Barak Obama essuyant une larme lors de son dernier discours de président: l’image a fait le tour du monde. Sincérité ou démagogie? À tout le moins j’y vois un signe de l’OPA affective de l’administration démocrate sur le pays.
émotion
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Les larmes des politiques ou la corruption par l’affect
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Les bisounours, les rats et le Mur des Lamentations
Alain Juppé est comme un rat en cage. La secousse électorale de dimanche est son choc électrique. Ce choc produit trois réponses de la part des rongeurs: la lutte, la fuite ou l’inhibition.
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Accueil de réfugiés : les gentils et les méchants
Hors de l’émotion il y a de la place pour réfléchir. L’émotion ne sert que l’immédiat. Elle met en mouvement. Elle n’a pas d’utilité à long terme. Une émotion qui gouverne durablement notre vie est même une forme de maladie.
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La société du divertissement (1): le massacre d’Hallelujah
Dans une société qui n’a plus d’idéal et d’objectifs collectifs, où la quête du sens n’est plus que l’addition des désirs individuels, comment occuper le temps entre la naissance et la mort? Par un ensemble d’activités que l’on peut nommer globalement «divertissement».
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Concours d’élégance à l’Elysée
Que tirer de l’épisode final du couple présidentiel? De quoi Valérie Trierweiler et François Hollande sont-ils les miroirs? De la vie des gens. Mais grossie démesurément. Ils illustrent la démesure de la fonction telle qu’elle est perçue en France, mettant à mal l’incertaine pertinence du slogan «président normal».
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Mandela: le symbole et l’ombre
L’émotion exprimée autour de la personne de Nelson Mandela est comme toutes les émotions: absolue et incomplète. Absolue parce que nos rêves et nos propres espoirs y sont contenus, multipliés même quand celui que nous admirons représente ce que nous-mêmes n’avons peut-être pas réalisé. Il y a une fonction cathartique dans la célébration, qu’elle soit religieuse ou profane. Et autour de Mandela l’élan de sympathie est en partie religieux, dans la mesure ou il «relie» les humains dans une image idéale. Pour quelques heures ou quelques jours nous pensons être tous frère et soeurs. Cela fait du bien, parfois.
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La liberté, c’est l’indépendance de la pensée
Cette définition de la liberté ressemble à un aphorisme moderne. Elle est pourtant ancienne. Elle date d’il y a presque 2’000 ans. Elle fut énoncée par le philosophe Epictète au premier siècle de notre ère.
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Que les hommes sont bêtes!
Voici l’enquête qui alimentera les conversations légères de fin d’année. Reprise d’une publication anglophone, il paraîtrait que les hommes deviennent un peu bêtes quand ils parlent avec une femme.
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Le petit business de Tristane Banon
Depuis une semaine je me demandais à quoi pouvait bien servir la campagne de communication mise au point par Tristane Banon. Parler de son affaire? C’est fait depuis longtemps. On sait ce qu’elle dit et de quoi elle s’annonce victime. On le sait depuis le mois de mai.
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Un autre monde (2e partie)
Dans le premier billet je posais des questions sur la nature de la matière et de la réalité: bien que les murs soient presque vides, nous ne pouvons pas les traverser par une simple décision. Un champ puissant fait écran à nos particules. Si même nos atomes pouvaient se glisser entre les atomes du mur, leur structure risquerait d’être disloquée sans garantie de se reconstituer de l’autre côté.
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L’inceste: entre aversion et rationalité
Dans le débat sur la dépénalisation éventuelle de l’inceste entre adultes consentants en Suisse, une réflexion très intéressante est engagée. Ce thème touche quelque chose d’essentiel dans l’organisation des sociétés et de leurs règles fondamentales.
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L’indépendance émotionnelle
Je suis très preneur des interactions entre les personnes. J’agis, tu réagis, je réagis à ta réaction, et ainsi de suite. Il y a là à mes yeux une dynamique vitale des relations humaines, une forme de dialogue essentielle à la communication.
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Un monde sans mémoire
Que s’est-il passé hier, il y a une semaine, il y a cent ans? D’où venons-nous, connaissons-nous la vie de nos arrières-grands parents? Que quel fil sommes-nous le bout provisoire, de quelle histoire sommes-nous imprégnés?