Barak Obama essuyant une larme lors de son dernier discours de président: l’image a fait le tour du monde. Sincérité ou démagogie? À tout le moins j’y vois un signe de l’OPA affective de l’administration démocrate sur le pays.
Un président qui pleure: on peut trouver cela touchant, humain, simple, proche des gens. Pour ma part j’y vois une dérive émotionnelle du pouvoir politique. Toucher par l’affect est une manière d’empocher à peu de frais l’adhésion des foules sentimentales.
Les dernières semaines de la présidence démocrate ont été émaillées de diverses déclarations lyriques sur le fait par exemple de garder sa foi en l’Amérique (sous-entendu: malgré l’élection de Donald Trump). Barak Obama délivre ainsi un message à peine subliminal: je suis le gardien du Bien et Trump est un ogre.
Il y a quelques jours c’est Michelle Obama qui jouait de la corde sensible en magnifiant la diversité américaine et l’immigration. Comme si la diversité était un but en soi et un objectif majeur.
Cette sorte d’autosatisfaction ne mange pas de pain. Il suffit de quelques mots choisis et du ton adéquat pour susciter l’adhésion affective des auditeurs.
Ce besoin de s’affirmer comme les représentants du Bien et de faire valoir un bilan peu lisible sont comme autant de justifications après la défaite d’Hillary Clinton (qui est aussi celle de Barak Obama).
C’est même une attitude très narcissique. Pendant huit ans les États-Unis ont été sous la coupe d’une équipe dirigée par un président impeccable, toujours attentif à donner une image esthétique et plutôt lisse si on le compare au nouvel élu. Trump a d’ailleurs bien vu que sur le terrain du « Bien », de la « correctitude », Obama était le meilleur et Hillary marchait dans ses pas.
Obama savait séduire et passer pour un ange. On en oublierait le gâchis qu’il laisse au Proche-Orient. Trump a délibérément fait campagne inverse, se présentant comme le vilain diable, pratiquant le parler brut des ouvriers, bravant l’hypocrisie du sortant et de la prétendante désignée.
Avec Donald Trump je doute qu’il y ait des larmes. Il n’est pas pleurnicheur comme Obama. Il ne cherche pas à séduire et à l’inverse d’Obama ne se pose pas en enfant devant des parents pour récolter les bons points. Pas d’affect chez Trump, du moins pas d’affect collant, gluant, captateur, à la manière de son prédécesseur.
À écouter Barak Obama, les Droits de l’Homme, les droits des femmes, les droits des LGBT sont le point d’orgue de son bilan. Pure démagogie. Les Droits de l’Homme en Libye et en Irak n’existent pas et les droits des femmes est un non sens sauf à vouloir défendre un communautarisme de genre. Quant aux LGBT ces groupuscules fascisants ont obtenu une audience démesurée pour refaçonner nos sociétés à leur image.
Dans quelques décennies on reviendra de cette folie idéologique qui prospère sur fond de victimisation systématique et de déconstruction culturelle de l’occident. Le magazine causeur.fr, dans un article sur Jacqueline Sauvage, nomme cela la tyrannie des minorités.
On ne devrait pas voter pour un politicien qui pleure ou qui nous englue dans l’émotion ou dans une forme d’exaltation. En politique l’affect corrompt le message. La raison doit primer sur les émotions.
Chez Trump la vulgarité n’est pas qu’une stratégie de campagne, c’est aussi un antidote contre l’hypocrisie du camp du Bien. On ne sait pas si la présidence de Trump fera changer profondément l’hypocrisie et l’étouffement moraliste de la société actuelle, mais au moins, à considérer sa personnalité, il ne devrait pas nous faire le coup des larmes et de la corruption affective comme son prédécesseur. C’est déjà ça.
Commentaires
Cher hommelibre,
- « En politique l’affect corrompt le message. La raison doit primer sur les émotions. »
Tout à fait. C'est très mauvais les émotions quand on va à la chasse aux gros éléphants.
https://s30.postimg.org/eu5iwd4ld/image.jpg
Parfaitement juste. C'est pourquoi je suis totalement opposée à ce que les femmes accèdent aux pouvoirs suprêmes.
Une femme ne peut rien faire sans une dose d'émotions, c'est dans ses gênes.
