Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
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Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
Revoir l’éducation des garçons (3) : difficile périphérie.
J’ai pris comme pierre angulaire de ma réflexion la dissymétrie femmes-hommes. Elle est marquée par la maternité, qui exige des protections particulières. Les hommes sont plutôt périphériques face à cette fonction première, même si leur participation y contribue.
Dans la récente émission de Temps Présent « Guerre des sexes au chalet » on assiste à un moment qu’après-coup je trouve étrange. Le réalisateur a choisi de présenter quelques séquences d’anciens films où l’on voit des scènes de séduction.
Revoir l’éducation des garçons (1) ?
L’asymétrie femmes-hommes est pour moi une clé pour analyser les relations entre les femmes et les hommes. L’asymétrie physique et sexuée joue un rôle majeur dans la mise en mots, ou plutôt la « mise en culture », des corps.
J’en viens maintenant aux deux interventions qui m’ont inspiré la présente réflexion. La première a été publiée sur une page Facebook. On y fait endosser aux hommes dans leur ensemble le double rôle d’agresseurs … et de victimes, eux aussi. Cette deuxième partie commence de manière plus conflictuelle que la première, mais comme vous le verrez c’est nécessaire.
Pourvu que Najat Vallaud-Belkacem soit durablement écartée de la politique. Son séduisant sourire cache une idéologue farouche qui a fait de l’école publique un champ de bataille. Comme d’autres.
Le renversement des choses fait partie des possibles. Les djihadistes ne sont pas les seuls à être radicalisés. La radicalité contient l’idée d’un conflit non négociable, ou d’une action irréversible, voire d’une rupture majeure avec l’état qui précède. On peut la rencontrer partout.
Je débute l’année nouvelle par un hommage aux mères, à certaines mères en particulier. J’ai déjà écrit sur l’abnégation d’une mère, lors de la tuerie du Bataclan. Elsa avait alors sauvé la vie de son fils âgé de 5 ans, en sacrifiant la sienne.
Les événements du monde nous rappellent qu’il n’y a pas d’organisation humaine sans un pouvoir (volé ou délégué), et pas de pouvoir sans force et contrainte. La contrainte est toujours associée au pouvoir, même de manière douce. Les pouvoirs totalitaires qui émergent au Proche-Orient et en Afrique ne sont pas seuls à user de force et de contrainte: tout pouvoir est contraignant.
Elle fit les beaux jours de Mai 68. Elle fut convoquée régulièrement par Guy Debord et les situationnistes comme je le mentionnais hier. Elle était, paraît-il, le voile invisible de la société de consommation. Elle fut, bien avant cela, utilisée avec quelque succès par Karl Marx.
L’initiative sur le dé-remboursement de l’avortement a relancé un débat de fond alors qu’elle porte seulement sur une contingence. Signe que la question n’est pas apaisée. L’abondance de billets et commentaires et l’intensité de la controverse le démontrent.
Pavé dans la mare. Parce que, malgré de précédents débats de fond sur l’avortement, j’ai les oreilles qui sifflent. Elles sifflent à écouter et lire toujours les mêmes arguments, ceux-là mêmes qui me donnent envie de voter oui à son dé-remboursement par l’assurance de base.
Le quotidien Le Courrier, en avance sur la réforme de l’orthographe, relaie un article du Monde diplomatique. Annoncé en page une de l'édition du 9 janvier cet article met l’accent (grave) sur l’excèlence de l’enseignement finlandais, enseignement qui est en tête des études PISA depuis des années. L’école de 68 aurait-elle réussi?
Pour faire simple être parent se résume à trois fonctions: nourrir, protéger, éduquer les enfants. Trois petits mots qui occupent la vie pendant au moins vingt ans. Pas de quoi en faire un fromage. Trois mots donc, que l’on peut accompagner d’une courte explication. La simplicité d’être parent n’en sera que plus évidente.
Une étude anglaise révèle que les résultats scolaires des filles sont meilleurs que ceux des garçons dans quasiment toutes les branches. En particulier dans celles qui mènent à des professions habituellement dirigées par des hommes.
Le 16 mai 2008 j’écrivais mon premier billet. C’était à propos d’une manifestation de pères à Berne. Invité par M. Mabut à tenir boutique sur la plate-forme j’ai très vite pris goût à la chose. J’aime écrire, j’ai une certaine facilité à le faire, du moins en ce qui concerne ces billets assez courts.
Depuis Simone de Beauvoir, une lecture productiviste et unisexe du genre humain s’est développée. Il paraît qu’on ne naît pas femme (ni homme), on le devient. Notre biologie n’aurait rien à voir dans la définition de notre masculinité et de notre féminité. Le corps et la culture sont découplés, dissociés. Mais pourquoi donc avoir produit une théorie aussi extrême et désincarnée? Et pourquoi avoir continué à la développer alors qu’elle n’est pas démontrée?
Le monde est-il déjà un paradis? Le crime et la souffrance sont-ils éradiqués une fois pour toutes? Les humains sont-ils devenus des frères et des soeurs? J’en doute un peu. Je manque peut-être de foi. Ou peut-être pas.
Etrangeté du décalage entre l’idée que l’on se fait des choses et des gens, et leur réalité. Les hommes, par exemple. On les imagine volontiers forts en toute situation, assurant, performants, sûr d’eux. Bref, des hommes comme on les a supposément éduqués, et comme on les attend ou on les rêves.
Je reviens sur le billet d’il y a quelques jours: Suède: Egalia, un pas vers la folie. Il a permis de nombreux et intéressants échanges. Certaines questions particulières ont été abordées, qui pour moi impliquent des développement complémentaires. Je donne donc ici une suite à ce premier billet.