Le parti socialiste genevois n’applique pas à lui-même sa propre règle idéologique. En l’occurrence, la parité femmes-hommes, soit l’égalité numérique dans les représentations politiques. À gauche ce fut pourtant un cheval de bataille. Les règles de la parité devaient permettre de renforcer la représentation féminine dans les assemblées.
Le parti socialiste suisse précise dans un dossier thématique:
« Tant que les femmes consacreront la majeure partie de leur force de travail à des activités familiales non rémunérées, elles seront écartées des plus hautes positions de la hiérarchie professionnelle. »
Simone de Beauvoir disait déjà: « On ne devrait autoriser aucune femme à rester à la maison pour s’occuper de ses enfants. La société doit être totalement différente. Les femmes ne doivent pas avoir cette option, car si cette option existe, trop de femmes la choisiront. C’est une manière de forcer les femmes dans une certaine direction. » Soit. Bien qu’à un certain niveau de responsabilités politiques ou dans le privé, peu importe que l’on soit homme ou femme, c’est l’intérêt général qui prévaut. Or aujourd’hui les féministes parlent en terme d’intérêt communautariste. Elles ne représentent pas l’intérêt général.
Au fond ce qui intéresse ce parti « pleinement féministe » comme affirmé il y a peu, ce sont les plus hautes positions de la hiérarchie professionnelle. Les cadres moyens, les employés, dont les hommes qui dans leur écrasante majorité n’accéderont jamais à ces plus hautes positions, les ouvriers, les petites mains féminines, ceux d’en bas quoi, n’intéressent pas cette classe dominante de gauche. En Socialie comme ailleurs, et comme toujours, seuls les kadors et kadorettes auront les « bonnes » places.
Je faisais remarquer dans un récent billet que le PS genevois propose 51 candidats et candidates pour la députation au Grand Conseil. La répartition de ces candidats est la suivante: 17 femmes et 34 hommes.
Alors par exemple que le PS neuchâtelois réclame cette parité, Genève n’en parle plus et ne la pratique pas. Le terme subsiste dans les statuts du parti en vue de répartitions internes des femmes et des hommes, mais le programme de législature ne l’exige pas.
Le mot qui le remplace, pour faire bonne figure, est celui de « quotas » (soit une partie ou un pourcentage, alors que la parité signifie l’égalité numérique), en page 25 du programme du parti:
« Établir des quotas de femmes sur les listes électorales ».
Finie, l’égalité?
A-t-elle jamais existé? Quand un parti de gouvernement stigmatise une partie des élus à cause de leur genre:
« Égalité salariale : manœuvre intolérable de la majorité bourgeoise (et masculine)! » on comprend qu’il s’agit en réalité, sous couvert d’un idéalisme nourri par une philosophie victimaire, d’un parti sexiste misandre. Une position dangereuse, car si l'on peut stigmatiser les hommes parce qu'ils sont hommes, on doit aussi pouvoir stigmatiser, les femmes, les homos, les blacks, et tutti frutti.
Dans la section Genève-Ville du PS, oui, l’égalité sous la forme de parité est terminée depuis 2013. Une modification statutaire a laissé tomber cette revendication. Pourquoi?
Ce sont des féministes du parti qui en ont fait la demande.
« En 2009, cette règle «trop rigide» avait été remise en question, en vain – la perspective des élections municipales de 2011 ne permettait pas un débat serein. Mais d’aucuns tiraient déjà la conclusion suivante: la parité peut se retourner contre les femmes. En l’occurrence, dans le cadre de la succession de Manuel Tornare au Conseil administratif.
Compte tenu de ses statuts, le PS ne pouvait en effet pas présenter une deuxième femme aux côtés de la sortante Sandrine Salerno. «Nous avons été obligés de choisir parmi des hommes (Sami Kanaan a finalement été désigné et élu, ndlr), rappelle Roberto Baranzini, président du PS-Ville de Genève. Pensée pour favoriser l’accès des femmes en politique, la règle s’est révélée contre-productive. »
La parité n’est donc plus un bon plan. J’entends dans son abandon le constat qu'elle fait obstacle à des ambitions personnelles. Les intérêts personnels et carriéristes sont de puissantes motivations pour changer les règles...
Cet abandon n’a toutefois pas fait l’unanimité.
Ainsi le blogueur Pascal Holenweg, cité par le même article du Courrier, donne dans la doxa habituelle: « … on n’échappe pas aussi facilement à deux mille ans de domination masculine. »
C’est amusant de voir tant de gens ronger cet os de la supposée domination masculine. Au passage, si l’on prend cette remarque au premier degré, on aurait enfin un élément sur cette fumeuse théorie: elle durerait depuis deux mille ans. On ne sait pas comment le blogueur établit ce chiffre mais peu importe, ça fait longtemps et c’est le but: impressionner et justifier la philosophie victimaire.
Deux mille ans? Ah! Le christianisme l’aurait instaurée? C’est nouveau, ça.
Je termine avec les candidats et candidates du PS. Il y a alternance femme-homme jusqu’au 17e rang. Soit le nombre présumés d’élus qu’obtiendra le parti (15 députés actuellement). Pourquoi alors proposer 51 candidatures? Pour le cas où un miracle survenait: 51 élus et élues PS.
Ou pour proposer un choix étoffé. Pour faire gros, quoi. Ça impressionne. Les partis qui ne proposent que 10 ou 12 candidats sont des petits partis, dont la petitesse est indigne des grands. Dans cette idée on constate également que la sociologie des candidats du PS est plutôt relevée. Ce ne sont pas des petites mains ni des ouvriers. On comprend donc que le PS réclame le haut de la hiérarchie. Il faut du gros.
