coïncidence ???

  • Les personnes qui pratiquent le yoga ne sont pas sans savoir que la couleur du chakra de la sexualité est précisément la couleur orange... Femmes, hommes battus, femmes et hommes qui se disputent au point d'en venir au mains... déprime. Coran qui dit aux époux de battre leurs femmes s'ils estiment qu'ils doivent le faire... A quand une réflexion approfondie sur le compagnonnage en lieu et place du marisge, davantage de souplesse, moins de contraintes, dédramatisation et relativisation de la vie en couple non plus "pour le meilleur et pour le pire", contemporaine mascarade, puisque, avant de passer devant prêtre ou pasteur, à l'Etat civil on a prévu un éventuel divorce, avec dispositions y relatives... Un compagnonnage, une amitié, un amour. pour toujours, peut-être, peut-être pas, mais le divorce, qui n'est jamais anodin (enfants( deviendrait du passé: dépassé. Puisque, désormais, il n'y aurait plus de mariage. Compagnonnage pour tous, hétéros et homos: donc, fin des "bringues", aussi.

  • @ Dekoriacis:

    L'idée est intéressante: le compagnonnage, simplifier les choses. Mais cela changerait-il vraiment les souffrances et les conséquences du désamour, par exemple par rapport aux enfants par exemple?

    Et puis ici on est dans un registre différent. Le thème de la violence domestique est amplifié et exploité jusqu'à la corde pour une question d'argent (les subventions) et de pouvoir sur l'autre.

  • Le problème c que cette société de merde sanctifie tellement la femme qu on la prend pour une personne fragile, enfantin ... je connais bien des hommes qui ont une patience de prophete avec leur compagne aussi megere soit cette dernière. Le féminisme est un moyen à la fois de diviser les deux sexes et emasculer les hommes.
    Sinon il y aurait longtemps que les hommes se seraient revolte contre ce gouvernement bananier et tyrannique.

  • Sorry je voulais dire demasculiniser

  • @ revenant

    On voit que votre maman était une dominatrice, une castratrice.

  • @pepe

    non sans blague ? Et la votre elle est bien sûre de votre père ?

  • Yo!... cela dit, il est juste de constater que la domination se trouve partout, chez les femmes comme chez les hommes. C'est une question de caractère, pas de genre, à mon avis.

  • @ dany lemaitre

    tout est un peu fait pour qu'on pense qu'a vous.

    il ne faut pas oublier que quand une femme est victime de violence physique de la part de l'homme elle est dans la grand majorité des cas co-responsable de la violence dans le couple, ce qui n'est pas le cas où l'homme est victime de violence physique de la part de la femme, là il n'est pas co-responsable il subit l'acharmement à le détruire d'une femme à qui il manque un contre pouvoir.

  • @ dany lemaitre

    les campagnes pour lutter contre la violence conjugale l'augment plus quelles ne là font pas baisser, en déresponsabilisant les femmes qui sont co-responsables de la violence dans le couple, on ne peut pas résoudre un probléme en déresponsabilisant un auteur c'est pourtant ce qui se passe dans le cas de la violence conjugale.

  • http://www.journee-mondiale.com/132/journee-internationale-pour-l-elimination-de-la-violence-a-l-egard-des-femmes.htm

    on en est plus à un mensonge prés

    "Quelle pourrait donc être la réaction d'un musulman nigérian, s'il considère "la nudité comme une obscénité", face à une culture (la nôtre) où l'apparence et la mode sont érigées en dogme,

    où les femmes sont communément battues par leur mari" !!!!

  • @leclerq

    A mon avis, il faut éduquer les jeunes et les gamins à la non violence et au respect. L'éducation nationale devrait commencer par ça.
    La violence vient en réalité d'un dérèglement psychique subit par des événements lié à l'environnement affectif (A méditer pour les adeptes de la théorie du genre, un gamin n'est pas une machine que l'on formate selon notre bon vouloir): père violent ou pédophile, mère tyrannique... les exemples ne manquent pas.
    J'ai l'impression que l'on a peur d'aborder et d'affronter la violence, alors que les malheurs qu'un quidam a subi n'ont pas à servir de prétexte pour ne pas respecter les autres personnes. Il faut au contraire trouver un moyen de cerner et de retirer la violence, la violence est quelque chose d'inévitable au sein de la société. Si les couples sont si violents de nos jours, c'est que quelque chose va très mal dans la société.

