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Du clitoris à l’esclavage, l’école politisée. Démonstration.

Il y avait un manque. Le clitoris est insuffisamment traité dans la plupart des manuels de Sciences Naturelles: dessin incomplet, nom manquant, organe carrément absent. Selon un petit groupe d’enseignants c’est une discrimination.

 

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Un rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes précise:

« Les jeunes, et en particulier les filles, méconnaissent leur corps, et le plaisir féminin reste tabou : 84 % des filles de 13 ans ne savent pas comment représenter leur sexe alors qu’elles sont 53 % à savoir représenter le sexe masculin, et une fille de 15 ans sur quatre ne sait pas qu’elle a un clitoris. »

Ce n’est pas l’objet ici mais ce rapport mériterait d’être examiné sous l’angle de l’égalité réelle car il n’y est presque pas fait mention des problématiques des jeunes garçons. Je n’entre pas non plus en matière sur la notion de plaisir dont le champ est vaste et dépasse le cadre scolaire.

J’imagine qu’il serait hasardeux d’expliquer aux adolescents l’intérêt du sado-masochisme ou de l’échangisme dans la perspective d’un supplément au plaisir classique: je ne suis pas certain que ces questions soient dans leurs priorités intellectuelles et émotionnelles.

Jusque là donc j’admets que les Sciences Naturelles, dont l’intitulé est devenu en 1994 en France Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), traitent correctement de l’anatomie humaine. Y compris du clitoris et du pénis.

Mais que cela soit soutenu par un groupe dont l’égalité femmes-hommes-trans-lgbt est le cheval de bataille, incite cependant à un minimum de méfiance: l’égalité est souvent avancée comme un outil de l’égalitarisme. À cet égalitarisme forcé on peut associer tout ce qui est habituellement amalgamé par les partisans de cette idéologie.

 

 

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Le groupe SVT Égalité n’y émarge pas. Il a choisi l’école française comme terrain de propagande et champ de bataille idéologique. Son appartenance au camp progressiste est claire et les positions partiales et revendicatrices qui en découlent sont explicites. Par exemple, sur le site de ce groupe, on lit ce préalable aux ressources de cycle 4 sur le thème de La Terre, l’environnement et l’action humaine (on retrouve ce préalable sur d’autres pages):

« Vous sont présentées ici des ressources permettant de réaliser un enseignement plus inclusif, moins normatif, davantage humaniste,

– soit parce qu'elles participent à déconstruire des représentations discriminantes (racisme, sexisme, homophobie, validisme, etc.),

– soit parce qu'elles permettent de présenter aux élèves des ressources variées quant à leurs auteur-es et leur sujet : c'est-à-dire qui ne soit pas uniquement des documents réalisés par, et centrés sur, des « hommes » « blancs » (voir FAQ) « hétérosexuels » « valides »...

Comme il est maintenant presque systématique chez les progressistes, le racisme et le sexisme anti-mâle blanc hétérosexuel est revendiqué, ici jusque dans l’école. Par ailleurs on peut légitimement questionner la pertinence d’une telle annonce sur le chapitre de la Terre et de l’Environnement. Nous sommes en Sciences de la Vie et de la Terre, pas en sociologie ou en études de genre, ni en sexologie, ni en cours de morale.

 

 

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Ce préalable montre une fois de plus qui sont les vrais racistes en France: les progressistes. Il montre également que l’Éducation nationale fait deux poids et deux mesures sur la question du racisme. Ce racisme-ci semble si banalisé qu’on oublie presque d’en mesurer la gravité, dont le pourrissement des esprits et de la culture française.

On peut lire sur une autre page intitulée Transidentité des libellés de chapitres tels que: déconstruire la notion de normalité, déconstruire la notion de sexe par défaut, aborder la question transidentitaire à l’école. On est donc dans l’idéologie ou la théorie du genre, et dans les débats des groupuscules LGBT. L’école devient bien le lieu de débats idéologiques sur des thèmes imposés comme la nouvelle normalité.

Sur la page Ressources pédagogiques Éducation à la sexualité, un chapitre important est consacré à l’intersexualité. En parcourant son contenu on découvre que l’intersexualité, la violence faite aux femmes et autres objets tiennent une place prépondérante. Pour quelle raison mélange-t-on ainsi les thèmes, sinon pour conditionner subrepticement des cerveaux disponibles?

On remarquera que le ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a laissé faire. Je peux me tromper mais je doute que le nouveau gouvernement mettre fin à ce détournement idéologique de l’école. En France les hommes et les femmes politiques qui oseraient parler d’égalité en rompant avec la démagogie du féministement correct sont rarissimes voire inexistants.

Je passe sur la mise en avant systématique d’auteurs femmes dans les ressources dans le but de montrer que ces matières ne sont pas la chasse gardée des hommes. Cela mériterait aussi une discussion mais j’en viens plutôt à la cerise sur le gâteau.