Au PS comme ailleurs, small n’est pas vraiment beautiful. Et la parité est passée de tremplin à obstacle. N’aura-t-elle été qu’une proposition opportuniste et insincère?
Commentaires
Parité, pari raté
Établir des quotas de femmes sur les listes électorales me paraît une excellente idée. Pour autant que l'on prévoie, à l'intérieur de ces quotas, des sous-quotas en faveur des femmes musulmanes.
En attendant la création prochaine du parti des musulmans genevois.
Allahu A’lam. Tabaraka Allah.
J'abonde dans le sens de la proposition de Mario et j'en rajoute un couche. Par les temps qui courent, il faudrait envisager une représentation minimale des transgenres, homos et autres LGTBT qui ont autant de légitimité à se voir offrir des strapontins. Pour commencer. Modestement. A titre d'observateur. Histoire de se faire la main.
Dans notre discussion de ce soir, ma fille ainée m'a rappelé que j'étais un peu sa maman lorsqu'elle était petite, car la mère, plutôt carriériste et féministe m'avait laissé le job de s'occuper de notre première fille durant la journée. Je travaillais la nuit. C'est pas mignon ?!
Un des problèmes que soulève la question des quotas vient du fait que nous considérons le genre avant l'humain. Nous catégorisons et nous établissons des limites que nous devons ensuite tenter de casser. Quel temps perdu !
J'aime nos différences. Elles font partie de l'attraction des pôles et permettent la survie de l'espèce. Ne touchons à rien dans cet équilibre subtil par nos esprit embrumés et laissons les individus faire ce que bon leur semble sans intervenir avec des règles réductrices qui, souvent, se retournent contre ceux qui ont demandé de les imposer.
Je fais partie de ceux qui apprécient que les femmes participent à la chose publique. Elles apportent une touche qui m'apparait de plus en plus indispensable pour autant qu'elles ne deviennent pas des hommes dans des corps de femmes.
Mais au final, et là je deviens un brin cynique, je pense que nous leur faisons affront en leur proposant des règles différentes. Car cela suggère qu'elles n'ont pas ce qu'il faut pour régater.
Je pense pourtant, tous comptes faits, que les femmes qui refusent de s'engager ont simplement compris la vanité de l'entreprise et ont choisi leurs priorités. Nous leur dénions ce choix, et nous tentons de faire leur bien malgré elles.
En fait, ceux qui proposent des quotas font preuve de mansuétude et de supériorité. Un comble !
Quand on aura tous compris que "pas assez de femmes" signifie en vérité "trop d'hommes", on enterrera définitivement, pour le bien de tous, le féminisme.
Pourquoi ne discute-on jamais des quotas dans les boulots moins cool: éboueur, balayeur, voirie, etc. Vous avez déjà vu une femme exercer ce type de métier ?
Par ailleurs, quand bien même il y ait plus d'hommes parmi les puissant, le rapport intéressant ne se situe pas là.
Certes 2/3 des politiques sont des hommes, mais on a surtout 99% des gens qui ne font pas de la politique et parmis ces gens, le rapport est de 50/50%.
C'est la même chose quand on réfléchit aux grands patrons. Certes se sont presque tous des hommes, mais surtout ceux qui ne sont pas des grands patrons sont à 50% des hommes et 50% des femmes. Le problème de la répartitions des richesse n'est pas un problème féministe (ni de genre) mais un simple problème de répartition des richesses.
J'avais fait remarqué à Esther Alder que des services entiers de l'Hospice ne comptaient que des femmes comme assistantes sociales. Résultat, commentaire non publié.
Ca doit faire trop mal au séant de se faire mettre le nez dans ses contradictions.
son nez de boxeur ?
Exact Vipere, "au temps pour moi", Adrienne Esther Alder. Et non "autant pour moi" que je lis tous les jours. Lu et approuvée par l'Académie française :-)
Les "règles de la parité" garantissent-elles que les femmes qui s'engagent bon gré mal gré en politique ont, de par la parité, les qualités requises?
Laurent Lefort@ Sauf que "au temps pour moi" n'a pas grande signification alors que "autant pour moi" se comprend assez bien. On pourrait traduire par "le point est pour vous". Si vous le lisez tous les jours, c'est parce que c'est la bonne version, n'en déplaise aux vieux kroumirs...
Jésus, en l'évangile de Thomas, demande à son disciple Pierre de ne pas écarter Marie de la communauté car "comme toi, Marie a une âme"!
Parité à venir pour plus tard pourquoi pas... Jésus étant reconnu pour avoir été un "inspiré", c'est-à-dire un prophète.
Ce qui signifie, par exemple, que les musulmans pourraient fréquenter les mêmes locaux sans séparer les sexes. Et ne pas se contenter dans l'intimité de tendre aux femmes ce à quoi de "raidi" on pense... sans avoir accepté publiquement... préalablement... de leur avoir serré la main.
On souhaite que nos enfants apprennent la différence qu'il y a entre "autant" et "au temps" (à l'époque, en cette année...) sans quoi ils finiront par écrire qu'Otan en emporte le vent!