    Depuis la maternelle, j'ai remarqué à quel point les "autorités" étaient indifférentes à la violence, j'ai pourtant grandi dans une bourgade.
    C'est pas un hasard si l'on découvre seulement maintenant que la violence sous forme de harcèlement à l'école peut être préjudiciable.
    C'est peut être le système éducatif qui n'est pas parfait ou l'humain, ou les deux ?

  • Le féminisme qui pensait naïvement ou démagogiquement enrayer la violence soi-disant masculine qui n'a créé que des horreurs dans l'histoire (mais on est pas dupe, on sait qu'il y a eu pour 10 hommes affreux, une femme autrement plus affreuse), n'a en réalité qu'encouragé la femme involontairement ou pas à devenir à son tour brutale et violente : hommes battus, enfants battus, infanticide, meurtres tout celà bien entendu non reconnu par notre magnanime justice

  • le 12 décembre c'est une autre journée de la femme triomphante (?) : annonce de la sanction des couples dont un conjoint ne travaille pas, au nom du droit des femmes!
    http://www.rtl.fr/actualites/info/economie/article/refome-fiscale-najat-vallaud-belkacem-preconise-une-individualisation-de-l-impot-7767824645

    Votre conjoint est au chomage et ne trouve pas d'emploi, votre conjoint est malade et inapte au travail, seul il toucherait le RSA et des aides mais en couple , il va falloir renoncer aux aides, mais passer à la caisse et très lourdement.
    Pour parvenir à ne pas alourdir la note il suffira simplement que les deux conjoints gagnent sensiblement la même somme simple non?
    Un conseil avant de convoler, demandez les fiches de paie et un Cv qui garantit une employabilité sur le long terme ....romantique!

  • @ un revenant juste de passage

    "A mon avis, il faut éduquer les jeunes et les gamins à la non violence et au respect. L'éducation nationale devrait commencer par ça."

    le probléme n'est pas là, le probléme c'est que les femmes sonts déresponsabilisées .

    "Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ? "

  • et quelles n'onts plus de contre pouvoir dans le couple

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/entretien-avec-sylvianne-spitzer-57815

    "Ce n’est en rien un problème d’estime de Soi. Mais vous avez raison de le souligner, il existe un problème affectif. On est face à des hommes qui aiment les femmes, leur mère, leur compagne. Ils les mettent au dessus de tout. J’ai maintes fois été surprise de constater que les hommes victimes regardaient leur compagne comme « une madone sur un piédestal ». L’homme victime admire sa femme, est prêt à tout pour elle, il est à genoux devant elle. Il finit par céder à ses tous ses caprices, à toutes les exigences. C’est d’ailleurs souvent lorsque l’homme n’est plus en moyen de répondre à une exigence (problèmes financiers par exemple) que la femme devient ouvertement agressive voire passe à l’acte.


    - Au-delà de la personnalité de chacun, existe-t-il des éléments déclencheurs à la violence dans le couple ?

    Oui, mais dire cela c’est ne pas prendre en compte le passé de l’agresseuse.
    Les études canadiennes le démontrent et les témoignages que je reçois le confirment : ces femmes semblent souvent atteintes de troubles de la personnalité avec des incapacités à supporter la frustration, avec des crises de colère aiguës, issues d’une famille dans laquelle la violence par les hommes (père ou frère) est déjà présente. Elles ont été des adolescentes mal dans leur peau, agressives ou violentes.
    Contre toute attente, ces femmes se « calment » avec l’accès au travail ou à l’autonomie. Dès la mise en couple, certains traits réapparaissent, mais comme cela reste du domaine de ce que le conjoint qualifie "d’acceptable", cela passe"

    C'est pas un hasard si l'on découvre seulement maintenant que la violence sous forme de harcèlement à l'école peut être préjudiciable.
    C'est peut être le système éducatif qui n'est pas parfait ou l'humain, ou les deux ?

    la société est devenue maternante, on ne veut plus de l'autorité des péres la mére est devenue toute puissante voilà le résultat !!!

  • @ hommelibre

    "Yo!... cela dit, il est juste de constater que la domination se trouve partout, chez les femmes comme chez les hommes. C'est une question de caractère, pas de genre, à mon avis."

    la réalité actuelle il y a beaucoup plus de femmes dominantes hystériques infernales à vivre que d'hommes dans le même fonctionnement, mon épouse le constate tous les jours.

    les hommes sont castrés et les femmes surprotégées par les mensonges du féminisme voilà le résultat.

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