Alors que les hommes ont cette capacité à dissocier le rationnel et les sentiments. Bien évidemment et nous l'avons constaté ces 8 dernières années, il y a ceux qui ont parfaitement compris qu'il faut jouer avec les larmes, car cela atteint en premier lieu les femmes; celles-ci sont aussi des électrices et si en plus vous y mettez une dose de charme le tour est joué.
C'est d'ailleurs bien pourquoi hillary Clinton n'a pas réussi contre un Trump sec et tranchant!
Si vous avez remarqué on entend quasi systématiquement dans ces voix off des commentaires audios ou télévisuels avec un ton mielleux et condescendant qui est des plus détestable mais diablement efficace pour un message subliminal.
Cette tactique est terriblement dangereuse, mais enfin il semble que les gens ont commencé à comprendre, puisqu'ils respectent de plus en plus un Vladimir Poutine, un Trump, un Fillon qui sont des hommes qui ne jouent pas avec l'affect, mais disent clairement et sèchement les choses!
Espérons que dans une semaine nous aurons amorcé ce virage (USA avec Russie et Chine)et que nous aurons des dirigeants qui se comportent en hommes dignes de ce qu'ils sont et pas des femmellettes mielleuses et pleureuses qui mèneraient le monde à sa perte.
- « Tout à fait. C'est très mauvais les émotions quand on va à la chasse aux gros éléphants. » (Chuck)
- « Parfaitement juste. C'est pourquoi je suis totalement opposée à ce que les femmes accèdent aux pouvoirs suprêmes. » (Corélande)
Euh ... je disais ça pour ... les zélectrices zé les zélecteurs, ... si on accorde une quelconque valeur à la démocratie, ... surtout dans les démocraties, ... où c'est les zélectrices zé les zélecteurs qui sont censés avoir ... le pouvoir suprême.
Autrement, c'est une théâtre d'élections, ou si vous préférez, ... des élections ... pour du beurre, ... pour des promesses d'argent du beurre ... et pour la promesse du popotin de la cremière.
A moins bien sûr que ... hommelibre, ... qui dit ...
... « En politique l’affect corrompt le message. La raison doit primer sur les émotions. »
... veut dire que, ... tout bon chasseur sachant chasser les zélectrices zé les zélecteurs, ... doit savoir par où les prendre pour bien les tirer.
http://www.20minutes.fr/monde/1938627-20161008-quand-star-pouvez-attraper-chatte-enregistrement-ultra-vulgaire-va-couler-trump
A voir le nombre de zétazuniennes zé de zétazuniens qui ont dit "Oui!" à Donald, ... faut croire que ... Donald est un chasseur vraiment très riche, ... ou que y'a vraiment beaucoup de zétazuiennes zé de zétazuniens vraiment très pauvres ... pour vouloir se faire tirer par Donald et lui demander de payer des pensions alimentaires.
http://www.20minutes.fr/people/diaporama-315-photo-292766-les-divorces-des-stars-les-plus-couteux
Non Chuck Jones les électeurs(trices) délèguent leur pouvoir sinon alors à quoi servent les élections.
Pas nécessaire de descendre au-dessous de la ceinture si on a plus d'argument. (réécoutez cette magnifique chanson d'Elodie Frégé) et ne vous laissez pas distraire par vos frustrations.
Le bien de la communauté vaut mieux que ça, cela d'autant que nous sommes à un tournant et tout vaut mieux que la guerre civile.
- « Non Chuck Jones les électeurs(trices) délèguent leur pouvoir sinon alors à quoi servent les élections. » (Corélande)
Voyons, à quoi servent les rites ?
A. −
1. RELIG. Ensemble de prescriptions qui règlent la célébration du culte en usage dans une communauté religieuse. ...
La fonction culturelle est le fait d'une Église qui, par la médiation du rite, _____rend le mystère du salut concrètement efficace_____ (Philos., Relig., p. 38-8).
...