@ Myriam Belakovsky
Vous faites sans aucun doute allusion au logion 114 de l'Évangile extra-canonique selon Thomas, dont voici la teneur (comme vous pourrez le constater, ce que Jésus est censé avoir dit est plus nuancé et assez différent de "comme toi, Marie a une âme"):
"114
simon pierre leur dit
que marie sorte de chez nous
car les femmes ne sont pas dignes de la vie
jésus leur dit
voici que je l’attirerai afin qu’elle devienne mâle
pour qu’elle aussi soit un esprit vivant
semblable à vous mâles
car toute femme qui se fera mâle
entrera dans le royaume des cieux"
(traduction Pierre Mestdagh,
http://www.evangilethomas-pmestdagh.be/Evangile%20selon%20Thomas.htm)
J'ai lu à propos de Marie, de Pierre à Jésus, Evangile de Thomas présenté comme le plus fondateur: "comme toi elle a une âme"
Sur la version dont je dispose.
Abraham, si je ne fais erreur, sur commandement divin se dirigea de Mésopotamie vers la terre Sainte (Josy Eisenberg) l'Etat d'Israël, aujourd'hui.
Pour le Royaume de Jésus ne s'agit-il pas d'un état d'esprit, d'une ouverture du coeur nous orientant vers l'amour, le pardon, le beau, le bien, le partage des biens?
"Je la ferai homme" me choqua en ce sens que j'ai la certitude que pour être heureux, épanouis et bienveillants, altruistes... l'homme a à devenir pleinement homme et la femme... femme ("On ne devient pas femme, on le devient" Simone de Beauvoir) sans risquer, ce qui arrive, hélas, la moindre imitation caricaturale... en dehors, évidemment, des innombrables points qui, hommes et femmes, nous sont communs.
Chercher la vie sur terre avant le royaume des cieux.
Contrairement à ce que me disait un pasteur cru ami la société religieuse protestante et chrétienne n'a pas à être "calquée" sur la société civile courante mais en pratiquant le meilleur du judéo christianisme a évoluer soi-même par conséquent en faisant évoluer la société civile courante.
Certaine pour la citation de l'Evangile de Thomas sans être en mesure de le dénicher Dieu sait où.
Car, à un moment donné, Mario, je crois qu'il faut sortir le nez des bouquins, ouvrir la fenêtre et respirer le bon air frais lequel, "messager", également, contient le souffle vital qui nous anime.
En commun en chacun de nous la conscience... laquelle, selon le Dalaï lama, ne naît ni ne meurt.
Prenez un journal d'aujourd'hui et comparez votre conscience à une loupe qui nous permet d'y voir plus clair.
Trouvez un journal d'il y a quelques années, vous lirez tout autre chose nais la loupe qui vous permet d'y voir plus clair aujourd'hui vous permet d'y voir également plus clair dix ans en arrière.
La caravane passe...
@ Myriam Belakovsky
Vous avez écrit: "Sur la version dont je dispose.".
Veuillez avoir l'amabilité de nous indiquer la version dont vous disposez.
@ Myriam Belakovsky
Vous avez écrit: "Sur la version dont je dispose.".
Veuillez avoir l'amabilité de nous indiquer la version dont vous disposez.
Mario Jelmini,
Ne nous fâchons pas... comme j'étais en train de faire mon yoga, une illumination: j'ai "vu" où se trouvait cet Evangile, et, brigadier, comme dans un refrain connu, "vous avez raison"!
"Elle deviendra, elle aussi, un souffle vivant semblable à vous, Hommes."
"Souffle vivant" ne l'était-elle pas dès la création de l'homme et de la femme?
Jésus la fera homme...
Josy Eisenberg évoque la situation des femmes de la Bible "construites" dès qu'elles ont enfanté le "fruit" du ventre: un enfant.
Drame des femmes stériles.
La famille, la maternité... raison d'être des femmes de la Bible.
Le temps fait son œuvre et une femme, aujourd'hui, est "homme" en ce sens qu'elle peut embrasser les mêmes carrières que les lui: magistrature, médecine, enseignement, politique, maçonnerie... etc.
Non homme, quant au sexe, mais émancipée et, si l'on veut, délivrée de sa condition subalterne (il n'y a pas si longtemps que l'homme était le chef de famille et son épouse ne signait aucun contrat sans son accord).
Ce n'est pas Jésus, l'homme, qui est la cause de cette promotion des femmes mais leur persévérance, leurs efforts, leurs revendications légitimes féministes (non gauchisantes islamistes de notre époque) soutenues par de nombreux hommes.
Il arrive encore aujourd'hui que l'on parle du Dr (non de la doctoresse) Françoise Dolto, par exemple.
Elle était croyante, certes, mais ne devint Dr que par son intelligence, assiduité,
dons et talents.
Moyens, également.
Sans oublier qu'en son temps, à propos de médecine, notamment, on parlait vocation soit appel d'"en-haut" pour les croyants guidés par la présence et la parole divine celle qui, on l'a enseigné, inspirait Jésus lui-même.
Mario, Si vous prépariez un bouquin sur Jésus pourquoi ne pas étudier ce qui est laissé de côté parce que dérangeant: "Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous"!
Renier les siens voir jusqu'à soi-même pour suivre Jésus (secte?)
A Pierre Jésus dit qu'il le fera pêcheur d'homme: pêcheur ou "repêcheur" d'homme?
Exemple du Bon Samaritain, certes, mais un pasteur a posé la question de savoir jusqu'à quel point cet homme "laissé pour mort" sur la route fut enchanté de se retrouver vivant!
Pourquoi Jésus écarte-t-il sa mère au point de ne pas la recevoir quand elle vient pour le voir?
Croyait-il la version Ange Gabriel ou protégeait-il sa mère (les fiancées trompant leurs fiancés étant d'ors et déjà accusées d'adultère...) tout en pensant que concernant sa naissance à lui, Jésus, elle lui avait menti?
