Je retiens trois choses de la mini-polémique autour du Conseiller d’Etat Luc Barthassat sur le blog de Sylvain Thévoz. La première concerne la vie privée et familiale des personnalités publiques. La deuxième a trait au modèle socialiste de M. Thévoz. La troisième à la duplicité de l’auteur de cette polémique en période électorale.
monarchie
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Luc Barthassat a-t-il fauté ?
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La Terreur révolutionnaire: pire que l’Inquisition
Peut-on raisonnablement comparer la Terreur, période sanglante de dictature sous la Révolution française, à l’Inquisition catholique? Quels en seraient les points communs? Suite donnée à une petite controverse dans mon billet «Hitler, ce héros».
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Socialisme: une nouvelle monarchie
(Suite du billet précédent)
Le risque de la créativité
Je soulève aussi la question de la créativité. L’exemple de Galilée s’opposant à la religion ou de Pasteur au corps médical sont typiques de l’importance de l’individu et de la limite imposée par la collectivité. Si Pasteur avait proposé ses recherches sur le vaccin anti-rabique à une coopérative, elles auraient été refusées. Il n’a pu le faire que seul dans son propre laboratoire (il en avait les moyens), entouré de deux personnes qui croyaient non pas à la valeur du produit mais en lui. Dans le domaine de l’informatique nombre d’inventions viennent d’individus, pas d’entreprises. Par exemples les fenêtres, système créé par Jobs et ses deux collègues de Apple bien avant Microsoft. Maintenant ce système est partout. Ces inventions sont à chaque fois produites par des individus qui se donnent les moyens d’aller au bout de leur idée. -
France: la gauche face à son mythe
La tendance est plutôt à la gauche en France. L’approche de la présidentielle avive les espoirs de tous ceux qui voudraient une société moins libérale, plus étatique. Le rejet de Nicolas Sarkozy donne un semblant de légitimité aux surenchères chimériques.
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Cantona et les banques: faut-il tuer le malade parce qu’il a la fièvre?
Le footballeur français est bien connu, même hors de la planète foot. Il est également peintre, grande gueule et engagé dans la lutte contre la pauvreté. Il soutient activement la Fondation Abbé Pierre - il va publier ces jours un livre de photos sur les actions engagées par cette fondation - et l’action Droit au logement.
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Défense du libéralisme
Le Parti Socialiste Suisse a donc décidé, suite à son congrès de ce week-end, d’inscrire à son programme la rupture d’avec le capitalisme. Peu m’importe ses motivations, qu’elle soient un retour à la pureté idéologique ou un opportunisme électoraliste. La question qui se pose est: quoi d’autre, quel système politico-économique serait possible en remplacement du capitalisme?