B. − ETHNOL., SOCIOL., surtout au plur. Pratiques réglées de caractère sacré ou symbolique. Rites d'initiation ; rites nuptiaux. Tous les rites qui obéissent à un cycle (cosmique ou biologique) s'enchaînent ou se répondent en référence à un ordre naturel (Religions1984).
http://cnrtl.fr/definition/rite
Nous parlons tous de "démocratie" en Occident mais ceci est une chanson autant des années cinquante après la fin de la 2ème guerre mondiale qu un peu plus tard après de la chute du mur de Berlin. Mais en 2017, nous ne sommes plus dans l ère de la Démocratie mais bel et bien l ère post démocratie malaxée avec l ère de la pré-démocratie. Oui aujourd hui en début 2017 nous pouvons continuer à choisir nos dirigeants même s ils ne sont pas ni des Honnêtes ni des charismatiques faute d Offre objectivement solide et la demande qui en est trop grande. Il n y a qu à voire ce qui se passe en France!
Si c est bien l ère post démocratie c est parce qu on a la folle impression d être en droit démocratique de choisir qui on veut en "respectant" la définition des Grecs, leurs inventeurs, de ce terme de Démocratie c à d :le Choix du Peuple, exécuté par ce Peuple-même et dans l intérêt de ce peuple.
Alors que les dirigeants choisis savent bien qu ils vont soit oublier leurs promesses le lendemain à l aube soit qu ils ne pourraient pas les exécuter. Dans les deux cas, il n y aucun "pouvoir" autre ou contre pouvoir(Sànat ou assemblée Nationale) qui a le droit de les rappeler à l ordre et de ce fait ils ne sont pas assez bêtes pour tenir des promesses intenables.!
In fine, une fois au pouvoir, ce n est pas sûr que c est eux qui gouverneront mais que c est bel et bien les multi-nationales et leurs lobbys qui leur sont attenants qui gouvernent ainsi que via leurs chiens de poche, les Mé(r)dias. N oublions pas que l UE de Bruxelles gouverne aussi, l Otan de même, les bédouins Golfistes dits Idiots utiles et des acheteurs de l Homme qui est , pour eux, acquis et il ne leur reste que fixer son Prix!
@Corélande,
En vous lisant dire sur la femme " « (...) C'est pourquoi je suis totalement opposée à ce que les femmes accèdent aux pouvoirs suprêmes. » (Corélande).
j ai l impression d entendre parler un Djihadiste-Chef ou un rabbin ultra-orthodoxe borné et berné...
Le summum de votre texte est :" JE SUIS totalement opposée...". Alors, appliquez votre consigner: n accédez pas ni au pouvoir extrême ni à donner des avis abjects même minuscules.
Bô Charles 05, nous aurons tout loisirs cette année de comprendre ce que je veux dire en suivant "notre présidente...te....te.... dans ses bourdes coutumières. Elle a par ailleurs déjà commencé le plus bêtement possible lors de son passage à la matinale de la RTS il y a quelques jours en critiquant -à la manière des journaliste- D. Trump.
Cette femme est d'une incompétence crasse et elle est au pouvoir suprême chez nous depuis bien trop d'année. (strumpf....sommaruga, leutarte, et la liste est longue)
Maintenant les vaudois vont en rajouter une couche avec la celsa amarelle au côté de la gorrite et se sera le pompom.
Je pense que cela vous passe au dessus de la tête, et bien pas moi! Ces femmes-de-pouvoir donnent des femmes; des vraies celles qui font ce qu'elles doivent faire et à leur place, une bien vilaine, moche et dégradante image de toutes ces femmes de l'ombre dignes et "bourlingueuses".
Puisque hommelibre nous donne souvent une référence musicale j'ai envie aujourd'hui de vous donner la mienne, ce musicien fait tellement de bien :
https://www.youtube.com/watch?v=b3u-7AG6gaU&list=RD7gphiFVVtUI#t=24.2364418
Et ceci pour vous souhaitez une bienveillante année 2017
Ma femme en voyant ces images m'a dit "Quand même, quelle classe cet Obama". Sous-entendu, comparé à "l'autre". Bon ben s'il n'y a que ça qui compte je m'incline: Obama est très classieux (comme Michelle d'ailleurs) et Trump a un bien mauvais coiffeur. Qu'importe qu'Obama laisse un monde beaucoup plus dangereux que celui qui lui a été confié. C'est la coupe du costume et la couleur des cheveux qui comptent. C'est d'ailleurs à ça qu'on reconnait un prix Nobel de la paix, je suppose.
"Yes, we did!" Oui, ils l'ont fait, mais reste à savoir ce qu'ils ont fait...