Jean avait ses entrées grandes et petites chez le grand-prêtre: ces invitations, flatteuses... pour lui et l'équipe du rabbi... "prometteuses" pour la suite... étaient-elles innocentes ou destinées à faire (trop) parler Jean?
Avec, au pire, quand Jésus remet Marie à Jean et Jean à Marie: "voici ton fils"! aurait-il désigné, selon lui, les deux responsables de son apparent échec: la première pour lui avoir menti sur sa naissance, version Ange Gabriel, le second pour s'être fait avoir par le grand-prêtre... enfin Jésus fut-il crucifié ou non?
Mario, travaillez ces points, à fond... écrivez, publiez... vous regretterez de m'avoir traitée de mouche à merde (pardon accordé)
@ MB
Merci pour le pardon accordé, c'est très généreux de votre part.
Pourquoi m'encouragez-vous à écrire et à publier alors que vous n'avez pas daigné lire le livre précisément consacré à Jésus que j'ai publié en octobre dernier?
“Rien n’est impossible à Dieu” (Luc 1:37): en soufflant cette phrase à l’oreille de la Vierge pour lui annoncer qu'elle allait concevoir et enfanter un fils tout en conservant sa virginité, l’ange Gabriel ne se serait-il pas quelque peu avancé?
D’ailleurs, d’où le rédacteur du selon Luc tient-il que Gabriel aurait tenu à Marie pareil propos? En tout cas, ni les autres évangélistes *, ni l’apôtre Paul n’en font état dans leurs écrits; or, on peut être certain que s’ils en avaient eu connaissance, ils n’auraient pas manqué de rapporter une pareille énormité, sortie de la bouche d’un ange envoyé par Dieu (cf. Luc 1:26).
Jésus lui-même n’a jamais prétendu que sa mère était vierge au moment de sa naissance.
Le mythe de la naissance virginale a fait son apparition après le crucifiement sur le Golgotha. Si Jésus était vraiment né d’une femme intacte (et ce à une époque où l’insémination artificielle était hors de prix et la césarienne peu pratiquée dans les étables, dans les grottes ** et sous les palmiers ***), il aurait certainement été au courant de cette particularité. Et s’il avait été au courant, il en aurait probablement parlé. Or, les Évangiles (celui de Thomas comme les canoniques) ne font état d’aucune parole de Jésus à propos de la prétendue virginité de sa mère. De même, n’est-il pas étrange que personne, dans l’entourage proche ou lointain de Jésus, que ce soit parmi ses partisans ou ses détracteurs, n’ait utilisé l’argument de sa conception virginale? Paul lui-même, mort entre 62 et 67, n’a jamais abordé le sujet dans ses épîtres, dont la rédaction fut postérieure à la mort de Jésus mais antérieure à celle des Évangiles. De même, l’auteur de l’Évangile de Jean, qui parle à plusieurs reprises - sans jamais la nommer - de la mère de Jésus (cf. Jean 2:1, 2:3, 2:12, 6:42, 19:25, 19:26), ne mentionne à aucun moment que son idole serait né d’une chaste vierge. Même constat pour l’Évangile selon Marc, le plus ancien des canoniques: pas un mot sur le caractère immaculé de la conception de Jésus. Dans cet ordre d’idées, il faut encore relever le mutisme absolu observé par le gynécologue de Marie; or il est hautement vraisemblable que celui-ci, confronté à un phénomène aussi miraculeux que la virginité perpétuelle d’une brave mère de famille, aurait passé outre le secret médical pour apporter son témoignage ****.
On avait passablement brodé autour de la mort de Jésus (Matthieu 27:51 à 28:20, Marc 15:38 à 16:20, Luc 23:50 à 24:53), il fallait bien qu’on brode aussi un peu autour de sa naissance. N’est-ce pas, Luc (1:26-38) et Matthieu (1:18-25) *****.
* Pour être complet on rappellera que selon Matthieu 1:20, un ange du Seigneur (son nom n'est pas divulgué) apparut non pas à Marie mais en rêve à Joseph pour lui dire, alors que le ventre de la jeune fille s'arrondissait: "Ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit". Ni les autres évangélistes (pas plus Luc que les autres), ni l’apôtre Paul ne font état de ce rêve de Joseph. Personnellement, j'incline à penser que c'est plutôt l'auteur du selon Matthieu qui a rêvé que Joseph avait fait ce rêve...
** Le Protévangile de Jacques, apocryphe remontant au deuxième siècle, fait naître Jésus dans une grotte, en présence d’une sage-femme.
*** Le Coran fait naître Jésus dans le désert, au pied d’un dattier, en l’absence de tout témoin. La jeune Marie aurait tout aussi bien pu trouver sous cet arbre (ou dans une grotte, ou dans la mangeoire d’une étable) un nouveau-né abandonné par sa mère et se l’approprier sans que personne ne découvre le pot aux roses. Dans cette constellation, la virginité de Marie ne défierait plus les lois de la nature.
Le petit Jésus sauvé des sables par une vierge labellisée, voilà qui le hisse au niveau du petit Moïse sauvé des eaux par la fille du pharaon (cf. Exode 2:1-10 et Actes 7:21).
**** À vrai dire, l’attitude du gynécologue s’explique et toute l’affaire devient claire si l’on admet que les bébés sont apportés par des cigognes (ou par des anges, ce qui revient au même). C’est là la seule explication convaincante de la virginité perpétuelle de Marie.
***** Réaction d’incrédulité parmi les plus anciens rédacteurs de l’Évangile selon Matthieu: “Ça alors! Mais on n’a jamais écrit des choses pareilles!”.
