Elle se porte à merveille chez nos voisins hexagonaux. Ce n’est pas le seul pays où l’on constate cette haine mais elle est ici bien trempée, ancrée et toujours réalimentée. Les français ont la culture de la détestation des patrons.
patron
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La détestation des patrons
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Le capitalisme, un mode social hautement éthique
«Dépasser le capitalisme», «Mettre fin au libéralisme», diverses formules expriment la même chose: le refus du capitalisme et du libéralisme économique et leur condamnation au nom de la justice sociale et du refus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme libéral serait cause de tous les excès des financiers félons, des traders fous et des exploiteurs de tous genres.
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Mais où est donc passé le peuple de droite?
Je lis dans la Tribune de Genève de ce matin qu’il existe un «peuple de gauche» et que Salika Wenger y fait appel. Si, si. Attention: je ne vais pas ici déguiller Salika, femme de conviction et d’engagement dotée d’une belle énergie. C’est le peuple de gauche qui m’intéresse.
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France: la gauche face à son mythe
La tendance est plutôt à la gauche en France. L’approche de la présidentielle avive les espoirs de tous ceux qui voudraient une société moins libérale, plus étatique. Le rejet de Nicolas Sarkozy donne un semblant de légitimité aux surenchères chimériques.
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Mélenchon: casser l’entreprise, radio-Féminista, et autres fariboles
Comme je le décrivais hier toute l’attitude politique de Jean-Luc Mélenchon est dans la gueule, la moue, l’agression. Il monte les tours plus vite que son ombre: un vrai casseur à fleur de peau, maîtrisant mal ses nerfs. Un macho caricatural. La France aime les machos, peut-être.
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Zemmour et désamour, ou la haine ordinaire des banquiers et des arabes
Il n’y a pas grand chose qui relie un banquier et un africain. Les banquiers, c’est bien connus, sont des salauds. Cela se dit dans la population, surtout depuis la crise des subprime. C’est vrai quoi, ces gens qui ont joué à la roulette avec l’argent des clients: des salauds.
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Questions à la gauche - c’est quoi être de gauche?
Rien ni personne n’est tout blanc ou tout noir. C'est mon point de vue. Je suis toujours dérangé quand il faut être OU ceci, OU cela, et exclure une chose pour une autre. Non pas que je refuse de me positionner - je le fais souvent. Mais comme Edgar Morin je privilégie une vision du monde préservant sa complexité. Je suis plus ET/ET que OU/OU. Et ceci Et cela. Cette façon de penser a pris une grande place en moi et est devenue un phare, à la lumière duquel je regarde et organise le monde et ma position dans le monde.