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Le progressisme s’infiltre dans l’école

Le progressisme s’infiltre dans l’école.

À Genève comme dans d’autre pays l’offensive dite progressiste grignote de plus en plus de place dans les écoles primaires. Par exemple la récente initiative d’établissements genevois de remplacer la fête des mères par la fête des gens qu’on aime. J’en ai parlé ici.

 

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Au final les écoles concernées ont reculé et abandonné leur projet. Je note que personne ne leur avait donné mandat pour remplacer un fait culturel collectif traditionnel.

Je croyais que la mission de l’école, direction et enseignants, était d’instruire et de transmettre des savoirs. Maintenant elle se lance dans la morale et la réforme de la société. Au nom de quoi? D’une volonté de quelques-uns et zunes de diriger le monde.

On a appris pour l’occasion qu’une autre initiative d’idéologisation des enfants sur les questions sexuelles a aussi été interrompue. La  Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève a distribué aux élèves de l’école primaire de Carl-Vogt à Genève un questionnaire pour tester les facultés cognitives.

Les parents ont été invités à donner leur consentement. Et que demande le formulaire de consentement?

« … il demandait aux parents des élèves des classes 1P jusqu’à 4P (âgés entre 5-10 ans), de répondre sur le ressenti de genre de leur fille ou garçon, ainsi que sur le «sexe de votre enfant à la naissance», ce qui pouvait laisser penser que le sexe de celui-ci avait peut-être changé entre-temps. Les parents avaient la liberté de répondre ou non à ces questions. »

 

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Être universitaire ne prémunit pas contre les errements idéologiques. Ici c’est particulièrement intrusif. Plus encore: les mêmes questions ont été posées aux enfants sans le consentement des parents.

L’Université de Genève s’est distancée de la démarche de sa faculté de psychologie.

« La formulation retenue (réd: telle qu’apparaissant dans le questionnaire transmis aux parents) n’a malheureusement pas été perçue comme problématique (réd: par ceux qui l’ont rédigée), les enjeux liés aux questions de genre étant régulièrement abordés au sein de l’Université. Elle peut évidemment heurter hors des cercles spécialisés et est effectivement maladroite. L’Université portera une attention renforcée à la collecte de ce type d’information, et à la façon dont elle est faite. »

Les théories du genre n’ont pas de fondement scientifique. Ce n’est qu’un narratif destiné à déconstruire la société occidentale et à prendre le pouvoir culturel. Le genre est la traduction culturelle du sexe, il en prolonge la réalité objective. 

Un homme peut avoir une part une part féminine, ou des qualités attribuées aux femmes, et vice-versa, mais entre les jambes il est un homme et ce fait est déterminant. On peut s’en distancer mais pas le nier.

 

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Où est le progrès de ce progressisme des moeurs? La non-binarité n’en est pas un à mes yeux. J’y vois une régression. Car il est normal d’être défini d’une manière plutôt que d’une autre. Chaque sexe a des caractéristiques qui lui sont propres.

On ne peut être tout, nous ne sommes pas tout-puissants. Si je me lance d’un toit en affirmant une identité d’oiseau, je ne volerai pas: je n’ai pas d'ailes.

La France est aussi sujette à l’enseignement de la sexualité à l’école. L’association SOS Education recueille les témoignages des parents dont les enfants ont rapporté des phrases surprenantes à entendre en classe primaire. Chaque cas est répertorié. Exemples:

« Pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon. » « Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose. » « Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon. » « On peut faire le sexe dans les fesses. » « Dites aux parents de vous vacciner contre le papillon. » « Pour la question de la LGBT, elle a expliqué la signification de chaque lettre, en ajoutant que l’on peut changer de sexe et prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils. »

C’est déplacé.

Et quoi que disent certains: le sexe est constaté, pas assigné.

 

 

Catégories : Divers, Psychologie, société 3 commentaires

Commentaires

  • On ne change pas de sexe comme on change de tenue. Manipuler ainsi des enfants, surtout des adolescents, est ignoble. A cet âge, la morphologie évolue et les hormones bouleversent les idées. L'organisme est en pleine mutation, ce qui fragilise les certitudes. Il faut laisser le temps à la maturité de s'installer chez eux, afin de prendre des décisions en connaissant les conséquences irréversibles des médicaments et de la chirurgie. Mais l'école, dont le but est d'instruire, ne devrait-elle pas s'occuper plutôt du niveau des élèves ?

  • Heureuse mise au point. Après avoir détruit la famille et pris la palce du père, l'école détruit la jeunesse. Après l'emasculation de l'homme et la marchandisation de l'utérus, que reste-t-il à détruire ?

  • Ce "progressisme" s'infiltrant dans les écoles, est du pain béni pour la Russie de Poutine, dénonçant le nihilisme de l'Occident décadent.
    Cette gauche, omniprésente dans l'enseignement, les médias et la culture, se rend-t-elle compte qu'elle fait le jeu des ennemis de l'Occident et de la démocratie ?
    Ces ennemis étant la Russie impérialiste, la Chine, l'Iran des mollahs et l'islam conquérant…
    Mais probablement qu'une partie de cette gauche n'est pas si naïve, son but caché étant de détruire nos démocraties pour introduire des régimes totalitaires.
    Voir les étudiants manipulés par des islamo-gauchistes antisémites assumés.

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