Réaction plus musclée des tous premiers rédacteurs de l’Évangile selon Luc: “Bon Dieu de bon Dieu, quel est l’enc... qui a rajouté ces âneries au début de notre version? Heureusement, aucun lecteur n’est assez sot pour croire à pareilles absurdités! Déjà qu’avec la résurrection et tout ce qui s’ensuit, ils ont dû flairer qu’on avait pas mal brodé...”.
À noter que bien avant Jésus, Mithra (le "Dieu-Soleil" de Perse, très populaire dans l'Empire romain) et Krishna (divinité très populaire du panthéon hindouiste, un des avatars de Vishnou) étaient déjà nés d'une vierge. En élaborant, dans les décennies qui ont suivi sa mort, le mythe de Jésus, Matthieu et Luc ont choisi de respecter la tradition en faisant aussi naître leur poulain d’une mère authentiquement vierge. Il fallait bien cela si l'on voulait aiguiller le bon peuple peuple vers la nouvelle religion...
Mario,
A priori, nous ne respectons pas le thème proposé par l'auteur de ce blog mais les questions posées par moi sur une autre approche de l'Evangile nous concernent tous.
Pourquoi Marie aurait-elle menti?
Sauvagerie, atrocité du châtiment réservé à l'adultère qui pourrait faire imaginer que Marie ne va pas chez sa cousine dans la joie lui annoncer un heureux événement mais appeler au secours dans la peur, la terreur la plus absolue...
Pour sa liaison, s'il y aurait eu une: qui n'a pas connu le coup de foudre, l'"avoir un homme dans la peau"!?
Ponce-PIlate, cruel (historique) était-il réellement le brave garçon présenté tentant par tous les moyens de sauver la vie de Jésus?
Jean n'est pas avide, il est candide: ne voit-il pas déjà Yeshua fondateur d'une mouvance encore autre que celle des pharisiens, par exemple?
Le pouvoir... Une fable à propos des invitations chez le grand-prêtre ne pourrait-elle s'intituler de par la CANDEUR DE JEAN Un agneau chez les loups...?
Le tout "étranger à la mentalité des puissants" d'hier comme d'aujourd'hui?
Mario, j'écris ce qu'éprouvé: je vous ai lu depuis longtemps particulièrement le blog de Pierre Jenni: je ne puis croire que votre livre nous apporte lumière, chaleur, amour, réconfort.
Enfin, Mario Jelmini, toujours sur ma recherche concernant Marie, la lecture de livres de Gabriel Matzneff dans les années septante-huitante (pas d'accord avec la pédophilie), son immense talent, érudition "goût pour l'orthodoxie" sens de l'humour me fit soudain comme le "voir" avec un ami passant par le pays de Marie il y a deux mille ans alors extrêmement concerné par l'ange Gabriel qui tel le furet de la chanson passait par ici, repassait par là... aurait trouvé moyen, ce Gabriel pour s'"envoyer en l'air" avec Marie de se faire passer pour l'ange Gabriel pour disparaître ensuite (les anges, nous le savons, ne faisant que passer... de sorte que Marie ainsi abusée n'aurait menti en rien et sa grossesse, tout au contraire de l'hypothèse précédente, confirmant les promesses d'un tel ange Gabriel l'aurait remplie de joie tout en la portant alors dans l'extase vers sa cousine Elisabeth...
Y avait-il, en réalité, dessein divin d'ouverture... pour une ouverture d'esprit qui amènerait Yeshua à l'enseignement qui fut le sien?
Prendre la peine de regarder toutes les photos de Gabriel Matzneff JEUNE...
Dites-moi, Mario Jelmini, pensez-vous que de la part d'un homme érudit, marrant à ses heures voire malicieux une telle démarche inimaginable!?
Candeur d'une jeune femme de la campagne appartenant à un milieu des plus religieux?
La question de savoir qui a engrossé Marie de Nazareth a été définitivement résolue dans le livre que j'ai consacré à ce sujet: «L'énigme du père génétique» (http://www.lulu.com/shop/mario-jelmini/lénigme-du-père-génétique/paperback/product-23360692.html).
Cette discussion ne pourra reprendre que lorsque vous aurez lu mon ouvrage.
Maintenant, si vous préférez fantasmer à partir d'autres lectures, libre à vous.
Quand vous me l'aurez offert, cher Monsieur Jelmini...
La question est de savoir si Marie aurait menti ou non, peu importe le géniteur de Yeshua, car en cas d'innocence elle est la pierre fondatrice de la religion chrétienne... ce qui évite tout risque d'aspect schizo du christianisme sachant qu'un raisonnement, un échafaudage impeccable, certes, mais sur un point de départ erroné est la racine même de la schizophrénie ce qui en ces temps d'expansion de l'islam est d'une importance vitale.
Car, si Dieu, cette dimension, existe nous devrions trouver de bons accords avec l'islam ce qui est à prendre en considération vu le possible progressif anéantissement, "sac" de la loi sur la laïcité, par M. Macron, actualité présente, (à la demande de qui?
Quant à "fantasmer"... gardez, une fois de plus, vos insultes pour vous.
Je peine à suivre la logique de la gratuité. Comment les artistes pourraient-ils continuer à produire et distraire le public si ce dernier refuse de payer pour consommer.
Myriam, savez-vous combien de temps et de recherches Mario met à votre disposition pour quelques francs ? Ne pourriez-vous pas manifester modestement votre intérêt et votre curiosité pour son travail ? Mario a déjà envoyé son ouvrage à d'autres. Il semble se foutre du retour sur investissement et vise certainement d'autres buts. Mais est-ce une raison pour profiter ?
