Saga du CO2 (18) : des moussons qui ne manquent pas d’eau.
L’actuel déficit en pluies d’une partie de l’Europe est peut-être une conséquence du réchauffement. Mais pas forcément. Les prédictions du Giec laissent place à diverses interprétations.
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Saga du CO2 (18) : des moussons qui ne manquent pas d’eau.
L’actuel déficit en pluies d’une partie de l’Europe est peut-être une conséquence du réchauffement. Mais pas forcément. Les prédictions du Giec laissent place à diverses interprétations.
Maintenant il veut des dédommagements. Les inondations qui ont noyé une partie du Pakistan en 2022 sont présentées comme historiques, comme les pires depuis un siècle au moins. Le réchauffement climatique est invoqué et le gouvernement pakistanais veut obtenir des dédommagement de la part des pays riches (donc pollueurs...).
Lu dans Le Matin dimanche du 8 juillet cette petite phrase pas innocente mise en chapeau d’un article: « La semaine dernière, le Japon a connu des pluies diluviennes et le Canada une vague de chaleur sans précédent, montrant ainsi le visage du réchauffement climatique. »
L’ex-ouragan faiblit. Il est à nouveau rétrogradé, en dépression tropicale cette fois. Et il se remet en mouvement vers le nord-est et l’intérieur des terres. Cependant, même affaibli, il reste une énorme machine à pluie.
Les orages exceptionnels de samedi en Côte d'Azur sont ce que l’on nomme un épisode cévenole. Du costaud. En début d’automne de l’air chaud associé à une dépression ibérique se charge en humidité sur la Méditerranée et se heurte aux reliefs régionaux: Pyrénées, Massif central, Alpes. Les nuages y déversent toute leur eau, qui coule ensuite vers la mer.
La Thaïlande vit les plus graves inondations depuis 25 ans. On compte des centaines de morts et un tiers du pays est sous un mètre d’eau ou plus. Dans le centre de la capitale, Bangkok, on redoute un mètre cinquante d’eau. Ces inondations durent maintenant depuis trois mois. Comment expliquer cette situation?
Les conséquences des inondations au Pakistan sont terrifiantes. La destruction de maisons, des cultures, des animaux d’élevage, les populations chassées hors de leurs villages, l’école qui ne pourra pas reprendre, l’eau contaminée: les habitants vivent un cauchemar. Et s’il y a moins de morts qu’en Haïti ou que lors du tsunami, la désolation qui prévaut n’est pas moindre. Il faut imaginer ce qui s’est passé cet été dans le Var en France, en des centaines fois plus grand!
L'été 2010 est-il si exceptionnel? Certains le prétendent, mais c'est avoir la mémoire un peu courte. Un article de la Tribune de ce jour met en lien les catastrophes météorologiques de cet été et le réchauffement climatique. Un prof d’université, Dominique Bourg, philosophe et professeur ordinaire à la faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne , est catégorique: