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Panstarrs et Ison, stars du ciel en 2013?

Elles ont des noms à coucher dehors. D’ailleurs elles couchent dehors. Elles, ce sont deux comètes prévues pour 2013. Et possiblement de belles comètes. Ison surtout. Repérée en septembre sur un télescope et désignée par C/2012 S1, elle viendra caresser le soleil en novembre et décembre prochain.

comètes,nasa,esa,halley,lovejoy,panstarrs,ison,2013,ciel,espace,soleil,Caresser, car elle passera à environ deux millions de kilomètres de notre étoile. Autrement dit à un cheveu. Ce qui devrait, justement, lui faire une très belle chevelure. Les astronomes russes de Kislovodsk qui l’ont découverte et photographiées, Vitali Nevski et Artyom Novichonok,  et les autres qui l’ont examinée, pensent que c’est une comète jeune qui n’a pas encore visité le monde. Cela se déduit de l’orbite de l’objet.

Elle serait donc très riche en matériaux qui seront arrachés et pulvérisés lors de son passage près du soleil. Cela promet théoriquement une très belle et longue queue. Mais rien n’est sûr encore: en passant très près de lui elle pourrait éclater en plusieurs morceaux. C’est déjà arrivé avec la comète de 1744 et l’on a pu voir dans le ciel suisse de l’époque six queues séparées par des bandes obscures, correspondant probablement à six morceaux de comètes.

C’est à l’aube en décembre qu’elle sera le plus visible. Elle aurait tout pour concurrencer Lovejoy, la superbe comète récente de l’hémisphère sud (image Nasa prise depuis la station spatiale internationale).


Avant cela une autre comète importante passera dans nos parages, très rapidement: C/2011 L4 PANSTARRS. Elle ne sera visible qu’un court laps de temps entre le 1er et le 15 mars environ. Elle passera à 50 millions de kilomètres du soleil. Elle aussi semble venir pour la première fois, depuis le nuage de Oort.

La désignation des comètes est codée par l’Union Astronomique Internationale. Le C majuscule indique une comète non périodique (qui ne reviendra pas) ou dont la période comètes,nasa,esa,halley,lovejoy,panstarrs,ison,2013,ciel,espace,soleil,est supérieure à 200 ans. Pour comparaison la période de la comète de Halley est de 76 ans. L’années est celle de la découverte. La majuscule suivante indique le rang de la quinzaine où elle a été découverte; le chiffre est le rang à l’intérieur de cette quinzaine. Ensuite on ajoute le ou les noms des découvreurs, ou celui du télescope qui l’a découverte.

L’image 2 (ESA) est la comète de Halley photographiée en 1986 par la sonde Giotto, à 600 km de distance. Une prochaine étape scientifique importante sera l’atterrissage en 2014 d’un module lancé par la sonde Rosetta sur le sol de la comète Tchourioumov-Guerassimenko. Les deux robots spatiaux étudieront on comportement à l’approche du soleil. Des moments forts en perspective pour connaître toujours mieux notre environnement immédiat, le système solaire.

Catégories : Science, Univers 2 commentaires

Commentaires

  • héhéhé c'est un jolie bébé que voila... .

    voici la réponse d'une personne sur un autre blog quand à un autre sujet, je la trouve très juste... :

    Pour l’apocalypse, il suffit d’observer,les signes sont là, la moitié des oiseaux ont disparut en seulement trente ans, les abeilles sont en déclin, les ressources en poissons aussi, de meme les poissons meurent en masse sur les plages, idem pour les oiseaux.

    L’homme et ses animaux (élevages etc) représente 98% de la population mondiale, contre 2% d’animaux sauvages, la ceinture de feu est en train de se réveiller, les eaux montent deux fois plus vite que prévu,

    les famines vont bientot arriver, la réduction de la population est programmée, les guerres vont s’intensifiées, le réchauffement va augmenter, le capitalisme tel qu’il existe est bientot mort, le puçage sur la main et sur le front se profile, le 666 est dejà tres présent dans tout ce qui est jeu, fric, code barre, pc, future puce…

    de meme que la parousie qui se profile avec l’interdiction des religions, et le controle d’internet pour un controle total des humains….

    mais ceci, ce ne sont que les signes, ce n’est pas la révélation proprement dite, qui ne sera pas comprise par tous.

    tout ceci est pour notre temps, on peut maintenant le comprendre, du moins pour ceux qui le veulent seulement…

    préparez vous à l’autonomie petit à petit, surtout si vous etes contre ce systeme, ou sinon faites rien, vous avez le choix!

    préparez vous à l’esclavage mondial
    car rien n’arretera la mise en place du NOM
    pour un super état policier communiste
    mais la majorité l’acceptera, quel tristesse!

    bonne année!

  • rien que pour exemple de ce qui se profile... :

    120 millions de personnes menacent, en Europe, de sombrer dans la pauvreté. Les gouvernements européens, qui discutent en ce moment du budget 2014-2020, hésitent cependant à prolonger le financement de l’aide alimentaire destinée aux plus pauvres.

    C’est pourtant une minuscule part d’un énorme budget : 0,4% sur 1 000 milliards d’euros !

    Né en 1987, le Programme européen d’aide aux plus démunis prévoit que les excédents agricoles – sous lesquels croule alors l’Europe – soient redistribués à celles et ceux qui en ont besoin.

    Depuis, les excédents se font rares. L’Europe aligne donc du cash :

    des subventions versées aux associations au titre de l’aide alimentaire (500 millions d’euros en 2012) et l’achat direct de produits destinés à être redistribués (383 millions) s’ajoutent à la reprise d’excédents agricoles (177 millions).

    Tous les États membres ne bénéficient pas de cette aide, qui passe par le budget de la Politique agricole commune (PAC). Certains pays, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni refusent d’y recourir.

    « L’Angleterre considère que l’Union européenne doit rester un grand marché et l’Allemagne pense que l’Europe ne doit pas s’immiscer dans les politiques sociales, gérées par les Lands », précise Nadège Chambon, chercheuse à l’institut Notre Europe.

    Austérité pour les plus démunis

    Les principaux bénéficiaires sont l’Italie (95 millions d’euros en 2012), l’Espagne (80 millions d’euros), la Pologne (75 millions d’euros), la France (70 millions d’euros) et la Roumanie (60 millions d’euros). « Le montant de l’aide est calculé en fonction de la proportion de la population ayant un revenu inférieur à 60% du « revenu médian » national [1].
    Cela a fait passer l’Espagne en tête cette année », indique Nadège Chambon.

    En France, quatre associations gèrent cette aide :

    La Croix rouge, les banques alimentaires, le Secours populaire et les Restos du cœur.

    Mais cette aide n’est pas du goût de tout le monde : plusieurs pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède [2] considèrent que l’aide aux pauvres relève de l’action de chaque État. Et refusent de payer. Début 2012, l’Allemagne obtient la condamnation de l’aide alimentaire par la Cour de Justice européenne.

    Le dispositif actuel n’existera donc plus en 2014. Il pourrait être remplacé par un « Fonds européen d’aide aux plus démunis » moins bien doté [3]. Soit « 350 millions par an, à partager entre 28 pays membres, contre 500 millions actuellement, détaille Gaëtan Lassale, de la Fédération française des banques alimentaires.

    Sachant que de nouvelles thématiques s’ajouteront à l’aide alimentaire :

    l’achat de biens essentiels à destination des SDF et des enfants en situation de précarité notamment ». Inquiètes, les associations se sont mobilisées pour que ce fonds voit bel et bien le jour.

    Les pauvres, abonnés à la malbouffe ?

    Il faudra donc aider mieux, et plus de familles, avec moins. Alors même que le nombre de personnes poussant les portes des soupes populaires ne cesse d’augmenter. « 3,5 millions de personnes ont bénéficié de cette aide en France l’année dernière, souligne Marianne Storogenko, de la Direction générale de la cohésion sociale, en charge du dossier.

    8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et pourraient donc en bénéficier. En plus des familles monoparentales et des chômeurs, recourent aujourd’hui à l’aide alimentaire les travailleurs pauvres, les étudiants et les personnes à la retraite. »

    Autre problème :

    la qualité de cette aide alimentaire. Les bénéficiaires de cette aide présentent souvent des troubles nutritionnels, pouvant induire des pathologies telles le diabète ou des problèmes cardiovasculaires, selon une étude menée par l’Institut de veille sanitaire.

    Seule une personne sur dix mange les cinq fruits et légumes par jour recommandés par le Programme national nutrition santé. Suite à cet alarmant constat, les critères d’achat de denrées pour l’aide alimentaire ont été revus. Dans les appels d’offre lancés par les ministères, la qualité nutritionnelle compte pour 30% de la note, les tests gustatifs pour 40% et le prix pour 30%.

    « S’alimenter est un besoin fondamental, mais c’est aussi une source de bonne ou de mauvaise santé, rappelle Marianne Storogenko. Et puis, recevoir des produits de qualité, c’est nécessaire aussi pour l’estime de soi. Si on vous offre quelque chose de bon, c’est que vous êtes quelqu’un. »

    Des alternatives pour un bon repas

    Ces appels d’offre ne couvrent qu’un quart de l’aide alimentaire. Les 75% restants sont collectés auprès des particuliers à la sortie des supermarchés ou remis gracieusement par les enseignes de la grande distribution, qui écoulent ainsi des marchandises qu’elles ne peuvent pas vendre, pour des raisons d’ordre esthétique le plus souvent.

    Une autre partie des produits vient des partenariats passés entre des grandes entreprises et les associations. « Dans la relation avec les donateurs, il faut parfois s’armer de courage pour leur dire : « c’est très gentil, mais nous ne prendrons pas la cinquième tonne de pains au chocolat parce que les gens ne mangent pas que des pains au chocolat. Il nous faudrait plutôt des haricots verts » », poursuit Marianne Storogenko.

    Des initiatives émergent pour améliorer le contenu de l’assiette de personnes obligées de recourir à l’aide alimentaire. La Fédération des paniers de la mer (PLM), par exemple, travaille avec les criées, lors des retours de pêche, pour valoriser les poissons invendus, créer des emplois sur l’activité de mareyage – l’achat de poissons en gros – et permettre de diversifier les apports en protéines.

    « Il ne s’agit pas seulement de remettre un produit aux gens, explique Hélènet Rochet, directrice de la fédération des PLM. Mais de leur donner envie de cuisiner, d’offrir un bon repas à leur famille. »

    A l’aide de fiches recettes, et à force de communication avec les bénévoles des associations, les paniers de la mer remettent au goût du jour le tacot, le congre, la roussette.

    « Les personnes pauvres ne sont pas condamnées à le rester, estime Hélène Rochet. Et quand leurs moyens le leur permettront, ces personnes pourront reprendre le chemin des poissonneries, et participer à la valorisation de produits qu’elles connaîtront déjà. » La démarche emporte l’adhésion des pêcheurs. « Leur métier est rude. Et savoir que le fruit de leur travail n’est pas perdu est très important pour eux. »

    Mieux que le discount, les épiceries solidaires

    Un autre acteur a fait son entrée dans le monde de l’aide alimentaire : les épiceries sociales et solidaires (regroupées au sein de l’association Andes). Elles proposent en libre-service des produits de consommation courante, contre une participation financière de 10 à 30% du prix normal.

    En 2011, 130 000 personnes se sont pressées dans les 240 épiceries solidaires que compte désormais le territoire français (voir la carte.). « Pour lutter dignement contre la faim, il faut permettre aux gens de choisir », affirme Guillaume Bapst, fondateur des épiceries solidaires.

    « Quand on vous donne un colis, on nie votre identité : ce que vous aimez, votre façon de cuisiner… Et quand on reçoit une seule ration, on ne peut pas inviter quelqu’un à partager son repas. »

    Pour remédier au déficit de fruits et légumes, l’Andes lance en 2008 « le potager de Marianne » à Rungis. Un chantier d’insertion dans lequel on trie les fruits et légumes invendus pour approvisionner les circuits de l’aide alimentaire. Des « potagers » qui essaiment à Perpignan, Marseille et Lille. En janvier dernier, une ferme maraîchère solidaire a ouvert ses portes en Basse-Normandie.

    Des paysans dépendants de l’aide alimentaire

    « Il vaut mieux récupérer des produits alimentaires que de les jeter, rappelle Guillaume Bapst. Mais la lutte contre le gaspillage ne doit pas être la seule finalité de l’aide alimentaire. Sinon, on se contente de donner aux pauvres ce que l’on a récupéré. Et on ne s’intéresse pas à leurs besoins nutritionnels.

    Il faut laisser l’approche purement caritative pour remettre les gens à leur place de citoyen. »

    Pour Marianne Storogenko, « la fourchette est un excellent outil d’insertion. Il faut faire en sorte que ces personnes se sentent soutenues et pas assistées. »

    Jean-Claude Balbot, éleveur dans le Finistère, est plus radical :

    « L’agro-industrie produit de la pauvreté. Même des paysans deviennent clients de l’aide alimentaire ! Ou ces employés des usines agro-alimentaires qui se retrouvent sans travail. Finalement, l’agriculture n’a pas tenu ses promesses, à savoir nourrir le monde et donner du travail aux gens. »

    Membre actif de la fédération nationale des Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), Jean-Claude Balbot participe à un groupe de travail qui planche sur la question de l’accès à l’alimentation. Pour les Civam, il faut rapatrier l’aide alimentaire vers les territoires.

    Article complet sur Bastamag.

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