Myriam, le monde ne tourne pas autour de vous. Pas plus que le Soleil autour de la Terre. Et plutôt que poser des questions dont vous vous foutez de la réponse, allez chercher vos infos où elles sont disponibles et remerciez gracieusement ceux qui vous les procurent.
Quant à fantasmer, je peine à comprendre ce que vous entendez par insultes. Car entre vos lignes je sens une envie, un manque et pleins de fantasmes qui sont de belles et saines choses pour autant qu'on les assume.
Le monde ne tourne pas plus autour de moi que de vous, Pierre Jenni, et je ne souhaiterais pas, à votre place, jouer les arbitres.
Pour en revenir à l'article sur la parité elle n'est plus de mise et la question se pose de savoir s'il faut envisager qu'il s'agit d'un échec ou d'une expérience mettant l'accent sur l'importance non de la quantité mais de la qualité des personnes travaillant à l'avenir de nos sociétés.
Je n'hésiterai pas, pour terminer, ne vous en déplaise, Monsieur Jenni, à préciser que Jésus n'a pas inventé le Notre Père, ancienne prière juive, pas plus qu'apporté un commandement nouveau ce dernier logé au livre du lévitique.
Pierre angulaire Marie, rien de certain sur elle mais on prie en lui demandant de prier à son tour pour les pécheurs ce qui doit faire glousser, sans doute... mais par le prophète Osée, Ancien Testament, Dieu a dit qu'il ne "veut pas des sacrifices sanglants mais des cœurs repentants" et je crois que la souffrance du monde y compris écologique et animale, atroces tortures animales... ne rende de trop, comme disait Matthieu Ricard, le soin de travailler à s'améliorer soi-même.
Bon, en clair, vous allez acheter le livre de Mario, on pas ?
ou pas
Mon cher ami,
J'accepterais, sans me mettre à plat ventre, de Mario Jelmini son livre offert comme déjà écrit il y a un certain temps pas forcément sur ce blog.
Mais j'avais trouvé stupéfiant qu'un auteur demande à quelqu'un de lire son livre puis, comme suggéré par cet l'auteur, d'en donner publiquement sur le blog concerné son point de vue sans lui faire parvenir le livre en question... en ayant l'outrecuidance de lui demander d'"acheter" le bouquin.
Il y a plus urgent:
frappes annoncées proches en Syrie.
Borloo de retour.
Grand Paris... petits coins de banlieues rongés par l'humidité, délabrement, à l'abandon: la honte.
@ MB: réflexion intéressante:
"Pour en revenir à l'article sur la parité elle n'est plus de mise et la question se pose de savoir s'il faut envisager qu'il s'agit d'un échec ou d'une expérience mettant l'accent sur l'importance non de la quantité mais de la qualité des personnes travaillant à l'avenir de nos sociétés."
De même sur la loi de la laïcité d'un autre temps sans les problèmes de l'islamisme et des communautarismes identitaires.
La loi en question ne répond ou ne résout en rien les problèmes causés par le coran qui voue aux enfers les mécréants, juifs ou chrétiens que nous sommes, d'une part, la charia, de l'autre... tout en venant chercher refuse ou secours chez nous puis prétendant vouloir s'intégrer le temps d'avoir le permis suisse en poche pour ensuite selon qui montrer son vrai visage.
Il faudrait mettre au point une CHARTE.
Il va de soi que les religions éduquent mais les responsables prêtres, pasteurs, rabbins, imams jusqu'aux papes n'ont pas à se mêler ou à interdire quoi que ce soit de la vie privée des gens.
Il faut relever le remarquable libre arbitre protestant qu'il faudrait élargir et voire imposer à l'ensemble des religions.
"Je peine à suivre la logique de la gratuité."
Par l'homme qui affirme/prétend que la technologie va bouleverser nos vies. Je n'ai aucune peine à suivre la logique qui soutend votre affirmation: c'est celle de la stupidité. La technologie via internet permet d'accéder à toute oeuvre quasi gratuitement (hormis le prix d'un ordinateur, d'une connexion et de la consommation d'électricité).
"Comment les artistes pourraient-ils continuer à produire et distraire le public si ce dernier refuse de payer pour consommer."
Oui, oui, distraire et pas éduquer, informer, rendre plus intelligent. Je comprends que vous vous distrayez énormément.
"Myriam, savez-vous combien de temps et de recherches Mario met à votre disposition pour quelques francs ?"
La belle affaire! Vous vous mêlez de ce qui ne vour regarde pas.
"Ne pourriez-vous pas manifester modestement votre intérêt et votre curiosité pour son travail ? Mario a déjà envoyé son ouvrage à d'autres. Il semble se foutre du retour sur investissement et vise certainement d'autres buts. Mais est-ce une raison pour profiter ?"
Ce n'est pas parce que vous avez acheté ce livre que tout le monde doit faire pareil. Tout le monde n'est pas aussi stupide que vous. Pour votre information, ce livre était proposé gratuitement sur le site de Sami au format pdf, mais le lien ne fonctionnait pas.
En outre, Mario est à la retraite et il n'a pas besoin des quelques francs que coûte son livre pour vivre. Il s'est d'abord fait plaisir en rentrant dans le cadre des églises chrétiennes et de leurs mensonges.
Cher Mario,
N'ayez crainte, je ne vous oublie pas. Mon analyse progresse à petits pas, car j'ai du travail par ailleurs. Mais vous ne perdrez rien à attendre. C'est un vrai plaisir de démonter votre "thèse"... pas à pas.
Cher Mario,
Je vous remercie beaucoup de l'avoir écrit, car c'est un régal de le lire pour en faire la critique. Et le plaisir sera d'autant plus grand par la reprise des commentaires immérités de quelques crétins qui en ont fait l'éloge. Ne dit-on pas qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois?
Daniel,
Mario Jelmini ne met à ma disposition rien du tout en revanche depuis "1969" à 2O18 je cherche, non sans confidents-témoins, comme demandé, à témoigner de quelque chose qui m'est arrivé sans pour autant prendre le risque d'égarer quiconque.
Souci exprimé par Jésus lui-même.
Qu'il s'agisse d'étude ou de travail sur le terrain sans un moindre sou je n'ai jamais demandé quoi que ce soit à personne (l'assurance maladie s'étant chargée de "happer" le moindre argent dont, comme tant d'autres, je disposais sans lui avoir moi-même. à part trois accouchements et un certificat à propos d'une grippe rien coûté (aucun hommage à la presse, en l'occurrence, sur ses "informations" concernant les héritages ou ventes de maisons des uns comme des autres...!
En fait d'égards je n'ai eu droit qu'aux insultes voire mépris guichets fermés des uns comme des autres
tout en reconnaissant qu'une telle mésaventure fut annoncées (ou prédite) par Jésus lui-même.... ou ses "scribes"!
Daniel, il est évangéliquement demandé de ne pas juger car avant de juger voire de chercher à faire condamner, isoler, écarter voire "aliéner" quelqu'un... il faut savoir de quoi ou de qui on parle ce qui, a priori, n'est pas votre tasse de thé.
Daniel,
Je vous conseille non seulement d'écouter religieusement ce que vous dit Myriam Belakovsky mais également de vous incliner bien bas devant sa face. Car Myriam Belakovsky - pour le cas où vous ne l'auriez pas encore compris - n'est autre que Jésus revenu sur Terre conformément à l'annonce faite dans les Évangiles. Si les évangélistes et les épistoliers n'ont pas précisé que Jésus reviendrait en empruntant les traits d'une femme, cela est volontaire: il s'agissait de mettre chacune et chacun à l'épreuve car les portes du paradis ne seront ouvertes qu'à celles et à ceux qui auront su reconnaître Jésus en Myriam malgré la transformation opérée par le Saint Esprit de Dieu au niveau de l'enveloppe charnelle, qui seule est périssable. Amen.
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Signé Gabriel, archange AOC
Daniel,
Une fillette dit à sa mère que plus tard, comme elle, sa maman, elle écrira des romans.
- Sais-tu quel sera le titre de ton premier roman?
Un tableau dans l'œil la fillette répond "La petite fille au chapeau fleuri"!
Des années passent.
Les Petites Ailes, futures éclaireuses ont pour devise que "Petite aile écoute grande aile"
ce qui en cours de recherche spirituelle de la fillette devenue adulte deviendra "Petite âme écoute grande âme" (universelle dont nous serions par notre âme une infime parcelle)
Par malentendu la fillette devenue adulte devra se dépêtrer d'une complication dont le récit n'a pas sa place sur un blog mais qui devra faire repartir cette personne s'adressant à quelqu'un à une autre personne, du passé, puis encore à une autre afin de sortir de malentendu ou de confusion comme vous souhaitez.
Temps d'étude psychanalytique didactique en même temps plus que motivant: unique.
La petite fille au chapeau fleuri... pratique un yoga appelé sans entrer dans des détails qui n'ont pas leur place en ce blog: Jardin des fleurs, sept... petite fille au chapeau fleuri...
Pour la réincarnation si Jésus revient il n'est plus Jésus d'il y a deux mille ans.
Il est quelqu'un d'autre: éventuellement autre nom origine formation sexe, etc.
les antisémites devraient réaliser que s'il y a réincarnation... ils ne perdent rien pour attendre.. de même, entre autres, pour les racistes comme pour les islamistes.
M. Jelmini aurait mieux à cultiver qu'une ironie passant singulièrement à côté de la plaque... sans parler de l'article de l'auteur de ce blog.
La meilleure preuve que Myriam Belakovsky (MB) n'est autre que Jésus revenu sur Terre sous les traits d'une femme, c'est que la mère de MB était vierge au moment de la naissance de sa fille. Sans parler du fait que la grand-mère maternelle de MB, était également vierge au moment de la naissance de la mère de MB [*]. Quant à l'histoire selon laquelle le père de MB s'appelait Edmond Kaiser, c'est une pure invention. Edmond Kaiser n'a pas davantage été le père de MB que Joseph n'a été le père de Marie de Nazareth il y a deux mille ans. Dans les deux cas, il y a eu un seul et même père: le Saint-Esprit.
[*] Si l’on en croit le Pseudo-Matthieu, un apocryphe du VIe siècle, Anne, mère de Marie de Nazareth (et, par conséquent, grand-mère de Jésus), conçut miraculeusement la future Vierge après vingt ans d’un mariage stérile (I:2, la dernière phrase), et cela après que son mari l’eût quittée depuis cinq mois (II:1 in fine et II:2 in initio) et qu’ ”un ange du Seigneur” lui eût rendu une visite toute amicale (II:3). Joachim, le mari d’Anne, accepta dans la joie cette paternité tombée du ciel, encaissant sans broncher les explications de l’ange: “Je suis apparu aujourd'hui à ta femme qui pleurait et qui priait, et je l'ai consolée; sache qu'elle a conçu de toi une fille. (...) Descends donc des montagnes et retourne auprès de ta femme, et tu la trouveras ayant conçu dans ses entrailles; car Dieu a suscité en elle une progéniture” (Évangile apocryphe du Pseudo-Matthieu, III:2). Décidément, le bon Dieu a bon dos: après (ou plutôt: avant) Jésus, fils adultérin, voici Marie, fille adultérine! On serait curieux de savoir si l’arrière-grand-mère de Jésus était parvenue à concevoir grand-maman Anne sans qu’un ange ou quelque autre mystérieux personnage intervenant au nom et pour le compte du Seigneur ne soit mêlé à l’affaire...