 

 

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Sur cette page de La planète Terre, l’environnement et l’action humaine on découvre une section consacrée aux phénomènes géologiques, à la climatologie et à la météorologie et en toute fin de page une section intitulée: « Courants océaniques et atmosphériques et commerce triangulaire ».

Le commerce triangulaire est la traite négrière transatlantique, soit l’esclavagisme dans lequel la France a été impliquée. En cliquant sur le pdf on obtient l’image 4 (cliquer pour agrandir). Il s’agit bien d’associer, d’amalgamer l’étude du climat et de la météorologie nord-atlantique avec la culpabilisation du commerce français des esclaves.

On ne lit pourtant rien sur la météorologie des vents du désert et leur influence sur les caravanes d’esclaves de la traite arabe (entre 9 et 17 millions de victimes sur plus de dix siècles), ni de la traite intra-africaine. Rien non plus sur l’influence des courants marins en Méditerranée et leur lien avec la traite des blancs italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles par les esclavagistes maghrébins (entre 1 et 2 millions de victimes).

Tout cela n’a évidemment rien à voir dans cette matière. Mais l’idéologie progressiste, raciste et déconstructiviste s’infiltre là où elle peut conditionner les esprits: ici dans la jeunesse qui n’a pas encore d’anticorps contre ce lavage de cerveau. Non seulement ce thème du commerce des esclaves n’a pas sa place avec ce sujet, car associer la météorologie de l’Atlantique nord avec cette seule activité humaine est totalement délirant. Mais en plus la partialité anti-occidentale, anti blanche et anti-française de ces progressistes est une honte, une malhonnêteté, une immoralité.

De plus elle contribue à alimenter le terreau idéologique qui appelle à la violence contre nous-mêmes. On peut y voir une alliance objective avec le terrorisme islamiste qui se nourrit de ce genre d’accusations pour justifier sa victimisation et sa revanche violente sur l’occident.

Un jour cette dérive intellectuelle sera balayée. En attendant il faut résister contre l’occupant culturel, pas à pas.

 

 

PS: dans le même délire, l’actrice Emma Watson a reçu un prix de « haute portée historique »: le prix non-genré de meilleur acteur ou meilleure actrice. Donc attribué indifféremment à une femme ou à un homme (ou à la sous-catégorie trans). Ne suffisait-il pas de créer un prix d’interprétation hors catégorie? Les people hollywoodiens déconnectés continuent à imposer leur idéologie progressiste.

 

 

 

 

 

Catégories : Féminisme, Philosophie, Politique, société 7 commentaires

Commentaires

  • "car c'est dans l'histoire de la France que les actuels rapports de domination racistes puisent leur source. On ne peut prétendre s'attaquer aux discriminations sans en comprendre les origines."

    elle fait ce qu'il faut pour victimiser encore davantage, les immigrés et descendants d'immigrés des banlieues en racontant n'importe quoi.

    et ça sera aux parents de maitriser la vérité pour contrer le discours mensonger instiller à l'école, école qui fonctionne avec nos impôts !!!

    de donner à lire à leurs ado des extraits de ces livres.

    https://www.herodote.net/Le_passe_colonial_revisite-article-169.php

    https://www.polemia.com/les-droits-de-lhomme-contre-le-peuple/

    https://www.babelio.com/livres/Bruckner-Un-racisme-imaginaire/895417

    https://ripostelaique.com/malika-sorel-des-quon-dit-des-verites-sur-limmigration-cela-declenche-une-hysterie-collective-des-medias.html

  • Je vais essayer de bref, même si je dois être cru (aux yeux de certains du moins):
    - En ce qui concerne le clitoris, il est temps, plus que temps même, que les hommes sachent que le sexe de la femme est le clitoris. J'entends par sexe ce qui importe avant tout aux hommes et aux femmes dans leurs rapports sexuels, la jouissance, et non dans la fonction (première pour l'espèce évidemment), de la procréation. Je cite les hommes en premier lieu parce que leur ignorance reste encore plus grande à cet égard que celle des femmes.
    Pour ceux, et surtout celles, qui en veulent encore à Freud, d'avoir présenté le clitoris comme inférieur au pénis (pour faire bref, si j'ose dire), il faut évidemment ajouter que, comme le montrent les schémas anatomiques récents (donc largement post-freudiens), le volume total de cet organe féminin, avec ses deux prolongements nerveux internes, est au moins équivalent à l'organe masculin. Consultez pour cela "Le Secret des femmes Voyage au coeur du plaisir et de la jouissance)" de Elisa Brune et Yves Ferroul (Odile Jacob), en partie consultable sur le net.
    - Pour tout le reste vous avez mille fois raison de dénoncer le parti pris de celles et ceux qui ont une fois pour tout cédé aux modes idéologiques, qu'elles soient teintées de ressentiment de race ou de sexe, et ont décidé de récrire l'histoire, prompts à citer le 1984 d'Orwell (du moins le titre) lorsque il s'agit de dénoncer ce qui les dérange, sans pourtant en appliquer la leçon à leur propre imposture.

