Binious en tête, drapeaux blancs et noirs gwenn ha du partout, des milliers de bretons - entre 13’000 et 30’000 - ont défilé à Nantes hier. Leur demande: que le département de Loire-Atlantique soit rattaché à la Bretagne.
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Bretagne : « Nous sommes une nation »
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Viol: loi marocaine abrogée
On se souvient peut-être du drame d’Amina, jeune marocaine violée qui s’était suicidée plutôt que d’épouser son violeur. Cet événement avait mobilisé de nombreuses énergies au Maroc. Aujourd’hui on peut dire qu’Amina n’est pas morte pour rien: les députés ont abrogé cet article de loi.
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La patrie européenne (4): l’union éclatée
Un des paradoxes européens est qu’en allant vers l’unité à marche forcée, les dissensions et antagonismes se réveillent, les revendications nationales ou régionales reprennent de la vigueur. Il y a là en partie un effet normal de contrepoids au centralisme de l’union, centralisme propre à tout Etat à des degrés différents.
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France: vers un changement de philosophie?
Dans mon précédent billet je faisais état de ce sondage sur les désirs politiques et sociétaux des français. Il en ressort comme une évolution des mentalités. Le changement marquant est l’acceptation de réformer l’Etat dans le sens d’une diminution de ses dépenses, donc des ses domaines et volumes d’intervention.
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Le capitalisme, un mode social hautement éthique
«Dépasser le capitalisme», «Mettre fin au libéralisme», diverses formules expriment la même chose: le refus du capitalisme et du libéralisme économique et leur condamnation au nom de la justice sociale et du refus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme libéral serait cause de tous les excès des financiers félons, des traders fous et des exploiteurs de tous genres.
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De Daniel Vasella au djihadiste: en avoir ou pas
Quel lien peut-il y avoir entre l’ancien directeur de Novartis, qui défraya la chronique il y a peu, et un preneur d’otage du désert ou un kamikaze qui se fait exploser sur un marché? Un lien inattendu aux conséquences profondes et déstabilisantes des sociétés auxquelles chacun appartient.
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Les femmes ont-elle inventé l’individualité (2)?
Comprendre l’éventuel lien symbolique entre la femme et la maison ne doit pas faire verser dans l’attribution exclusive d’une position ou d’un rôle social qui enfermerait le sujet définitivement. La symbolique est simplificatrice, pas réductrice.
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Libéralisme (4): ni Dieu ni Marx
La liberté n’est pas en soi un thème politique: vouloir la définir et la formaliser est déjà une contrainte. On lui pose des cadres, des barrières, des voies obligées et des sens interdits. Politiquement la liberté est bien en-deçà des rêves les plus fous des humains. Elle est initialement plus philosophique que politique.
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A quoi sert l’Etat (4): le modèle américain
La force du courant conservateur aux Etats-Unis est dans la logique même de l’impulsion qui a érigé cette terre d’émigration en nation: le pays s’est construit sur la force et la volonté d’individus indépendants. Cette condition initiale continue à prévaloir, même dans l’aile libérale de la population (qui signifie la gauche aux USA) incarnée par les démocrates.
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La femme quantique et Radio Mékong
Le français est paradoxal et surprenant. Quand on dit: «la» femme, cela veut souvent dire «les» femmes. Ce singulier est pluriel. Sauf dans un roman où «la» femme est une femme particulière de l’histoire. Inversement, dire «les» hommes veut, en l’absence de toute autre précision, dire «l’Homme». Paradoxal, non?
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Rousseau, Siddharta et les poètes (2)
Cette question en appelle une autre: qui peut dire si l’humain est bon ou corrompu? Qui a le recul et l’objectivité nécessaire pour en rendre compte. L’avis du philosophe est-il dépourvu de toute volonté de démonstration d’une thèse? Rien n’est moins sûr.
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Alors, au fond, l’Homme est-il bon ou corrompu?
La petite phrase de Jean-Jacques Rousseau n’a pas fini de faire cogiter. «L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt». Cette affirmation pose une problématique à de multiples niveaux.
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Sexisme (3): la fin de la vie privée?
La maison est un territoire protégé par des lois. Nul ne peut y entrer sans y être invité. La police elle-même ne peut y pénétrer sans une décision d’un juge, et seulement à certaines heures. La privatisation de la vie que représente la maison, «domus», est une évolution importante pour la construction d’une société et pour la place qu’occupe l’individu dans cette société.
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Défense du libéralisme
Le Parti Socialiste Suisse a donc décidé, suite à son congrès de ce week-end, d’inscrire à son programme la rupture d’avec le capitalisme. Peu m’importe ses motivations, qu’elle soient un retour à la pureté idéologique ou un opportunisme électoraliste. La question qui se pose est: quoi d’autre, quel système politico-économique serait possible en remplacement du capitalisme?