Toujours selon le Pseudo-Matthieu, Joseph réagit de manière beaucoup plus prosaïque lorsqu’il constata la grossesse de Marie: “Pourquoi essayez-vous de me faire croire qu'un ange de Dieu l'a rendue enceinte? Il est possible que n'importe qui se soit fait passer pour un ange et l'ait séduite” (X:2). La voilà bien l’imagination débridée des auteurs d’apocryphes, prêts à faire dire ou à faire faire n’importe quoi à leurs personnages. De telles sottises ne pouvant avoir été inspirées par Dieu, l’Église a eu mille fois raison de ne pas les incorporer dans le canon du Nouveau Testament.
En France une tribune de 15 femmes politique de gauche a récemment eu lieu parmi cette tribune on pourra relever l'argumentaire féministe traditionnel "univers traditionnellement masculin" donc normes féministe a appliquer sans oublier "les femmes "doutent, travaillent deux fois plus, hésitent à s'exposer. L'ambition leur est souvent reprochée quand elle paraît naturelle pour les hommes" nombreux hommes politique travail beaucoup et ne sont pas récompenser. Ces femmes oubli quelque chose depuis le début des années 2000 les lois sur la parité et quota existe c'est un mécanisme sexiste et stéréotypes féministes qui font partis de leur revendication (PS ou LR) on prend une femme comme Najat Vallaud-Belkacem qui fait une loi comme celle du 4 août 2014 "d'égalité réelle" il y a rien plus de sexiste et discriminatoire dans cette loi des quotas et parité partout en plus de celle voté sans oublier les recommandations du haut conseil à l'égalité plus les actions féministes dans chaque ministère. On n'oubliera pas "polémique" avec la loi Sauvadet en début et le nombre d'homme qui compose le cabinet de monsieur Macron. Je sais pas si le féministe sait ce qu'elle vote ou revendique le sans distinction de sexe alors qu'elle sont obsédé d'une répartition sexué et de faire du pour femme. La question de la parité en politique quand on sait qu'il y a plus de candidats hommes pour les postes, qu'il n' y a pas véritablement de femme qui sorte du lot avec se système, un système de répartition de 50 % ne conduit-il pas à une politique à 50 % "penser limiter vous avez des résultats limité...", au départ c'est un système réservé à la politique qui c'est imposé partout difficile de dire que le féministe n'a pas de réseau il faut dire vous êtes opposer à la parité donc vous êtes contres les femmes qui travaille, ... . Des femme et des féministes on construit un système et des normes depuis ces 20 dernières années de façon accélérés pour elles c'est normal cependant les défauts sont nombreux et elles ont battue dans plusieurs domaines les hommes le sexisme, la discrimination (je veux juste rappeler que pour une féministe un quota sexué ou la parité c'est sans distinction de sexe), la pression féministe dans la politique et d'autres domaines ou elle n'ont pas besoin d'être à 10 % pour remporter les batailles.
AFP11/04/2018 à 14:28
"Une quinzaine de femmes politiques de gauche hors PS dénoncent "la faille démocratique majeure" dans l'espace politique, où "la place des femmes reste subalterne", dans une tribune publiée mercredi dans Libération."
"déplorent qu'"un plafond de verre persiste pour les femmes dans cet univers traditionnellement masculin".
"Plusieurs jeunes femmes en politique qui avaient réussi à être visibles, à compter, dans un monde qui ne leur rend pas la tâche facile, ont récemment jeté l'éponge. Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaud-Belkacem et Cécile Duflot ont choisi de quitter la politique institutionnelle. Comment ne pas y voir un symptôme, un signal d'alerte?"
"Devant ces départs féminins en chaîne, de Sandrine Rousseau à Fleur Pellerin, comment ne pas voir la difficulté, la fatigue, la dureté d'être une femme dans un univers façonné par et pour les hommes?".
"On ne se débarrasse pas comme ça de mécanismes sexistes si profondément ancrés. Les résistances sont tenaces. Le monde politique a ses codes, ses formes, ses rythmes, ses habitudes qui empêchent, en ce début de XXIe siècle, un exercice à égalité des responsabilités politiques", affirment-elles également.
En politique, les femmes "doutent, travaillent deux fois plus, hésitent à s'exposer. L'ambition leur est souvent reprochée quand elle paraît naturelle pour les hommes. Les commentaires sur leur tenue, leur posture sont souvent sexistes, blessants, usants. Se pose inlassablement la question de leur style. Faut-il épouser les normes masculines ou rester féminine dans un monde qui valorise le masculin? Comment inventer un nouveau genre? Pas simple".
un exemple civil :
http://www.zonebourse.com/BNP-PARIBAS-4618/actualite/BNP-Paribas-nouvelle-responsable-diversite-et-inclusion-26335728/
Celui-là et pas mal aussi
https://www.armytimes.com/news/your-army/2018/03/26/as-the-army-turns-to-functional-fitness-testing-is-the-end-of-gender-standards-near/?utm_source=Twitter&utm_medium=Socialflow