  • Vous faites bien de le rappeler, Mère-Grand.

    Le clitoris est comme un iceberg (enfin, en moins froid...): la partie immergée est beaucoup plus grande que la partie visible. Ce qui est intérieur, ou invisible, immergé, dans les organes sexuels féminins, contraste tellement avec les organes sexuels masculins, si visibles, si évidents.

    Je ne peux m'empêcher de penser que le dimorphisme sexuel a quelque chose à voir avec des attitudes relationnels, avec une psychologie embryonnaire, et avec des prolongements culturels.

  • http://www.altermedia.info/france-belgique/socit/violence-subjectivites-immatures-et-ideologies-victimistes_8114.html


    "La différence avec les années 90 est que certaines idéologies ont été abondamment diffusées par des groupes associatifs et politiques, et ont donné lieu à des versions internet très violentes. Notamment toutes sortes de discours qui héroïsent et justifient les actions violentes en leur fournissant une explication stéréotypée jouant de l’inversion de culpabilité. Ce sont ces discours simplistes et manichéens, qui vont fournir une cohérence et une identité en liant des éléments chaotiques et en leur donnant une apparence de sens. Ainsi, à cette immaturité subjective se superpose une posture d’ex-colonisé, indigène de la République, victime du néo-colonialisme républicain, descendant d’esclave, victime du racisme et des discriminations, condamné au chômage ou au rejet sur le seul critère de son appartenance ethnique. Ces idéologies sont d’autant plus propagées et facilement intégrées qu’elles reposent sur une base de vérité, importante à reconnaître et à faire connaître, et que du coup, elles touchent une corde sensible dans l’opinion. Le racisme, l’exploitation et l’humiliation des dominés, c’est ce que nous ne voulons plus ni subir, ni faire subir, pour nous-mêmes ni pour nos enfants. Les enfants apprennent très tôt, et intuitivement, à utiliser les arguments qui leur donnent prise sur les émotions des adultes : il n’est pas sûr qu’ils auraient été convaincus par ces références mémorielles bien lointaines, et parfois complètement en porte-à-faux par rapport avec la réalité de leur filiation, s’ils n’avaient perçu d’abord le pouvoir d’intimidation qu’elles leur donnent sur les « autres » (le prof, le journaliste…). C’est le propre de l’idéologie, d’être non pas un mensonge ou une erreur, mais une vision tronquée de la réalité, mystifiante du fait qu’elle est simpliste et univoque. Lorsque le débat se situe entre intellectuels sur la question des postes à créer dans l’université pour des études post-coloniales, pas de problème, quelque polémiques et anachroniques que puissent être les dénonciations de la francité, de la République, de la société blanche et esclavagiste… Mais la vulgarisation démagogique et venimeuse des mêmes débats a des effets désastreux sur une jeunesse déjantée, qui, faute de pouvoir élaborer une subjectivité cohérente et réaliste, se précipite sur un discours qui lui donne non pas une épaisseur, mais un contour, non pas une consistance, mais une posture."

    des associations ont déjà été dans ce sens là, mais là ce sont des cours de l'éducation nationale, c'est de plus en plus grave !!!

  • Excellent extrait, Leclercq.

  • Cette information devrait vous intéresser:

    https://www.theguardian.com/uk-news/2017/may/16/oxford-university-lavinia-woodward-stabbed-boyfriend-may-avoid-jail

  • @ Anonymous:

    Décision qui devrait faire polémique!
    Le point commun avec mon billet est un acte commis sous l'effet d'alcool et de médicament (ou stupéfiant?). Dans ce cas cependant les actes ne sont pas comparables. L'agression décrite est unilatérale, il ne s'agissait pas d'un jeu consenti, du moins l'article ne le dit pas.

    Si elle est passée en justice c'est que le garçon a déposé une plainte. L'idée d'un jeu réciproque est donc éliminée. Si cela avait été le cas, le garçon aurait dû prendre sa part et ne pas déposer de plainte, à mon avis.

    La décision du juge est supposée exceptionnelle, mais comment ne pas imaginer qu'elle puisse être invoquée dans d'autres cas? Je comprends que cette soirée pourrait coûter une carrière prometteuse. Mais enfin, comment savoir si elle s'amende? Et comment évaluer la gravité du crime par rapport à la gravité de la sanction qui casserait sa formation?

    Je pourrais admettre d'autres sanctions que la prison. Mais avec une forme de réparation et l'accord explicite de la victime. Une somme d'argent, des excuses sincères devant témoins, une thérapie?

    Une injustice subsiste: une personne moins talentueuse ne bénéficierait pas de la même mansuétude. Et un homme criminel, dans le même cas, en bénéficierait-il?

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